Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Des membres de la communauté  mauritanienne vivant en Côte d’Ivoire ont organisé mardi un sit-in devant l’ambassade pour réclamer le départ de l’ambassadeur Abdellahi El Boukhary El Vilaly, lui reprochant d’adopter une posture qui crée des divisions en son sein.

« L’ambassadeur cautionne des associations qui fonctionnent de manière tribale, raciale et xénophobe », a déclaré le porte-parole, Mohamed Brahim Ould Mohamed Lagdaf, avant d’appeler au départ du diplomate.

Les manifestants attroupés à quelques mètres de la chancellerie sise à Cocody-Deux-Plateaux réclament également la suspension « immédiate et jusqu’à nouvel ordre » de certaines associations contre lesquelles ils s’insurgent. Il s’agit notamment de l’amicale et de la mutuelle des commerçants mauritaniens de Côte d’Ivoire et de la coordination du comité central de gestion et de développement, ont cité les manifestants.

Il est annoncé dans les heures qui viennent, une réaction de l’ambassadeur Mohamed Abdellahi El Boukhary El Vilaly face à cette manifestation.

AIP

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La candidate malheureuse aux élections législatives pour la circonscription de Kaniasso, Minignan et Sokoro (circonscription 055), Chantal Fanny, a officiellement contesté mardi, dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, les résultats délivrés par la Commission électorale indépendante (CEI) aux lendemains du scrutin du 18 décembre.

Dans la vidéo d’une durée de 17 minutes, elle a dénoncé les résultats de certains bureaux de vote de la sous-préfecture de Sokoro. Il y a eu, selon elle, plusieurs bureaux de vote dans lesquels ses représentants n’ont pas eu de procès-verbal. Et le point de ses voix dans l’un de ces bureaux aurait été changé, ce qui a permis à la CEI de déclarer son rival Kouyaté Karim vainqueur du scrutin.

Pour Chantal Fanny, joint par l’AIP, il y a eu une volonté manifeste de falsifier les résultats surtout dans des bureaux de vote où elle aurait eu la majorité des suffrages exprimés. Elle dit avoir gagné largement sur le candidat du RHDP Koné Abdoulaye et le candidat indépendant Kouyaté Karim à Kaniasso et Sokoro. « Ne nous volez pas notre victoire », dénonce-t-elle dans la vidéo.

« N’ayez aucune crainte, nous  avons gagné. J’ai écris personnellement au Président de la République (Alassane Ouattara, ndlr) pour lui expliquer dans les détails ce qui s’est passé lors de l’élection », assure-t-elle.

Depuis le 21 décembre, le Conseil constitutionnel a ouvert le contentieux électoral et la candidate indépendante dit avoir déposé en bonne et due forme sa requête auprès de l’institution. « Nous avons la conviction que le droit va être dit », déclare-t-elle.

AIP

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Du mouvement sur la lagune Ebrié. Désormais, il faudra compter aussi, à part la SOTRA (entreprise d’Etat), avec la STL et la CITRANS dans le transport lagunaire à Abidjan. Ces deux compagnies privées viennent de réceptionner et procéder à la mise en eau de leurs premiers bateaux de transports en commun. Leur objectif, faciliter la mobilité des habitants de la capitale économique ivoirienne.

STL

La STL (Société de transport lagunaire), filiale du Groupe SNEDAI de l’homme d’affaire Adama Bictogo, a réceptionné ses deux premier bateaux-bus le 20 décembre 2016 au port d’Abidjan, en prélude au démarrage de ses activités en janvier 2017. Ces engins baptisés « Agboville et « Kong » sont arrivés en provenance de la Hollande où il ont été construits.

L’entreprise va démarrer avec quatre autres bateaux, et devrait recevoir, d’ici Juillet, 16 bateaux. Ce projet va coûter près de 45 milliards de FCFA. « C’est une délégation de service, c’est un BOT (Build, Operate, Transfer ou Construction-Exploitation-Transfert) sur 30 ans », précise Adama Bictogo, qui signale que cette nouvelle société de transport lagunaire va créer 400 emplois.

La capacité d’un bateau-bus de STL est de 150 places, ce qui permettra conformément aux études de la Banque mondiale, de «transporter 50 000 personnes par jour à raison de 30 minutes de rotation par bateau», laisse entendre le patron du Groupe SNEDAI, indiquant que le ticket coûtera 500 FCFA.

CITRANS

CITRANS a quant à elle procédé à la mise en eau de son premier navire le mardi 28 décembre 2016 à Abidjan. Ce bateau de dernière génération baptisé "Lady Dominique" a une capacité de 240 places.

Le PDG de CITRANS, Zoumana Bakayoko, a convié à cette occasion plusieurs personnalités du pays.

Armand Tanoh

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Pour les fêtes de fin d’année, le conseiller régional du Kabadougou Ousmane Toure, diplomate en poste à l'ambassade de Côte d'Ivoire à Paris, a offert des cadeaux à des enfants du Kabadougou dans le cadre des fêtes de fin d'année.

La remise des jouets s’est déroulée le vendredi 23 décembre 2016 au domicile du diplomate, en présence de Mme Koné née Aby Cissé, présidente de la commission Education, Santé et Social du Conseil régional du Kabadougou.

Au nom du président du Conseil régional du Kadougougou, Mme Koné née Cissé Aby a remercié le donateur pour ce geste inestimable en faveur des enfants du Kabadougou. 

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La Côte d’Ivoire vient d’organiser ses premières élections législatives depuis l’avènement de la troisième République. Ce scrutin tenu le 18 décembre a été sanctionné par une large victoire du RHDP, la coalition au pouvoir, qui rafle 167 sièges sur 255. Elle est suivie des indépendants qui s’en sortent avec 75 élus, puis l’UDPCI (6 sièges), et le FPI et l’UPCI (3 sièges chacun).

Si le but de ces élections était de renouveler le parlement en fin de mandat, d’autres enjeux les entourent, dans la mesure où elles étaient censés ressortir les aspirations silencieuses des Ivoiriens quant à la configuration politico-institutionnelle du pays. Et le bon score des indépendants, surtout la défaite de certains membres du gouvernement, dénotent en quelque sorte ces aspirations.

Dissolution

En effet, les résultats des récentes législatives marquent une volonté des citoyens ivoiriens, tous bords confondus, de voir des changements non seulement au sein de leurs propres partis, mais surtout au niveau de acteurs de gestion de l’Etat. Aussi bien gouvernementaux qu’institutionnels. Après cette échéance, un changement profond au niveau de l’équipe gouvernemental, avec un renouvellement des valeurs, s’avère nécessaire pour redonner confiance.

« Les Ivoiriens n’ont pas perdu confiance en Alassane Ouattara, mais n’ont plus confiance en beaucoup de ses collaborateurs », murmure-t-on dans certains cercles diplomatiques.

A ce jour, plusieurs projets importants, encore sous l’éteignoir, attendent de nouveaux acteurs pour les ravifier et leur donner un véritable coup d’accélérateur. L’on peut citer, entre autres, l’aérocité, l’extension du Port autonome de d’Abidjan, le projet d’électrification rurale, les projets routiers structurants dont l’autoroute Abidjan-San Pedro, etc. A cela, il faut ajouter le fait que le pays est constamment en déphasage avec les méthodes de décaissement des bailleurs de fonds dans le cadre des projets cofinancés, ce qui met du plomb dans l’aile de ces projets. Sans compter des ministres qui siègent au gouvernement depuis plus d'une décennie.

Souffle nouveau 

En un mot, les Ivoiriens n’attendent pas qu’un simple réglage, mais un véritable changement. Et cela passe par la démission du gouvernement Kablan Duncan. Le Premier ministre qui a tant donné, tant en énergie qu’en efficacité ces dernières années, pourrait être affecté à une autre mission au côté du chef de l’Etat Alassane Ouattara dans la gestion du pays. Pour donner un souffle nouveau et de réels espoirs dans la marche vers l’émergence.

Abdoul Razak Dembélé

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Le rappeur sénégalo-américain Akon a annoncé avoir réussi à mobiliser un milliard de dollars pour financer des projets en Afrique.

« Ça n’a pas été facile à mettre en place, mais on a réussi à récolter le premier milliard. On a de grands projets pour l’Afrique. Les gens ont besoin d’électricité, d’eau courante et d’infrastructures de base », a-t-il déclaré dans des propos rapportés par l’Agence Ecofin.

Le rappeur dit avoir compris « avec le temps », qu’ »il y avait tellement de choses à faire et beaucoup de personnes qui avaient besoin d’aide ».

« J’ai commencé à me sentir coupable d’étaler ma richesse devant des gens qui souffrent. J’ai visité des villages en portant des boucles d’oreilles ou des montres à 50 000 dollars alors que des gens souffraient devant moi, j’ai fini par me dire que tout cela était inutile », a-t-il poursuivi.

« Quand tu y penses, ce n’est que du tape-à-l’œil. Ça ne sert à rien », a-t-il argumenté.

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Un village ivoirien, Kpéaba (Sipilou), à la frontière Côte d’Ivoire-Guinée, a été attaqué dans la nuit de mercredi à jeudi par des hommes armés, causant un mort et l’incendie d’habitations.

Des hommes armés seraient venus de la Guinée pour y perpétrer cette attaque, ce territoire faisant l’objet de revendication de Guinéens qui estiment qu’il leur appartient.

En 2013, ce village avait été assiégé par des militaires guinéens, rappelle-t-on.

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Les résultats de l’enquête nationale sur la situation de l’emploi et le secteur informel (ENSESI) 2016 ont été restitués, lors d’une cérémonie  organisée à cet effet jeudi,  à la Primature à Abidjan-Plateau, par le ministère de l’Emploi et de la Protection sociale, en collaboration avec celui de la Jeunesse, de l’Emploi des jeunes et du Service civique.

Ayant pour objectif  l’évaluation et le suivi de l’évolution de l’emploi et du secteur informel en Côte d’Ivoire, l’enquête, conduite par l’Institut nationale de la Statistique (INS) avec la collaboration et l’ENSEA (Ecole Nationale de Statistique et d’Economie appliquée) pour le contrôle qualité révèle que la population en âge de travailler, celle âgée de plus de 14 ans, se chiffre  à 14 millions 870 soit 62,8%  de  la population Ivoirienne.

Le taux de chômage quant à lui, en tenant compte des nouvelles normes issues de la 19ème Conférence des statisticiens du travail (CIST DE 2013) est évalué à  2,8%, auquel l’enquête a jugé bon d’adjoindre d’autres facteurs dont les personnes en situation de sous-emploi liée à la durée du travail et la main d’œuvre potentielle pour atteindre 27,8% afin d’avoir « un indicateur pertinent pour caractériser la situation de l’emploi en Côte d’Ivoire .»

Le directeur des statistiques démographes et sociales de l’INS, Doré Désiré Emmanuel Aka, présentant la phase 1 du rapport  de l’enquête,  a montré que  la majorité des chômeurs aspirent à un emploi salarié et permanent et  que l’emploi en Côte d’Ivoire est presque ‘exclusivement informel. Il a révélé que l’emploi salarié représente moins du ¼ de l’emploi en Côte d’Ivoire, et que plus de la moitié des Ivoiriens sont en emploi.

En outre, Les emplois indépendants agricoles sont les plus nombreux, le secteur  agricole demeurant le secteur d’activités le plus pourvoyeur d’emplois , selon  le rapport  provisoire  qui attend d’être validé par le gouvernement  et dont la réalisation a nécessité un échantillon de 10.392 ménages tirés de façon aléatoire sur l’ensemble du territoire, l’élaboration de questionnaires et la mobilisation de 39 équipes d’agents de terrain.

Elle a pris en compte la population en âge de travailler, la description de la population en emploi, l’analyse de la sous-utilisation de la main d’œuvre, les caractéristiques de la population hors main d’œuvre et les enfants économiquement occupés.

Pour le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Dosso Moussa, « ces données sont utiles pour l’ensemble des ministères, pour l’Etat et pour tous ceux qui sont à la recherche de l’information du travail » ajoutant que ces données pourront permettre la mise en place de politiques « fiables et durables «  pour résoudre la question de l’emploi qui figure au cœur des préoccupations du Gouvernement.

Le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi des jeunes et du Service civique, Sidi Touré, a ajouté que cette enquête montre la « ferme volonté » du président de la République de résoudre le problème de l’emploi.

ENSESI est la résultante du décret instaurant chaque année une enquête annuelle sur la situation de l’emploi et une enquête chaque 2 ans sur le secteur informel.  Le gouvernement ivoirien, pour la réalisation de l’ENSESI qui se décline en 2 phases dont l’emploi et le secteur informel, a bénéficié de l’apport de la Banque mondiale, du PNUD et  du BIT.

AIP

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Cinquante et un ivoiriens, ayant trouvé refuge au Mali à la suite des différentes crises qu’a traversées la Côte d’Ivoire entre 2002 et 2011, ont regagné le pays, mercredi.

Ces personnes volontaires au rapatriement ont été accueillies à l’aéroport Félix Houphouët Boigny d’Abidjan avant de recevoir les civilités des responsables du service d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides (SAARA) du ministère des Affaires Étrangères et du Haut-commissariat des réfugiés (HCR).

«Chers frères et sœurs ivoiriens venus du Mali, je voudrais au nom du gouvernement et en mon nom personnel vous souhaiter le traditionnel Akawaba. Votre présence répond au vœu du président Alassane Ouattara qui ne veut voir aucun ivoirien exilé à l’extérieur du pays.», a déclaré le conseiller technique du ministre des Affaires Etrangères, coordonnateur du SAARA, Dr Kouassi Kouakou Lassina,  signalant que ce retour au bercail a été facilité par l’appui du Haut-commissariat pour les réfugiés.

L’administrateur principal de protection du HCR, Apatita Sébastien a rassuré les réfugiés de la normalisation de la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire. « Nous sommes disposés avec le gouvernement à faciliter votre réinsertion », a-t-il indiqué.

Le porte-parole des réfugiés, Dama Mamadou, estime « qu’on est mieux chez soi ». Il a pour l’occasion adressé au nom de ses frères ses sincères remerciements au président de la République, Alassane Ouattara pour les efforts consentis à l’endroit du retour des réfugiés.

Plusieurs milliers d’ivoiriens s’étaient réfugiés au cours de la décennie de crise qu’a traversée la Côte d’Ivoire dans une douzaine de pays de la sous-région Ouest africaine.  D’après le Haut-commissariat pour les réfugiés quelque 3 000 personnes avaient fui dont 2/3 avait regagné le pays jusqu’à août 2016.

AIP

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Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan a remis, jeudi, les clefs de logements de 512 souscripteurs au programme présidentiel de logement sociaux  économiques.

Cette  première tranche de logements de la cité Ado sis dans la commune de Yopougon à l’ouest d’Abidjan, achevés et disponibles, permettra de loger plus de 1500 personnes, a indiqué le directeur général de la société immobilière PIEMME Construction, Coulibaly Issiaka, précisant qu’il reste 138 logements  en construction pour achever cette première tranche.

« Cette cérémonie marque le début d’une série de cérémonies de remise de clefs des sites des villes nouvelles qui ont été conçues et réalisées par le gouvernement ivoirien de 2013 à ce jour », a déclaré le ministre  de la Construction et de l’Urbanisme, Mamadou Sanogo, également ministre intérimaire de l’habitat et du logement, en présence d’une forte délégation du gouvernement.

Il a expliqué que pour ce programme présidentiel de logements socio économiques, l’Etat a investi plus de 35 milliards F Cfa pour la réalisation des voiries et réseaux divers primaires des différents sites et cinq milliards pour la purge des droits coutumiers.

La cité ADO abritera un centre commercial, une école primaire et des aires de jeux.

Le programme des logements sociaux, économiques et de standing initié par le gouvernement ivoirien a été, officiellement, lancé le 28 mars 2013 à la Cité ADO de Yopougon. 2000 hectares de terrains sur l’ensemble du territoire national sont dédiés au projet pour lequel plus de 72 000 demandeurs de logements ont été enrôlés et une quarantaine de promoteurs immobiliers agrées pour la production des logements sociaux.

AIP

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