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La société chinoise CRBC, chargée des travaux de bitumage de l’axe Odienné - Gbéléban, a annoncé samedi, lors d’un entretien avec l’AIP, que la route sera livrée fin mars, évoquant de nouvelles mesures pour accélérer les travaux et renforcer les outils de travail., rapporte l'AIP.
«Nous sommes à pied d’œuvre pour finir le bitumage en fin mars 2018 et cela grace à l’encadrement du préfet et de la mission de contrôle du Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD). Ce qui nous a permis de maîtriser l’environnement social et d’améliorer nos rapports avec les ouvriers pour mieux les motiver. Nous avons également commandé de gros outils de travail pour donner un coup d’accélérateur aux travaux », a indiqué l’interprète Shang Jean, au nom du chef de chantier.
Deux équipes de terrassement, l’une à Odienné et la seconde à Gbéléban, ont fini les trois quarts des travaux.
D’Odienné à Seydougou, axe long de 50 km, le terrassement est fini et les ouvrages sont en finition, il reste la fondation et le revêtement qui pourrait commencer en janvier.
Les travaux de bitumage de l’axe Odienné-Gbéléban (71 km) ont démarré en fin février 2016 et devraient durer 24 mois. Après un an de travail, le chantier a connu plusieurs arrêts. Les autorités administratives locales ont été saisies. Un comité de conciliation présidé par le sous-préfet d’Odienné a été mis en place. Depuis quelques semaines, le travail a repris son cours normal.
Le ministre des Transports, Amadou Koné, a visité samedi l’aéroport de San Pedro dont la piste est en réfection, et a rassuré que cette infrastructure rouvrira fin novembre, rapporte l'AIP.
« J’ai donné des instructions pour que tout soit fait pour qu’à la fin du mois de novembre, cet aéroport soit ouvert à la circulation dans les conditions de sécurité et de qualité de service nécessaires au confort des vols ici à San Pedro », a déclaré le ministre à l’issue de la visite et des échanges avec les techniciens.
Amadou Koné a insisté qu’il veillera à ce qu’au plus tard début décembre, cette réouverture soit effective, même si cela doit nécessiter de continuer certains travaux après.
Le ministre a constaté du retard dans l’évolution du chantier, avec les techniciens de l’entreprise EBOMAF chargée de l’exécution des travaux, et ceux du Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD), chargé de la supervision. Ceux-ci ont cependant confirmé pouvoir respecter la nouvelle échéance.
Démarrés le 11 septembre, les travaux de réhabilitation de la piste de décollage et d’atterrissage de l’aéroport de San Pedro s’étendent sur une longueur totale de 2100 m, soit 200 m supplémentaires ajoutées aux 1900 m de l’ancienne piste, pour une largeur de 30 m. Des intempéries liées à la pluie et des difficultés de mobilisation de la logistique, au niveau de l’entreprise, sont évoquées comme les causes du retard accusé dans l’avancée des travaux.
Un planning initial, avec deux phases déterminantes, avait prévu la fermeture de l’aéroport pour 15 jours et la reprise partielle de la piste au niveau de la partie nécessaire pour le décollage et l’atterrissage. En raison du retard accusé, ce phasage en deux étapes progressives n’a pu être respecté par l’entreprise et le BNETD, qui ont décidé de lancer tous les travaux en même temps sans possibilité actuellement d’une exploitation partielle de la piste.
En raison du poids économique et touristique de la région de San Pedro (Sud-Ouest) qui fait de son aéroport le plus important de ceux de l’intérieur du pays, sa fermeture a ralenti les activités économiques et touristiques, les voies routières de la région étant devenues presque impraticables en raison de leur dégradation avancée.
"Je reste enfermée à cause de ça... Je ne sais ni lire ni écrire, je ne suis pas allée à l’école, je ne peux pas travailler", affirme Flora Doumé, à la veille d’une opération pour réparer son visage dans une clinique privée d’Abidjan: "ça", c’est le noma, une maladie qui l’a défigurée.
C’est une équipe de bénévoles de l’association ivoirienne Sourire un jour qui va l’opérer. Le noma a fait pousser une excroissance qui a recouvert l’oeil de Flora, puis la moitié gauche de son visage, la conduisant à vivre recluse pendant 17 de ses 20 années d’existence, pour échapper aux moqueries mais aussi aux insultes et aux peurs que suscitent les séquelles de son mal.
Appelé aussi "gangrène de la bouche", le noma est une maladie bactérienne foudroyante qui s’attaque surtout aux enfants en bas âge (moins de 6 ans) et tue dans au moins 80% des cas - des antibiotiques peuvent la soigner mais les enfants concernés n’y ont généralement pas accès.
Elle "mange" en quelques semaines les muqueuses, les os et la peau, laissant aux survivants des trous ou des excroissances qui déforment le visage, explique le chirurgien espagnol Angel Emparanza, spécialiste de la réparation maxilo-faciale à Saint-Sébastien (Espagne). Il vient régulièrement et bénévolement en Afrique depuis 2003 pour des campagnes d’opérations au Nigeria, au Kenya, en Côte d’Ivoire ou au Burkina Faso.
Visages défigurés, absence de lèvres, de nez, gencives apparentes... Sur la terrasse de la clinique La Rochelle, une trentaine de patients attendent ensemble sur des chaises en plastique.
Habiba Sawadogo joue avec son fils Abdourahim qui souffrait d’un bec de lièvre et vient d’être opéré. "Il y a encore des soins à faire mais je suis contente. Je n’avais pas l’argent pour le faire soigner."
- Diablerie et sorcellerie -
Le noma "est une maladie de la pauvreté, de la malnutrition, de gens qui vivent dans des conditions d’hygiène défaillantes", souligne Angel Emparanza, le chirurgien, qui rappelle que les trous et déformations sont des séquelles.La maladie, qui prend d’abord la forme d’aphtes et de saignements dans la bouche, touche les personnes aux systèmes immunitaires faibles.
On évoque jusqu’à 500.000 cas dans le monde, selon le Dr Emparanza, surtout concentrés en Afrique. Mais le noma frappe aussi dans les pays les plus pauvres d’Asie et d’Amérique du sud, notamment.
"Le noma a des répercussions sociales importantes", précise le professeur de médecine ivoirien Guy Varango. "C’est une maladie, mais dans les villages on peut y voir des diableries, de la sorcellerie. On exclut les gens qui en souffrent".
Comme Flora. "Quand je sortais, on se moquait de moi, mes parents n’ont pas voulu que j’aille à l’école. Je suis tout le temps à la maison", témoigne la jeune femme, regrettant entre autres de ne pas avoir de "petit ami". "Comment voulez-vous que je connaisse l’amour ?"
La semaine dernière, l’équipe de Sourire un jour a vu plus de 100 patients et en a opéré une cinquantaine. Certains devront subir plusieurs interventions.
L’association prend en charge tous les frais (opération, nouriture, transport) pour ces patients généralement démunis et qui n’ont pas les moyens d’entreprendre ce genre de soins, destinés aussi à des gens souffrant de becs de lièvre ou d’autres anomalies.
- Pouvoir se regarder dans la glace -
A la clinique de La Rochelle, les patients reprennent confiance. "Flora a pleuré quand le docteur lui a dit qu’on allait l’opérer et que c’était une +belle jeune fille+, qu’on allait l’aider. C’était la première fois de sa vie qu’on lui faisait un compliment", raconte Tieu Huberson, un des accompagnateurs, qui préside l’association des handicapés de la région de Danané (ouest, à la frontière avec le Liberia), lui-même aveugle.
"On a travaillé pour recenser les gens, rencontrer les chefs de village. C’est grave. Ils (les personnes atteintes) ont honte de sortir. Tout le monde les regarde, imaginez l’humiliation!", souligne-t-il.Dans une salle de réveil, Herman Goué, 19 ans, originaire de Danané comme Flora, émerge. Les docteurs lui ont pris une partie de la peau de la gorge pour la greffer sur son visage.
Le patient sourit difficilement et explique qu’il est "soulagé". Il souffrait depuis son plus jeune âge, "depuis qu’il s’en souvient" et attend de se "regarder dans la glace".
Quelques jours plus tard, après son opération, Flora a elle aussi découvert un visage nouveau. "Je suis heureuse, je vais pouvoir avoir un mari et des enfants."
AFP
Le représentant du représentant du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) en Côte d’Ivoire, Kouakou Sui Théodore a révélé que plus de 80% de la population ivoirienne consomment de l’eau contaminée par la matière fécale, rapporte l'AIP.
Lors du lancement, vendredi, de la campagne de promotion du traitement de l’eau à domicile à Bondoukou (Nord-est, région du Gontougo), M. Kouakou a indiqué que selon l’enquête par grappes à indicateurs multiples de 2016, moins de la moitié des ménages (41%) se lave bien les mains après défécation et avant de manger.
M. Kouakou a fait savoir que 22% de la population pratiquent encore la défécation à l’air libre dont 39% en milieu rural. Et, seulement un ivoirien sur trois utilise des toilettes améliorées tandis qu’un ivoirien sur cinq n’a pas accès à l’eau potable.
Il a expliqué que la fréquence des maladies diarrhéiques chez les enfants est principalement due à la consommation d’une eau insalubre et à des mauvaises pratiques d’hygiène et d’assainissement, révélant par la même occasion que les maladies diarrhéiques figurent parmi les trois principales maladies tueuses des enfants avec un taux de prévalence estimé à 18% chez les enfants de moins de cinq ans.
Le représentant de l’UNICEF a souligné que son organisation a saisi l’opportunité de la mise en œuvre du Programme d’appui à l’accélération de l’accès durable à l’eau à l’hygiène et à l’assainissement (PADEHA) pour lancer cette campagne.
Le PADEHA cible huit régions de la Côte d’Ivoire dont le Gontougo. Il est financé par le gouvernement des Pays-Bas et vise à contribuer à la réduction de la morbidité et la mortalité des enfants de moins de cinq ans.
Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly a annoncé vendredi le lancement d’importants travaux dans les mois à venir dans le district d’Abidjan pour un coût de 475 milliards F CFA.
«D’autres projets majeurs d’un coût total de 475 milliards F CFA seront lancés dans les mois à venir», a promis le chef du Gouvernement ivoirien,lors du lancement des travaux d’aménagement du boulevard de Marseille.
Il s’agit de la réhabilitation du pont Felix Houphouët Boigny, de la construction de l’échangeur Akwaba, de la construction du quatrième pont qui reliera le Plateau à Yopougon en passant par Attécoubé et Adjamé, de la construction des autoroutes de contournement d’Abidjan, du dédoublement de la route Abidjan-Dabou et celle de la prison civile, du prolongement du boulevard Latrille et de la construction d’échangeurs aux principaux carrefours du boulevard Mitterrand.
En plus de ces travaux de voirie, viendra s’ajouter le grand projet du métro d’Abidjan qui partira d’Anyama à Port-Bouët en passant par Abobo et Marcory. «L’ensemble de ses investissements contribuera à décongestionnés le trafic à Abidjan mais également son potentiel de développement économique », a rassuré le chef du Gouvernement.
M. Gon Coulibaly a également annoncé les travaux de renforcement du boulevard Valéry Giscard d’Estaing et d’aménagement du boulevard de Vridi, son prolongement avec le boulevard du port autonome d’Abidjan. Selon lui, ces chantiers sont inscrits au nombre des projets prioritaires du Millennium Challenge Corporation (MCC) dont la Côte d’Ivoire est bénéficiaire.
Il a promis que le Gouvernement attend continuer dans la mise en œuvre de ses grands projets en vue de l’amélioration des conditions avant d’insister sur la qualité des travaux.
Le nouveau président du Conseil d’administration (PCA) de la Mutuelle générale les fonctionnaires et agents de l’État de Côte d’Ivoire (MUGEFCI), Mesmin Comoé, a pris fonction vendredi, lors d’une cérémonie de passation de charges avec son prédécesseur, Mamadou Soro, au siège de cette structure au Plateau (Abidjan).
M. Comoé a été élue mercredi à ce poste par les délégués régionaux de la Mutuelle, en même temps que les neuf autres membres de Conseil d’administration et les trois membres du Comité de contrôle, Bosson Besson Isidore, Gnogbo Paul et Niangoran Assi Edmond, pour un mandat de quatre ans.
Ils ont été installés dans leurs attributions en présence du chef de cabinet du ministère de l’Emploi et de la Protection sociale, Jean-Louis Kouassi, représentant le ministre Jean-Claude Kouassi.
« Les mutualistes peuvent compter sur nous pour l’amélioration des prestations », a notamment promis le nouveau PCA, lançant à nouveau un message d’union à tous les fonctionnaires, autour de leur mutuelle commune.
Il a également réitéré son engagement à poursuivre les contribution de la MUGEFCI à la mise en œuvre et à la réussite de la Couverture maladie universelle (CMU), félicitant son Mamadou Soro pour son bilan jugé « positif ».
M. Soro et le coordonnateur du Comité de contrôle sortant, N’a Kacou Ange, a pour leur part rassuré les partenaires, prestataires et bénéficiaires de la MUGEFCI sur la « poursuite des prestations en qualité et en quantité malgré le changement à la tête de la Mutuelle ».
Le représentant du ministre en charge de la Protection sociale, Jean-Louis Kouassi, a invité les nouveaux dirigeants de la MUGEFCI a poursuivre l’œuvre de construction dans l’union.
La MUGEFCI est la principale mutualité sociale de couverture sanitaire au profit des fonctionnaires ivoiriens et leurs ayants droit.
Elle compte à ce jour quelque 240.000 adhérents pour plus de 600.000 bénéficiaires. C’est aussi un réseau de soins médicaux et de partenaires agrées dont 4525 médecins, 718 pharmaciens, 194 polycliniques et cliniques, ainsi que des cabinets dentaires, magasins d’optiques et laboratoires d’analyse.
Dans une déclaration publiée vendredi 27 septembre 2017, le procureur de la République de Côte d'Ivoire réagit aux dernières sorties des cadres proches du président de l'Assemblée nationale (PAN), Guillaume Kigbafory Soro, sur l'affaire de la cache d'armes ayant conduit à l'arrestation et l'inculpation de Koné Kamaraté Souleymane dit Soul To Soul, chef du protocole du PAN. Parmi ces proches de Soro, Me Affoussiata Bamba-Lamine, ex-ministre de la Communication, s'était illustrée jeudi, lors d'une interview sur RFI, en précisant que la présence d'armes chez Soul To Soul était sue de tous.
Elle a même marqué sa "surprise" de voir qu'on utilise le terme "découverte" lorsqu'il s'agit de cette cargaison d'armes de guerre estimée, selon le président Alassane Ouattara à 6 tonnes. Une thèse également défendue par Moussa Touré, directeur de la Communication de Soro. Ce dernier évoquait il y a quelques jours, que ces armes découvertes en mai 2017 à la résidence de Soul To Soul à Bouaké au plus fort d'une mutinerie militaire, et qui ont même servi aux mutins de se réarmer et de dissuader les forces gouvernementales prêtes rétablir l'ordre par la force, faisaient partie des armes acquises par les forces pro-Ouattara lors de la crise postélectorales de 2010-2011. Il était même allé plus loin en révélant que ce genre de cache d'armes, il y en a plusieurs à travers le pays.
« Sans incidence »
Face à ces propos qui fusent de plus en plus du côté des pro-Soro, aussi bien dans les médias que les réseaux sociaux, le procureur de la République, Adou Richard-Christophe, est monté au créneau vendredi, se fendant d’un communiqué digne de mise en garde : «ces déclarations, qui visent à mettre hors de cause l’inculpé, sont-elles sans incidence sur l’existence desdites infractions »
« Depuis quelques temps, des déclarations relayées par la presse nationale et internationale, font état de ce que certaines autorités ivoiriennes étaient informées de l’existence de cette cache d’armes en ce domicile. (…) Ces déclarations, qui visent à mettre hors de cause l’inculpé, sont-elles sans incidence sur l’existence desdites infractions », tranche le procureur.
Chefs d’accusation, « faits de détention d’armes de guerre »
Adou Richard-Christophe précise à nouveau les chefs d’accusation à l’encontre de Koné Kamaraté Souleymane et d’autres personnes concernées dans cette affaire, et qui ont été placés sous mandat de dépôt le 9 octobre 2017, consécutif à l’ouverture information judiciaire le même jour.
En effet, selon le communiqué, Soul To Soul et ses co-accusés sont poursuivis pour « faits de détention, d’entreposage et de cession d’armes de guerre et de munitions ainsi que de complot contre l’autorité de l’Etat ».
En attendant l’ouverture d’un procès, les supputations se poursuivent, dans un contexte politique dominé par une crise au sein du RDR (parti présidentiel), qui s’empire au fil des jours.
Armand Tanoh
Les responsables locaux de la société chinoise CRBC, ont annoncé, jeudi, lors d’une visite des autorités administratives avoir pris toutes les dispositions pour renforcer les équipes et les mettre au travail la nuit pour finir les travaux à la fin du premier trimestre de 2018, rapporte l'AIP.
Les coffrages, les attachements du fer, sont entre autres les tâches pour lesquelles, des équipes de nuit ont été constituées pour gagner du temps et avancer dans les travaux de bitumage de l’axe routier Odienné-Gbéléban, apprend-on auprès des responsables de l’entreprise.
La mission de contrôle du bureau national d’études techniques et de développement (BNETD) a confirmé la mise en place des équipes de nuit et l’acquisition d’importants outils de travail pour accélérer les travaux.
Depuis avril, le chantier de bitumage de la route de Gbéléban a connu plusieurs difficultés. Un affrontement entre ouvriers et patron chinois avait provoqué plusieurs arrêts des travaux. Le préfet de région avait mis en place un comité de conciliation pour faciliter les négociations entre ouvriers et employeurs chinois, rappelle-t-on.
Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), Jean-Marie Ackah, a pris la tête de la Fédération des organisations patronales de l’Afrique de l’ouest (FOPAO) vendredi en remplacement de Jean Kacou Diagou, rapporte l'AIP.
Vendredi à l’ouverture de l’assemblée générale ordinaire de la FOPAO qui se tient à Abidjan, M. Diagou qui après avoir démissionné de ce poste a proposé Jean Marie Ackah comme son successeur.
«Je quitte mes fonctions avec pleins de souvenir. C’était une bonne expérience. Merci pour cette marque de confiance à tous les membres », a lancé Jean Kacou Diagou. Il a précisé que c’est la CGECI qui avait été élue à travers sa personne pour présider les destinées de la FOPAO.
«A partir du moment que Jean Marie Ackah m’a remplacé à la tête de la CGECI, il est normal que dans la suite des choses, il prenne également la présidence de la FOPAO. Pour une question de bonne gouvernance, j’ai trouvé nécessaire de donner ma place au président en exercice de la CGECI », a-t-il dit.
Pour sa part, le président entrant de la FOPAO s’est dit confiant de poursuivre cette mission avec le soutien de son prédécesseur. «Nous sommes rassurés et confiants. Comme nous l’avons observé au niveau de la CEGCI, nous savons que nous pouvons compter sur l’accompagnement et sur les conseils du président Diagou au niveau de cette mission de notre organisation régionale. C’est une mission qui incombe au secteur privé ivoirien. Avec l’ensemble des équipes de la CGECI et de notre président sortant, la Côte d’Ivoire saura poursuivre ce mandat jusqu’à son terme », a confié M. Ackah.
La FOPAO a pour mission entre autres, de maintenir une liaison constante et d’organiser un cadre de coopération permanente et dynamique entre ses membres, de défendre les intérêts matériels et moraux de ses membres, d’organiser des échanges d’informations juridiques, sociales, fiscales, économiques, commerciales, financières et techniques, d’œuvrer pour l’intégration économique dans le cadre de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Le ministre des Transports, Amadou Koné a ouvert jeudi, à Abidjan, les discussions sur la liaison entre le Côte d’Ivoire et les Etats-Unis, entre deux délégations des compagnies aériennes nationales Ethiopian Airlines et Air Côte d’Ivoire, rapporte l'AIP.
Tout en saluant la démarche de la compagnie éthiopienne qui a manifesté son intérêt pour l’exploitation de la liaison entre Abidjan et les Etats-Unis, le ministre a déploré le fait qu’il n’y ait pas encore de desserte entre ces lignes.
M. Amadou Koné a assuré que tout sera mis en œuvre afin que les mesures d’accompagnement que sont le coût de l’aéroport et l’assistance au sol conduisent à faire d’Abidjan l’aéroport le plus compétitif de la sous-région ouest-africaine. Il a donc estimé que cette rencontre technique devrait aboutir à un accord pour l’exploitation de la ligne.
« J’espère qu’au cours des discussions, vous pourrez nous faciliter l’ouverture de l’exploitation des lignes vers les Etats-Unis. Notre souhait, qu’il y ait de franches discussions pour tenir le délai fixé afin que nous ayons le premier vol au mois de janvier 2018 », a espéré le ministre des Transports.
Situant les enjeux des vols directs entre les deux pays, le ministre des Transports a évoqué le niveau d’échange entre la Côte d’Ivoire et les Etats-Unis. «Nous avons une forte diaspora, des ressortissants de la sous-région qui font des voyages quotidiens, il serait donc plus intéressant de faire un vol direct, c’est moins cher que de décomposer », a-t-il soutenu.
Poursuivant, Amadou Koné a rappelé que la Côte d’Ivoire étant membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU basé à New-York, aux Etats-Unis, ces vols vont aussi accroître les relations diplomatiques entre les deux pays.
Le ministre a également annoncé le toilettage des accords aériens entre la Côte d’Ivoire et certains pays, vieux de plus de 50 ans. Ce, pour voir toutes les dispositions techniques, commerciales avec Air Côte d’Ivoire et ainsi travailler ensemble à poursuivre le plan de son développement.
Cette rencontre fait suite à la mission effectuée par une délégation du ministre des Transports à Addis-Abeba (Ethiopie) au mois de juillet.