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L’Agence de gestion et de développement des infrastructures industrielles (AGEDI), mise en place par le gouvernement pour un développement harmonieux du secteur, appelle au respect des dispositions légales encadrant l’installation d’industries, afin d’éviter de tomber dans une situation d’ »anarchie » aux conséquences dommageables autant sur l’environnement que sur la sécurité des personnes et des biens.
Le directeur général, Youssouf Ouattara, a lancé l’appel, jeudi, lors d’une conférence de presse qu’il a animée au siège de l’agence sis à Cocody-Danga. Il s’agissait de présenter sa structure, à travers ses missions, tout en communiquant autour des procédures et des conditions d’occupation de terrains à usage industriel.
Le directeur général de l’AGEDI a déploré à l’occasion « une tendance à l’installation anarchique des industries par la pratique d’un marché foncier libéral », là où il est plus qu’une certitude selon lui que « le développement industriel ne saurait s’accommoder au désordre ».
« Auquel cas où on planifie la catastrophe sur le plan environnemental et la sécurité des biens et des personnes. Dans cinq ou dix ans, on sera en train de résoudre des problèmes de cohabitation, de nuisances de toutes sortes », a-t-il fait remarquer avant d’appeler les investisseurs potentiels de même que l’ensemble des acteurs (privés que publics) du secteur au respect des procédures.
« C’est pour permettre au secteur industriel de jouer pleinement sa partition dans la marche vers l’émergence prônée par le Président de la République, Alassane Ouattara, que la boussole a été donnée par le ministre de l’Industrie et des Mines. Suivons la direction et nous arriverons certainement à bon port », a-t-il exhorté.
La Côte d’Ivoire, signale-t-on, fait de l’industrialisation, notamment l’agro-industrie, la pierre d’angle de son projet d’émergence. De 25% aujourd’hui, le pays ambitionne de porter d’ici 2020 la part du secteur industriel dans le PIB à 40%.
L’AGEDI est une des structures nées de la reforme devant conduire à ce résultat. Créée par le décret N°2013-298 du 2 mai 2013, l’agence a notamment pour mission la « création de zones économiques à usage industriel », l’ »attribution de lots à usage industriel », la « gestion des zones économiques à usage industriel ».
AIP
Une coalition de 23 partis politiques ivoiriens a rejeté, jeudi, à Abidjan le projet de révision de la constitution ivoirienne, demandant au Chef de l’Etat Alassane Ouattara de le retirer pour ‘’éviter les erreurs du passé et épargner’’ le pays d’une ‘’nouvelle crise socio-politique aux conséquences imprévisibles’’, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Ces partis politiques de l’opposition signataires d’une déclaration ‘’craignant que les mêmes causent produisent les mêmes effets, rejettent de manière unilatérale la révision de la constitution’’. ‘’Nous invitons le Président de la République à faire preuve de sagesse en retirant le projet de révision de la constitution que nous trouvons autoritaire, antidémocratique unilatéral’’, stipule la déclaration.
Au nombre des signataires figurent le Front populaire ivoirien (FPI), Liberté et Démocratie pour la République (LIDER), le Rassemblement Pour la Paix (RPP), le Cap unir pour la démocratie et le développement (Cap UDD), le Mouvement des Forces d’Avenir (MFA, version Anaky Kobénan), le Congrès pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP).
Pour ces partis de l’opposition, ‘’la voie choisie n’est légale, ni légitime parce qu’elle porte atteinte à la souveraineté de l’Etat’’. Ils estiment par ailleurs que l’élaboration d’une nouvelle constitution nécessite un ‘’large débat politique consensuel’’.
‘’Les dispositions annoncées constituent la négation des acquis démocratiques majeurs obtenus de haute lutte par le peuple’’, ajoutent les signataires qui demandent au Président Alassane Ouattara ‘’de tout mettre en œuvre pour éviter les erreurs du passé et épargner notre pays d’une nouvelle crise socio-politique aux conséquences imprévisibles’’.
Ils appellent également les députés de la nation à faire preuve de vigilance et de responsabilité devant la nation. Ces partis politiques de l’opposition ‘’appelle à la mobilisation de toutes les forces vives de la nation ainsi que de tous les démocrates épris de justice et de paix à user de toutes les dispositions légales et démocratiques pour faire échec à cette initiative anti-démocratique et qui menacent très gravement la paix et la stabilité de notre pays’’.
‘’Le référendum ne peut se dérouler qu’à la suite d’un débat constitutionnel aussi large que possible qui éclaire le peuple et dont notre pays a une expérience qu’il faut capitaliser’’, concluent les signataires de la déclaration qui sont notamment Lider, Rdp, Url, Rpci, Rpp, Pit, Fpu, Nacip, Udl, Mnc Alternative, Gdp, Rpc, Udtci, Cap Udd, Fpi, Ademci, Udp, Mfa, Cojep, Ldci et Mir.
‘’Nous ferons campagne pour dire de ne pas aller au référendum. S’il ne retire pas le référendum, nous ferons campagne pour dire non et le non le remportera’’ a prévenu Anaky Kobénan du Mouvement des forces d’avenir (MFA).
Dans le même élan, Affi N’guessan du FPI, souligne que ‘’ les partis politiques devraient amener logiquement le Président de la République à renoncer à ce projet’’.
‘’Nous avons bon espoir parce qu’il (Alassane Ouattara) souhaite la paix, la stabilité et la refondation de la Cote d’Ivoire. Nous ne voyons pas pour quelle raison, il s’en téterait à vouloir imposer une constitution aux ivoiriens’’, a-t-il conclu.
APA
La Banque africaine de développement (BAD) a octroyé à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire (CCI) un don de 300 millions F CFA pour le financement de petites et moyennes entreprises (PME), dans le cadre d’un projet dénommé « champion ».
Les deux institutions, représentées pour la CCI par son président, Nicolas Djibo et pour la BAD par le chef de Division Robert Masumbuko, ont paraphé l’accord de don, mercredi, à Abidjan, en marge de la 28ème assemblée générale ordinaire de la Chambre de commerce ivoirienne.
Domaines et conditions
Une centaine de PME considérées comme des « locomotives » dans trois secteurs prioritaires ciblés à savoir les BTP, la transformation et l’Hôtellerie-restauration vont bénéficier de ce don, selon la directrice générale de la CCI, Marie Gabrielle Varlet.
Ces entreprises seront sélectionnées suivant deux critères, l’un tenant compte de l’importance et l’autre en rapport avec la qualité de la prestation fournie. « Les dossiers des 30 meilleures seront soumis à l’examen et 12 seront retenues pour bénéficier de la notation financière. Le reste (90 entreprises) sera soumis à la notation managériale en vue du renforcement de capacités, a expliqué Mme Varlet.
«Nous espérons ainsi contribuer, à travers ce programme et de façon significative au plein développement des entreprises ivoiriennes », a signifié le président de la CCI, se réjouissant de l’aboutissement de ce projet.
Le représentant de la BAD a, pour sa part, redit les grandes ambitions de l’Institution pour la Côte d’Ivoire en général mais en particulier en matière de financement des PME. Celui-ci a notamment fait part de la volonté de l’institution bancaire d’« aller de plus en plus près » des PME.
Le programme « champion » est prévu pour s’étendre sur 24 mois. Il est à sa phase pilote est est financé à travers le Fonds Migration et développement (FMD), signale-t-on.
AIP
Le direction générale Trésor et de la Comptabilité publique de Côte d’Ivoire a désormais un nouveau titulaire. Il s’agit d’Assahoré Konan Jacques, jusque-là directeur général adjoint de cette structure.
En effet, lors d’un Conseil des ministres tenu mercredi 29 juin 2016 au palais de présidentiel d’Abidjan, sous la présidence de Président Alassane Ouattara, les membres du gouvernement ont a été informés des résultats du processus de sélection du Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité publique.
« A la suite d’un appel à candidature public conduit par un cabinet international, trente-neuf (39) dossiers de candidatures ont été réceptionnés. Les résultats définitifs sanctionnant l’ensemble des épreuves de sélection (test psychotechniques et techniques, comptabilité publique, finances publiques, relations avec les Institutions financières, management, etc.) ont abouti à la désignation au poste de Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique, de Monsieur Assahoré Konan Jacques, actuel directeur général adjoint.
Monsieur Assahoré exerce au Trésor Public depuis 26 ans», indique un communiqué du porte-parole du gouvernement parvenu à la Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net).
M. Assahouré remplace à ce poste Adama Koné, promu depuis janvier ministre de l’Economie et des Finances.
Abdoul R. Dembélé
Le gouvernement a validé, mercredi, le plan d’urbanisme de détail du projet Aérocité, a informé son porte-parole, Bruno Nabagné Koné, au terme d’un conseil des ministres.
Projet de ville futuriste prévue pour s’étaler sur 3700 hectares dans le périmètre de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny, Aérocité prévoit la construction d’hôtel de luxe dont les premières, Radisson Blu et Onomo, sont déjà sortis de terre ainsi qu’un complexe immobilier (à réaliser) comprenant 40 à 50 villas dans un compound sécurisé.
L’Aérocité d’Abidjan, c’est aussi un parc aquatique de plusieurs hectares, avec des bungalows (hébergements touristiques), un hôtel 5 étoiles, des bureaux et des commerces, un parc des expositions-centre de congrès proposant à terme 27.000 m² de surfaces d’expositions, extensibles à 10.000 m² (parvis aménagé) et un parking de 1100 places. Le montant global pour la réalisation du projet est évalué 1000 milliards de francs CFA.
Outre l’approbation du plan d’urbanisme de détail, le conseil des ministres a aussi donné son accord pour l’affectation des parcelles de terrain aux opérateurs concernés, a fait également savoir le ministre Nabagné Koné.
L’Etat de Côte d’Ivoire a récemment repris la main dans la conduite du projet initialement concédée à la société Aéroport international d’Abidjan (Aéria), rappelle-t-on.
AIP
CFAO a annoncé, le mardi 29 juin 2016, la signature d’un accord avec Wendel et FFC (société détenue conjointement par CDC International Capital et Qatar Investment Authority) pour l’acquisition respective de 40% et 20% du capital de la société foncière « SGI Africa », créée en 2015 par CFAO pour accompagner le plan de développement de l’enseigne Carrefour et du « Club de Marques » en Afrique.
Cette opération clôture le processus de constitution du tour de table de SGI Africa dont CFAO conservera directement 40% du capital afin de participer à la création de valeur.
Après la première réalisation du centre « PlaYce Marcory », inauguré le 18 décembre 2015 à Abidjan, SGI Africa prévoit de construire et d’opérer une vingtaine de centres commerciaux dans huit pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale dont la Côte d'Ivoire au cours des cinq à sept prochaines années. Les sept autres pays concernés par cet ambitieux projet sont le Cameroun, la République du Congo, le Nigéria, le Ghana, le Gabon, le Sénégal et la République Démocratique du Congo.
« L’accord signé ce jour, qui scelle l’entrée de partenaires prestigieux dans le capital de SGI Africa, représente une contribution essentielle à l’exécution de la stratégie de développement du groupe CFAO dans la distribution B to C. Grâce à cet appui important sur le volet immobilier, CFAO Retail va pouvoir renforcer son déploiement dans les pays cibles », se réjouit le président du Directoire de CFAO,Richard Bielle.
Ces projets représentent un investissement immobilier global d’environ 500 millions d'euros (1 euro = 655,96) qui sera financé par ses actionnaires et par recours à l’endettement. Les partenaires investiront progressivement jusqu’à 300 millions d'euros de fonds propres dans SGI Africa au cours des prochaines années. La première levée de fonds, de l’ordre de 60 illions d'euros, devant être finalisée au cours des prochaines semaines.
Armand Tanoh
La mairie de Tanda a organisé une cérémonie de pose de premières pierres pour la reconstruction du marché de la ville brûlé le 30 octobre 2015, la construction d’une zone industrielle et d’une salle de radiologie à l’hôpital général, afin de relancer l’activité économique et améliorer les prestations sanitaires au profit des populations.
En présence du député-maire de Yopougon et président de l’Union des villes et communes, Gilbert Kafana Koné, le maire de Tanda, Koné Amadou, a invité les populations à se mobiliser pour que ces poses de pierres marquent le début d’un ère nouvelle afin que concernant surtout la zone industrielle, « les jeunes de Tanda ne partent plus ailleurs chercher du boulot, mais plutôt, que ce soient les jeunes d’ailleurs qui viennent à Tanda ».
D’un coût de 30 millions de FCFA, la radiologie de Tanda devrait être livrée en décembre, tandis que les travaux du marché, estimés à 360 millions de FCFA, devraient durer 24 mois.
Koné Amadou a exhorté les ONG à apporter leur contribution et le président des villes et communes à un jumelage entre Tanda et Yopougon; un vœu auquel Gilbert Kafana Koné a accédé en invitant ses pairs à s’impliquer dans la coopération décentralisée.
AIP
Le chef d’agence du quotidien gouvernemental Fraternité Matin, N’Dri célestin, a échappé à la mort après un accident de circulation survenu, lundi, aux environs de 23 heures sur la nationale A3 juste au carrefour « les 24 ampoules » non loin de la résidence présidentielle de Yamoussoukro.
Le journaliste au volant de sa voiture rentrait à son domicile situé aux 220 logements (centre) en en provenance du quartier Morofé au sud de la ville. Un gros camion de marchandises allant dans la même direction tente au niveau du carrefour « les 24 ampoules » d’éviter les nids de poules et se déporte subitement sur le côté du véhicule de M. N’Dri qui avait déjà amorcé un dépassement.
Dans sa tentative d’éviter le choc le véhicule du journaliste de Fraternité Matin quitte le bitume et se retrouve plus loin après plusieurs tonneaux dans un bas-fond. Il s’en est sorti avec l’avant-bras gauche fracturé et son véhicule complètement endommagé et irrécupérable. Le chauffeur du camion s’est échappé en direction d’Abidjan.
AIP
Le tronçon routier Abengourou-Agnibilékrou, autrefois dans un état de dégradation très avancé, a été ouvert à la circulation après la fin du gros œuvre des travaux de sa réhabilitation, à la grande joie des usagers, en attendant l’achèvement des travaux de finition et d’embellissement.
La portion d’une soixantaine de kilomètres réhabilités n’a certes pas encore été officiellement ouverte mais les usagers expriment leur grande satisfaction de retrouver la fluidité de la circulation qu’offre sa praticabilité.
« Nous sommes très contents de voir notre route réhabilitée. On voyage a l’aise et on met moins de temps sur la route et c’est bon aussi pour la santé mécanique de nos voitures », a expliqué M. Kouassi dit « Le Gros », chauffeur de transport en commun sur la ligne Agnibilékrou-Abidjan.
Toutefois, sur le terrain, les usagers grognent au sujet du coût du transport entre Agnibilékrou et Abengourou, maintenu à 2000 FCFA par les transporteurs malgré la réfection de la voirie. « Deux mille francs CFA pour faire 56 km d’Agnibilékrou à Abengourou, c’est excessif et je pense que les transporteurs gagneraient puisque l’Etat a réhabilité la route et à diminué le prix du litre du carburant à la pompe « , s’est indigné Dja Seraphin, enseignant à Agnibilekrou.
Sur cette question, des chefs de gare et syndicalistes approchés par l’AIP n’ont pas souhaité se prononcer, alors que leurs collègues desservant la ligne Agnibilékrou-Abidjan ont réduit de 1000 FCFA le prix du ticket qui était de 5000 FCFA.
Lancés par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan en décembre 2013, les travaux de réhabilitation de l’axe routier Comoé-Abengourou-Agnibilékrou (environ 87,5km) sont évalués à un coût global de 38 milliards FCFA. La mise à neuf de cette route fait partie du vaste projet de réhabilitation et d’entretien de l’axe routier Abidjan-Abengourou-Agnibilékrou-Bondoukou-Bouna-Frontière, ainsi que le bitumage de la route Bondoukou-frontière ghanéenne (659km).
AIP
Le directeur général de la police nationale de Côte d’Ivoire, contrôleur général Brendou M’Bia, a annoncé lundi la création d’une nouvelle unité dénommée « Police Secours », destinée à « porter assistance à toute personne en situation de détresse ».
La mission assignée à cette nouvelle unité est d’intervenir dans «toutes les situations qui nécessitent des secours d’urgence », notamment en cas de « violences conjugales ou domestiques, de noyade, d’incendie, de mettre fin aux nuisances sonores, d’aider à la traversée des personnes âgées et des écoliers », a expliqué le contrôleur général M’Bia, lors d’une cérémonie de remise de véhicules à la police, en présence du ministre del’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, a l’hôtel du District au Plateau (Abidjan).
Les champs d’action de la Police secours sont les 10 communes d’Abidjan et ses trois banlieues (Bingerville, Anyama, Grand Bassam), indique-t-on.
Un numéro vert, le 170, a été créé à cet effet pour permettre aux populations d’appeler au secours en cas d’urgence.
AIP