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PLaidoyer. L’association de soins palliatifs de Côte d’Ivoire (ASPI) appelle le gouvernement à « s’approprier » davantage la question, en l’intégrant dans le Plan national de développement sanitaire (PNDS) dont il s’est doté.
Selon le coordonnateur des programmes de l’association, Dr Siagbé Soungolé, il s’agit de renforcer le cadre institutionnel pouvant favoriser le déploiement, de manière plus efficiente, d’actions pour la prise en charge des personnes souffrant de maladies chroniques en Côte d’Ivoire.
« C’est ce plan (le PNDS) qui permet la mise en œuvre de toutes les activités », a-t-il fait remarquer lors d’une conférence qu’il a animée, lundi dans le cadre de la journée mondiale des soins palliatifs commémorée le 11 octobre.
Dr Siagbé, au cours de la conférence, a déploré une « méconnaissance » de la question dans le pays (même par les personnels de santé), doublée d’une « insuffisance d’implication » de la plupart des acteurs, en plus d’une « insuffisance de la coordination nationale des activités ».
« Il y a de grands défis. Les opportunités sont là mais il reste un écart entre ce qui a été élaboré et ce qui est fait sur le terrain », a-t-il déclaré. Il a notamment mis ce fait sur le compte de ce que les documents scientifiques élaborés, depuis 2004 (année où la question des soins palliatifs a été pour la première fois soulevée en Côte d’Ivoire) n’ont pas été diffusés.
Les soins palliatifs sont « une approche qui améliore la qualité de la vie des patients et des familles confrontées au problème de la maladie potentiellement mortelle, par la prévention et le soulagement de la souffrance au moyen d’une identification précoce, l’évaluation impeccable et le traitement de la douleur et d’autres problèmes physique, psychosociaux et spirituels ».
Selon l’OMS, chaque année 40 millions de personnes ont besoin de soins palliatifs dont 78% vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Avec un taux de prévalence de 2,7% pour ce qui est du VIH/Sida, 15% pour l’hypertension artérielle, 5,7% pour l’insuffisance rénale chronique et quelque 20000 personnes nouveaux cas de cancer/an, les besoins en la matière sont plus que réels aujourd’hui en Côte d’Ivoire.
Créée en 2010, L’association de soins palliatifs de Côte d’Ivoire (ASPI) ambitionne de développer des soins de qualité pour toutes les personnes affectées ou souffrant de pathologie chroniques en Côte d’Ivoire.
Le plan cartographique du tracé des lignes du train urbain dans la commune d’Anyama est connu, apprend-on auprès de la mairie d’Anyama.
La carte indique que la ligne du métro part de la morgue d’Anyama, longe la voie expresse Mohamed six et jusqu’à la gare routière d’Anyama.
Elle fait ressortir les obstacles non majeurs et les obstacles plus impactés suite à l’optimisation des emprises ainsi que les adaptations potentielles du tracé pour éviter le bâti. Pour le bâtiment et les autres obstacles, une démolition partielle est envisagée, précise le document.
Les travaux du métro d’Abidjan devraient démarrer en 2017.
AIP
Les populations de Toulépleu ont été informées du démarrage imminent des travaux de bitumage du tronçon partant de Bloléquin à la frontière Côte d’Ivoire-Libéria, en traversant leur département, lors d’une réunion préparatoire, vendredi, à la préfecture de la ville. Selon le chef service -environnement à l’AGEROUTE, Guéi Gilbert, qui conduisait une délégation de trois techniciens, il s’agissait de venir faire part aux populations de la décision prise par le gouvernement, le 03 octobre d’entamer les différents chantiers sur une période de 26 mois.
Les travaux de câblage des réseaux électriques, de l’eau, du téléphone et du bitumage seront financés par la Banque africaine de développement (BAD), a-t-il expliqué, ajoutant que l’Etat de Côte d’Ivoire se chargera de financer la partie liée aux indemnisations des sinistrés du tracé de la route. Quant à la question liée à la gestion des patrimoines culturels qui seront atteints, M. Guéi a rassuré que ces travaux sont réalisés dans l’intérêt supérieur des populations donc l’Etat a pris toutes les dispositions pour répondre aux préoccupations des populations durant ces deux années de travaux.
Sur la question liée à l’emploi et à la main d’œuvre, l’assurance a été donnée par les responsables que tout a été mis en œuvre pour que la main d’œuvre locale qualifiée soit employée.
Victime dimanche d'un accident vasculaire cérébral (AVC), Rigobert Song a été opéré à Paris. Transféré en France mercredi, Rigobert Song (40 ans) a été opéré avec succès à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. D'après la chaîne Stad'Afric, l'ancien capitaine des Lions indomptables du Cameroun, victime dimanche dernier d'un accident vasculaire cérébral, a été soigné au pavillon Babinski, en neurochirurgie.
Ses proches, parmi lesquels figurait son neveu Alexandre Song (Rubin Kazan), auraient confié que Rigobert Song pouvait respirer sans avoir recours à une assistance d'oxygène. Par ailleurs, son saignement cérébral a été maîtrisé.
Source : lequipe.fr
L’ancien premier ministre portugais a reçu le soutien unanime du Conseil pour devenir secrétaire général des Nations unies.
Sauf coup de théâtre, Antonio Guterres devrait succéder au Sud-Coréen Ban Ki-moon. Les quinze membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont entériné, jeudi 6 octobre, le choix de l’ancien premier ministre portugais comme prochain secrétaire général de l’ONU.
« Pour exprimer ce que je ressens aujourd’hui, deux mots sont suffisants : humilité et gratitude », a-t-il relevé, lors d’une conférence de presse à Lisbonne, prenant la parole successivement en portugais, anglais, français et espagnol. L’ancien premier ministre a également exprimé l’espoir que sa désignation, « consensuelle » et « rapide », soit « symbolique d’une capacité du Conseil de sécurité d’agir dans l’unité et le consensus pour pouvoir répondre rapidement aux terribles défis de notre temps ».
En fonction le 1er janvier
M. Guterres, socialiste de 67 ans, a été chef de la mission de l’ONU pour les réfugiés durant dix ans, jusqu’en 2015. Il connaît donc très bien la machine onusienne. Il est aussi francophone.
Le candidat doit désormais obtenir le vote favorable de l’Assemblée générale de l’ONU, chargée d’élire le secrétaire général. Le prochain secrétaire général prendra ses fonctions le 1er janvier.
Portrait de Guterres
Ancien premier ministre portugais, ce socialiste modéré et pro-européen a gagné ses galons en tant que haut-commissaire de l’ONU aux réfugiés.
Antonio Guterres n’est pas encore officiellement élu, mais il a déjà réussi un coup de maître : réunir sur une même photo de famille les quinze diplomates du Conseil de sécurité des Nations unies – notamment le Russe Vitali Tchourkine et l’Américaine Samantha Power, qui sont à couteaux tirés mais ont su mettre de côté leurs divergences sur la Syrie pour s’accorder sur le nom du Portugais à la tête de l’ONU. Tout sourire, M. Tchourkine, qui présidera le Conseil de sécurité en octobre, a glissé aux journalistes présents : « Vous êtes les témoins, je pense, d’une scène historique. »
A 67 ans, l’ancien premier ministre du Portugal et haut-commissaire aux réfugiés – de 2005 à 2015 – a donc été choisi, mercredi 5 octobre, pour devenir le neuvième secrétaire général de l’ONU et le premier Européen à occuper ce poste depuis l’Autrichien Kurt Waldheim (1972-1981). M. Guterres a été désigné au terme de six scrutins informels qu’il a largement survolés et, pour la première fois dans l’histoire de l’ONU, à l’issue de débats publics où l’ensemble des Etats membres ont pu interroger les candidats.
« Capacité d’adaptation »
Il doit maintenant obtenir l’approbation officielle du Conseil de sécurité, censé se réunir dès jeudi. Son nom sera ensuite soumis aux 193 Etats membres de l’Assemblée générale de l’ONU, qui pourraient entériner avant la mi-octobre l’élection du successeur de Ban Ki-moon, dont le mandat arrive à expiration le 31 décembre.
« Nous avons un candidat dont l’expérience, la vision, la capacité d’adaptation sur un grand nombre de sujets ont fini par convaincre. C’est remarquable qu’il n’y ait eu ni contentieux ni controverse, s’est félicité la représentante américaine. Tous les jours, nous nous rendons au Conseil de sécurité où nous aspirons à l’unité que l’on a pu observer aujourd’hui. Et avec une crise aussi terrifiante que celle qui se joue actuellement en Syrie, l’urgence d’obtenir cette unité est évidente. »
Visage rond et affable, M. Guterres devrait prendre la tête d’une organisation qui connaît sa pire crise institutionnelle depuis la guerre en Irak. Les conflits en Syrie et au Yémen, et l’incapacité des Nations unies et de son actuel secrétaire général à y mettre un terme, ont plongé l’ONU dans une grave crise morale.
« Ami de la France et francophone »
« M. Guterres pourrait bien vite regretter d’avoir été choisi », analyse Richard Gowan, expert au Conseil européen des relations internationales. Dès les premières semaines, il sera jugé sur sa capacité à gérer les blocages au sein du Conseil de sécurité et à répondre à l’urgence des crimes de masse en Syrie, au Yémen ou au Soudan du Sud. « C’est un rassembleur, un excellent connaisseur des dossiers diplomatiques et du système onusien. Un vrai ami de la France et un francophone », souligne le représentant français à l’ONU, François Delattre, qui assure que « c’était le candidat de la France depuis le premier jour ».
Né à Lisbonne le 30 avril 1949, M. Guterres a une formation d’ingénieur. Fervent pratiquant, il entame son parcours politique auprès de mouvements catholiques. Mais c’est la « révolution des œillets », en 1974, qui met fin à cinquante ans de dictature, qui le pousse à s’engager. Il rejoint le Parti socialiste (PS) et siège de longues années au Parlement où son verbe facile lui vaut le surnom de « Marteau-Piqueur parlant ».
En 1992, il devient secrétaire général du PS. Sa victoire aux législatives de 1995 le propulse au poste de premier ministre. Européen convaincu, il fait rentrer son pays dans la zone euro. Mais la conjoncture économique se détériore et M. Guterres abandonne ses mandats politiques après avoir perdu les élections de 2001.
Grand défenseur des droits de l’homme
Il reste président de l’Internationale socialiste, avant de devenir, en 2005, haut-commissaire aux réfugiés, jusqu’en 2015. Il laisse l’image d’un patron « charismatique », « humble et humain », « travailleur acharné et méthodique », selon d’anciens collaborateurs. Dans ce cadre, il a dû affronter la pire crise migratoire depuis la fin de la seconde guerre mondiale avec l’exode de 4 millions de Syriens jetés sur les routes par la guerre. Il a réformé son agence en réduisant notamment d’un tiers les effectifs à Genève pour envoyer plus de personnel sur le terrain et répondre aux situations d’urgence.
« Je suis totalement engagé parce que je sais ce que j’ai ressenti à la tête du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés pendant dix ans », déclare-t-il lors d’un débat entre les candidats au poste de secrétaire général organisé par le quotidien britannique The Guardian cet été. « Vous ne pouvez imaginer ce que c’est que de voir de tels niveaux de souffrance », s’insurge alors celui qui a promis d’être le porte-voix des opprimés. Grand défenseur des droits de l’homme, il est très respecté par les organisations non gouvernementales.
Mais sa nomination pose la question du soutien de la Chine et de la Russie, qui ne sont pas connues pour leur militantisme dans ce domaine. Pékin a, semble-t-il, maintenu de très bonnes relations avec M. Guterres, qui était premier ministre lorsque la colonie portugaise de Macao est revenue sous souveraineté chinoise, en 1999. Quant aux Russes, un expert les suspecte « d’avoir sécurisé un certain nombre de postes de haut niveau au sein du secrétariat » pour se rallier à la candidature de M. Guterres et accepter de voir un pays membre de l’OTAN à la tête de l’organisation internationale, alors qu’ils insistaient pour un candidat d’Europe de l’Est en vertu d’une règle de rotation géographique.
Reste, selon Richard Gowan, que M. Guterres est un « excellent choix » et qu’il « pourrait donner à l’ONU le genre de coup de pied au derrière dont elle a besoin ».
Source : lemonde.fr
Le publicitaire ivoirien, Fabrice Sawegnon, a livré mercredi, lors d’un forum de jeunes, un pan de sa philosophie de vie qu’il a résumée en une théorie dite du « miroir » ou autrement comment être capable de se voir et s’accepter différent et s’appuyer sur sa singularité pour se réaliser.
M. Sawegnon, invité d’une plateforme de réseautage et d’échanges d’expériences de jeunes qui « osent rêver grand », dénommée l’Afterwork Meet and Great Africa », entretenait l’auditoire sur le thème « Le pari de la différence » à l’occasion de la 9ème édition.
Selon lui, dans un monde où tout et tous vouent l’homme au conformisme, à commencer par le premier cercle familial, il est nécessaire de se savoir singulier, afin de pouvoir définir la meilleure trajectoire pour soi.
Ainsi, a expliqué Fabrice Sawegnon, la théorie du miroir consiste, pour un homme, à s’auto-examiner pour se faire une propre opinion objective et éviter de se définir par rapport à la perception qu’ont de lui ses parents, ses amis, ses collègues et autres cercles de fréquentation.
L’auto-examen critique englobe autant l’apparence physique que toutes les dimensions de l’homme, notamment son système de valeurs. Après, il s’agit d’éviter de s’apitoyer sur ses faiblesses pour s’appuyer sur ce qu’on a décelé comme force, a-t-il précisé.
Cette théorie aurait guidé sa vie et fait de lui, « le fils du cheminot », le publicitaire aujourd’hui mondialement reconnu et respecté, a –t-il dit au terme de sa présentation à travers une projection d’images le montrant dans différentes situations, depuis l’enfance jusqu’au statut de grand patron de Voodoo Group.
Lors de cette rencontre initiée par le jeune entrepreneur, Laurence Nguessan, le publicitaire a réitéré son ambition de briguer le poste de maire de la commune du Plateau.
AIP, Titre : LDA
Le président kenyan Uhuru Kenyatta a nommé lundi sa ministre des Affaires étrangères, Amina Mohamed, comme candidate au poste de président de la Commission de l'Union africaine (UA).
Le président Kenyatta a déclaré lundi que son administration avait soumis la candidature de Mme Mohamed à l'étude du sommet de l'Union africaine qui aura lieu en 2017. Mme Mohamed a été nommée à son poste actuel en 2013.
"Considérant ses accomplissements passés, je suis confiant que Mme Mohamed servira notre continent avec le professionnalisme, l'intellect, la compétence, l'intégrité, la passion et le dévouement requis", a déclaré M. Kenyatta dans un communiqué.
Mme Mohamed sera en concurrence avec l'ex-vice-présidente ougandaise Specioza Wandira Kazibwe, la ministre botswanaise des Affaires étrangères, Pelonomi Venson Moitoi, et le ministre équatoguinéen des Affaires étrangères, Agapito Mba Mokuy.
Ce poste est devenu vacant à l'expiration du mandat de la sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, qui dirigeait la Commission depuis 2012.
L'élection de la Commission de l'UA en juillet à Kigali, capitale du Rwanda, a été suspendue car aucun des trois candidats au poste de président de la Commission n'a obtenu la majorité des deux-tiers requise, après sept tours de vote.
Lors de cette élection, la candidate botswanaise a obtenu 16 votes, l'équatoguinéen 12 votes, et l'ougandaise, 11 votes.
Mme Mohamed est la première femme à avoir présidé les trois plus grands organes de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) : le Conseil de la politique commerciale, le Conseil de règlement des litiges, et le Conseil général qui dirige l'OMC.
Mme Mohamed a également été la première africaine et la première femme présidente du conseil de l'Organisation internationale pour les migrations.
Elle a auparavant été membre des directions et comités de l'Organisation mondiale de la santé, du Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, et du Programme de l'ONU sur le VIH/sida, de 2001 à 2005.
En 2011, elle a été désignée par le secrétaire général de l'ONU comme secrétaire générale assistante de l'ONU et directrice exécutive adjointe du Programme de l'ONU pour l'environnement.
La justice militaire burkinabè vient d’ordonner l’analyse, par un expert indépendant, des écoutes téléphoniques supposées entre Djibrill Bassolé et Guillaume Soro, les impliquant dans la tentative de putsch de septembre 2015 au Burkina Faso. La demande avait été formulée à la fin du mois de septembre par le juge d’instruction chargé du dossier, selon une source au sein de la justice burkinabè.
L’enregistrement de la supposée conversation téléphonique entre l’ancien chef de la diplomatie burkinabè sous l’ère Compaoré, M. Djibrill Bassolé, et le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, M. Guillaume Soro, a été, rappelle-t-on, l’élément déclencheur de l’arrestation de Bassolé et fait figure de pièce centrale de l’accusation dans l’affaire du coup d’Etat avorté.
L’analyse, qui était réclamée depuis des mois par la défense de l’ancien ministre des Affaires étrangères, doit être effectuée par un spécialiste allemand, Hermann Künzel, régulièrement consulté en Europe comme expert de la phonétique. Les résultats doivent être communiqués au juge quinze jours après réception de la demande. Le juge a convoqué Djibrill Bassolé et sa défense mardi 4 octobre afin de lui notifier cette décision et de briser les scellés de la clé USB contenant les fameux enregistrements.
« C’est une bonne nouvelle, qui relance la procédure », a commenté sur Jeune Afrique Me Alexandre Varaut, avocat français de Djibrill Bassolé, affirmant que « tout ce qui contribuera à la manifestation de la justice est souhaité par la défense », tout en se disant confiant que « je ne doute pas que cette expertise montrera que la bande est le produit d’un montage ». En effet, tout comme Guillaume Soro, Djibrill Bassolé a toujours dénoncé un montage et une « manipulation », thèse renforcée, selon les avocats de la défense qui l’ont commandée, par une expertise privée menée en début d’année 2016. « Monsieur Bassolé a bien appelé Guillaume Soro, comme il a communiqué avec d’autres hommes politiques, mais il ne faisait alors que se renseigner et discuter des événements », a expliqué Me Alexandre Varaut qui dénonce un emprisonnement « politique » de son client.
La défense de Djibrill Bassolé espère désormais un non-lieu ou, à défaut, un procès public où Djibrill Bassolé, « combattif et déterminé » voudra « prouver son innocence ». Le Président burkinabè, Roch Marc Kaboré, a, à plusieurs reprises, déclaré qu’il souhaitait que cette affaire « soit réglée le plus rapidement possible, avant la fin de l’année », en précisant toutefois que c’était à la justice de fixer ces délais. Djibrill Bassolé est emprisonné depuis le 29 septembre 2015, rappelle-t-on.
La présidence du Nigeria vient de mettre en vente deux (2) de ses dix (10) avions dans le cadre d'une campagne visant à réduire les dépenses de l'Etat, a annoncé le porte-parole du Président Muhammadu Buhari, M. Garba Shehu. L’annonce est parue dans les journaux locaux et fait état de la vente d'un avion Falcon 7X et d'un Hawker 4000.
Selon un correspondant de la BBC à Abuja, citant les termes de l’annonce, il est demandé aux potentiels acquéreurs de payer en dollars US, pas en naira, la monnaie nigériane.
En même temps que la présidence nigériane a autorisé la vente de ces appareils, selon le communiqué du porte-parole du Président Buhari, il est également décidé que certains avions de la présidence seront remis à l'armée de l'air, précisant que cette opération entre dans le cadre d'une campagne d'éradication du "gaspillage" d'argent par les services de l'Etat. M. Shehu a ajouté que la réduction de la flotte aérienne de la présidence était une promesse électorale de Muhammadu Buhari.
Cette mise en vente des avions, note-t-on, intervient également dans un contexte où l'économie nigériane est entrée dans une phase de récession depuis fin août dernier. L'économie du Nigeria n'avait pas baissé jusqu'à ce niveau depuis plus de 10 ans. Fortement dépendante des exportations de pétrole, la deuxième économie du continent est durement touchée par la chute des cours mondiaux du pétrole, note-t-on.
La Côte d’Ivoire enregistre la plus forte progression au niveau de la gouvernance globale au cours de la dernière décennie soit une amélioration de +13,1 points avec un score de 53,3 sur 100, suivie par le Togo (+9,7 points), le Zimbabwe (+9,7 points), le Libéria (+8,7 points) et le Rwanda (+8,4 points), restant ainsi le seul pays à avoir amélioré son score dans la sous-catégorie responsabilité chaque année depuis 2006, selon l’indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique, rendu public, lundi.
« La Côte d’Ivoire a amélioré son score global plus que tout autre pays d’Afrique au cours de la dernière décennie », indique le dernier indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG), publié par la Fondation Mo Ibrahim, précisant que la Côte d’Ivoire se classe 21e sur 54 pays en matière de gouvernance globale et, est l’un des cinq pays qui a amélioré son score dans les quatre sous catégories de la sécurité et Etat de droit.
Le progrès de la gouvernance en Afrique au cours des dix dernières années est également freiné par la détérioration enregistrée en matière de sécurité et Etat de droit, selon la Fondation Mo Ibrahim.
«L’amélioration de la gouvernance globale en Afrique au cours de la dernière décennie reflète une tendance positive dans une majorité de pays et pour plus des deux tiers des citoyens du continent », a déclaré le président de la Fondation, Mo Ibrahim, exhortant les différents gouvernements à maintenir les progrès récemment accomplis et à confirmer le potentiel considérable du continent pour relever le défi d’une gouvernance solide et d’un leadership avisé.
Le rapport IIAG 2016 est une analyse des tendances de la dernière décennie pour la période 2006-2015, évaluant 54 pays du continent africain à partir de 95 indicateurs issus de 34 sources indépendantes. Les données de l’IIAG sont affinées chaque année, sur une base méthodologique. La totalité de l’ensemble de données de l’IIAG est révisée rétrospectivement chaque année, conformément aux meilleures pratiques.
Pas de Lauréat 2015 pour le prix Mo Ibrahim de la bonne gouvernance en Afrique
Le prix Mo Ibrahim de la bonne gouvernance en Afrique n’a été attribué à aucune personnalité pour ce qui concerne l’édition 2015, a annoncé jeudi le comité chargé de le décerner, au terme de ses délibérations.
Le prix, fondé en octobre 2006 par Mo Ibrahim, magnat britannique des télécommunications d’origine soudanaise, est décerné à d’anciens chefs d’Etat ou de gouvernement de pays de l’Afrique subsaharienne d’abord élus démocratiquement puis qui ont quitté le pouvoir après avoir exercé leur mandat pendant la durée fixée par la constitution.
L’ancien président du Mozambique, Joaquim Chissano, désigné en octobre 2007 en est le premier lauréat. En 2008, l’ancien président du Botswana, Festus Mogae, avait reçu le prix qui attribue au récipiendaire cinq millions de dollars sur dix ans, puis une somme de 200. 000 dollars par an à vie. L’ancien Président du Cabo Verde, Pedro Pires, (2014) et celui de la Namibie, Hifikepunye Pohamba, (2011) ont été également lauréats.