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Plusieurs participants à la 19ème Conférence internationale sur le sida et les infections sexuellement transmissibles en Afrique (ICASA), tenue du 4 au 9 décembre à Abidjan, ont plaidé pour que les parents parlent sans tabou de santé sexuelle avec les jeunes et adolescents, et les encouragent à l’usage des différentes méthodes de contraception, afin réduire les risques d’IST, de grossesse précoce, et de lutter efficacement contre la pauvreté.
Sortir des préjugés
Lors d’événements satellites initiés par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), des jeunes africains ont exprimé leur souhait de voir les mentalités évoluer sur le continent, surtout au niveau des familles, concernant l’éducation à la santé sexuelle et reproductive.
Le partenariat mondial pour le planning familial (Family Planning 2020, FP2020) vise un objectif de 36% de taux de prévalence contraceptive d’ici 2020, alors que dans plusieurs pays en développement, les jeunes à majorité sexuellement actif avant l’âge de 21 ans.
« J’aimerais bien apprendre la santé sexuelle par mes parents et non par mes amis », suggère Jessica Mouanangana, jeune fille leader du Congo-Brazzaville, qui regrette que « beaucoup de barrières » subsistent encore.
« C’est pourquoi il faut l’implication de tous, à savoir les gouvernants, les organisations, mais aussi les familles elles-mêmes. La santé sexuelle est rattachée aux autres parties du corps ; la maitriser permet d’assainir sa santé physique aussi », ajoute-t-elle.
De son côté, Argentina Matavel, représentante résidente de l’UNFPA en Côte d’Ivoire, appelle de ses vœux les populations à « sortir des préjugés ».
« Il y a des gens qui disent qu’il ne faut pas parler ou donner des informations de santé sexuelle et de reproduction aux enfants et aux jeunes, parce que ce serait les pousser à avoir des relations sexuelles. Il y a encore plusieurs tabous comme », stigmatise-t-elle.
Pour l’UNFPA, tous les adolescents, à partir de l’âge de 10 ans, jusqu’à 35 ans, doivent avoir une éducation sexuelle. Et cette éducation doit être « compréhensive, appropriée aux différents âges ».
« Pour qu’ils puissent se protéger, comprendre leur corps qui subit des changements à cause de la puberté. Et si on ne les éduque pas, les jeunes filles tombent très souvent enceinte sans même le savoir », prévient-elle.
« Toutes les statistiques nous font comprendre que les jeunes restent la frange la plus vulnérable en matière de VIH sur le continent africain, en particulier la jeune fille », relève pour sa part Bidia Deperthes, Conseillère technique chargé de la prévention du VIH à l’UNFPA.
Utiliser les TIC
Pour ces participants, les TIC pourraient être aussi un canal par excellence de sensibilisation des jeunes.
« Ce sont les bons moyens de communications d’aujourd’hui qui vont nous permettre d’atteindre les bonnes cibles, afin d’apprendre les bonnes pratiques sexuelles aux jeunes », argumente Jessica Mouanangana, Congo-Brazzaville.
« Aucun parent ne peut suivre les enfants où ils vont. Les enfants sont exposés à l’Internet, où ils regardent la pornographie, et on continue de se voiler la face en disant qu’ils ne sont pas sexuellement actifs. Non », appuie Bidia Deperthes, pour qui, « il faut simplement qu’on donne aux jeunes les moyens de se protéger, qu’on ne fasse plus de ces jeunes des statistiques ».
« Condomize ! »
Une autre voie, non des moindres, qui s’offre aux jeunes, étant en majorité sexuellement actifs, c’est l’usage des préservatif. D’où la campagne intitulée « Condomize ! ». Un programme à travers lequel l’UNFPA crée des espaces d’interactions sur des sujets relatifs à l’usage du condom entre jeunes d’une part, et d’autre part entre jeunes et personnalités de premier rang.
« C’est une approche qui permet d’attirer les jeunes à travers des activités culturelles, telles que les danses, le théâtre, et les sensibiliser sur l’importance d’utiliser des préservatifs. Nous leur montrons qu’il y en a de toutes les tailles, toutes les textures, toutes formes », détaille Mme Departhes.
Pour cette édition, Condomize a permis aux jeunes participants d’interagir avec le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse, de l’Emploi des jeunes et du Service civique.
Dividende démographique
L’éducation sexuelle était encore au centre des débats, lors d’un panel sur le dividende démographique à l’Institut français d’Abidjan, en présence du directeur régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mabingue Ngom.
Ce concept consistant en la maitrise des naissances pour une croissance économique inclusive, et une réduction efficiente de la pauvreté, experts, membres du gouvernement et divers autres acteurs ont vivement conseillé aux quelques centaines de jeunes présents à s’initier aux pratiques du planning familiale.
« Vous les jeunes êtes les responsables de demain. Si déjà à moins de 20 ans vous avez déjà 2 à 3 enfants, qu’en sera-t-il lorsque vous serai adultes. Pourtant tous ces enfants il va falloir s’en occuper, et si vous n’avez pas les moyens de vous en occuper, vous contribuerai à augmenter le taux de pauvreté », a notamment signifié la ministre ivoirienne de la Santé et de l’Hygième publique, Raymonde Goudou Coffie, à l’adresse des jeunes.
Autant de défis à relever, mais qui nécessitent, selon Modest Krah du Réseau national de la jeunesse de Côte d’Ivoire, que plus d’efforts soient concentrés dans le changement de comportement.
AIP
" La Côte d’Ivoire reste un marché libre, ouvert et concurrentiel, donc ouvert aux investisseurs de votre pays. Je n’ai aucun doute que les dynamiques entrepreneurs et hommes d’affaires qataris sauront saisir les opportunités d'affaires en Côte d’Ivoire." Ces propos du président ivoirien Alassane Ouattara sont assez clairs. La Côte d’Ivoire est ouverte aux investisseurs qataris.
M. Ouattara qui s’exprimait le vendredi 22 décembre 2017 à Abidjan, à l’occasion d'une visite d’amitié de l’émir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, s’est félicité des bonnes relations d’amitié qui lient les deux pays.
Une relation qui devrait se traduire davantage dans la coopération économique. Mais avant, les deux gouvernements ont conclu, ce jour, quatre accords de coopération dans les domaines du transport aérien, de la jeunesse, de la culture ainsi qu’un mémorandum d’entente dans le domaine de la culture.
" Il nous appartient d’encourager nos opérateurs économiques, par la protection juridique de leurs activités, en envisageant la signature, entre autres, d’un accord de protection et de promotion réciproques des investissements et d’un Accord pour éviter la double imposition", a exhorté Alassane Ouattara.
La Côte d’Ivoire et le Qatar entretiennent des relations diplomatiques depuis 1993. Cela se traduit par d’excellents liens d’amitié et de coopération, qui se sont enrichis par des visites réciproques de hautes personnalités qataries et ivoiriennes, qu’il nous appartient d’encourager.
Mathurin Dao
Le président de la République, Alassane Ouattara, procédera, ce vendredi, à l’inauguration du pont de Bettié (Est, région de l’Indénié-Djuablin), sur le fleuve Comoé.
Long de 189,40 m, l’ouvrage comporte deux voies de circulation de 2×3,50 m de large, deux trottoirs d’un mètre de large et une barrière de sécurité de type BN4. Il est fondé sur des pieux forés de diamètre de 1200 mm, de longueur d’environ 30 m.
D’un coût de 7.797.598.224 francs CFA, le projet a été financé par l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre du contrat de désendettement et de développement (C2D).
Les travaux du pont ont été lancés le 4 septembre 2014 par le Premier ministre d’alors, Daniel Kablan Duncan, rappelle-t-on.
Il va faciliter les échanges entre la Mé et l’Indénié-Djuablin, deux régions à fort potentiel agricole, signale-t-on
L’Agence ivoirienne de presse (AIP) a été maintenue au poste de première vice- présidence de la Fédération Atlantique des agences de presse africaines (FAAPA), lors de la 3ème Assemblée générale tenue au Maroc.
Tenue les 14 et 15 décembre à Casablanca, l’Assemblée générale, le nombre de membres du Conseil exécutif à neuf avec l’admission de l’agence nigériane de presse (NAN, News Agency of Nigeria) (deuxième agence anglophone après celle du Libéria à y siéger) et l’agence de presse du Cap-Vert après une révision des statuts de la fédération.
La présidence de la FAAPA est toujours confiée à Khalil Hachim Idrissi, directeur général de l’agence marocaine de presse (MAP), la 1ère vice-présidence est occupée par l’Agence ivoirienne de presse (AIP) dirigée par Mme Oumou Barry-Sana (photo), la 2ème vice-présidence est toujours l’affaire de l’Agence congolaise d’informations (ACI) dont le directeur général est Anastah Wilfrid Mbossa. Les autres membres sont les agences de presse du Libéria (LINA), de la Mauritanie (AMI), du Bénin (ABP), du Nigéria (NAN) et du Cap-Vert (Infopress). Le conseil exécutif dispose d’un secrétariat général assuré par le Marocain Mohamed Anis secondé par un adjoint, le Béninois Mathias Léandre Atignon, ex-DG de l’Agence béninoise de presse (ABP).
AIP
La compagnie aérienne nationale du Cameroun, Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co), a repris ses vols en direction d’Abidjan depuis le 15 décembre, après une interruption de plus d’un an, annonce la direction de l’entreprise.
« La Côte d’Ivoire représente le poumon économique de l’Afrique de l’Ouest, et nous, le Cameroun, représentons le poumon économique de l’Afrique centrale ; donc le trait d’union est vite fait », a confié à l’AIP le directeur général de la compagnie, Ernest Dikoum, en marge d’une rencontre, mardi à l’hôtel Azalaï de Treichville, avec des membres de la diaspora camerounaise.
L’aéroport d’Abidjan est désormais desservi quatre fois par semaine par Camer-Co, précisément les lundis, mercredis, vendredis et dimanches.
La compagnie qui était confronté à plusieurs difficultés ponctuées notamment par des manques de ponctualité, avait fini par suspendre ses activités sur certains marchés dont celui de la Côte d’Ivoire.
« Camer-Co est en train de faire ses marques. Il s’agit d’un nouvel élan. Maintenant le nouveau management a pris les choses en main, et nous sommes en train de rebâtir l’image de la compagnie », a ajouté M. Dikoum, qui est à la tête de la compagnie depuis 18 mois, et conduit depuis lors un plan de structuration et de relance.
Pour cet ancien cadre d’Emirats, l’ouverture du bureau d’Abidjan de sa compagnie traduit la confiance au potentiel du marché ivoirien du secteur aérien.
Camer-Co, utilise cinq avions qui étaient déjà dans sa flotte, mais qui étaient en location, et qu’elle a rachetés.
En une année, la compagnie a transporté plus de 200.000 passagers à travers le Cameroun.
Le cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani sera à Abidjan ce vendredi dans le cadre d’une tournée officielle en Afrique de l’Ouest. Cette tournée prévue sur trois jours devra le conduire dans six pays africains à « fort potentiel économique ».
En ce qui concerne, la Côte d’Ivoire il faut rappeler que le président ivoirien Alassane Ouattara avait effectué une visite de 72 heures au Qatar en 2013, où il a rencontré l’émir du Qatar avec qui "il a évoqué l’état des relations entre la Côte d’Ivoire et le Qatar et la nécessité de leur renforcement". Alassane Ouattara a même annoncé l’ouverture d’une ambassade à Doha.
L’émir du Qatar a débuté sa visité au Sénégal dans la matinée du mercredi, avant de se rendre dans l’après-midi à Bamako(Mali), en Guinée(Conakry), au Burkina-Faso (Ouaga). Le Ghana suivra après l’étape ivoirienne.
Le but de cette tournée est de diversifier ses partenariats et son économie, a indiqué à la presse le ministère qatari des affaires étrangères.
La signature de nombreux accords de coopération dans les domaines de la santé, de l’éducation, des mines, de l’énergie ou encore de la sécurité alimentaire est prévue.
Le Qatar va par ailleurs participer au financement d’un hôpital dédié à la lutte contre le cancer au Burkina, à hauteur de 11,6 millions d’euros.
Daniel Coulibaly
Arnaque ? Vente pyramidale ? QNET, qu’en est-il ? Trevor Kuna (photo), le directeur exécutif international de QNET, entreprise se définissant comme une structure de vente en ligne et de marketing de réseau, a récemment séjourné à Abidjan, la capitale politique ivoirienne. C’était à l’occasion d’une convention de la compagnie dénommée O’Con, qui s’est tenue le samedi 16 décembre au palais des sport de Treichville. M. Kuna s’est alors prêté aux questions de La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net); entretien au cours duquel il s’est exprimé sans détour sur plusieurs sujets, notamment leurs activités en Côte d’Ivoire et en Afrique, ainsi que les accusations d’arnaque très souvent lancées à l’encontre de l’entreprise et ses pratiques. Interview.
Bernhard Gaksch, responsable du produit Swiss E-learning Institute à QNET, a présenté cet institut à l’occasion d’un entretien. C’était lors de l’O’Con, une convention qui a réuni tous les représentants indépendants Afrique de l’Ouest de la société, à Abidjan, le samedi 16 décembre 2017.
Selon Bernhard Gaksch, Swiss Elearning Institute de QNET est née de la volonté du fondateur de Qnet en 2011.
«Le constat qu’il avait fait, c’est que les différents représentants indépendants qui adhéraient au réseau n’avaient pas le sens des affaires. Et donc nous avons voulu leur donner des cours des affaires pour leur permettre d’être mieux outillés », a-t-il expliqué, soulignant que ce n’est pas uniquement dans le marketing de réseau, mais aussi dans les affaires en général que leurs apprenants sont formés.
A ce jour, fait-il savoir, l’institut compte plus de 200 mille étudiants à travers le monde. Et l’Afrique en compte un grand nombre. Les cours sont uniquement en ligne et se déclinent en 13 modules dont l’entrepreneuriat, le marketing, le management, la gestion de projets, l’Anglais, etc.
[Lire aussi : Interview/ Trevor Kuna (Directeur Exécutif de QNET) : "QNET n'est pas une arnaque"]
«De façon pratique, c’est à travers un système de gestion d’apprenants qu’on arrive à faire la formation en ligne. Les cours sont interactifs », a-t-il dit.
«Le nombre d’étudiants ivoiriens serait difficile à donner, mais l’Afrique a beaucoup d’étudiants. Le constat général, c’est que l’Afrique est le numéro 1 en terme des cours en ligne devant l’Inde », a soutenu M. Gaksch.
En fin de formation, un certificat de développement personnel est délivré aux étudiants. Il y a aussi une possibilité de sortir avec un diplôme de bachelor et Master.
Pour les cours de développement personnel, il faut avoir au minimum 18 ans. Pour les diplômes de bachelor et Master, il faut avoir un BAC. Et ces diplômes doivent être certifiés par le ministère de l’Education nationale du pays, a affirmé Bernhard Gaksch.
«L’éducation est très importante pour l’Afrique, parce qu’elle a un marché croissant. Dans certains endroits de l’Afrique, c’est difficile d’avoir les moyens pour se former et aussi par manque d'infrastructures universitaires. Donc la grande chance avec la formation en ligne, c’est de donner l’opportunité à tout le monde d’étudier à n’importe quel moment et partout. C’est ce que nous essayons de bâtir avec cet institut », a conclu le responsable du produit Swiss Elearning Institute à QNET.
Daniel Coulibaly
Les élèves et étudiants originaires de la localité de Bandakagni-Sokoura, dans la région du Gontougo (Nord-est), viennent de se mettre en association, afin d’aider au développement du système scolaire dans leurs région.
Cette structure dénommée Association des élèves et étudiants de Bandakagni-Sokoura (AEEBS) entend soutenir les efforts de l’Etat ivoiriens, des bonnes volontés et autres partenaires au développement, en vue de « redynamiser l’école, précisément dans le département de Sandégué, particulièrement de Bandakagni-Sokoura.
« Nous existons depuis 2012 et nous nous sommes constitué légalement cette année. Nous nous inscrivons dans la vision de la Première dame, Mme Dominique Ouattara, qui consiste en la protection et la scolarisation de tous les enfants de ce pays. C’est l’essence des actions que nous menons chaque année », a expliqué à l’AIP, Youssion Kamagaté, le secrétaire général de cette organisation.
Chaque année, l’AEEBS mène des campagnes de sensibilisation et d’exhortation à la scolarisation des enfants, surtout de la jeune fille, durant les vacances scolaires Bandakagni-Sokoura, et récompense les meilleurs de l’unique groupe scolaire local.
La structure fait également de la lutte contre le travail et la traite des enfants, l’une de ses activités majeures, ajoute M. Kamagaté.
Cette année scolaire, l’AEEBS indique avoir contribué à la réintégration à l’école de trois enfants renvoyés ou non orientés après des examens de fin d’année.
AIP