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La 3ème édition de la Journée Nationale de Partenariat État/Secteur Privé (JNP 2017) organisée par le Secrétariat exécutif du Comité de Concertation État /Secteur Privé(CCESP) avec l’appui des partenaires du Dialogue Public Privé a eu lieu le lundi 13 novembre 2017 au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a présidé la cérémonie qui a porté sur le thème «Encadrement du Secteur informel : source de croissance et de compétitivité de notre économie ».
Cette journée a eu pour but de renforcer la vision partagée et complémentaire entre l’Etat et le Secteur Privé pour l’atteinte des objectifs de développement socio-économique du pays par la transition du secteur informel vers le secteur formel.
Ainsi, un accent particulier a été mis sur l'encadrement du secteur informel qui, en faveur de la longue période d’instabilité qu’a connue le pays, a contribué à une réduction subséquente de l’emploi, devenant un levier considérable de l’économie nationale.
A travers le développement de ce thème, l'Etat ivoirien entend parvenir à une structuration de ce secteur, d’une part pour la constitution d'un tissu d'entreprises compétitives indispensables à la croissance économique et d’ autre part pour le renforcement du Dialogue public privé.
Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, par ailleurs président du Conseil de Concertation a indiqué que ce «partenariat exemplaire va conduire à des reformes tangibles et permettre de maintenir un environnement propice aux affaires et à l’amélioration de la compétitivité des entreprises ».
Il a tenu à rassurer les différents acteurs sur la mise en œuvre effective des recommandations communes, qui seront formulées par les équipes techniques à l’issu des travaux et validation des conclusions par le conseil des ministres.
Adama Koné, Ministre de l’Economie et des Finances, président du Comité Technique de Concertation, a noté une collaboration inclusive entre l’Etat et les acteurs du privé. « Le Chef de l’Etat Alassane Ouattara a décidé de faire du Secteur Privé le principal moteur de la croissance de notre pays », a-t-il dit, avant de réaffirmer la part attendue du secteur privé dans le plan national de développement 2016-2020 qui serait de 18.716 milliards fcfa, soit 62,4% du montant total de 30.000 milliards de FCFA.
Le Ministre de l’Economie et de Finances a, en outre, insisté sur le fait que le moment est venu pour l’Etat et le secteur privé de mutualiser les efforts en vue de juguler le développement du secteur informel et d’en assurer un meilleur encadrement pour la transition vers le secteur formel, afin de favoriser l’éclosion d’une économie plus dynamique et performante ».
Janvier Litse, représentant le président Akinwumi Adesina, de la Banque africaine de développement(BAD) a réitéré les engagements de la banque à la Côte d’Ivoire. Il a de même souligné, le défi de la restructuration du secteur informel qui occupe une place importante dans la plupart des pays en voie de développement. « Nous serons avec vous pour faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 », a-t-il promis.
"Les interventions constructives enregistrées tout au long de la journée ont permis dans une approche inclusive d’approfondir le diagnostic et l’état des lieux sur la problématique de l’informel et d’en situer les principaux enjeux à la fois sociaux et économique parce qu’il touche à la qualité des emplois et au bien de compétitivité de notre pays’’, a fait savoir Mariam Fadiga Fofana, secrétaire exécutif du CCESP. Et d’ajouter : « dans la dynamique de la consolidation de partenariat entre l’Etat/Secteur privé, le secrétariat exécutif du CCESP estime que c’est un point de départ satisfaisant au regard de la mobilisation exceptionnel et au présent engouement des parties prenantes. Nous voulons nous en réjouir dans la mesure où des orientations pertinentes en ressortent et ce, dans la perceptive de l’élaboration d’’une stratégie nationale d’encadrement du secteur informel visant à favoriser la transition vers une économie formelle ».
Pour elle, l’appropriation et l’engagement de tous les ministères, du secteur privé, de la société et des partenaires techniques s’avère nécessaire pour conduire à son terme cet important chantier qui se profile.
Les prix du partenariat 2017
Les prix du partenariat 2017 ont été remis à 5 lauréats. Il s’agit des Prix du partenariat administration publique, décerné à la Direction Générale du Trésor et de la comptabilité publique(16,05). Celui du secteur privé a été attribué à la Fédération ivoirienne des Petites et moyennes entreprises (16, 25). Le prix du partenariat du cadre paritaire sectoriel est revenu au Comité de suivi des remboursements des crédits de TVA (16, 20/20). Quant au Prix du partenariat point focal Ccesp, il a été remporté par Koné Kinondja de la direction de l'activité industrielle (Ministère de l’industrie et des mines) avec 16,94 comme moyenne. Le journaliste Koné Souleymane du site en ligne Koaci.com s’est adjugé le Prix point focal presse (16,67/20).
A cela s’ajoutent deux prix spéciaux décernés à Jean Kacou Diagou, ancien président de la CGECI (Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire) 2005-2016 et Nicolas Djibo, ancien président de la Chambre de Commerce et d’Industrie(CCI) pour le travail accompli à la tête de ces institutions.
La conférence inaugurale a porté sur la thématique suivante : « Enjeux de la formalisation de l’économie pour le partenariat Etat/Secteur Privé en Côte d’Ivoire». Elle a été prononcée par le Premier ministre, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly et Jean-Marie Ackah, président du patronat. Sans oublier les activités habituelles que sont les panels de haut niveau, les rencontres B to G, et surtout la grande innovation les «Sides Events » qui ont permis d’offrir un temps d’échanges des entreprises du secteur informel avec les structures publiques et privées concernées par le processus de formalisation.
La société civile, les missions diplomatiques, les partenaires techniques et financiers au nombre desquels, la Banque mondiale, la Banque Africaine de Développement(BAD), les organisations sous régionales (CEDEAO, UEMOA), les chambres consulaires, ainsi que des structures privées et étatiques ont pris part à ce grand rendez-vous de la concertation.
Daniel Coulibaly
Depuis le 06 juin 2017, le Comité de concertation Etat / Secteur privé (CCESP) a démarré les travaux des rencontres sectorielles. Ce mardi 19 septembre 2017 sera officiellement lancé les activités du comité scientifique à Abidjan. Le secteur de l’Agriculture est au cœur des discussions des différentes rencontres prévues au cours de cette année.
Le but, c’est d’apporter des réponses aux préoccupations des acteurs privés du monde agricole avec le concours de l’administration publique. Elle intervient dans un contexte marqué par le processus de formulation de la deuxième génération du Plan National d’Investissement Agricole (PNIA II) et devrait contribuer à enrichir l’important travail de préparation du PNIA II entrepris par le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural(MINADER).
Ces rencontres se présentent comme une tribune d’échanges entre les ministères techniques et les principales organisations professionnelles d’un secteur. C’est un processus qui s’articule autour de quatre étapes clés. La première porte sur les visites auprès des acteurs privés du secteur pour recueillir leurs préoccupations et évaluer la qualité de leurs relations avec les administrations publiques. La deuxième étape est celle de l’examen et le traitement des préoccupations au sein d’un comité scientifique composé des acteurs privés et des ministères concernés par les préoccupations. Les deux dernières étapes concernent la plénière de restitution des travaux au ministre en charge du secteur et la mise en place d’un groupe de travail pour examiner les problématiques restées pendantes et suivre la mise en œuvre des différentes mesures adoptées.
A ce jour, seule la première étape, à savoir « les visites aux acteurs privés », la consolidation des préoccupations du Secteur Privé et leur prise en charge par les administrations concernées, qui a été finalisée.
Il convient de souligner que les trois années précédentes étaient dédiées respectivement aux secteurs du tourisme, du pétrole et de l’énergie et de la construction.
Daniel Coulibaly
La troisième édition de la Journée Nationale de Partenariat État Secteur Privé (JNP 2017) organisée par le Secrétariat Exécutif du Comité de Concertation État Secteur Privé(CCESP) avec l’appui des partenaires du Dialogue Public Privé a lieu le 13 novembre 2017 au Sofitel Hôtel-Ivoire-Abidjan. ‘’Encadrement du Secteur Formel : Source de croissance et de compétitivité de notre économie’’, tel est le thème retenu pour cette édition.
L’édition 2017 de la Journée Nationale de Partenariat État Secteur Privé a décidé de mettre un accent particulier sur l'encadrement du secteur informel dans l'économie nationale qui, en faveur de la longue période d’instabilité qu’a connue le pays a contribué à une réduction subséquente de l’emploi, en devenant ainsi un levier consédérable de l’économie du pays.
Pour ce faire, l'Etat ivoirien entend structurer le secteur d’une part pour la constitution d'un tissu d'entreprises compétitives indispensables à la croissance économique et d’ autre part pour le renforcement du Dialogue public Privé. Surtout que 609700 unités de productions informelles ont été identifiées, selon les travaux de la Commission de la Réforme fiscale en 2015, a fait savoir le Secrétaire Exécutif du Comité de Concertation Etat Secteur Privé, Mariam Fadiga Fofana, lors de la cérémonie de lancement de la 3ème édition de la JNP mardi 1er août à Abidjan.
Le Secrétaire Exécutif du Comité de Concertation Etat Secteur Privé pense que le potentiel fiscal considérable de ces unités de production informelles reste encore à définir, mais reconnaît que leur prise en compte effective aurait « une incidence positive sur les ressources intérieures de l’Etat », pour contribuer à redynamiser l’économie nationale.
La rencontre de novembre va donc réfléchir sur les différents axes de collaboration à développer avec les secteurs privés, la stratégie nationale pour un meilleur encadrement du secteur informel en vue de favoriser l’éclosion d’une économie plus structurée.
Rappelons que l’édition 2016 de la JNP, autour du thème ‘’Enjeux d’un dialogue public privé constructif pour la vision 2020 de notre économie’’, a enregistré 3226 participants dont 615 opérateurs économiques, 22 administrations publiques, 1517 visiteurs pour 14 stands.
Daniel Coulibaly