Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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 Le directeur général du Conseil du café-cacao, Mme Massandjé Touré-Liste, a procédé mercredi à l’ouverture de la 6e session plénière de la plateforme de partenariat public (PPPP) de la filière, à Abidjan, annonce l'AIP.

Cette rencontre vise à faire le point des activités de la PPPP, à partager les résultats des projets et programmes exécutés, à réaliser des sessions d’échanges sur des thématiques d’actualité et à échanger au cours de trois panels.

L’un des objectifs de la PPPP est la mobilisation des expertises techniques et les ressources financières nécessaires à la mise en œuvre du programme 2QC (qualité, quantité, croissance) qui se matérialise par la signature de conventions de partenariat entre le Conseil du café-cacao et les partenaires.

Environ 300 participants du secteur public et privé, des producteurs ainsi que des partenaires techniques et financiers prennent part à la 6e session de la PPPP qui s’achève jeudi à l’espace Latrille Event, à Cocody.

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Une délégation des Nations Unies conduite par son sous secrétaire général et représentant le secrétaire général de l’ONU au Liberia (MINUL), Farid Zarif, a rencontré mercredi à Abidjan les autorités ivoiriennes au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, au centre, la question du Liberia.

Le sous secrétaire général a expliqué qu’il s’agit pour l’ONU de venir discuter avec les autorités ivoiriennes entre autres, de la fin du mandat et donc du retrait des forces onusiennes du Liberia prévu pour la fin de cette année, de l’élection présidentielle au mois d’octobre 2017 et de la coopération sous régionale entre le Liberia et les pays voisins, notamment la Côte d’Ivoire.

Il a traduit les remerciements de la communauté internationale à la Côte d’Ivoire « pour son soutien  et pour la vigilance observée en ce qui concerne la sécurité à la frontière», relevant la dynamique du gouvernement ivoirien à continuer de renforcer cette vigilance le long de la frontière avec le Libéria.

M. Zarif s’est félicité de la situation de paix et de croissance retrouvée par la Côte d’Ivoire, non sans inviter les ivoiriens à la consolidation de ce climat favorable.

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Le gouvernement a adopté, mercredi, en conseil des ministres, un projet de loi de finances rectificative consacrant une baisse du budget 2017 de l’Etat de 9,9%, passant de 6 501 milliards de francs CFA à 6 447,6 milliards de francs CFA.

Des « chocs », tant externes qu’internes, ayant négativement impacté l’environnement socio-économique au cours du premier trimestre de l’année, ont induit cette réduction, a expliqué la porte-parole adjointe du gouvernement, Anne Désirée Ouloto, lors du point de presse tenu à la fin dudit conseil.

Au niveau externe, Mme Ouloto a mis en cause notamment la chute des cours du cacao sur les marchés mondiaux de 35% tandis qu’à l’interne, les revendications sociales et les engagements pris par le gouvernement vis-à-vis des soldats entrés en mutinerie au début d’année sont imputables à cette situation majeure combinée à d’autres facteurs qui ont conduit le gouvernement à revoir à la baisse ses projections économiques.

Il s’agit, a précisé la porte-parole adjointe du gouvernement, de la révision de la croissance 2017 à 8,5% contre 8,9% initialement. « C’est dans ce contexte que le budget 2017 a été révisé pour tenir compte de l’évolution » (actuelle), a-t-elle insisté.

Dans les détails, selon Anne Ouloto, les dépenses ordinaires inscrites au nouveau budget 2017 du gouvernement passent à 2691 milliards de francs CFA contre 2616,6 milliards initialement.

Les dépenses d’investissement, en revanche, passent de 1924,7 milliards à 1746,9 milliards de francs CFA, soit une baisse de 177,8 milliards de francs CFA (environ 9,24%), a-t-on noté.

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Les coupeurs de route ont repris du service sur l’axe Dimbokro-Toumodi, après plus d’un an d’accalmie, par l’attaque à la kalachnikov, dans la nuit de lundi à mardi, un minicar de transport assurant la liaison Man-Bouna, faisant six blessés par balle dont un cas grave, à Loukou Yaokro, un village situé à une vingtaine de kilomètres de Dimbokro, annonce l’AIP.

Selon le blessé, Hien Sié Issiaka, c’est aux environs de 2h30 du matin que leur véhicule ayant dépassé Loukou Yaokro a été la cible de tirs. « On a entendu une détonation. Nous avons pensé à une crevaison de pneu, le chauffeur a fait un coup de frein, voulant s’arrêter pour voir ce qui s’est passé. Au même moment, on a vu cinq personnes devant nous. Ils ont commencé à rafaler. C’était le sixième derrière qui avait tiré. Le chauffeur a alors forcé le passage et a réussi à passer », a expliqué le blessé, le bras gauche bandé, encore sous le choc.

Ont été admis au Centre hospitalier régional (CHR) de Dimbokro pour une prise en charge, le deuxième chauffeur Doukouré ibrahim, 24 ans, le convoyeur Hien Sié Issiaka, 28 ans et quatre passagers. Au dire d’une source médicale, la vie des blessés n’est pas en danger. Une information judiciaire est ouverte.

En mars 2015, des coupeurs de route avaient attaqué, dans la zone, un autocar en provenance de Didiévi pour Abidjan, dépouillant tous les occupants de fortes sommes d’argent et de nombreux téléphones portables.

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La Société ivoirienne de banque (SIB) a initié mercredi, à Abidjan, un atelier d’inspiration et de sensibilisation en prélude au « hackathon » de l’innovation organisé par le groupe marocain Attijariwafa Bank, prevu du 19 au 21 mai dans cinq villes, à savoir Tunis, Paris, Casablanca, Dakar et Abidjan, rapporte l'AIP.

Le  hackathon (contraction de hack et marathon) désigne à la fois  une compétition qui se déroule en 48 heures « non stop », où des groupes de collaborateurs internes et acteurs externes se réunissent afin de produire des solutions innovantes répondant à un challenge proposé, fait-on savoir.

Pour le directeur général de SIB, Daouda Coulibaly, cet événement qui réunit des talents internes de l’entreprise et aussi « des esprits » externes notamment, les start-up, les entrepreneurs, les universitaires, des indépendants, est une occasion pour se confronter « à ce qui ce fait de meilleur ailleurs »,  de s’enrichir et de partager des connaissances dans le domaine de la banque.

A l’issue des ateliers d’inspirations organisés également dans ces cinq villes, les meilleurs idées à l’échelle locale et internationale seront récompensés, par un accompagnement financier, entrepreneurial ou technique, fait-on noter

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Le  directeur du Centre de recherche sur les sols et les engrais en Afrique de l’université Mohammed VI polytechnique de Benguerir, au Maroc, le Pr Tekalign Mamo, a évoqué la nécessité pour les gouvernants africains d’intégrer l’utilisation de l’engrais dans leur politique, pour mettre fin à l’insécurité alimentaire sur le continent.

Lors de sa conférence en plénière sur le thème « Exploiter le rôle potentiel des engrais dans l’augmentation de la production alimentaire dans les pays en développement au milieu de l’aggravation de l’insécurité alimentaire et du changement climatique », lors du symposium international sur l’innovation et la technologie dans l’industrie des phosphates (SYMPHOS 2017), le professeur éthiopien s’est voulu pragmatique.

« L’utilisation appropriée des engrais peut nous aider. Ce sont des leviers essentiels pour répondre avec efficience au déficit entre la demande alimentaire des populations et les besoins exprimées par celles-ci », a-t-il déclaré.

L’absence ou la diminution de ces nutriments agricoles dans le processus de production dans le sol influe négativement sur la productivité en Afrique, selon l’expert. « Nous ne mettons pas l’accent sur la préservation des sols. Sans du bon engrais adapté aux sols et à la culture pratiquée, la production des récoltes ne connaîtra pas une augmentation significative », a-t-il déclaré.

L’insécurité alimentaire en Afrique demeure un sujet d’intérêt dans les causes liées, entre autres, au fort taux de dégradation des sols qui entraîne une réduction de 30%, les capacités de productions des exploitations agricoles en Afrique et aux glissements de terrains, selon l’universitaire éthiopien.

A travers l’organisation de cette quatrième édition Symphos 2017, le groupe OCP, leader mondial de l’industrie des phosphates, réaffirme son engagement pour la promotion de l’innovation technique et industrielle au service de l’agriculture durable pour le bien-être des populations.

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Le directeur général des Eaux et forêt, le colonel Soro Yamani, a annoncé mardi au cours d’un point de presse à Abidjan, la saisie par ses services, de six défenses brutes entières d’éléphants, sept peaux de panthères et 150 objets sculptés en ivoire, rapporte l'AIP.

Le colonel Soro a expliqué que ses collaborateurs ont interpellé, lundi, deux trafiquants qui s’apprêtaient à les vendre. « Ces arrestations et saisies sont le fruit d’une collaboration entre l’ONG Eagle qui appui la lutte contre le trafic des espaces menacées et les services des Eaux et forêts notamment la Direction de la faune et des ressources cynégétique, la Direction de la police forestière et de la répression et l’Unité de lutte contre le trafic transnational (UCT) », a-t-il fait savoir.

Il a rappelé qu’en décembre, une opération similaire a été effectuée avec l’appui de la chaîne BBC et a permis de mettre le grappin sur deux trafiquants internationaux, soulignant que ces services sont déterminés à faire respecter la réglementation du commerce international des espèces sauvages tant au niveau national qu’international.

Au total 270 spécimens de bois rouge camouflés dans des sacs de riz et embarqués dans un camion frigorifique ont été saisis samedi à Assaoufoué (Bongouanou) par des éléments des Eaux et forêts de Bongouanou, a-t-il ajouté.

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La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) va tenir sa 24e assemblée générale annuelle des actionnaires à Kigali, au Rwanda, du 28 juin au 1er juillet avec la participation de plusieurs dirigeants politiques et d’affaires parmi les plus importants d’Afrique, auxquels se joindront de grands experts internationaux.

L’assemblée générale annuelle et les activités associées qui se dérouleront au Centre de Convention de Kigali, auront pour thème « Stimuler le commerce et l’intégration intra-africaine », annonce un communiqué de presse d’Afreximbank transmis mardi à l’AIP.

À l’occasion de l’AG annuelle, seront organisées deux journées de séminaires les 28 et 29 juin au cours desquelles seront explorées les perspectives de l’accélération du développement économique et de la transformation des économies africaines grâce au commerce.

Elles seront suivies le 30 juin pour la réunion du groupe consultatif sur le financement du commerce et le développement des exportations en Afrique, mettant l’accent sur les opportunités commerciales en Afrique dans un monde où le protectionnisme gagne du terrain.

Un forum sur les investissements, organisé par le gouvernement rwandais, et un salon professionnel auront également lieu le 30 juin tandis que l’événement s’achèvera le 1er juillet avec l’assemblée générale annuelle des actionnaires de la Banque et une table ronde avec des dirigeants africains.

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Selon les autorités, plus de 240 000 personnes déplacées et réfugiés se trouvent à Diffa, au sud-est du Niger, à la frontière avec le Tchad et le Nigeria

 

Depuis plus de trois ans, le conflit ouvert entre Boko Haram et les armées dans la région du lac Tchad fait des ravages parmi la population civile. De nombreuses personnes ont fui leur foyer et ont tout laissé derrière elles pour se réfugier dans d’autres villages, ou allant jusqu’à traverser les frontières. Selon les autorités, plus de 240 000 personnes déplacées et réfugiés se trouvent à Diffa, au sud-est du Niger, à la frontière avec le Tchad et le Nigeria. La plupart d’entre elles ont été contraintes de fuir à cause de la violence.

Les conséquences d’un conflit ouvert

Malgré le calme relatif et l’absence de déplacements majeurs au cours des derniers mois, la situation à Diffa reste extrêmement instable. Les attaques sporadiques de Boko Haram et les opérations militaires forcent les populations civiles à se déplacer continuellement, à la recherche de sécurité et dans l’espoir d’une paix future. Garba, qui travaille en tant que gardien pour MSF à Garin Wazam - un site pour personnes déplacées situé à 58 kilomètres de la ville de Diffa - se souvient du nombre d’endroits qu’il a traversé au cours des trois dernières années : « Après avoir quitté mon village au Cameroun, je me suis déplacé environ 15 fois. D’abord au Nigeria, puis au Niger. j’ai dû fuir un lieu après l’autre en raison des attaques repétées. » Comme Garba, de nombreuses personnes à Diffa ont subi les conséquences dévastatrices du conflit.  

La pression sur la communauté locale a elle aussi radicalement augmenté. À l’heure actuelle, environ 100 000 personnes vivent dans une situation de vulnérabilité extrême. En effet, elles manquent de nourriture, d’eau, d’installations sanitaires adéquates et d’accès aux ressources naturelles. Le conflit a affecté les activités agricoles et d’élevage autour de la rivière Komadougou, à la frontière avec le Nigeria, et sur les rives du lac Tchad, détruisant une source importante d’activités socio-économiques pour cette population. À Diffa, les mesures de sécurité prises par les autorités en raison du conflit ont également fait des ravages au niveau des activités commerciales. Par exemple, le commerce du poisson et de certains légumes est interdit, de même que les déplacements en moto, deux activités qui représentent une source de subsistance importante.

Soins médicaux aux plus vulnérables

Malgré la présence d’un grand nombre d’acteurs humanitaires à Diffa, le manque de gestion et de coordination nuit à la satisfaction des besoins fondamentaux. De nombreuses familles dans les sites  pour personnes déplacées ne disposent toujours pas d’eau, de nourriture et d’infrasturcures sanitaires en suffisance.

D’autre part, les distances et les mesures de sécurité font de l’accès aux soins de santé un défi quotidien. En outre, la population doit payer pour les consultations médicales, les tests de laboratoire et les médicaments ; un facteur limitant majeur pour les populations les plus vulnérables n’ayant pas les moyens de payer pour ces services.

En réponse à cette situation, MSF prend en charge les soins de santé primaire, de santé de la reproduction et de santé mentale, ainsi que les activités de vaccination et de dépistage nutritionnel dans huit centres de santé situés dans les districts de Diffa, Bosso et Nguigmi.

La présence de l’organisation peut faire la différence pour les personnes les plus vulnérables, aussi bien parmi les populations déplacées qu’autochtones : « Toumour se trouve à 80 kilomètres de la ville de Diffa et s’est converti en un lieu isolé à la suite du conflit. La population y manque de nourriture, d’eau et de travail. Cependant, environ 3 900 personnes bénéficient chaque mois des consultations médicales gratuites que nous offrons au centre de santé, en collaboration avec les autorités sanitaires », explique Audace Ntezukobagir, coordinateur d’urgence de MSF à Diffa.

Infections respiratoires et hépatite E

Les infections respiratoires aiguës représentent une grande partie des consultations médicales externes, en particulièrement durant les premiers mois de l’année, spécialement chez les femmes et les enfants : « Ceci est clairement lié au climat aride de la région, surtout pendant la saison sèche, ainsi qu’aux mauvaises conditions de vie de nos patients. La population souffre également de diarrhée, qui s’explique en partie par la faible quantité et la mauvaise qualité de l’eau disponible parmi les populations déplacées », déclare Audace Ntezukobagir.

L’approvisionnement en eau et en infrastructures d’assainissement adéquates pour les personnes déplacées demeure une question urgente  pour les autorités et les acteurs humanitaires dans la région. Un besoin qui a de nouveau été mis en évidence par la récente épidémie d’hépatite E dans la région.

Soutien en santé mentale

La plupart des personnes déplacées à Diffa ont vécu des situations dramatiques en raison du conflit. MSF apporte un soutien mental aux victimes de la violence au travers de consultations individuelles, de séances de psychoéducation et de soutien communautaire. Des séances de groupe ont également été introduites depuis le début de l’année. « Nos séances de groupe sont composées par des femmes déplacées et réfugiées, toutes victimes du conflit. Les discussions visent à briser l’isolement, à partager des expériences communes et à trouver des solutions ensemble. L’objectif principal est de faire face aux sentiments de détresse causés par des événements traumatiques similaires », explique Yacoubou Harouna, psychologue de MSF à Diffa.

 

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Dans le cadre du processus des indemnisations des victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire, une phase de réparation communautaire va démarrer en juillet, a annoncé mardi, la ministre de la promotion de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, Pr Mariatou Koné, lors d’un point de presse, à son cabinet au plateau, rapporte l'AIP.

Selon la ministre, après la phase pilote des indemnisations individuelles qui a permis à environ 4500 victimes et ayant-droits de recevoir leurs chèques, cette phase de réparation communautaire ou collective va consister en des réhabilitations ou réalisations d’infrastructures socio- économiques de base, ou/et au financement d’activités génératrices de revenus pour certaines communautés.

Avant cette étape, des missions de prospection, a-t-elle expliqué, ont été effectuées dans diverses régions du pays notamment  à l’Ouest (Bangolo Naibli), dans le Centre (Béoumi, Sakassou Bouaké), au Nord, et le Sud-Ouest, pour recueillir auprès des populations leurs différentes préoccupations, les domaines dans lesquels ils souhaitent voir réaliser des infrastructures susceptibles de favoriser la cohésion sociale, et permettant de lutter contre la pauvreté.

«  Le gouvernement accorde une grande importance, parce que ces réparations visent à répondre aux besoins de groupe identifiés comme ayant été des victimes directes ou indirectes des crises survenues, elles prennent en compte tous les aspects de la vie sociale notamment la santé, l’éducation,  l’accès à l’eau potable, au service public, la notion de l’égalité sociale et économique », a-t-elle signifié.

Les réparations communautaires seront entreprises en collaboration avec des partenaires techniques et financiers notamment le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Fonds de la Cour pénal internationale(CPI). Un fonds de 20 milliards F CFA  a été alloué par l’Etat ivoirien à ce processus d’indemnisation, a fait noter la ministre.

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