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Le ministre des Sports et des loisirs, François Albert Amichia, a annoncé mercredi, à Abidjan, un budget de 642,4 millions de francs CFA pour la participation de la Côte d’Ivoire aux Jeux Olympiques de Rio de Janeiro 2016, dont le coup d’envoi sera donné vendredi, au Brésil.
Lors d’une conférence de presse, à son cabinet, le ministre Amichia, a souligné que ce montant prend en compte les 12 athlètes, leurs encadreurs, les présidents des six fédérations sportives qualifiées, la délégation des officiels ainsi que les primes de participation qui s’élèvent à 103,2 millions de francs CFA.
Le premier responsable des Sports en Côte d’Ivoire, parlant de la forme des athlètes, a déclaré qu’ils se sont préparés dans un « environnement de qualité » grâce à la diligence du président de la République, Alassane Ouattara et de son gouvernement qui ont débloqué la somme de 240 millions de francs CFA à cet effet.
« Tout a été prévu pour que nos athlètes puissent compétir sans soucis financiers. La Côte d’Ivoire a des représentants qui sont parmi les meilleurs athlètes. Il faut prier pour que le peuple ivoirien connaisse le sentiment d’appartenance à une même nation », a-t-il souhaité.
La délégation des officiels quittera Abidjan, mercredi pour Rio de Janeiro, au Brésil. Elle sera conduite par le ministre de tutelle Albert François Amichia qui y représentera le Président Ouattara. Les JO de Rio 2016 commenceront vendredi pour s’achever le 21 août, rappelle-t-on.
"Vice de forme" pour Carla Frangilli
S'exprimant sur le cas de l’internationale ivoirienne de tir à l’arc, Carla Frangilli, le ministre Amichia, a déclaré qu'elle a été disqualifiée pour les Jeux Olympiques de Rio 2016 parce qu’il y a eu vice de forme dans le processus de sa naturalisation. « Son acte de naturalisation fait partie d’un lot de naturalisations qui ont été rejetées pour des vices de forme. La Fédération ivoirienne (FIVTA) s’est dressée au CNO-CI qui après examen de la situation, le président Lassana Palenfo, a souhaité que Carla ne puisse pas faire partie de la délégation parce qu’on pourrait être disqualifié pour des documents administratifs qui ne sont pas conformes à la législation », a-t-il expliqué.
Le ministre Amichia a précisé que cette décision d’écarter l’ivoirienne d’origine italienne et de surcroit championne d’Afrique des dames n’était pas de « gaité de cœur », parce qu’elle a consenti des « sacrifices énormes » mais le ministère a avait « une image à défendre », celle de la Côte d’Ivoire et son peuple qui attendent des athlètes un comportement honorable et digne ».
Sur 15 pressentis, ce sont finalement 12 athlètes qui défendront les couleurs de la côte d’Ivoire dans les disciplines de l’athlétisme, du taekwondo, du judo, du tir à l’arc, de la natation et de l’escrime. La compétition débutera vendredi pour s’achever le 21 août, rappelle-t-on.
AIP
En Côte d’Ivoire, plus de deux millions d’enfants âgés de six à 16 ans sont hors du système éducatif ivoirien, a révélé mardi à Yamoussoukro, la représentante adjointe de l’UNICEF, Christina De Bruin, exhortant l’ensemble des acteurs de l’éducation et de la formation à trouver les voies et moyens pour résorber durablement le nombre important d’enfants hors des salles de classe.
La représentante de l’UNICEF s’exprimait à l’occasion d’un atelier interministériel de réflexion sur la politique de la scolarisation obligatoire en présence de la ministre de l’Education nationale, Kandia Camara. Mme Christina De Bruin a salué la loi sur l’école obligatoire en Côte d’Ivoire des enfants de six à 16 ans qui constitue, selon elle, une opportunité énorme pour les milliers d’enfants et d’adolescents en dehors de l’école.
« Il est évident que l’objectif de l’éducation obligatoire pour chaque enfant et adolescent ne peut pas être atteint seulement par le ministre de l’Éducation nationale, mais requiert aussi la contribution des autres ministères notamment ceux qui disposent des structures de formations techniques et professionnelles », a fait remarquer la représentante adjointe de l’UNICEF. Mme Christina De Bruin a engagé tous les acteurs de l’école ivoirienne, « car le chantier est complexe au vu de la situation ».
L’atelier de réflexion interministériel sur la politique de la scolarisation obligatoire vise à définir un socle commun de connaissances et de compétences de base essentielles pour la transformation du citoyen ivoirien de saisir les opportunités pour la transformation de la société pour l’émergence de la Côte d’Ivoire.
« Je me réjouis d’une telle initiative qui certainement devra prendre en compte la consolidation de la paix, la résilience de chaque citoyen pour assurer la cohésion sociale tant prônée par le père de la nation ivoirienne », a souligné Christina De Bruin. Elle a réaffirmé la disponibilité de l’UNICEF à accompagner les efforts du gouvernement et du peuple de Côte d’Ivoire pour la réalisation des droits des enfants.
(AIP)
Trois bébés dont l’âge varie entre trois et six mois ont été enlevés à Divo, a révélé mardi le préfet de la région du Lôh-Djiboua, préfet du département de Divo, Joseph Kpan Droh.
Selon l’administrateur civil, les enlèvements successifs de bébés ont débuté samedi avec le même procédé. « Il s’agit d’une femme qui voit sa victime avec son bébé au dos, qui apprécie l’enfant et propose de lui offrir des cadeaux », a indiqué le préfet. La mère, fière de voir sa progéniture valorisée par une autre, ne se méfie pas du tout et se laisse flatter par ces compliments.
« Au moment où la mère est occupée à sélectionner les cadeaux de son choix, la supposée bienfaitrice tient l’enfant avec lequel elle disparaît par la suite », a poursuivi le préfet qui appelle les populations à aider les enquêteurs de la police à retrouver ces trois enfants.
Le préfet a par ailleurs conseillé la vigilance de tous dans l’éducation et la surveillance des enfants en cette période de vacances scolaires.
AIP
L’axe Taï-Guiglo est impraticable depuis deux jours en raison des fortes pluies qui se sont abattues dans la région, a constaté le correspond de l’AIP.
L’eau stagnante et l’endommagement des buses posées pour servir de ponts rendent difficile l’accès à cette voie. Les populations riveraines disent être inquiètes de la situation quant à l’évacuation des vivres et des malades vers Guiglo.
La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire, Mme Aïchatou Mindaoudou, s’est entretenue, lundi, avec le Premier ministre ivoirien, M. Daniel Kablan Duncan, au sujet du transfert des activités résiduelles de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) au Gouvernement et aux partenaires dans le cadre du départ de la mission onusienne du pays, en juin 2017, conformément à la résolution 2284 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Au sortir de la rencontre, Mme Mindaoudou a rappelé que le mandat de l’ONUCI comportait un large éventail d’activités, de la cohésion sociale aux questions de sécurité. La Chef de la mission onusienne a fait savoir que des comités techniques spécifiques ont été mis en place pour travailler avec les partenaires ivoiriens et internationaux afin d’élaborer des projets de plan de transfert des activités de l’ONUCI.
“Nous sommes en train d’organiser la remise des activités résiduelles de l’ONUCI au Gouvernement et aux partenaires notamment le travail des différents comités que nous avons mis en place pour prendre en charge ces activités », a déclaré Mme Mindaoudou précisant que ces comités étaient composés du Gouvernement, de l’ONUCI, de l’Equipe pays du Système des Nations Unies et des partenaires de la Côte d’Ivoire.
Enfin, la Représentante spéciale a annoncé la tenue d’une réunion globale en septembre pour procéder, de façon officielle, au transfert des activités résiduelles de l’ONUCI.
AIP
Les bulldozers de celle qu’on appelle communément en Côte d’Ivoire « Maman Bulldozzer », la ministre ivoirienne de la Salubrité urbaine et de l’Assainissement, Anne Désiré Ouleto, ont refait surface. Après un long moment d’arrêt, les travaux de déguerpissement et d’assainissement du District d’Abidjan, afin de libérer les espaces publiques occupés de façon anarchique par des commerces et habitations ont repris de belle. Ces actions s’inscrivent dans la volonté du gouvernement ivoirien de faire instaurer l’ordre dans les différentes communes de la capitale économique du pays.
Nous nous sommes rendus les lundi 1er et mardi 2 août 2016 dans la matinée à Adjamé. Et l’admiration vouée aux machines est relative. Si elles sont applaudies par certaines personnes qui estiment qu’il faut en finir avec le désordre et l’insalubrité, d’autres par contre désavouent cette entreprise du gouvernement de Côte d’Ivoire. Et pourtant, le pays s’apprête dans quelques jours à célébrer sa fête nationale, marquant le 56ème anniversaire de son indépendance.
Sur le terrain, les baraques aux alentours du bureau de la Compagnie ivoirienne d’Électricité (CIE) et ceux qui jouxtent le Cinéma Liberté (transformé depuis quelques années en un super marché) ont été tous démolis. A un pas de là, au rond-point où se trouvaient la statue de Félix Houphouët Boigny et que les minicars « gbaka » avaient trouvé transformé en gare de fortune devant le restaurent chez Hassan a été complément rasé. Des travaux ont même débuté sur le site. Il en est ainsi pour les petits commerces installés sur les tables, par terre ou des baraques qui n’ont pas échappé à la furia des bulldozers. Et ce, jusqu’au niveau de l’Eglise Universelle qui déjà respire d’un bon calme avec la présence des passants et vendeurs ambulants.
Mais avant d’arriver à ce niveau, la station-service Texaco est devenue maintenant la place la plus occupée par les transporteurs. Les minicars de la ligne Adjamé-Yopougon Niangon, Académie, Lièvre rouge, Toit rouges, et autres, ont tous trouvé refuge à cet endroit et n’occupent plus les abords de la route. D’autres ont préféré garer dans le quartier pour plus de sécurité. Plus loin, les occupants de Renault, bien que conscients que les machines arriveront à leur niveau, ne semblent alertés par ce qui se passe de l’autre côté. Chacun, tranquillement, y vaque à ses occupations. Puisque que les machines ne sont pas encore arrivées à leur niveau, ils continuent d’occuper la route et sans inquiétude. Mais pour combien de temps, d’autant plus que les machines avancent lentement vers eux ?
Pas de négociation
Le constat est clair. Les bulldozers ne sont pas là pour une négociation quelconque. Et c’est un spectacle qui s’offre à tout le monde les victimes comme les passants. Toute personne de passage marque au moins un arrêt pour s’informer de la situation.
«Comment nous allons nous en sortir maintenant », s’inquiète Koné Ali, assistant impuissant à la démolition de son commerce installé depuis 5 ans sur un trottoir non loin de la banque SGBCI. Comme lui, Sali, qui vend des accessoires de téléphone portables avec son frère, a pu voir une partie de sa vie disparaitre un en rien de temps ce mardi 2 août 2016. Les machines ont détruit ce qu’ils avaient comme commerce, et ils se demandent s’ils pourront trouver une autre place. Mais les bulldozers, eux, continuent leur marche vers d’autres horizons.
Désolation totale… les forces de l’ordre présentes
Aujourd’hui, à Adjamé liberté CIE, en passant par l’agence SGBCI, c’est le désarroi pour plusieurs commerçants. Tristesse et inquiétude se lisent sur les visages. C’est la désolation totale pour certains qui ne savent plus à quel saint se vouer, quand d’autres semblent résolus à accepter la situation. Le mécontentement est là, mais personne n’ose se manifester. Sinon, ce serait synonyme de défiance face aux forces de l’ordre qui veillent au grain.
Les vendeurs ambulants
Malgré tout le vacarme créé par les bruits assourdissants des machines, les petits vendeurs ambulants ne se découragent pas. Ils continuent de vendre leurs articles sous l’œil vigilant des policiers qui semblent eux aussi ne pas s’intéresser à ce qu’ils font, tant qu’ils ne s’interposent pas à l’avancée des machines. Ces petits « emmerdeurs » qui déambulent de jour comme nuits à ces endroits sont les plus heureux, puisqu’ils sont mobiles contrairement à ceux qui tiennent des hangars sur place qui sont obligés de quitter.
Rénovation en cours
Après le passage des machines, la route et ses abords sont dégagés. On se rend compte que ce sont les commerces qui occupaient une grande partie de la route et le trottoir devant servir à la circulation des piétons. Il y a désormais assez d’espace pour que chacun circule tranquillement sans se marcher dessus.
Ce qu’il faut ajouter, c’est que les barrières de sécurité en béton placées pour séparer les deux parties de la rue ont commencé à être peintes en blanc, plusieurs autres travaux qui vont avec sont en cours. C’est vrai que cela ne résoudra pas le problème des occupations anarchiques, mais ces travaux laissent augurer d’un nouveau visage de cette partie de la commune d’Adjamé. Longtemps soumise au désordre des transporteurs et des ordures qui jonchaient ça et là sur la route, la commune commerciale pourra ainsi renouer avec la tranquillité et un beau cadre de vie.
Daniel Coulibaly
Aucun des 199 projets des jeunes de la commune de Divo retenus dans le cadre du programme « Agir pour les jeunes » n’a encore été financé, a appris l’AIP mardi au terme d’une rencontre entre la jeunesse et une mission conjointe du ministère de la Promotion de la Jeunesse et l’Agence Emploi jeunes’.
La lenteur des procédures administratives de la structure de micro finance chargée de l’exécution du projet sur le terrain est l’une des raisons essentielles de ce désenchantement des jeunes de Divo, indique-t-on.
Plusieurs intervenants ont dénoncé cet état de fait et regretté que les initiateurs du projet n’aient pas « très vite pris les choses en main pour aider effectivement la jeunesse ».
« Nous allons accélérer le processus en créant d’autres acteurs. Désormais nous aurons des points focaux pour assurer le suivi de l’opération », a annoncé un des membres de la délégation.
L’athlète Carla Frangilli, qualifiée pour défendre les couleurs de la côte d’Ivoire dans la discipline du tir à l’arc aux Jeux Olympiques de Rio 2016, a été retirée de la liste pour « un problème de passeport » relevé par le Comité national Olympique (CNO-CI), affirme l’ivoirienne d’origine italienne sur sa page facebook.
« Ils ont retiré mon nom de la liste des participants des jeux Olympiques 2016, de Rio. Le CNO-CI a retiré mon nom pour un problème de passeport. Je suis triste, j’ai tout fait .. . Je me suis préparée, concentrée. Je me suis qualifiée… Je dois surmonter le coup », apprend-on de la traduction française.
Approchée, le secrétaire général en charge de Communication de la Fédération ivoirienne de tir à l’arc (FIVVB), Wilfried Dissou Razack, a affirmé que les responsables de la fédération se prononceront sur cet épisode dans les prochaines heures.
Carla Frangilli faisait partie des 15 athlètes ivoiriens qualifiés pour les JO qui débutent vendredi, à Rio de Janeiro, au Brésil. Championne au dernier championnat d’Afrique de tir à l’arc de Namibie, en janvier, chez les Dames, elle était avec René Philippe Kouassi les deux représentants ivoiriens dans la discipline, précise-t-on.
L’Agence d’information du Burkina Faso (AIB), entend s’inspirer du modèle de l’Agence ivoirienne de presse (AIP) en matière de gestion des correspondants de presse pigistes, a indiqué, lundi à Abidjan, son directeur, Souleymane Sawadogo, lors d’une rencontre avec la directrice de l’AIP, Sana-Barry Oumou Valentine.
« Nous voulons nous inspirer de l’expérience de l’AIP notamment en matière de gestion des pigistes; je dirais que c’est au niveau du traitement même des pigistes. Chez nous, nous ne sommes pas encore arrivés à officialiser nos contrats de collaboration avec les pigistes et l’expérience de l’AIP va nous être vraiment très utile », a déclaré M. Sawadogo, au sortir de cet entretien avec son homologue ivoirienne, au siège de l’AIP à Abidjan-Plateau.
Le directeur de l’AIB qui séjourne en Côte d’Ivoire dans le cadre de la Conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération ivoiro-burkinabé, tenue, de vendredi à samedi à Yamoussoukro, a souhaité que la coopération entre les deux agences de presse « puisse aller de l’avant et de manière concrète surtout par des échanges de journalistes ».
La directrice centrale de l’AIP, Sana-Barry Oumou Valentine, a, pour sa part, remercié la délégation burkinabé, qui comptait également le directeur des rédactions du groupe Sidwaya, Enoch Kinda, pour cette « visite fraternelle », relevant que les échanges de journalistes entre les deux médias contribueront à « renforcer les capacités » de part et d’autre.
Mme Sana a annoncé une visite prochaine à Ouagadougou d’une délégation de l’AIP, en vue du renforcement de ce partenariat avec l’AIP et des médias burkinabés.
AIP
Le prix des denrées alimentaires connait une forte baisse sur les marchés ivoiriens, allant de plus 80% notamment due à la petite saison de pluie et aux semences distribuées aux paysans, a fait savoir la présidente de la fédération nationale des sociétés coopératives de vivriers de Côte d’Ivoire (FENASCOVICI), Mme Irié Lou Colette.
« Cette baisse a été favorisée par l’avènement de la petite saison des pluies appuyée par les semences mises à la disposition des cultivateurs », a expliqué la présidente de la FENASCOVICI, jointe, lundi, par un journaliste de l’AIP.
Selon Mme Irié, le prix de la tomate qui était de 2 500 francs CFA le kilogramme est passé à 400 francs CFA. Les quatre aubergines à 500 francs CFA sont passées à 100 Francs CFA voire 200 francs CFA le kilogramme, le tas de gombo est descendu à 500 francs CFA au lieu de 2000 francs CFA, les 30 boules de piments à 500 francs CFA au lieu de quatre piments à 500 francs CFA.
Au niveau du vivrier, les quatre bananes à 2000 francs CFA sont passées à 1000 francs CFA, a-t-elle indiqué.
La présidente de la FENASCOVICI a souligné que pour parer à d’éventuels pénuries, un projet en système d’irrigation d’ici 2017 de 3500 hectares de plantations est en vue à l’intérieur du pays.
AIP