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Boeing et Ethiopian Airlines ont annoncé, lors du Salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris 2017, leur engagement pour l’achat de deux 777 Freighters, évalué à 651,4 millions de dollars au prix catalogue. La compagnie aérienne a également annoncé une commande supplémentaire pour dix avions 737 MAX 8.
Mame Banda Sene, directeur général de Ericsson Côte d'Ivoire, a présenté un rapport sur la mobilité, le mercredi 5 juillet 2017, au siège de l’entreprise à Abidjan. Ce rapport sur la Mobilité d'Ericsson est une référence mondiale dans le domaine des TIC, de la téléphonie et de l'Internet. Lequel a été élaboré à partir de très nombreuses données statistiques issues des réseaux d'Ericsson à travers le monde et d'études qualitatives, donnant un aperçu des habitudes de consommation et aussi des tendances pour l'avenir.
Le groupe Jumia a fêté ses 5 ans de présence en Côte d’Ivoire, lors d’une cérémonie officielle au cours de laquelle, il a dressé un bilan et les perspectives de ses activités, sans manquer de récompenser les meilleurs e-commerçants de Jumia Mall, la plus grande firme du groupe, le jeudi 1 juillet 2017 à Azalai Hôtel. Le directeur général de la filiale ivoirienne de la société de e-commerce Francis Dufay prévoit 1 million de références sur le site dans les années à venir, contre 50 mille actuellement.
Jumia fait partie des 50 principales entreprises mondiales, et les start-ups qui créent de nouvelles opportunités à travers des technologies innovantes afin de répondre aux besoins d'un marché exigeant dans le monde entier, selon un classement établi par l'Institut de technologie du Massachusetts (MIT).
Jeune ivoiro-burkinabé, I.B ne cessera jamais de remercier le ciel pour avoir échappé aux balles assassines des Jihadistes libyens et se retrouver en Italie, terre d’accueil de milliers de migrants africains. Dans un entretien avec l’AIP, depuis l’Italie, le rescapé a raconté son voyage périlleux, d’Abidjan en Europe, en passant par le Niger, la Lybie et la mer méditerranée.
Le spectre de la mort se dessine à partir de Niamey (Niger)
Parti d’Abidjan le 16 août 2016, I.B emprunte un car à la gare « Rimbo », à Adjamé, à 3h 30 pour Niamey, au Niger. Après trois jours de route, ses cinq camarades et lui retrouvent la capitale nigérienne, « sans danger », souligne-t-il.
Si le voyage Abidjan-Niamey s’est déroulé de tout repos, sans ennui et sans embrouille pour ce jeune homme âgé de 33 ans, cela n’a pas été le cas pour la destination libyenne.
« Arrivé au Niger, les dures réalités s’annoncent. Pour aller d’une ville à une autre, soit tu paies 200 000 FCFA à la police ou tu es battu comme un chien par les forces de l’ordre. Des personnes succombent suite à des blessures. Même scénario à chaque barrage, tu ne peux ni parler à un policier ou à un civil », révèle-t-il.
En destination de la Libye, selon I.B, les voyageurs sont embarqués dans les véhicules de type pick-up roulant à 120 km/h, des bois entre leurs jambes. Sur la route, des migrants moins chanceux tombent et meurent. Pas question de revenir en arrière. Des convois disparaissent dans le sable mouvant du désert. A leur trousse, la présence des coupeurs de route, ces bandits de grand chemin qui tirent à tout bout de champ. La vie s’arrête là pour certains et l’aventure continue pour d’autres après ce cauchemar qui peut durer 3 à 10 jours, fait-il savoir.
Vendus comme esclave à 100.000 FCFA et rachetés à 150.000 FCFA en Libye
« En Libye, vous avez l’impression de vivre dans une prison », laisse entendre l’enfant de Yopougon. Traversant les villes de Saba à Benwalid, pour atteindre les bords de la méditerranée, I.B et ses camarades ont été vendus comme esclaves au prix de 100.000 FCFA et revendus à 150.000 FCFA à un autre acheteur. « De vendeur à acheteur, les enchères montent », précise-t-il.
Dans ce pays de Mouammar Kadhafi où aujourd’hui kidnapping et trafic de drogue représentent la première richesse du pays, deux possibilités s’offrent aux migrants pour sortir des griffes des marchands d’esclaves et éviter la torture jusqu’à mort : payer la caution d’un montant qui varie entre 180 000 FCFA et plus aux forces libyennes, ou choisir la voie de l’évasion. « Durant quatre mois, je suis allé de prison en prison », raconte I.B.
Une fois hors de danger, pour aller d’une ville à une autre, les migrants sont transportés dans des camions citernes ou bâchés, entre animaux, sable, graviers, herbes ou vivres. Les plus chanceux se retrouvent dans des coffres de voiture.
Trois mois à dormir à même le sol au bord de la mer
De Tripoli au bord de la méditerranée, avant-dernier rempart pour arriver à la « terre promise », les poursuites s’intensifient. Les noirs, bien précieux pour les arabes libyens, sont encore pourchassés.
« J’ai passé trois mois en bordure de mer sans me laver. Avec le même vêtement, je suis resté durant l’hiver, je dormais à même le sol. Des amis ont été paralysés par le froid, d’autres sont morts. Quand il pleut, tu es obligé de t’arrêter. Après la pluie, soit tu te recouches avec les habits mouillés, soit tu restes débout toute la nuit. Quelle que soit ta maladie, tu es traité avec du Panadol, le seul comprimé disponible. Les hôpitaux ne sont pas faits pour les noirs », souligne-t-il.
I.B s’est vu obligé de consommer la drogue pour dissiper le stress et supporter les coups de ces « tuteurs » qui continuaient de les battre et les emprisonner voire tirer à balle réelle sur eux. « Des femmes sont violées sous le regard impuissant de leurs maris et enfants », déplore-t-il.
Durant la traversée de l’eau, le « miraculé », s’il faut le dire, témoigne avoir assisté à de nombreux naufrages. Il estime que cela est dû à la mauvaise organisation des voyages. « Les gens vous font traverser sans tenir compte de la météo, de l’état du bateau et des compétences du pilote, et de surcroît de la surcharge », décrit-il, rapportant avoir vu une jeune fille sauvée des eaux pendant que ses deux enfants ont péri.
Sur l’eau, des bandits sévissent. Ils agressent les voyageurs dans le but de les ramener en Libye pour les vendre comme esclaves. « Moi, j’ai eu la chance de traverser en moins d’une heure trente. Il n’était pas question de retourner pour moi, soit rentrer en Italie ou périr. Même à mon ennemi, je défendrai d’emprunter la voie de ce trafic », s’insurge-t-il.
Aujourd’hui I.B a été recueilli par l’ONG ‘Freedom’ située à San Giovanni Incarico, dans le département de Frosinone, où il étudie la langue italienne à l’école Ceprano.
Plus de 5 000 migrants sont morts en Méditerranée en 2016, selon l’OIM
Selon l’Agence internationale de la migration (OIM), plus de 5 000 migrants sont morts en Méditerranée en 2016. Quelque 53 912 migrants et réfugiés sont entrés en Europe par voie maritime au 14 mai 2017, avec près de 85% en Italie. Le reste réparti entre la Grèce, Chypre et l’Espagne. Un nombre jugé très bas comparativement aux 189 075 arrivées de l’année dernière dans la région à la même période.
Près de 12 000 migrants ivoiriens dont 1200 mineurs ont été recensés en Libye en 2016, selon Djénéba Konaté, la coordonnatrice de l’OIM en Côte d’Ivoire. Le gouvernement, par le truchement du ministère des Affaires étrangères et celui de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, multiplie les efforts pour lutter contre le fléau. Plus de 300 migrants ivoiriens ont regagné Abidjan depuis mars 2017.
Lors d’une allocution au Parlement européen en juin dernier en France, le président Alassane Ouattara a mis un accent sur le phénomène des flux migratoires vers l’Europe par les eaux méditerranéennes. Pour lui, la lutte contre la pauvreté, le chômage et le déficit de démocratie dans de nombreux pays « contribueront à la réduction des flux migratoires illégaux vers l’Europe ». Une question qui a fait l’objet du 29e sommet de l’Union africaine tenu les 3 et 4 juillet à Addis-Abeba, à travers le thème de l’emploi des jeunes.
La semaine dernière, l’édition 2017 du Prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix a été remis à Giuseppina Nicolini, maire de la ville de Lampedusa (Italie), ainsi qu’à l’ONG SOS Méditerranée (France) pour leurs efforts déployés en vue de sauver la vie des réfugiés et des migrants et de les accueillir avec dignité. Aimé Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA, garant du prix Félix Houphouët-Boigny et le président AlassaneOuattara ont assisté à la cérémonie qui s’est déroulée au siège de l’UNESCO à Paris, en France.
La première boutique LACOSTE en Afrique de l’Ouest a ouvert ses portes ce jour dans la galerie commerciale Playce Marcory à Abidjan (Côte d’Ivoire).
Cette ouverture illustre l’accord de partenariat signé entre CFAO Retail et la marque au Crocodile, dans six pays d’Afrique subsaharienne (Côte d’Ivoire, Cameroun, Sénégal, Gabon, Congo, République Démocratique du Congo).
Sur une surface de 110 m2, la boutique LACOSTE de Playce Marcory propose les collections Homme, Femme, Enfant, Sport et Accessoires offrant ainsi une expérience client inédite au service de la nouvelle stratégie commerciale et créative de la marque.
Une offre globale et diversifiée qui fait une part belle à son produit phare : l’iconique polo L.12.12, mis en valeur à travers le polo bar.
LACOSTE intègre ainsi le Club de Marques de CFAO Retail, réseau d’enseignes internationales qui ont, depuis 2015, confié leur développement en Afrique à l’expertise de CFAO.
Xavier Desjobert, Directeur Général de CFAO Retail, ajoute : « L’ouverture de ce premier magasin LACOSTE est une étape importante pour le Club de Marques. Elle valide notre stratégie : faire accéder au plus grand nombre une offre de qualité, à des prix maîtrisés. LACOSTE et l’univers qui y est associé nous permettent d’enrichir le Club de Marques d’une offre premium. Les consommateurs en Afrique subsaharienne en sont demandeurs ».
Une seconde boutique est prévue en 2019 à Abidjan. Trois autres ouvertures sont prévues d’ici à 2019 au Cameroun et au Sénégal.
Le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a procédé jeudi à Kanga-Gnanzié dans le département de Tiassalé au lancement de la « route de l’esclave » en Côte d’Ivoire, en vue de mettre en évidence les lieux de mémoire de la traite négrière en Afrique, rapporte l'AIP. Ce projet est le prolongement de la « route de l’esclave » initiée en 1993 par l’UNESCO à la demande de l’Haïti et du Bénin.
Selon le vice-président, cet évènement historique permettra à la Côte d’Ivoire d’instituer des lieux de mémoire du passé douloureux de l’Afrique, de reconstituer le passé de tous les africains.
« Il s’agit de rétablir la vérité de l’histoire pour en faire une force et non un passé regrettable », a-t-il estimé.
La « route de l’esclave » lancé pour la première fois à Ouida au Bénin en 1994, a été l’occasion pour l’ex-président de ce pays, Nicéphore Soglo, invité spécial, d’encourager la Côte d’Ivoire à poursuivre ce devoir de mémoire qui va rompre le silence sur la traite négrière.
Démarré en 2015 en Côte d’Ivoire, les premiers résultats des travaux de l’équipe scientifique dirigée par Pr Kouamé Aka a identifié huit sites Kanga-Gnianzé, Ahua, Broubrou, Nianmoué, Tiassalékro, Nandibo1 et 2 et Cap Lahou (Grand-Lahou) comme ayant un lien avéré avec la traite négrière et l’esclavage.
Les sites de Kanga-Gnianzé et de Cap Lahou ont donc fait l’objet d’un début d’aménagement par le Ministère de la Culture et de la Francophonie avec l’érection de deux stèles commémoratives.
L’ex-international français Lilian Turam et une délégation d’américains et d’haitiens dont les ancêtres sont partis de Cap-Lahou ont effectués le déplacement pour la circonstance. Ils ont été purifiés par les notables du village, en guise de pardon.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné a invité jeudi les payeurs de Côte d’Ivoire à l’étranger à sauvegarder l’image et la crédibilité du Trésor public ivoirien à l’ouverture d’un séminaire de formation à leur intention à Grand-Bassam.
« Je voudrais saisir cette opportunité pour vous inviter à sauvegarder l’image et la crédibilité de notre institution tout en évitant d’exercer votre mission en dehors des réalités de votre environnement de travail. Je sais pouvoir compter sur votre sagesse, votre professionnalisme et votre rigueur », a-t-il dit s’adressant aux payeurs à l’étranger.
« Votre contribution est donc essentielle dans la mise en œuvre efficace de l’éco-diplomatie en vue de la mobilisation des ressources extérieures pour le financement de nos projets de développement », a ajouté M. Koné.
Le ministre Adama Koné a également salué la tenue de ce séminaire qui devrait permettre de réaliser une auto-évaluation du rôle joué par les payeurs auprès des représentations diplomatiques et consulaires.
Abordant dans le même sens, le directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique, Jacques Assahoré, a demandé aux payeurs d’avoir « constamment à l’esprit que l’une des missions essentielles du comptable public c’est de rendre compte, de produire sa comptabilité » parce que « certains restent encore à la traîne ».
Assahoré a par ailleurs soulevé la question de « conditions difficiles » de leurs missions tout en leur rassurant de son soutien. « Ce nouveau statut a ses contraintes que vous devez vous organiser à gérer en sachant que vous n’aurez pas forcément les moyens matériels et humains adéquats pour y faire face. Soyez rassurés, nous savons que vous exercez vos missions dans des conditions difficiles », a-t- signifié.
Il leur a demandé d’exposer l’ensemble de ces obstacles mais également de faire une autocritique et de s’inscrire définitivement dans le respect de l’orthodoxie financière et comptable.
Pour le budget 2017, les efforts de paiement attendus des payeurs à l’étranger est évalué à 42,774 milliards de francs CFA.
AIP
Le publicitaire Fabrice Sawegnon, directeur général de Voodoo Group, on le sait, s’est déjà déclaré candidat à la prochaine élection municipale dans la circonscription du Plateau, commune administrative et des affaires d’Abidjan. Même si rien n’est encore précis sur la période de ces élections – le mandat des maires en fonction, élus en 2013, prend en 2018, mais des bruits font de plus en plus état d’une possible prorogation de leur mandat à 2020 par l’exécutif-, le jeune homme d’affaires ne cesse de multiplier les actions de terrain.
Après avoir offert, entre autres, ambulances, bourses d’étude, permis de conduire, aires de jeux aux populations du Plateau durant les mois écoulés, il a initié une cérémonie en l’honneur des femmes de la commune, samedi 1er juillet 2017. Il a, à cette occasion, gratifié ses convives de nombreux présents notamment des pagnes, des réfrigérateurs et des bouteilles de gaz, rapporte l’AIP.
« Nous sommes réunis pour célébrer le rôle de la femme au quotidien et les femmes du Plateau en particulier parce que je suis moi-même fils du Plateau. C’est une commune qui m’a vu grandir. C’est donc ma seconde famille », a déclaré le PDG du groupe Voodoo Communication, lors de la cérémonie, à l’espace Las Palmas à Cocody (Abidjan).
M. Sawegnon a redit sa détermination à continuer d’œuvrer pour l’amélioration du bien-être de la gente féminine, soulignant le fait qu’une femme autonome économiquement, impacte positivement le développement de sa famille.
Il a ainsi exhorté au-delà de celles du Plateau, toutes les femmes de Côte d’Ivoire au travail, à oser le changement, à croire en elles-mêmes pour parvenir à leur épanouissement. Au nom des bénéficiaires, la présidente de « Initiatives femme », Tro Odette a exprimé sa gratitude au publicitaire affectueusement baptisé « Le Kirikou du Plateau », pour sa générosité.
Candidat déclaré pour les prochaines municipales au Plateau Fabrice Sawegnon a depuis 2016 accompli plusieurs œuvres de bienfaisance en faveur des populations de cette commune dont des dons d’ambulances et le financement de projets de jeunes et de femmes à travers différentes plateformes mises en place notamment à savoir Initiatives Jeunes, Initiatives, Initiative femmes. Les seniors de la commune ont aussi bénéficié du soutien de celui qui se réclame « le fils du Plateau ».
Le parc national de la Comoé a été retiré mardi de la liste du patrimoine mondial en péril lors de la 41è session du département mondial de l’Unesco qui se tient Pologne, rapporte l'AIP.
« Je voudrais exprimer toute mon émotion et toute ma joie de partager avec vous, du haut de cette tribune, la fierté et surtout la gratitude de la Côte d’Ivoire à l’UNESCO et à l’ensemble des partenaires pour leur appui inlassable dans la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial », a déclaré le ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, Anne Ouloto, présente à cette rencontre.
Elle a expliqué que la Côte d’Ivoire, la paix retrouvée, a concentré ses efforts pour la restauration de son patrimoine forestier, notamment au niveau des parcs. « L’Etat de Côte d’Ivoire s’est résolument impliquée en dotant les services des parcs nationaux et réserves naturelles de moyens humains, financiers et techniques pour leur gestion. La restauration de l’autorité de l’Etat et la reprise en mains du Parc national de la Comoé ont ainsi constitué une priorité nationale », a-t-elle indiqué.
Anne Ouloto a assuré que l’Etat de Côte d’Ivoire s’engage à accompagner cette dynamique et jouera sa partition pour relever les défis et maintenir les aires protégées de Côte d’Ivoire en général et en particulier les sites du Patrimoine mondial en Côte d’Ivoire dans des états de conservation excellents.
En 2003, lors de sa 27ème session, le Comité du patrimoine mondial a lancé un appel à la Côte d’Ivoire de retrouver la paix pour amorcer son développement et assurer sereinement la protection des biens de l’humanité sur son territoire, rappelle-t-on.