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La Création de valeur partagée, un concept propre au groupe Nestlé synonyme de Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE), justifie la tenue d’un Forum mondial ce mardi à Abidjan, une première du genre en Afrique.
Lors de la cérémonie d’ouverture du 7ème Forum mondial sur la Création de valeur partagée (CSV) qui porte sur le thème « Investir dans le développement durable en Afrique », le président de Nestlé S.A., Peter Brabeck-Letmathe, a insisté sur l’importance de la CSV pour le Groupe.
Estimant qu’une entreprise ne peut réussir que si elle crée de la valeur pour la société, il a fait remarquer que la mise en commun de la création de valeur partagée et le développement durable permet d’envisager de bonnes solutions pour l’entreprise et la société. Ainsi, le Forum CSV 2016 va porter sur divers thèmes dont la santé, la nutrition, la famille, l’enfance, le développement et surtout une pensée novatrice sur l’interaction entre les grosses entreprises et les PME.
« Des schémas innovants et pratiques s’imposent pour une croissance forte, inclusive, soutenue du continent », a renchéri le Premier ministre ivoirien. Daniel Kablan Duncan a souligné que cet objectif requiert forcement l’implication du secteur privé, en qualité de moteur de la croissance.
« Il s’agit de construire des partenariats gagnant-gagnant avec l’ensemble des acteurs de la chaîne des valeurs », a résumé le chef du gouvernement ivoirien, tout en saluant la vision et l’engagement personnel du président de Nestlé, l’une des plus grandes entreprises au monde implantée sur le continent depuis 100 ans.
Au nom du Président de la République, Alassane Ouattara, le Premier ministre a félicité l’engagement de Nestlé notamment en Côte d’Ivoire où le Groupe s’emploie à l’amélioration de la productivité agricole, la construction d’écoles et de centres de santé, l’accès à l’eau potable ainsi qu’à la mise à disposition des agriculteurs de semences de qualité, à travers son Centre de recherche et développement.
Toutefois, M. Duncan a engagé Nestlé à aller plus loin, le défi pour la Côte d’Ivoire étant l’industrialisation notamment l’agro-industrie. « La Côte d’Ivoire est l’une des économies les plus compétitives dans la région et l’un des plus dynamiques au niveau mondial avec une croissance moyenne de 9% depuis 2012 », a-t-il noté, insistant par ailleurs sur le rôle crucial des communautés économiques régionales.
AIP
Présent à Abidjan dans le cadre du Forum sur la Création de valeur partagée qui se tient ce mardi à Abidjan à l’initiative de Nestlé, M. Kofi Annan, le Président de la fondation éponyme, ancien secrétaire général de l’ONU, a partagé ses idées sur la construction d’économies et de communautés fortes en Afrique.
Dans une communication sur le thème « Construire des Economies et des communautés fortes en Afrique », le Président de la Fondation Kofi Annan a d’abord rappelé que ce continent a eu la plus forte croissance au cours des 15 dernières années. Pour maintenir la tendance, il préconise aux Etats de ne pas se baser seulement sur l’agriculture mais aussi sur les télécommunications, l’entreprenariat, les services financiers…, tout en insistant sur l’importance de la gouvernance démocratique et la transparence.
En 2015, la communauté internationale a adopté sur les objectifs de développement durable (ODD), a-t-il rappelé, invitant tous les gouvernements à mettre en œuvre de cette « promesse ». Pour lui, les entreprises également doivent être au cœur de cette action car elles ne peuvent pas prospérer dans un monde qui échoue. « Créer des valeurs partagées, créer des emplois, tisser des partenariats et adopter les technologies, améliorer l’accès à l’eau, à l’éducation et la santé… », sont autant de pistes suggérées par l’ancien secrétaire général des Nations Unies.
Kofi Annan propose en outre de transformer les systèmes d’alimentation et de l’agriculture. Il souhaite que les informations concernant le temps et le climat soient disponibles pour tous, l’accès aux marchés, l’amélioration des variétés de semence, le soutien aux petits agriculteurs ainsi que la qualité de la nutrition, « essentielle pour la croissance économique », insiste-il.
Un autre défi concerne la protection de l’environnement et la bonne gestion des ressources qui sont limitées, affirme Kofi Annan. Il a lancé un appel aux entreprises à faire la recherche nécessaire et à s’engager à une meilleure gestion des ressources : eau, réduction des déchets, passer vers les énergies renouvelables, améliorer et sécuriser les opportunités économiques pour tous les Africains.
Le Président de la Fondation Kofi Annan pense aussi que les gouvernements devraient répondre aux questions du système fiscal. Quant aux entreprises, elles ont été invitées à respecter les normes internationales en matière des droits humains à travers la chaîne d’approvisionnement et dans toutes leurs opérations, et surtout à investir dans les jeunes et les femmes. « Il y a beaucoup de défis à surmonter mais la construction d’économies et de communautés fortes en Afrique est possible », a conclu Kofi Annan.
AIP
La toute première école de l’histoire de la Côte d’Ivoire, qui fût construite en 1882 à Elima, village du département d’Aboisso, puis fermée trois ans plus tard, a été reconstruite à son emplacement d’antan, en vue d’accueillir à nouveau les élèves après 126 ans de fermeture.
L’ouvrage qui entre dans la cadre du Projet d’appui à l’éducation de base (PUAEB), a été officiellement réceptionné, mardi, par le directeur des écoles, lycées et collèges ministère de l’Education nationale, Méa Kouadio, lors d’une cérémonie en présence du sous-préfet d’Etuéboué Brou N’Guessan Paul.
Ce projet financé par la Banque mondiale à hauteur de 20,6 millions F CFA, a permis la réhabilitation de trois salles de classe équipées en table-bancs, d’un bureau de directeur et de latrines. Trois autres classes ont y été construites par une société de téléphonie mobile.
Pour l’heure sans eau potable, électricité ni cantine scolaire, cette école a accueilli, durant l’année scolaire 2015-2016, les élèves des trois premiers niveaux du primaire. Les autres niveaux ouvriront leurs portes la rentrée prochaine, signale-t-on.
AIP
Les albinos, par la voix de la présidente de leur association, Karidioula Ya Rokia, sollicitent l’aide des autorités pour l’obtention de la gratuité des consultations dermatologiques, l’achat des crèmes solaires et des verres protecteurs ainsi que leur insertion socio-professionnelle.
Ya Rokia a lancé cet appel, samedi, à l’occasion d’une cérémonie de sensibilisation sur les problèmes de dermatologies liés à l’albinisme, plaidant pour l’élimination des discriminations dont ils sont victimes.
«Des hommes et des femmes qualifiés et talentueux existent dans nos rangs. Ils ne demandent que votre soutien et votre confiance pour contribuer au développement de leur région et de leur pays», a-t-elle indiqué, non sans justifier le choix du thème de cette journée de sensibilisation par les problèmes de plus récurrents que rencontrent les albinos du fait du réchauffement climatique.
Le chef de service de dermatologie du CHU de Bouaké, Pr. Aka Bossou, a signifié que l’albinos peut vivre longuement autant d’année que les personnes normales s’il observe les mesures d’hygiène qui sont entre autres, la protection contre les rayons du soleil par le port d’une chemise manches longues, un pantalon, un chapeau et l’usage des crèmes anti-solaire. Il invite par ailleurs les autorités à les aider à se procurer ces crèmes.
Plus de 800 milliards F CFA seront investis dans des projets pour les ports d’Abidjan et de San-Pedro, a indiqué lundi à Abidjan le Premier ministre, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Daniel Kablan Duncan, qui procédait à l’ouverture d’un atelier sur le thème « Sûreté maritime et économie bleue », co-organisé par l’Institute for Security studies (ISS) et le secrétaire permanent du comité interministériel de l’action de l’Etat en mer.
« Les projets d’investissements pour les deux ports sur le PND 2016-2020 sont évalués à plus de 800 milliards F CFA », a indiqué le Premier ministre, précisant que les deux ports d’Abidjan et de San-Pedro couvrent 90% des échanges extérieurs de la Côte d’Ivoire et permettent de collecter plus de 80% des recettes douanières.
Il a expliqué que la Côte d’Ivoire entrevoit mener des actions en vue de dynamiser l’économie bleue, notamment la sécurité et la sûreté maritime, la protection de l’environnement marin, la gestion du patrimoine et des ressources maritimes, la protection et le sauvetage des personnes et des biens en mer. « Ces actions doivent constituer un socle pour le développement d’une économie bleue en Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué.
Pour le secrétaire permanent du comité interministériel de l’action de l’Etat en mer, Abroulaye Fofana, la Côte d’Ivoire est en train de redorer sa flotte maritime et s’active à maintenir la sécurité dans ses eaux au détriment des menaces telles que la piraterie, la pêche illicite, le trafic d’armes et de drogues. Il a expliqué que les métiers de la navigation, de la pêche où du commerce, constituent des pôles emploi pour les jeunes.
Le représentant de l’Institute for Security studies (ISS), Timothy Walker, se félicitant de la tenue de cet atelier, a fait savoir que sa structure travaille à la mise en place en Afrique, d’une économie beaucoup plus prospère en renforçant la sécurité maritime, estimant que « la mer en Afrique est un domaine assez important (…), et les pays africains ont souffert du manque de développement maritime ».
AIP
Les inscriptions en ligne aux différents concours de la Fonction publique qui devaient s’achever, ce lundi, sont prorogées jusqu'au vendredi 24 juin, « en raison des perturbations survenues sur le réseau internet au plan national », annonce un communiqué du ministère.
« Par ailleurs, la date limite des dépôts de dossiers initialement prévue pour le jeudi 30 juin, est reportée au vendredi 08 juillet, délai de rigueur », indique le document.
AIP
La direction régionale de l’Education nationale (DREN) de Dabou, recherche des terrains pour construire des écoles, son directeur, Silué Laciné, indiquant, « si vous me trouvez aujourd’hui un espace dans votre quartier, je vous sors une école avant la rentrée des classes ».
M. qui l’a annoncé, mercredi, aux chefs de village et de communautés lors de la présentation de la politique de scolarisation obligatoire (PSO) dans la salle des mariages de la mairie.
« Même dans les villages, les gens refusent de donner des espaces », a-t-il dénoncé, révélant qu’il a présentement pour Dabou quatre écoles qui ne peuvent fonctionner par manque de terrain d’au-moins 1000 mètres carré.
Le préfet Kouakou Assoman, souligne que « la situation de Dabou est atypique ». Pour y remédier, il a donc décidé que tout nouveau lotissement doit comporter une réserve foncière représentant 2 à 5 % de la surface à lotir.
La direction régionale qui couvre les départements de Jacqueville, Grand Lahou et Dabou compte 356 écoles préscolaires et primaires en fonctionnement sur 366 autorisées et 92 écoles communautaires, note-t-on.
AIP
Le prix Mo Ibrahim de la bonne gouvernance en Afrique n’a été attribué à aucune personnalité pour ce qui concerne l’édition 2015, a annoncé jeudi le comité chargé de le décerner, au terme de ses délibérations.
Le prix, fondé en octobre 2006 par Mo Ibrahim, magnat britannique des télécommunications d’origine soudanaise, est décerné à d’anciens chefs d’Etat ou de gouvernement de pays de l’Afrique subsaharienne d’abord élus démocratiquement puis qui ont quitté le pouvoir après avoir exercé leur mandat pendant la durée fixée par la constitution.
L’ancien président du Mozambique, Joaquim Chissano, désigné en octobre 2007 en est le premier lauréat. En 2008, l’ancien président du Botswana, Festus Mogae, avait reçu le prix qui attribue au récipiendaire cinq millions de dollars sur dix ans, puis une somme de 200. 000 dollars par an à vie. L’ancien Président du Cabo Verde, Pedro Pires, (2014) et celui de la Namibie, Hifikepunye Pohamba, (2011) ont été également lauréats.
(AIP)
Les relations économiques entre la Côte d’Ivoire et les Etats-Unis sont bonnes au regard des performances de ce pays qui œuvre à atteindre l’émergence, a fait savoir, vendredi, à Abidjan, le président de l’US-CI Business Council (USCIBC), Guy M’Bengue, au cours d’un Petit déjeuner de presse sur le thème « Leviers des relations économiques et commerciales avec les USA ».
« Les relations économiques entre la Côte d’Ivoire et les Etats-Unis sont bonnes compte tenu de nos performances, et ne serait-ce que la présence de l’Overseas Private Investment Corporation (OPIC) en Côte d’Ivoire, cela prouve que les relations sont bonnes », a insisté M. M’Bengue, par ailleurs administrateur de la confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) et directeur général de l’association pour la promotion des exportations de Côte d’Ivoire (APEX-CI), lors de cette rencontre avec au menu, les programmes de l’AGOA, du MCC et de l’OPIC.
Il a expliqué que l’OPIC s’occupe de l’appréciation des risques aux Etats-Unis. En tant organisme d’assurance crédit et d’investissement pour les entreprises américaines qui veulent faire des affaires dans le monde, son implantation en terre ivoirienne est synonyme de crédibilité des relations commerciales. « Rien que d’avoir ça c’est déjà un bon signe pour la Côte d’Ivoire, donc les perspectives sont très bonnes », a-t-il assuré.
Poursuivant, Guy M’Bengue a souligné que la Côte d’Ivoire est le premier exportateur en l’Afrique de l’Ouest en dehors du Nigéria, hors pétrole, vers les Etats-Unis. « Ce qu’il nous faut maintenant, c’est impliquer plus les PME pour leur permettre d’exporter vers les Etats-Unis », a-t-il indiqué, précisant qu’au sein de l’APEX-CI, un centre de ressources Agoa existe et se charge de donner la stratégie pour exporter sur les Etats-Unis.
AIP
L’épouse du premier président de la Côte d’Ivoire moderne, Marie Thérèse Houphouët-Boigny, a été élevée à la dignité de Grand Officier de l’ordre du Bélier par le parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), au cours d’une cérémonie d’hommage organisée en son honneur, vendredi, au Sofitel Hôtel Ivoire à Abidjan-Cocody.
Le président du PDCI, Konan Bédié, procédant à la décoration n’a pas tari d’éloges pour magnifier celle qu’il a qualifiée « d’épouse attentionnée et au grand cœur », pour son engagement aux côtés de son époux, Félix Houphouet Boigny et ses œuvres caritatives au profit des enfants démunis à travers sa fondation de l’époque « N’Daya International ».
« Vous avez, en conseillère avisée, illuminé la vie de feu le président Houphouët Boigny et apporté par vos actions sociales de la joie à plusieurs enfants démunis », a-t-il souligné, saluant l’engagement politique de cette militante pour l’émancipation de la femme, à travers la création de la première organisation féminine de Côte d’Ivoire, l’Association des Femmes Ivoiriennes (AFI) et plus tard l’Union des Femmes du Pdci (UFPDCI).
Mme Thérèse Houphouët a , quant à elle, dédié cette médaille à son époux feu le Président Houphouët Boigny, non sans se réjouir de l’unité retrouvée au sein de la grande famille du PDCI-RDA. Elle a remercié Bédié ainsi que tous les militants du parti pour avoir perpétué l’œuvre de Houphouët Boigny. Une voiture, une bijouterie de grande marque, et des colis de pagnes lui ont été offerts.
Cette cérémonie d’hommage s’inscrit dans le prolongement des festivités des 70 ans du PDCI-RDA, du 9 au 30 avril, au cours desquelles des pionniers et figures emblématiques du parti ont été distingués, rappelle-t-on.
AIP