Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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La société mondiale de technologie de paiement « Visa » a ouvert son siège régional pour la région d’Afrique occidentale et centrale à Abidjan, Côte d’Ivoire, a annoncé l’entreprise dans un communiqué publié mardi.

Le personnel de Visa travaillera avec l’administration, les institutions financières et les commerçants locaux pour permettre à un plus grand nombre de personnes en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’ouest et du centre de bénéficier des moyens actuels de paiement électronique, ainsi que de nouvelles technologies de paiement telles que mVisa.

Même si le réseau Visa, VisaNet et les produits associés sont déjà disponibles dans toute la région, c’est la première fois que Visa investit en présence à plein temps et en compétence sur le terrain. Visa est le premier réseau de paiement mondial à le faire, précise-t-on.

Selon le communiqué, Visa s’investit en engageant des ressources dans le marché, afin que son expertise mondiale en matière de paiements soit à la disposition des gouvernements de la région, des institutions financières et des commerçants. Il est essentiel d’ouvrir la voie à l’introduction de nouvelles technologies telles que mVisa, une solution de paiement mobile basée sur les codes QR conçue pour accélérer les paiements électroniques dans les marchés émergents.

Le déploiement de personnel, de technologie et d’expertise permettra également à Visa d’accélérer son engagement pris en 2015 envers la Banque mondiale d’inclure davantage de personnes dans le système financier formel et ainsi contribuer à impulser une croissance économique durable à l’échelle mondiale.

« Nous saluons l’ouverture du bureau régional de Visa à Abidjan. Nous serons heureux de travailler en partenariat avec Visa pour le développement des solutions de paiement électronique et l’accélération de l’inclusion financière en Côte d’Ivoire. Ce sont des ces sujets qui sont des priorités pour notre pays et notre Plan de Développement», a indiqué le ministre du Plan et du développement de Côte d’Ivoire, Mme Kaba Nialé.

« L’ouverture du bureau de Visa à Abidjan est un signe positif pour la Côte d’Ivoire et la région dans son ensemble. Nous avons des défis communs tels que l’inclusion financière et la modernisation de nos économies. Avoir une présence physique dans la région d’un acteur tel que Visa devrait contribuer largement à résoudre ces problèmes. Nous travaillerons avec Visa dans ce sens »,  a ajouté le ministre des Finances et de l’Economie de Côte d’Ivoire, Adama Koné, note le communiqué.

 » En investissant dans une présence physique en Côte d’Ivoire, nous travaillons à respecter la promesse de la marque Visa de payer et d’être payés, pour tous, partout dans le monde. Nous sommes impatients d’apporter une expérience de paiement d’une Afrique plus large, et même d’un monde, pour accélérer la numérisation du commerce en Afrique de l’Ouest et du Centre, ce qui permet une plus grande intégration dans le système financier formel. », a rassuré le directeur local de Visa pour la région, Ismahill Diaby.

« Nous croyons que l’accès à un réseau de paiements de classe mondiale et sécurisé est essentiel pour dynamiser la croissance économique. Il favorise la croissance du commerce de détail, favorise les voyages et le tourisme, et nous permet d’investir dans de nouvelles technologies pour faciliter l’inclusion des consommateurs. Nous nous réjouissons de collaborer avec tous nos partenaires, afin d’apporter les bénéfices du commerce mondialement à cette région. », a-t-il  affirmé.

Le nouveau bureau d’Abidjan couvre 18 pays francophones et lusophones en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. C’est le 5ème bureau régional ouvert en Afrique subsaharienne  après ceux de Johannesburg, de Nairobi, du Rwanda et de Lagos. Le personnel sera soutenu par le centre Visa d’Afrique subsaharienne  à Johannesburg, ainsi que les centres de Visa pour l’Europe centrale et orientale, le Moyen-Orient et le Centre pour  l’Afrique à Dubaï, avec le concours d’experts en matière de sécurité, d’acceptation, de commerce mobile, de marketing et de conseil, ainsi que le Centre d’innovation de Visa à Dubaï.

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Le président  de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad, a annoncé lundi, lors d’une assemblée générale extraordinaire à Bahreïn qu’il ne comptait pas prendre de salaire.

« J’ai refusé un salaire de la CAF pour la simple raison qu’il n’est pas en adéquation avec la bonne administration. Les salaires de tous les employés de l’organisation, des administrateurs au comité exécutif et au président doivent tous être transparents », a-t-il déclaré.

Dans le même temps, les délégués ont approuvé par acclamation l’amendement du budget 2017 afin de permettre l’application du programme du président de la CAF.

Par ailleurs, Ahmad Ahmad s’était engagé, au moment de son élection le 16 mars 2017, à octroyer une subvention de 100.000 dollars à chaque association membre dont 20.000 au titre d’indemnités compensatrices pour le président de la fédération, 50.000 pour le soutien au football des jeunes et 30.000 comme participation à la couverture des frais des officiels, rappelle-t-on sur le site officiel de la CAF.

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La ville de Kaniasso, située dans le Nord-ouest de la Côte d’Ivoire (Région du Kabadougou), a intégré le Réseau mondial des médinas et du développement des patrimoines (RMMDP), une organisation œuvrant à l’accompagnement du développement local par la sauvegarde et la promotion des richesses culturelles et historiques des villes.

Selon un communiqué de la mairie de Kaniasso transmis à l’AIP mardi, un accord a été conclu à cet effet, dimanche à Abidjan, entre le maire de la localité, Chantal  Fanny, et plusieurs maires de ce réseau ayant participé au Forum des villes intermédiaires tenu du 5 au 7 mai à Odienné.

Cet accord a été possible grâce au maire de d’Odienné, Nassanaba Diané-Touré, qui conduisait à la résidence de Mme Fanny, dans le cadre « d’une visite de fraternité, d’amitié et de courtoisie », la délégation du RMMDP et plusieurs participants du Forum des villes intermédiaires.

Le Maire de Kaniasso Chantal Fanny (au milieu en robe marron) avec à ses côtes les membre de la délégation du RMMDP.

Le Maire de Kaniasso Chantal Fanny (au milieu en robe marron) avec à ses côtes les membre de la délégation du RMMDP.

Le maire de Kaniasso s’est réjoui de l’intégration de sa ville à ce réseau qui, selon elle, « est une opportunité qui permettra à la jeunesse de sa commune de s’approprier les expériences des communes du monde ».

Elle a exprimé sa gratitude à sa « jeune sœur »  Nassamaba Diané-Touré pour avoir permis cet accord. « Nous n’avons d’autre choix que de nous mettre ensemble pour être plus fortes », soutenu, s’adressant au maire d’Odienné.

« Je remercie très sincèrement Mme le Maire de Kaniasso pour cet accueil chaleureux qui est un signe d’amitié entre tous les maires », a pour sa part affirmé Mohamed Sefiani, maire de la commune marocaine de Chefchaouen, se prononçait au nom de ses collègues maires dont il était le chef de délégation.

Un accord de jumelage est prévu pour bientôt entre Kaniasso et une commune étrangère membre du RMMDP sous l’égide de l’organisation.

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Le directeur de l’Institut National d’Hygiène Publique, Pr Benié Bi Vroh Joseph, a procédé, lundi à Abidjan, à l’ouverture de l’atelier de renforcement des capacités des équipes nationales d’intervention rapide (ERIR) de la Côte d’Ivoire dans le cadre de la riposte immédiate aux épidémies dans les pays  membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Près de 30 participants et 15 facilitateurs prennent part à ces assises qui vont durer cinq jours. L’objectif est de renforcer l’aptitude et les compétences des équipes nationales d’intervention rapide dans les pays membres de la CEDEAO, à détecter rapidement et à riposter efficacement aux événements de la santé publique de portée internationale (SPPI).

Cet  atelier de renforcement des capacités des ERIR, mis en place par l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), a été initié dans le cadre du projet régional « Soutenir et renforcer la surveillance médicale sous régionale post Ebola et les initiatives de relèvement socioéconomiques en Afrique de l’Ouest ».

Ce projet financé par la Coopération japonaise internationale (JICA) avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) s’inscrit dans la mise en application de la décision  prise par les chefs et gouvernement de la CEDEAO lors de la 48e conférence de créer un centre régional de surveillance et de contrôle des maladies (CRSCM/CEDEAO).

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Les recettes de trop perçus résultantes de sommes indûment versées au profit des fonctionnaires et agents de l’État décédés ont occasionné des pertes d’un montant de plus de cinq milliards de francs CFA à l’État, annonce l'AIP.

Selon le Trésor public, de 2012 à 2016,  ce sont au total 2581 dossiers reçus de fonctionnaires décédés mais considérés dans les fichiers de la Fonction Publique comme étant toujours en activité qui ont engendré cette perte.

Toutefois, pour ce montant, les banques ont émis seulement 451 chèques, d’un montant d’environ 1,2 milliard de  FCFA de reversement de trop perçus sur salaire, soit un taux de 23,80%. A ce jour, plus de trois milliards de FCFA restent encore à recouvrer. Des actions de recouvrement sont donc menées (auprès de la CGRAE, …), souligne le Trésor.

Pour pallier cette situation, il a été mis en place un Comité interministériel (MEF, MBPE, MFPMA) de réduction des mandatements indus.

L’Agence comptable des créances contentieuses a décidé d’organiser, jeudi, un séminaire de sensibilisation des gestionnaires des ressources  humaines de l’État en vue de la réduction des trop perçus sur salaire.

Au cours de ce séminaire, le Trésor public entend présenter aux différents acteurs l’impact négatif des sommes indûment mandatées sur la trésorerie de l’État, d’une part et d’autre part, sensibiliser les gestionnaires des ressources humaines de l’État à la transmission diligente des informations relatives à la position ou à la situation administrative n’ouvrant pas droit à la rémunération.

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Une délégation technique de la République du Congo conduite par le ministre des Affaires foncières et du Domaine public, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, est présente à Abidjan pour s’imprégner de l’expérience ivoirienne relative au système cadastral et au foncier ivoirien, rapporte.

Dans cette dynamique, elle a rencontré lundi après-midi le ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly, qui a donné un aperçu de la question foncière depuis le droit coutumier jusqu’à la loi de 1998 sur le foncier en passant par les textes coloniaux qui régissaient ce domaine.

« Gérer les droits coutumiers, c’est très complexe… », a reconnu le ministre congolais, déterminé à avoir la recette ivoirienne. Il a souligné que dans son pays, l’impôt foncier n’existe pas sur le terrain quoique instauré par la loi.

Le ministre Coussoud-Mavoungou a annoncé en outre un accord de coopération en matière foncière entre la Côte d’Ivoire et le Congo, ajoutant attendre la grande Commission mixte.

En attendant, au cours de sa mission entamée ce lundi en Côte d’Ivoire pour s’achever le 12 mai, la délégation congolaise prévoit des séances de travail avec diverses structures concernées par la question foncière ainsi que des visites de terrain.

Après ces rencontres techniques, il reviendra aux politiques d’adopter les décisions et mesures idoines au Congo, un pays d’une superficie de 342 000 km² qui présente des similitudes avec la Côte d’Ivoire de même que des différences essentiellement culturelles, a précisé le ministre.

D’après le directeur du foncier rural ivoirien, Delbé Zirignon, après cette visite inaugurale au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, il va se tenir une séance de travail au cours de laquelle diverses questions seront abordées. Ce sont, entre autres, l’expérience de la sécurisation du foncier rural, le foncier urbain, le domaine public, le cadastre et l’impôt foncier.

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Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Nasser Bourita, a reçu lundi à Rabat, le ministre ivoirien des Affaires étrangères, M. Marcel Amon-Tanoh, porteur d’un message verbal du président Alassana Ouattara au Roi Mohammed VI, rapporte l’agence de presse marocaine (MAP).

« Je suis porteur d’un message verbal du président Alassane Ouattara à Sa Majesté le Roi  Mohammed VI que j’ai transmis au ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. C’est un message de fraternité, d’amitié, de haute estime et d’affection », a dit M. Amon-Tanoh dans une déclaration à la presse au terme d’une rencontre avec M. Bourita.

« Le président de la République du Côte d’Ivoire a réitéré toute sa disponibilité à faire en sorte que le Maroc, suite à son retour au sein de la famille africaine, prenne toute sa place et soit présent de plus en plus sur le continent », a précisé le chef de la diplomatie ivoirienne.

Marcel Amon-Tanoh a ajouté que sa visite de travail au Maroc s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations d’amitié et de coopération entre le Maroc et la République du Côte d’Ivoire. Il a, dans ce sens, relevé que sa rencontre avec M. Bourita a été l’occasion d’examiner les différents domaines de la coopération bilatérale , de réitérer et de se féliciter de la volonté commune de dynamiser davantage les relations entre les deux pays.

Les deux responsables ont également discuté des grands rendez-vous prévus sur le continent africain, notamment ceux devant se tenir prochainement en Côte d’Ivoire, comme la conférence des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), les Jeux de la francophonie, le Sommet UA-UE et le Sommet des chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a expliqué le ministre ivoirien.

De son côté, M. Bourita a souligné que les relations entre le Maroc et la Côte d’Ivoire constituent un « modèle » de coopération Sud-Sud en termes de nombre de visites de haut niveau, de densité et des fréquences des contacts et de leurs contenus « très riches, diversifiés et forts », ainsi qu’en termes de grands projets économiques conjoints.

M. Bourita a réaffirmé le soutien « fort » du Maroc à la candidature de la Côte d’Ivoire pour un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. « Le Maroc considère que la présence d’une diplomatie active et crédible au sein du Conseil de sécurité représenterait de la meilleure manière les intérêts et les soucis de l’ensemble du continent africain », at-il dit.

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L’entrée Sud de la ville Bouaké qui a été fermée, tôt lundi, par un groupe d’ex-combattants est à nouveau ouverte à la circulation après un début négociation entre les autorités préfectorales et des ex-combattants, a constaté APA sur place dans la métropole du Centre-Nord.

Des ex-combattants réclamant des paiements de primes avaient bloqué le corridor Sud de Bouaké, la deuxième grande ville du pays.‘’Nous réclamons les primes Ecomog de 12 millions de FCFA et des arrières de primes de grade de caporal de 2007 à 2011’’ avait déclaré leur porte-parole Amadou Ouattara devant la presse.

APA, titre LDA

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Des enseignants-chercheurs des universités, des laboratoires et des centres de recherche ont été instruits sur le Projet de gestion des pesticides obsolètes en Côte d’Ivoire (PROGEPCI), destinés à prendre en charge la problématique des pesticides obsolètes et déchets associés, rapporte l'AIP.

Réunis au cours d’un atelier d’échanges, lundi, ces experts ont été sensibilisés sur les missions, les activités et l’état d’avancement de la mise en œuvre du PROGEPCI.

Le PROGEPCI couvre l’ensemble du territoire national. Il va se dérouler en trois étapes dans sa phase de mise ne œuvre. Dans un premier temps, il s’agira de faire l’inventaire national des pesticides. Ensuite procéder à la collecte,  au transport, au stockage et à l’élimination des pesticides obsolètes et enfin faire la promotion des alternatives aux pesticides.

« L’objectif de ce plan d’action est d’améliorer la gestion des pesticides obsolètes et déchets associés en Côte d’Ivoire par la promotion d’une gestion rationnelle des pesticides tout au long de leur cycle de vie », a indiqué le coordonnateur dudit projet, Georges Kouadio, représentant également le ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable.

« Chers enseignants-chercheurs, chercheurs et techniciens, sachez que votre implication est capitale dans la réussite de ce projet. Vos différentes activités de recherches peuvent impacter positivement toutes les grandes étapes du cycle de vie de pesticides », s’est-il adressé aux chercheurs à l’ouverture des travaux.

Pour le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Tahiri Annie, ce projet va permettre aux chercheurs et aux futurs chercheurs qui travaillent déjà sur ces thématiques et qui ont de nombreux résultats publics et en cours de publication, d’apporter leur savoir et savoir-faire à ce projet et le bonifier par leur expertise.

Selon les experts, l’agriculture ivoirienne fait l’objet depuis quelques années de l’usage abusif et généralisé des pesticides synthétiques pour lutter contre les agents ravageurs tels que les plates parasites, les micro-organismes pathogènes (bactéries, champignons, mycoplasmes, virus), les insectes, les nématodes et les animaux ravageurs. Toutefois, plusieurs résultats scientifiques révèlent les effets néfastes de certains pesticides chimiques notamment les pesticides obsolètes sur l’environnement et la santé, explique-t-on.

Lancé en octobre 2015 et d’un coût global de 17 milliards FCFA, le PROGEPCI va durer cinq ans. Il est financé à 61% par la Banque mondiale et à 39% par l’Etat de Côte d’Ivoire. A ce jour, 22.000 tonnes de pesticides sont commercialisées légalement en Côte d’Ivoire dont 25% sont écoulées frauduleusement comprenant des pesticides obsolètes (périmés, frauduleux, interdits) notamment les pesticides POP interdits en Côte d’Ivoire et au niveau international.

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En tournée d’information samedi, à Vavoua, les envoyés du nouvel acquéreur de la Compagnie ivoirienne pour le développement du textile (CIDT), Koné Daouda Soukpafolo, a annoncé de bonnes perspectives pour les producteurs du coton, rapporte l'AIP.

Selon M. Koné Alidou, conseiller technique du directeur général de la CIDT, le problème de financement de la campagne cotonnière sera aplani et surtout, ajoute-t-il, l’achat de l’or blanc ne souffrira d’aucun retard à partir de cette campagne qui démarre. Aussi les envoyés de Koné Daouda Soukpafolo, le nouvel homme fort de CIDT ont promis de meilleures semences aux producteurs comme le fait l’entreprise de l’acquéreur, la compagnie ivoirienne de coton, la COIC.

Appliquant les textes sur le zonage, les producteurs du coton du département de Vavoua ont été informés que seule la CIDT a le droit d’encadrer et d’acheter le coton graine du département de Vavoua. Les autres entreprises qui y travaillaient se sont vues attribuées d’autres zones de production du coton. Ainsi, le Directeur Général Adjoint de la nouvelle CIDT, Silué René a exhorté les producteurs déçus de la Compagnie à renouer avec cette première entreprise du coton. Il leur a fait la promesse d’acheter le coton plus « vite et bien » en respectant les décades.

Les producteurs qui voulaient continuer avec les autres entreprises ont reproché à la CIDT l’arrogance de certains conseillers agricoles, le retard dans le payement et la distribution d’une semence souvent mal conservée.

Les producteurs de Vavoua ont vendu cette année 1313 tonnes de coton sur plus de 340 000 tonnes de l’or noir produits cette année par les producteurs de Côte d’Ivoire.

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