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Le meilleur bachelier 2016 de la direction régionale de l’Education nationale (DREN) de Dimbokro, Coulibaly Siriki, 19 ans, qui a obtenu son baccalauréat scientifique avec 285 points sur 400 et la mention bien, rêve de devenir ingénieur statisticien-économiste.
Il l’a fait savoir, dimanche, lors d’un entretien à l’AIP en compagnie de son père Coulibaly Aladary, à Dimbokro.« Mon ambition est de devenir ingénieur économiste statisticien. Si l’Etat pouvait m’octroyer une bourse pour aller étudier à l’étranger cela allait énormément me faire plaisir. C’est un rêve longtemps caressé, un objectif fixé depuis la seconde. J’appelle toutes les bonnes volontés à me venir en aide pour poursuivre mes études »
Il a précisé qu’à défaut, il se contenterait d’une entrée à l’Institut national polytechnique Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro (INPHB) de Yamoussoukro pour plus tard se retrouver à l’Ecole nationale de la statistique et de l’économie appliquée (ENSEA), afin de réaliser son rêve.
Unique enfant d’une famille de père mécanicien et d’une mère ménagère, M. Coulibaly a obtenu ce résultat éloquent, grâce à un travail acharné et bien planifié, qui lui a permis de ne pas sentir le manque de moyens matériels de ses parents.
Danhé Kouamé Hyacinthe, élève en classe de la terminale D au lycée moderne de M’Bahiakro (centre-est, région de l’Ifou), est décédé subitement, vendredi, après son admission au baccalauréat.
A l’annonce de son succès lors de la proclamation des résultats dans le centre du lycée moderne de la ville, l’heureux candidat, reçu avec la mention « assez-bien », qui jubilait avec ses amis, s’est subitement écroulé après avoir passé un coup de fil. Transféré d’urgence au centre médico-scolaire de M’bahiakro, il décéde quelques instants après.
De source médicale, il a subi un arrêt cardiaque. La nouvelle a plongé M’Bahiakro dans un total émoi et jeté un froid sur les manifestations de joie des admis, qui constituent cette année 46,7% des candidats de la ville. L’on y enregistre également 46,07% d’admis pour la série A2, 48,39% pour la série D et 69,23 % en série C.
Le décès de cet élève survient quelque deux semaines après celui d’un autre en classe de troisième à Dimbokro, qui s’était écroulé avant de trouver la mort après la proclamation des résultats du BEPC. Ce dernier était également admis à son examen.
AIP
Les coûts du transport à l’intérieur du pays et à Abidjan vont baisser à compter de lundi, a annoncé vendredi le directeur général du Haut conseil du patronat des entreprises de transport routier de Côte d’ivoire (HCPETR-CI), Ibrahim Diaby.
Une réduction de 50 F CFA sera appliquée sur toutes les lignes du district d’Abidjan à l’exception de celles d’Anyama-Adjamé et Niangon-Adjamé en raison de leurs longues distances, a-t-il précisé lors d’un point de presse tenu vendredi au siège de la structure sis à Treichville. En ce qui concerne l’intérieur du pays, une baisse de 1000 F à 2000 F CFA sera faite.
Ainsi, les passagers débourseront 3000 F au lieu de 4000 F pratiqué actuellement d’Abidjan à Yamoussoukro, 5000 F au lieu 6000 F sur l’axe Abidjan-Bouaké et 8000 F au lieu de 10000 F d’Abidjan à Korhogo, a relevé M Diaby.
Cette décision, selon lui vient pour « soutenir l’appel du président Alassane Ouattara » qui a demandé de revoir le prix du transport à la baisse après les efforts consentis par le gouvernement au niveau des coûts du carburants.
Prof Touré Ekra, gynécologue – obstétricienne, spécialiste en médecine de la reproduction, plaide pour que les autorités prennent « l’infertilité comme une maladie, au même titre que les autres maux que nous gérons dans notre société ».
Lors d’une interview accordée mercredi à l’AIP relativement à l’association « Vaincre l’infertilité » créée sous son impulsion, Prof Touré Ekra a fait un « plaidoyer particulier » pour la prise en charge de l’infertilité, afin qu’elle rentre dans les objectifs de santé des gouvernements.
« Si on a déjà une prise en charge, ne serait-ce que substantielle, ça peut vraiment aider les couples », a insisté la spécialiste en médecine de la reproduction qui exerce au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Yopougon (Abidjan Ouest).
La gynécologue – obstétricienne a justifié cet appel notamment par le fait que le traitement de l’infertilité est onéreux car avoisinant les millions. Un coût jugé prohibitif dans des pays comme la Côte d’Ivoire où le PIB par habitant n’est pas très élevé.
S’agissant de l’association « Vaincre l’infertilité », Prof Touré Ekra explique qu’elle a été créée en 2011 afin de faire du lobbying pour la prise en charge et également pour que les couples se soutiennent entre eux, « parce que l’infertilité en Afrique est très difficile à vivre. »
Au-delà de ce soutien psychologique, l’association a également besoin d’un soutien financier car la prise en charge de l’infertilité ne fait pas partie des domaines d’intervention des assurances, dit-elle, notant que les techniques reviennent excessivement chères aux couples.
Les causes de l’infertilité sont variées et elles sont trouvées à partir du bilan effectué par le couple. Toutefois, vient en première position, l’âge de la femme qui joue beaucoup.
Auparavant, Mme Sissouma, sage-femme assistante de Prof Touré, avait détaillé les différents traitements auxquels sont soumis les couples infertiles. Ce sont principalement l’induction (essentiellement à partir de médicaments), l’insémination et la fécondation in vitro (FIV). Cette dernière méthode se décline en deux types, à savoir conventionnelle et avec injection (xi).
Pour les couples suivis dans les CHU, le coût de l’insémination varie de 100.000 à 125.000 FCFA sans les médicaments et examens de sang; celui de la FIV conventionnelle est de 650.000 FCFA et avoisine 1,5 million y compris les examens médicaux et les médicaments; la FIV avec injection est à 900.000 FCFA et revient à 1,6 à 1,7 million quand tout est compris. Lorsque le couple fait appel à un donneur, pour l’homme, il faut prévoir 200.000 FCFA par paillette, précise Mme Sissouma.
Le succès du traitement dépend de la cause de l’infertilité et aussi du traitement. « Moins le traitement est élaboré, moins c’est compliqué, moins c’est cher », renchérit Prof Touré, révélant que le taux de satisfaction varie. « Ça peut aller de 20% à 60 – 70% », observe la spécialiste en médecine de la reproduction.
On parle d’infertilité lorsqu’un couple, après deux années de vie commune et sans méthode contraceptive, entretient des rapports sexuels réguliers (au moins deux fois par semaine) et complets (avec éjaculation), sans pour autant parvenir à procréer. « Tant qu’un homme a ses testicules (qui sécrètent les spermatozoïdes) et la femme, ses ovaires et son utérus, on ne parle pas de stérilité mais plutôt d’infertilité », précise l’assistante de Prof Touré.
AIP
Un atelier de mise en place d’un cadre opérationnel de collaboration relatif à l’activité de placement de la main d’œuvre en Côte d’Ivoire s’est tenu jeudi à Abidjan en vue de corriger les dysfonctionnements observés dans la dite activité.
Cet atelier qui a regroupé l’organe de régulation du marché du travail, l’agence emploi jeune et les cabinets de placement privés, avait pour but d’adopter un cadre commun de collaboration et des outils de pilotage pour une gestion globale et efficiente de l’activité de placement de la main d’œuvre en Côte d’Ivoire, concédé en grande partie aux acteurs privés.
Cette rencontre visait également à rappeler aux cabinets les dispositions réglementaires en la matière. Il s’agit entre autres des décrets relatifs aux bureaux de placement de main d’œuvre et les obligations notamment celles de transmettre les données périodiques sur l’emploi.
Cet atelier a permis également de présenter les outils de recueil nécessaires pour générer des statistiques valides et à jour sur le placement de la main d’œuvre en Côte d’Ivoire et de formaliser la collaboration entre les cabinets de placement et l’emploi jeune.
A la fin de cet atelier, un cadre formel de collaboration public/privé dans le cadre de l’intermédiation sur le marché du travail devrait être institués, signale-t-on.
AIP
Le « Songô » ou fête du maïs, une célébration typique et exclusive à la communauté Koulango de la localité de Yézimala, dans le département de Bondoukou, se déroule chaque année, début août, en prélude à la Fête de l’Igname. La fête de cette année est prévue du 06 au 08 août.
Historique
Le « Songô » est célébré chaque année pour commémorer la disparition mystérieuse de la sœur du fondateur du village qui s’appelait Sawalé San Gboko. « Songô » est une déformation de « San Go » ou « San Gohou » qui signifie « la sœur du chef est entrée vivante sous terre ».
Dans les temps anciens, elle se déroulait sur une semaine au cours de laquelle les travaux champêtres étaient suspendus. Elle s’achevait par la sortie d’une danse dénommée « Djoba ». De nos jours, les cérémonies couvrent généralement un jour.
La veille, des émissaires du chef de Yézimala parcourent les villages où son autorité de chef de terre est exercée pour se procurer un poulet par village. En vertu des dispositions coutumières établies, les villages concernés n’opposent aucun refus. Le même jour, le chef de Kindi bâ fait venir un poussin, celui de Gambô un poulet pour le sacrifice, tout ceci symbolisant l’amitié entre ces familles.
Le déroulement de la fête
Le jour de la fête, au premier chant du coq, toutes les veuves se lèvent pour pleurer leur mort et les membres de la famille disparus. Dès le lever du soleil, commence la préparation des repas destinés aux morts des grandes familles.
Une fois la préparation des repas essentiellement faits de pâte de farine de maïs appelée « Zougô » ou « Kabato » assaisonnés de sauce pistache terminée, la veuve se présente dans la cour du défunt mari. Là, le chef de famille invoque l’esprit des morts, coupe des boulettes qu’il offre symboliquement aux esprits des ancêtres. Le reste est donné aux enfants qui se le disputent avec joie.
Pendant ce temps, le chef du village donne en sacrifice les poulets ramenés des villages pour demander bénédiction, abondance et protection des ancêtres sur tous les villages sous la tutelle coutumière de Yézimala, en présence de délégations venues de ces localités.
S’ensuit la préparation du repas de midi dans chaque maison que l’on partage, à midi, en famille et dont on n’hésite pas à faire partage avec les familles alliées et amies.
Les cérémonies de la Forêt sacrée
Après ces ripailles, se prépare le départ pour les cérémonies rituelles dans la forêt sacrée. Vers 15 heures, le chef de Yézimala, porté en hamac, prend la direction de la forêt, précédé du chef du quartier Sogomeni, aux rythmes du balafon sacré « Gangan N’Go » et de danses profanes comme le Naya.
Pendant ce temps, un autre cortège se forme au niveau du quartier Gan qui ne doit pas rencontrer celui du chef chemin faisant. Ceux qui ont déjà consommé la nouvelle igname ne doivent pas porter leur regard vers un lieu précis défini par un initié.
Au lieu-dit, les deux chefs et leurs cours se concertent pendant que Balafon et Naya battent son plein. Après une heure de cérémonies sacrées, le retour se fait au pas de course sans regarder en arrière, les deux délégations toujours séparées. De retour à la cour, les festivités reprennent de plus belle mais cette fois avec le partage du vin de maïs appelé « Tchapallo ». Après cette cérémonie officielle, danses et animations se poursuivent jusque tard dans la nuit. Elle précède toujours la Fête de l’igname.
Situé sur l’axe Bondoukou-Bouna, Yézimala est l’un des plus anciens villages Koulango de Bondoukou. Village pionnier du front d’avancement des Koulango vers le sud, il a servi de point d’essaimage aux autres sous-groupes de l’ethnie. C’est en vertu de cette antériorité que le chef de Yézimala est investi du titre de « Sakô-Tôssé » ou chef de terre du pays Koulango au Sud de Nassian. Yézimala compte quelque 5 000 habitants, dispose d’un collège, de deux établissements scolaires, d’un dispensaire, d’un château d’eau.
AIP
Les gouvernements ivoirien et français ont procédé, jeudi à Yamoussoukro, à la signature de la convention d’affectation de l’appui budgétaire ciblé au titre de l’année 2016 du contrat de désendettement et de développement (C2D) portant sur un montant de 45,92 milliards de francs CFA.
Cet appui budgétaire, paraphé en présence du Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, et du ministre français de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, Stéphane Le Foll, va servir à appuyer les centres hospitaliers et centres de santé de base dans le cadre de la politique de gratuité ciblée, abonder le Fonds d’études de l’Etat et apurer des arriérés dûs dans le cadre de travaux d’infrastructures routières et d’adduction d’eau potable, signale-t-on.
Le Premier ministre Kablan Duncan s’est félicité de l’excellence des relations entre la France et la Côte d’Ivoire, soulignant que la signature de cette convention dénote de la bonne conduite du premier C2D. Il a rassuré de la volonté de la Côte d’Ivoire de rester dans cette dynamique.
Le chef du gouvernement ivoirien a expliqué que cet appui budgétaire s’inscrit dans le cadre du 2ème C2D signé en décembre 2014 pour une durée de six ans. Le 2ème C2D, d’un montant de 738 milliards de francs CFA, consacre, en dehors des six secteurs d’intervention retenus, un montant de 220 milliards de francs CFA à de l’aide budgétaire et à une réserve qui peut être utilisée pour abonder les enveloppes sectorielles, a indiqué Kablan Duncan.
Le ministre Stéphane Le Foll, par ailleurs porte-parole du gouvernement français, a salué la signature des protocoles d’accords qui, selon lui, va impulser le dynamisme de développement de la Côte d’Ivoire.
« Ces deux protocoles signés à la fois sur le programme C2D et des outils importants, notamment ce super calculateur qui va être installé et qui fonctionnera d’ici la fin de l’année et qui fera de la Côte d’Ivoire, le pays de toute l’Afrique de l’Ouest et Centrale, auront une puissance de calcul de souveraineté, de capacité à anticiper (…) », a indiqué M. Le Foll, relevant l’importante place de la Côte d’Ivoire dans la sous-région.
AIP
Lors des « Euromoney Awards for Excellence » Attijariwafa bank a été désignée « meilleure Banque au Maroc en 2016 » par le prestigieux magazine Euromoney, un magazine de référence des marchés financiers du monde depuis 1992, qui traite avec les établissements prestigieux de la finance.
Cette distinction, décernée, le 6 juillet, consacre l’excellence d’Attijariwafa bank. Les critères retenus, et qui ont porté sur le podium Attijariwafa bank, sont : la bonne conduite, l’innovation et l’élan sur les marchés dans lesquels le Groupe excelle.
Tous les Prix décernés ont un thème central – ils récompensent, en effet, des Institutions qui démontrent un leadership, de l’innovation et donnent de l’élan aux marchés dans lesquels elles impulsent une dynamique de croissance soutenue.
Les banques sont invitées à soumettre leurs références pour les Prix qui, après analyses et entretiens, sont attribués par un comité de journalistes seniors d’Euromoney présidé par l’éditeur du magazine, Clive Horwood, selon un communiqué
La Côte d’Ivoire dispose désormais d’une cartographie du financement de l’éducation grâce à la toute première étude consacrée aux comptes nationaux de l’éducation dont les résultats ont été présentés, jeudi, lors d’un atelier, à l’Ecole normale supérieure de statistiques et d’économie appliquée d’Abidjan.
Ce projet de collecte, de traitement et d’analyse des données sur le financement de l’éducation vise à mettre à la disposition des décideurs, des informations fiables, à évaluer la nature et l’amplitude des contributions du gouvernement, des partenaires et des ménages, à fournir une base de données pour éclairer et contribuer à une meilleure gestion de l’école ivoirienne face aux défis de l’éducation obligatoire et gratuite de six à 16 ans, a indiqué le directeur de cabinet du ministère de l’Education nationale, Kabran Assoumou.
Les résultats des travaux relèvent principalement que le gouvernement reste le principal bailleur de l’éducation ivoirienne avec 90% suivi par les ménages dont la part de la contribution de 30%, même si elle est très forte, est en baisse. A ce niveau, le rapport mentionne, toutefois, que « l’utilisation actuelle des ressources publiques est en contradiction avec la logique d’équité qui voudrait que les ménages contribuent moins aux niveaux inférieurs et de manière plus prononcée au niveaux supérieurs ».
Cette étude devrait permettre au gouvernement de mieux orienter ses réponses aux problématiques de la scolarisation obligatoire en matière d’infrastructures, d’outils pédagogiques ou encore de ressources humaines en répondant aux questions concernant les flux financiers, leur origine, leur affectation, leur utilisation.
Financée par le Fonds mondial de l’Education et menée par l’Institut des statistiques de l’UNESCO, l’étude, lancée en 2013, a porté sur les Comptes nationaux de l’éducation de 2006 à 2015.
Satisfait du professionnalisme, de la compétence, de la disponibilité, de la qualité et de la pertinence du travail abattu par les experts ivoiriens, le représentant-résident de l’UNESCO, Ydo Yao, a noté que la fiabilité des résultats obtenus est corroborée par leur conformité aux standards et normes internationaux.
Huit pays en Afrique et Asie dont le Zimbabwe, l’Ouganda, la Guinée, le Sénégal et la Côte d’Ivoire participaient à ce programme.
AIP
Une union des ONG africaines de développement verra bientôt le jour au cours d’un congrès constitutif prévu, les 18 et 19 août, à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative, selon le président de la Fédération des ONG de développement de Côte d’Ivoire (FEDOCI), Satigui Koné, qui a livré l’information, mardi, lors d’un point de presse.
M. Satigui a co-animé ce point de presse, au siège de la structure, à Abidjan, avec certains responsables des organisations formant le fédération. Selon lui quelque 125 délégations d’ONG des pays d’Afrique et de la diaspora africaine en Europe et en Asie sont attendues au congrès constitutif de ce qui sera dénommé l’Union Africaine des Ong de Développement (UAOD).
La mise en place de l’UAOD répond au souci de mutualiser les projets des ONG sur le continent africain, a indiqué Satigui Koné. « A l’échelle de l’Union Européenne, une structure analogue existe depuis le mois de mars 1997. L’Afrique est donc en retard sur les autres continents en la matière. Le fort engagement des pays d’Afrique illustre la volonté des ONG africaines de travailler désormais ensemble », a-t-il souligné.
AIP