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Abidjan, le samedi 6 septembre 2025(LDA)-Le président du Fonds pour le patrimoine mondial africain (FPMA), Vusithemba Ndima , et le parrain du Fonds, le Professeur Khalid El-Enany , se sont rencontrés au Caire le 2 septembre 2025 pour réaffirmer leur engagement à faire progresser la protection, la conservation et le développement durable du patrimoine culturel et naturel de l'Afrique.
Au nom du Conseil des gouverneurs, le président a exprimé sa profonde gratitude au Professeur El-Enany pour avoir gracieusement accepté l'invitation à devenir le parrain du FPMA. Son profil distingué et son leadership indéfectible sur la scène internationale du patrimoine constituent un atout précieux pour amplifier la voix de l'Afrique dans la diplomatie mondiale du patrimoine.
La réunion a rappelé le rôle essentiel du Pr El-Enany dans l'organisation d'un événement parallèle de haut niveau, lors de la 47e session du Comité du patrimoine mondial au siège de l'UNESCO à Paris (juillet 2025). Cette initiative a considérablement renforcé la sensibilisation internationale aux priorités patrimoniales de l'Afrique et mobilisé de nouveaux partenaires pour soutenir la mission du Fonds de sauvegarde et de promotion du patrimoine mondial sur tout le continent.
Le président a également salué la vision convaincante exprimée par le Pr El-Enany dans sa candidature au poste de Directeur général de l'UNESCO, approuvée par l'Union africaine, soulignant que l'accent qu'il met sur le renforcement des capacités, le financement du patrimoine et l'autonomisation des peuples et des institutions africains correspond parfaitement au mandat du Fonds. À cet égard, il a réaffirmé que l'Afrique du Sud, pays hôte du FPMA, soutient pleinement la candidature du Pr El-Enany, reconnaissant la valeur de sa vision de l'avenir de l'UNESCO et son adéquation avec les priorités de l'Afrique en matière de patrimoine et de développement.
Il a aussi souligné l’impact remarquable du FPMA au cours des deux dernières décennies, qui comprend la mobilisation de plus de 20 millions de dollars pour le renforcement des capacités et la conservation du patrimoine mondial en Afrique ; la formation de plus de 1 500 professionnels du patrimoine africain ; le soutien direct à l’inscription de quarante-deux (42) nouveaux sites africains sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO ; et le retrait de douze (12) sites africains de la liste du patrimoine mondial en péril, garantissant ainsi l’avenir de biens autrefois au bord d’une perte irréparable.
Au-delà de ces résultats tangibles, le Fonds a placé l'humain au cœur de son action en mobilisant les jeunes et les communautés locales grâce à des initiatives innovantes telles que l'entrepreneuriat patrimonial et des bourses de recherche et d'éducation. Il a amplifié la voix collective de l'Afrique dans la diplomatie mondiale du patrimoine et forgé des partenariats stratégiques avec l'Union africaine, l'UNESCO, les gouvernements nationaux, les partenaires de développement et la société civile. Ensemble, ces efforts ont placé le FPMA à l'avant-garde de la sauvegarde du précieux patrimoine africain, démontrant ainsi son rôle essentiel de moteur d'identité, d'unité et de développement durable.
Abidjan, le mercredi 3 septembre 2025 (LDA)-Le Mauritanien Sidi Ould Tah, élu président de la Banque africaine de développement (BAD) en mai dernier avec 76 % des voix, a prêté serment le lundi 1er septembre 2025, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Il succède à ce poste le Nigérian Akinwumi Adesina. A 60 ans, Le Mauritanien est le neuvième président de l’intuition, depuis sa création le 4 août 1963 à Khartoum (Soudan).
Sidi Ould Tah a dévoilé la feuille de route de son mandat autour de quatre axes prioritaires, à savoir être à l’écoute et à proximité avec les gouvernements, le secteur privé, les partenaires techniques et financiers, afin de mieux cibler les besoins ; adopter des réformes accélérées pour simplifier les procédures et accroître la réactivité de la Banque face aux urgences du développement ; opérer un renforcement des partenariats en élargissant la coopération à de nouveaux acteurs comme les fonds souverains, les fonds de pension et les investisseurs privés et apporter des solutions concrètes et rapides, notamment avec l’intégration d’un pilier « investissement dans la paix » dans les modèles financiers.
« Nous serons la banque qui comblera les fossés entre les régions, entre l’ambition et la mise en œuvre, entre le public et le privé », a-t-il promis.
Sidi Ould Tah hérite d’une institution disposant de solides fondamentaux constitués de 318 milliards de dollars de capital, d’une notation AAA maintenue depuis dix ans et plus de 102 milliards de financements approuvés au cours de la dernière décennie. Toutefois, la Banque doit répondre à des attentes croissantes en matière de financement des infrastructures, d’adaptation au changement climatique et de réduction des inégalités.
La cérémonie a été présidée par le Conseil des gouverneurs de la Banque, en présence des présidents ivoirien, Alassane Ouattara, et mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, ainsi que des anciens dirigeants de la BAD, Donald Kaberuka et Akinwumi Adesina.
Abidjan, le mercredi 3 septembre 2025(LDA)-Le Maroc s’est hissé à la quatrième place africaine en matière de bonne gouvernance, selon le dernier rapport d’African Exponent, qui le classe 75e au niveau mondial avec un score de 0,470 point.
Le Maroc figure parmi les dix meilleurs pays africains en gouvernance, aux côtés de Maurice, du Botswana et du Rwanda.
Le rapport présente les réformes structurelles menées par Rabat, mettant en lumière la stabilité politique du pays et les efforts pour moderniser le cadre économique et institutionnel.
Pour African Exponent, cette quatrième place africaine confirme la stratégie nationale visant à renforcer la transparence et l’efficacité de l’action publique.
Le rapport soutient que le Maroc se distingue nettement dans l’Afrique du nord. Il souligne le fait que l’Algérie et la Tunisie sont au bas dans le classement continental, tandis que la Libye figure parmi les derniers rangs en raison de son instabilité institutionnelle.
African Exponent relève que la bonne gouvernance constitue un facteur clé de compétitivité et d’attractivité. Le Maroc, en multipliant les grands projets d’infrastructures et en accélérant les transitions énergétique et numérique, s’impose comme une plateforme régionale pour les flux d’investissement.
Toutefois, le rapport insiste sur la nécessité pour Rabat de poursuivre les efforts en matière d’État de droit, de transparence budgétaire et de participation citoyenne pour améliorer son rang international.
Avec cette quatrième place en Afrique, le Maroc confirme son rôle moteur sur le continent.
Abidjan, le mercredi 3 septembre 2025(LDA)-L’Union Panafricaine des Journalistes pour la Coopération Sud-Sud (UPJ-Sud) s’affirme aujourd’hui comme un réseau stratégique dédié à la promotion de la coopération médiatique sur le continent.
Convaincus que la presse est un levier incontournable pour favoriser les échanges Sud-Sud et renforcer la solidarité entre les peuples, des journalistes issus de divers pays africains ont uni leurs forces pour fonder cette organisation.
Sous la présidence de Adama Bakayoko (Côte d’Ivoire), l’UPJ-Sud rassemble des figures reconnues dans le paysage de la presse africiane comme Radouan Bachiri (Maroc), Pierre Pintos (Bénin), Nadège Koffi (Côte d’Ivoire), Stéphane Bahi (Côte d’Ivoire), Amadou Foulah (Guinée), Touré Alhouss (Mali), Maguette Kebe (Sénégal) et Mohamed Keyentao (Mali). Ensemble, ils incarnent la diversité géographique et culturelle qui fait la richesse du réseau.
L’UPJ-Sud ambitionne de devenir une plateforme de référence, où les médias africains peuvent jouer un rôle déterminant dans la diplomatie, l’économie et le dialogue interculturel. Ses missions s’articulent autour de cinq axes : promouvoir une presse libre et responsable, renforcer les compétences journalistiques, faciliter les échanges d’informations, valoriser les initiatives locales et défendre les valeurs d’éthique et d’intégration.
L’UPJ-Sud entend déployer un réseau actif couvrant toutes les régions d’Afrique, établir des partenariats stratégiques avec les institutions continentales et internationales, et mettre en place un Observatoire garantissant l’authenticité des contenus. L’UPJ-Sud prévoit également de lancer des prix, bourses et résidences journalistiques pour encourager l’excellence.
Plus qu’un réseau professionnel, l’UPJ-Sud se présente comme une force collective capable de raconter les réussites africaines, défendre ses valeurs et renforcer la place de l’Afrique dans les débats mondiaux.
Notons que l’UPJ-Sud est née en 2019, lors d’une rencontre historique en marge de l’inauguration du complexe portuaire de Tanger Med, au Maroc.
Abidjan, le mercredi 3 septembre 2025(LDA)-Air Côte d’Ivoire prépare une offensive majeure sur la desserte Abidjan-Paris, avec une stratégie axée sur des tarifs plus accessibles.
La compagnie nationale ambitionne de rendre le confort en vol abordable pour un plus grand nombre de passagers, grâce à l’acquisition de son nouvel Airbus A330-900 Neo, présenté ce mardi 2 août par le Directeur général Laurent Loukou. « Nous voulons démocratiser le voyage confortable.», a-t-il déclaré.
Les nouvelles grilles tarifaires marquent une rupture. Le billet en classe économique sera proposé à des prix « plus compétitifs » que les standards actuels, tandis que la classe business coûtera entre 1,5 million FCFA et 1,7 million aujourd’hui. La classe premium se situera entre 700 000 et 800 000 FCFA, ouvrant ce segment à une clientèle plus large.
Air Côte d’Ivoire privilégie une offre complémentaire, avec des vols programmés à 14 h 30 pour séduire les voyageurs d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
L’A330-900 Neo, configuré en 242 sièges dont 173 en classe économique, symbolise l’ambition de la compagnie à s’imposer durablement sur le marché long-courrier régional.
Abidjan, le mardi 2 septembre 2035(LDA)-La cérémonie officielle du Programme d’Appui à l’Écosystème des Startups, mis en œuvre par CDC-CI Capital dans le cadre du Projet des Chaînes de valeur Compétitives pour l’Emploi et la Transformation économique (PCCET), se tiendra, le samedi 6 septembre 2025, à l’Hôtel Novotel au Plateau (Abidjan).
Près de quatre cents (400) participants sont attendus dont des représentants des ministères, universités, étudiants, startups, structures d’appui à l’entrepreneuriat (SAE), formateurs, experts et partenaires techniques et financiers. Cette cérémonie marquera une étape importante dans le soutien à l’écosystème entrepreneurial ivoirien.
Le programme d’appui à l’écosystème des startups de CDC-CI Capital repose sur quatre (4) axes structurants, à savoir :
• le Design Sprint Universitaire, qui a mobilisé plus de six cents (600) équipes et près de quatre mille (4 000) étudiants, dont douze (12) équipes finalistes seront présentées lors de la cérémonie.
• le renforcement des Structures d’Appui à l’Entrepreneuriat (SAE), avec treize (13) SAE et soixante-neuf (69) experts accompagnés sur les plans techniques et en équipements.
• l’accompagnement des startups, avec trois cent vingt-quatre (324) candidatures et qui aboutira à la sélection de dix (10) lauréates pour représenter la Côte d’Ivoire à Station F, Paris, le plus grand campus de startups au monde.
• l’opérationnalisation du dispositif d’amorçage de CDC-CI Capital pour faciliter l’accès des jeunes entreprises au financement.
Selon le Directeur Général de CDC-CI Capital, Arthur Coulibaly, l’ambition de ce programme est de contribuer aux efforts du gouvernement de structurer durablement l’écosystème entrepreneurial ivoirien et offrir à notre jeunesse des opportunités concrètes d’innover, d’entreprendre et de créer des emplois.
Sont également prévus la présentation des quinze (15) startups finalistes et l’annonce des dix (10) lauréates retenues pour Station F à Paris ; la remise d’un chèque pour l’équipement des Structures d’Appui à l’Entrepreneuriat (SAE) et la présentation des douze (12) équipes étudiantes finalistes du Design Sprint Universitaire.
Cet évènement est placé sous le haut patronage du Premier Ministre, chef du Gouvernement, ministre des sports et du cadre de vie, avec la présence effective de Mamadou Touré, ministre de la promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, d’Adama Diawara, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et des représentants de la Banque mondiale.
Il illustre une dynamique inédite et de cohésion nationale, mobilisant la jeunesse, les startups, les universités, les SAE et les partenaires institutionnels autour de l’innovation et de l’emploi, avec un impact concret en termes de visibilité nationale, internationale, d’accès au financement et de création d’emplois durables notamment pour les jeunes et les femmes en Côte d’Ivoire.
Abidjan, le lundi 1er septembre 2025(LDA)-La cité balnéaire de Grand-Bassam a accueilli un atelier de renforcement sur l’intelligence artificielle, organisé par le cabinet JM EVENTS au profit du Sénat ivoirien, du 26 au 27 août 2025. Objectif : doter la haute hiérarchie sénatoriale des clés de compréhension et d’action autour de l’IA, afin de renforcer sa légitimité auprès des citoyens.
Moderniser pour influencer et légitimer
Au cœur de la démarche, un mot d’ordre : moderniser pour influencer et légitimer. Pour la sénatrice Delon Catherine Suzanne, Questeur du Sénat, l’enjeu est clair : « L’intelligence artificielle n’est pas une menace, mais une opportunité pour mieux gouverner, mieux communiquer et mieux écouter. »
La présence du Secrétaire général, de son adjoint, du Directeur de cabinet et de son adjoint, du Directeur de la coopération, ainsi que de nombreux administrateurs et chargés d’études, témoigne de l’importance stratégique de cette initiative. Ensemble, ils ont approfondi comment l’IA pourrait transformer les pratiques parlementaires.
Un atelier pratique et progressif
Loin de se limiter à la théorie, l’atelier a été conçu comme un parcours collectif et pragmatique. Les participants ont travaillé sur un scénario simulant l’intégration de l’IA dans les missions du Sénat : législation, contrôle de l’action gouvernementale, communication publique et diplomatie parlementaire.
Répartis en sous-groupes, ils ont élaboré des mini-plans d’action autour de thématiques spécifiques : organisation interne, communication institutionnelle, suivi-évaluation et coopération internationale. Les outils testés allaient de Copilot à ChatGPT, en passant par Power BI, DeepL, Canva IA ou encore des détecteurs de fake news.
Les restitutions croisées ont permis de dégager des convergences, d’identifier des lacunes et de définir des priorités. À l’issue de la session, une feuille de route unique a été adoptée, articulée autour de quatre axes stratégiques : organisation, communication, suivi-évaluation et coopération. Chaque participant est reparti avec une boîte à outils IA concrète et testée.
La voie de la modernisation numérique
Cet atelier s’inscrit dans la vision de la Présidente du Sénat, la sénatrice Kandia Camara, qui a choisi d’engager son institution sur la voie de la modernisation numérique. Ce leadership projette le Sénat ivoirien dans une dynamique d’anticipation et d’innovation.
Abidjan, le samedi 30 août 2025(LDA)-African Global Health et Diplomatic Courier organiseront un symposium de haut niveau pour explorer l’approche émergente de l’Afrique en matière de gouvernance par la réduction des risques, un modèle pragmatique fondé sur la solidarité, l’inclusivité et la résilience, du 4 au 5 septembre 2025, à l’Hôtel Four Seasons de Casablanca, Maroc, informe un communiqué transmis à la rédaction.
L’événement sous la houlette de Maroc Newspaper, servira de lancement officiel de « Harm Reduction – The Manifesto 2025 », un nouvel ouvrage aux éditions ORION qui marque la voix de l’Afrique et du global South créant des ponts de travail en connexion avec le monde. Cet ouvrage amplifie les voix d’experts africains et internationaux appelant à des systèmes de gouvernance plus justes, plus efficaces et fondés sur des données probantes.
Dans un contexte de crises mondiales qui se chevauchent — du changement climatique aux urgences sanitaires en passant par les migrations massives — l’Afrique propose un modèle tourné vers l’avenir, ancré dans les principes de la réduction des risques. Initialement née dans le champ de la santé publique, cette approche est aujourd’hui réinventée pour orienter les politiques, les institutions et la coopération internationale, fait savoir le document.
Le symposium réunira des responsables gouvernementaux, des leaders de la santé publique, des diplomates et des acteurs du changement, afin d’examiner comment ce prisme de gouvernance peut inspirer de nouvelles formes de coopération Sud–Sud et des systèmes publics plus résilients.
LES THÈMES CLÉS INCLURONT :
• Le financement innovant et les alliances pragmatiques
• La diplomatie culturelle et les partenariats internationaux
• Des solutions de gouvernance face aux défis mondiaux
« L’Afrique ne se contente pas de réagir aux crises ; elle propose un modèle capable d’inspirer le monde. La réduction des risques appliquée à la gouvernance est notre réponse concrète aux défis d’aujourd’hui et de demain », soutient Dr. Imane Kendili, présidente d’African Global Health et hôte de la rencontre, relayée par le communiqué.
Ana C. Rold, Fondatrice et PDG de Diplomatic Courier et co-organisatrice de l’événement, affirme : « « Nous parlons souvent de réinventer les systèmes, mais ce manifeste fait plus qu’imaginer : il trace un cadre audacieux et concret qui place la dignité humaine et la coopération au centre de la gouvernance ».
Abidjan, le jeudi 28 août 2025(LDA)-Les experts financiers et militaires de la CEDEAO sont réunis à Abuja pour définir le financement durable et renforcer les capacités opérationnelles de sa Force en attente, instrument clé de lutte contre le terrorisme et de prévention des crises politiques en Afrique de l’Ouest, surtout que les trois pays sahéliens, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, ont quitté l’organisation, du 27 au 29 août 2025 à Abuja, Nigeria.
Donnant suite aux directives du 67ᵉ sommet des chefs d’État de juin dernier, rapporte APA, les experts des ministères des Finances et de la Défense des États membres analysent un rapport détaillé présentant différentes options de mobilisation de ressources, incluant des ajustements au mécanisme de prélèvement communautaire et des stratégies de recouvrement des contributions impayées par certains États.
Cette réunion technique s’inscrit dans la continuité des décisions stratégiques de l’organisation, prolongement de la réunion de février 2025 à Abuja, qui avait rassemblé experts gouvernementaux, responsables militaires et spécialistes de la sécurité pour valider des politiques clés visant à renforcer la Force en attente et améliorer les capacités logistiques et opérationnelles nécessaires pour assurer des opérations de paix efficaces et durables.
La Force en attente est considérée comme un instrument central de la lutte antiterroriste et de la prévention des changements anticonstitutionnels de gouvernement.
Le président nigérian Bola Ahmed Tinubu avait insisté sur l’urgence de la rendre opérationnelle dès maintenant, affirmant : « La Force en attente de la Cédéao doit passer du concept à la réalité opérationnelle dès maintenant ».
La réunion d’Abuja épouse un cadre plus large de coopération régionale et de continuité stratégique. Elle fait suite aux recommandations du Comité des chefs d’état-major de la Cédéao (CCDS) d’août 2024, où les chefs militaires ouest-africains avaient souligné la nécessité de renforcer la coopération en matière de renseignement et d’unir leurs efforts contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée.
La Cédéao avait également validé lors de ces réunions l’envoi d’une mission de sécurité en Sierra Leone composée de 1 200 hommes, en soutien aux efforts nationaux contre les groupes armés terroristes, et avait réaffirmé son engagement à activer la Force en attente (ESF), avec un objectif de 5 000 hommes, dont une brigade antiterroriste prioritaire de 1 650 soldats.
En parallèle, la Cédéao avait adopté en juillet 2025 un cadre de formation pour les composantes militaires, policières et civiles de la Force, axé sur le respect des droits humains, l’intégration du genre et la prévention des conflits, avec la participation d’experts des États membres, des directions techniques de la Commission et de partenaires internationaux dont l’Union européenne, l’Allemagne, la France et l’Espagne.
La double approche – formation spécialisée et financement durable – vise à assurer une réponse rapide aux crises et à renforcer durablement la stabilité en Afrique de l’Ouest, région récemment touchée par des attaques meurtrières au Bénin, au Nigéria et au Togo. La Force en attente, qualifiée par la Cédéao de « mesure audacieuse et nécessaire » face aux menaces sécuritaires contemporaines, représente un instrument majeur pour garantir la sécurité collective et la responsabilité partagée, piliers de la Vision 2050 pour une Afrique de l’Ouest intégrée, pacifique et résiliente.
La Côte d’Ivoire veut franchir un nouveau cap. Avec l’adoption en 2025 du Pacte national de l’énergie, le pays se donne l’ambition d’assurer l’accès universel à l’électricité et de réussir sa transition vers un mix énergétique plus propre. Une équation complexe, mais stratégique pour consolider sa position de leader régional
Déjà premier exportateur d’électricité en Afrique de l’Ouest, avec une capacité installée de 2 907 MW en 2023, Abidjan entend devenir un véritable hub énergétique du continent. Cette ambition s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Mission 300 » de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement, qui vise à connecter 300 millions d’Africains d’ici 2030.
Des objectifs à la hauteur des ambitions
Le pacte trace une feuille de route ambitieuse
La Côte d’Ivoire vise 100 % d’accès à l’électricité d’ici 2030, contre 64 % aujourd’hui. Sa capacité installée devrait grimper à 5 128 MW et ses exportations doubler grâce à un maillage régional renforcé. Autre tournant : la part des énergies renouvelables devra passer de 31 % à 45 % du mix énergétique, un objectif en phase avec les engagements climatiques pris au titre de l’Accord de Paris.
Ces cibles ne sont pas qu’un vœu pieux. Elles reposent sur la réhabilitation des réseaux, l’ouverture au secteur privé, le développement de mini-réseaux solaires et un recours accru aux financements internationaux, évalués à deux milliards de dollars d’ici 2030.
Un système encore fragile
Mais la route reste semée d’embûches. Le gaz naturel, qui fournit près de trois quarts de l’électricité nationale, rend le pays dépendant des fluctuations des marchés internationaux et limite ses performances climatiques. Les pannes massives enregistrées en 2024 et des pertes techniques évaluées à 20 % rappellent la fragilité d’un réseau sous pression.
L’hydroélectricité, qui a longtemps servi de vitrine aux énergies renouvelables ivoiriennes, est menacée par la variabilité climatique. Et sur un autre front, celui de la cuisson propre, plus de 2,4 millions de ménages attendent toujours des solutions alternatives, alors que le biogaz ou le butane peinent à se déployer.
La bataille régionale de l’énergie
La Côte d’Ivoire n’avance pas seule. Le Ghana multiplie ses investissements solaires et mise sur l’intégration du gaz offshore, le Sénégal s’apprête à exploiter ses champs gaziers et à renforcer son rôle dans le West African Power Pool (WAPP), tandis que le Maroc, hors zone WAPP, s’impose déjà comme un champion continental des renouvelables avec ses gigantesques complexes solaires et éoliens.
Dans cette compétition énergétique, Abidjan joue la carte de la stabilité politique et d’un savoir-faire reconnu en matière d’exportation d’électricité. Son rôle moteur dans le WAPP et les investissements de groupes comme Eni sur des projets durables renforcent cette position. Mais la Côte d’Ivoire sait qu’elle doit accélérer pour ne pas perdre son avance face à des voisins désormais très offensifs.
En perspective
Si ses ambitions se traduisent en réalisations, la Côte d’Ivoire pourrait, d’ici 2035, afficher un taux de couverture proche de 99 %, soutenir une croissance économique annuelle de 7 à 8 % et se poser en modèle africain de transition énergétique. Mais la réussite dépendra de la capacité à conjuguer financements, innovations et gouvernance. À défaut, le Pacte national de l’énergie risque de rester une promesse ambitieuse parmi d’autres.
Par Bakary Cissé