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L’ambassadeur de la Corée du Sud en Côte d’Ivoire, Rhee Jon Il, veut renforcer la coopération économique à travers l’organisation du forum coréen.
« Je souhaite que notre rencontre d’aujourd’hui puisse contribuer en partie à l’élargissement continu des relations de coopération basées sur la recherche des bénéfices entre la Corée et la Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré jeudi à l’occasion de la deuxième édition du forum coréen dénommé « Séoul Forum ».
« Depuis mon arrivée en Côte d’Ivoire, notre ambassade s’engage activement dans la coopération économique puisque nous avons constaté l’énorme potentiel de la Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté tout en étant convaincu que les démarches du gouvernement ivoirien, de la population ivoirienne et la mise en œuvre du PND 2016-2020, vont faire atteindre à la Côte d’Ivoire les objectifs en termes de croissance économique.
Le forum coréen a été initié en 2016 par l’ambassade de Corée en vue de faciliter le contact, la communication et les consultations entre les hommes d’affaires ivoiriens et coréens, pour promouvoir les activités économiques.
AIP
Le groupe NSIA, le principal groupe d’assurances en Afrique francophone, a finalisé l’acquisition de Diamond Bank SA, filiale du groupe nigérian du même nom, active sur les mêmes marchés que ceux où l’homme d’affaires ivoirien déploie ses opérations.
Le groupe NSIA, présidé par Jean Kacou Diagou et dirigé par la fille de ce dernier, Janine Bénédicte Diagou, a finalisé le 24 novembre l’achat du groupe bancaire ouest-africain Diamond Bank SA, selon Jeune Afrique.
Le leader des assurances de l’Afrique subsaharienne francophone aura déboursé un total de 61 millions d’euros, via trois de ses filiales (Manzi Finance SA, NSIA Banque Côte d’Ivoire et NSIA Vie Assurances Côte d’Ivoire), pour acquérir de 1 985 000 actions de Diamond Bank SA, soit 97,07 % de son capital social.
La banque nigériane, dont NSIA fait l’acquisition, vient compléter les activités bancaires qu’avait le groupe en Côte d’Ivoire et en Guinée. Principalement active au Bénin et forte de 700 employés, Diamond Bank SA possède trois succursales implantées en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Togo, ce qui permettra à Jean Kacou Diagou d’être actif dans le secteur bancaire sur les mêmes marchés que ceux où il exerce déjà dans le secteur des assurances à l’exception du Cameroun, du Gabon et du Congo, pour l’instant concernés par les seuls produits d’assurances.
L’opération de prise de contrôle a été autorisée le 31 octobre, par arrêté du ministre de l’Économie et des Finances de la République du Bénin. Suite à cet achat, Janine Kacou Diagou, pressentie pour prendre la suite de son père, a été nommée à la tête du conseil d’administration de Diamond Bank SA.
AIP
Notre rédaction vous propose de larges extraits du discours du président ivoirien Alassane Ouattara, à l'ouverture du 5ème Sommet Union africaine - Union européenne.
Nicolas Dupont-Aignan, député Debout la France, connu pour son franc-parler, n’est pas passé par quatre chemins pour dénoncer l’attitude du président français Emmanuel Macron face aux autorités burkinabés le mardi 28 novembre 2017.
"A la limite raciste"
« Si un homme de droite, le président Sarkozy ou Donald Trump, s’était comporté au Burkina Faso comme Emmanuel Macron, toute la presse, ce matin ne parlerait que de ça. Il (Macron) a été d’une arrogance, d’une violence à l’égard des autorités du Burkina Faso, (…) et à la limite du racisme », a notamment dénoncé Nicolas Dupont-Aignan, invité, mercredi, de l’émission matinale de la radio française Europe 1.
Pour rappel, alors qu’il effectuait une visite officielle au Burkina Faso, Emmanuel Macron a, lors d’une séance d’échange avec des étudiants du Faso, lancé des plaisanteries, jugées de mauvais goûts par certains observateurs, à l’endroit de son homologue Roch Marc Christian Kaboré. Toute chose qui a précipité le départ de ce dernier de la salle.
Mais au-delà de ce fait, d’autres incidents, tel que celui
"Grand gâchis"
« Moi je ne l’accepte pas, j’estime qu’un chef d’Etat ne peut pas se comporter comme ça. C’est dommage, parque c’est un grand gâchis. L’idée de départ de cette tournée était bonne, mais de grâce, qu’on soit sur le fond », a-t-il ajouté.
Même réaction du côté du Front national dont le vice-président Nicolas Bay qualifie le discours prononcé par Macron à Ouaga de « mépris incroyable ». Emmanuel Macron a « créé un incident diplomatique en critiquant le président du Burkina dans son propre pays », a estimé Bay sur France 2.
Un discours de jeune à jeune
À l’inverse, le nouveau porte-parole du gouvernement français, Benjamin Griveaux, salue plutôt, quant à lui, le discours du chef de l’Etat sur sa politique africaine. « C’est le discours d’un jeune président à un jeune continent », déclare le secrétaire d’Etat sur BFMTV. « Ce passé doit passer pour réconcilier les mémoires », ajoute-t-il.
AT
Le président de la République de France, Emmanuel Macron et son homologue ivoirien, Alassane Ouattara procéderont jeudi au lancement des travaux du chantier du métro d’Abidjan, à la gare de Treichville, annonce l'AIP.
C’est l’un des projets emblématiques du moment dans la capitale économique ivoirienne. La construction du métro de la ville, qui permettra le transport d’environ 300 000 personnes par jour, vise à résoudre le problème des embouteillages à Abidjan, qui engendrent des pertes importantes pour l’économie ivoirienne.
Le financement est estimé à environs 920 milliards FCFA. Après le lancement des travaux, le Président Emmanuel Macron se rendra au Ghana où il achèvera sa visite officielle en Afrique de l’Ouest entamée lundi soir au Burkina Faso.
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a appelé, mercredi à Abidjan, les communautés africaine et européenne à œuvrer pour le démantèlement du réseau des passeurs, afin de juguler la crise des migrants qui, aujourd’hui, a pris une proportion démesurée, rapporte l'AIP.
« Il nous faut prendre des mesures urgentes et courageuses. Il nous faut mettre ensemble nos efforts pour démanteler le réseau des passeurs », a lancé M. Ouattara dans son discours de bienvenue à l’ouverture du 5ème Sommet Union-africaine (UA)-Union européenne (UE).
Selon le chef de l’Etat ivoirien, la situation actuelle qui prévaut en Libye, commande que des solutions idoines soient trouvées pour freiner l’exode des populations africaines vers l’Europe.
Au total, 83 chefs d’État et de gouvernement africains et européens prennent part à ce 5e sommet UA-UE, qui a pour thème principal « Investir dans la jeunesse pour un avenir durable ».
Environ 5302 participants représentant 55 pays d’Afrique et 28 pays d’Europe, ainsi que des délégations de pays amis, de la Commission de l’UA, de la Commission de l’UE, des organisations internationales, régionales et sous-régionales sont présentes à cette rencontre.
Le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, ainsi que les présidents du Conseil européen, de la Commission européenne, de l’Union africaine et de la Commission de l’Union africaine y sont également présents.
Le président français Emmanuel Macron est arrivé ce mercredi 29 novembre 2017 à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, où il prend part le même jour au 5ème Sommet Union africaine (UA)-Union européenne (UE). M. Macron, a été accueilli à sa descente d’avion par le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan.
Ce Sommet est centré sur la question de l’emploi des jeunes en Afrique.
La chancelière allemande Angela Merkel est arrivée au bord de la lagune Ebrié dans la soirée de mardi.
D’autres chefs d’Etat dont le Nigérien Issoufou Mahamadou, le Sud-africain Jacob Zuma, le Camerounais Paul Biya, le Nigerian Muhamadu Buhari, sont arrivés à Abidjan, ainsi que le président du Conseil national de Transition de la Lybie, Serrag Faiez et le président sénégalais Macky Sall.
Les chefs de l’Etat du Tchad, du Congo et du Mali, respectivement Idriss Déby Itno, Sassou Nguesso et Ibrahim Boubakar Kéita séjournent également sur les bords de la lagune Ebrié, en attendant l’arrivée du Français Emmanuel Macron mercredi. Déjà le dimanche, le roi du Maroc, Mohammed VI, a rejoint la capitale ivoirienne, où il a procédé, lundi, à l'inauguration de diverses infrastructures socioéconomiques financées par sa fondation.
La chancelière allemande Angela Merkel est arrivée mardi 28 novembre 2017 à Abidjan, qui accueille à partir de mercredi le 5ème Sommet Union africaine (UA)-Union européenne (UE). Elle a été accueillie par le président ivoirien Alassane Ouattara dans la soirée. La capitale économique de Côte d’Ivoire connait ainsi depuis la matinée de ce mardi, des vagues d’arrivée de chefs d’Etat et de gouvernement. Le président angolais Joao Lourenço, le guinéen Alpha Condé, par ailleurs président en exercice de l'UA, Alpha sont déjà sur place.
Aussi, le Nigérien Issoufou Mahamadou, le Sud-africain Jacob Zuma, le Camerounais Paul Biya, le Nigerian Muhamadu Buhari, sont arrivés à Abidjan, ainsi que le président du Conseil national de Transition de la Lybie, Serrag Faiez et le président sénégalais Macky Sall.
Les chefs de l’Etat du Tchad, du Congo et du Mali, respectivement Idriss Déby Itno, Sassou Nguesso et Ibrahim Boubakar Kéita séjournent également sur les bords de la lagune Ebrié, en attendant l’arrivée du Français Emmanuel Macron mercredi. Déjà le dimanche, le roi du Maroc, Mohammed VI, a rejoint la capitale ivoirienne, où il a procédé, lundi, à l'inauguration de diverses infrastructures socioéconomiques financées par sa fondation.
AT
Celle-ci entend créer 25 millions d'emplois et profiter à 50 millions de jeunes au cours des dix prochaines années, en leur donnant les compétences nécessaires pour obtenir des emplois décents et pérennes.
Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina a lancé le Groupe consultatif présidentiel de la jeunesse (acronyme PYAG venant de l’anglais « Presidential Youth Advisory Group »), lundi 27 novembre 2017, en marge du 6e Forum des affaires Union européenne-Afrique à Abidjan. Ce groupe consultatif, qui travaillera en étroite collaboration avec la Banque africaine de développement, est destiné à proposer des idées et des solutions innovantes pour créer des emplois pour les jeunes Africain(e)s, dans la droite ligne de l’initiative de la BAD « Des emplois pour les jeunes en Afrique » (dite par acronyme JfYA pour l’anglais Jobs for Youth in Africa).
Celle-ci entend créer 25 millions d'emplois et profiter à 50 millions de jeunes au cours des dix prochaines années, en leur donnant les compétences nécessaires pour obtenir des emplois décents et pérennes. Il s’agit là de l’initiative la plus importante jamais déployés en faveur de l'emploi des jeunes en Afrique.
« C'est une opportunité énorme pour l'Afrique. Si nous réglons le problème du chômage des jeunes, l'Afrique gagnera 10 à 20 % de croissance annuelle. Ce qui signifie que le PIB de l'Afrique augmentera de 500 milliards de dollars par an durant les trente prochaines années. Le revenu par habitant augmentera quant à lui de 55 % par an jusqu'en 2050 », a déclaré Akinwumi Adesina, président de la BAD lors de la présentation du groupe à la presse.
Adesina, pour qui la jeunesse est le plus grand atout du continent africain, a rappelé une amère réalité : sur les 13 millions de jeunes qui entrent chaque année sur le marché du travail, seuls 3 millions (environ 33 % des jeunes Africains) occupent un emploi salarié décent. Les autres demeurent sous-employés ou ont un emploi précaire. Si rien n’est fait, le déficit d'emplois – plus de 8 millions par an – va aller en s'aggravant, car le nombre de jeunes en Afrique devrait doubler pour atteindre plus de 800 millions dans les prochaines décennies.
« L'Afrique connaît une crise du chômage des jeunes », a martelé Adesina, soulignant qu’à moins de leur offrir des opportunités d'emploi, la croissance rapide de la population des jeunes en Afrique pourrait poser de sérieux problèmes, tant au plan social, qu’économique, politique et sécuritaire.
Les jeunes Africains, dynamiques et courageux, en viennent à traverser le désert ou la mer Méditerranée, faute de trouver des emplois décents sur leur continent. Les diplômés chômeurs peuplent les rues. En Afrique, le manque d’opportunités d'emploi nourrit également la violence et l'extrémisme. « 40 % des jeunes Africains qui prennent les armes, rejoignent des gangs ou des groupes terroristes en raison du peu d’opportunités qui leur sont offertes dans leurs pays », a déploré le président Adesina.
« 66 millions de jeunes Africains gagnent moins de 2 dollars par jour, moins que le prix d'un hamburger » a souligné le président de la BAD. « 66 millions, c’est huit fois la population de la Suisse, six fois celle de la Belgique, la même que celle du Royaume-Uni, de la France ou de l'Italie, ou encore 80 % de la population allemande. »
Le Groupe consultatif présidentiel de la jeunesse (PYAG) compte neuf membres, tous âgés de moins de 40 ans et qui ont contribué de manière significative à la création d’opportunités d'emploi pour la jeunesse africaine.
Outre Ashish Thakkar, de nationalité ougandaise et PDG-fondateur du Groupe Mara qui préside le PYAG, celui-ci compte parmi ses membres : Uzodinma Iweala, auteur primé du Nigeria ; le Camerounais Mamadou Touré, PDG-fondateur d’Africa 2.0 / Ubuntu Capital ; la Tchadienne Vanessa Moungar, directrice du développement humain et social à la BAD et membre du Conseil présidentiel pour l'Afrique du président français Emmanuel Macron ; Francine Muyumba de la République démocratique du Congo, présidente de l'Union panafricaine de la jeunesse ; l’Américain Jeremy Johnson, co-fondateur de la start up Andela ; la Rwandaise Clarisse Iribagiza, PDG de Heh ; la Nigérianne Ada Osakwe, PDG d’Agrolay Ventures ; et la Zambienne Monica Musonda,PDG de Java Foods.
Le président de la Banque africaine de développement a expliqué les motivations qui ont conduit à la mise sur pied du Groupe consultatif présidentiel de la jeunesse : « Nous sommes conscients de l'énergie, de la créativité, de l’innovation et de l'excellence entrepreneuriale phénoménales qu’offrent beaucoup de nos jeunes. C’est pour cette raison que la Banque africaine tient à être conseillée par des jeunes d’avant-garde sur ses politiques, ses actions et programmes en faveur de la jeunesse d’Afrique. »
« Les membres du Groupe consultatif présidentiel de la jeunesse doivent activement impliquer les partenaires du secteur privé, les chefs de gouvernement, la société civile, les partenaires donateurs et les autres parties prenantes, a ajouté le président Adesina. Ils soutiendront le travail colossal que la Banque africaine de développement accomplit déjà et qu’elle promeut à travers le continent avec sa stratégie ‘Des emplois pour les jeunes en Afrique’ ».
Un programme de transformation économique mené par et pour les jeunes
Le PYAG offre aux jeunes leaders africains l’opportunité de développer de nouvelles perspectives et de recommander des solutions innovantes qui façonneront l’appui de la Banque africaine de développement aux pays africains et réduiront le fléau du chômage des jeunes.
La Banque s’est pleinement engagée à travailler avec le PYAG pour intensifier et accélérer la création d’emplois décents et pérennes pour les jeunes Africains, à travers des emplois formels et l'entrepreneuriat des jeunes, qui permettront aux jeunes Africains de prendre eux-mêmes en main la prospérité économique, la stabilité sociale et la viabilité environnementale.
« C'est pour moi un grand honneur de servir notre continent dans ce rôle, a déclaré Ashish Thakkar, PDG du groupe Mara et président du PYAG. Nous savons que les enjeux sont énormes, mais nous sommes déterminés à remplir cette mission qui est de créer des entreprises de jeunes florissantes qui génèrent une forte valeur ajoutée. Nous nous attellerons également à aider à concrétiser les High 5 de la Banque africaine de développement et les objectifs de développement durable. Nous venons de boucler notre programme de travail pour l'année prochaine et nous sommes déjà sur le pied de guerre. » Et de raconter comment sa famille avait tout perdu pendant le génocide au Rwanda dans les années 1990.
« J'ai emprunté 5 000 dollars pour lancer mon entreprise sans soutien d’aucune sorte. Aujourd'hui, le groupe Mara compte 14 000 employés dans le monde. J'étais seul, alors imaginez ce que nous pourrions faire avec le soutien d'une institution comme la Banque africaine de développement ! », s’est-il enthousiasmé.
« Je n'ai jamais entendu parler d'une institution aussi importante que la Banque africaine de développement qui ait créé un groupe consultatif composé exclusivement de jeunes, a déclaré à son tour Mamadou Touré, membre du groupe. Un proverbe chinois dit : « si vous voulez une année de prospérité, plantez une graine ; si vous voulez dix ans de prospérité, plantez un arbre ; si vous voulez un siècle de prospérité, investissez dans développement humain ».
« 40 % des entrepreneurs au Nigeria sont des femmes, mais 73 % d’entre elles opèrent dans des systèmes de vente au détail, a tenu à souligner l’entrepreneuse nigériane Ada Osakwe. Nous devons y remédier et offrir aux jeunes des emplois plus rémunérateurs. »
Afin de rendre l'agriculture plus attrayante pour les jeunes, la BAD a investi l'an dernier 800 millions de dollars pour soutenir les jeunes entrepreneurs agricoles dans 8 pays, et devrait passer à 15 pays d’ici à la fin de cette année. Au total, la Banque africaine de développement prévoit d'investir 1,5 milliard par an au cours des 10 prochaines années pour soutenir les jeunes « agripreneurs ».
Mise en œuvre de la stratégie pour les jeunes : des progrès
La Banque africaine de développement a fait de grands progrès dans la mise en œuvre de sa stratégie à travers trois piliers clés : l'innovation, l'intégration et l'investissement. Dans une perspective d'intégration, la Banque a conclu un partenariat avec l'Organisation internationale du travail pour renforcer la capacité des pays africains à harmoniser leurs politiques nationales respectives pour l'emploi des jeunes.
Le Fonds fiduciaire multidonateur pour l'innovation et l'esprit d'entreprise des jeunes servira d'instrument financier et opérationnel pour le déploiement de l’initiative « Des emplois pour les jeunes en Afrique », qui a bénéficié dès ses débuts d’un soutien du Danemark et de la Norvège à hauteur de 4,4 millions de dollars américains.
La Banque africaine de développement a également développé l'index « Favoriser l'emploi des jeunes » (dit EYE par acronyme pour l’anglais Enabling Youth Employment), conçu pour mesurer les résultats en termes d'emploi des jeunes et inciter les pays africains à adopter des politiques incitatives en ce domaine.
« Avec ce groupe formidable de jeunes provenant d’horizons différents, nous espérons même dépasser l'objectif qu’a la Banque africaine de développement de créer 25 millions d'emplois et doter 50 millions de jeunes des compétences adéquates » a déclaré Thakkar avec enthousiasme. « Il est temps de changer le discours sur la jeunesse d’Afrique ! »
COMMUNIQUE DE PRESSE |
La Banque africaine de développement lance un groupe consultatif des jeunes pour créer 25 millions d'emplois |
Celle-ci entend créer 25 millions d'emplois et profiter à 50 millions de jeunes au cours des dix prochaines années, en leur donnant les compétences nécessaires pour obtenir des emplois décents et pérennes |
ABIDJAN, Côte d'Ivoire, 28 novembre 2017/ -- Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) (www.AfDB.org) Akinwumi Adesina a lancé le Groupe consultatif présidentiel de la jeunesse (acronyme PYAG venant de l’anglais « Presidential Youth Advisory Group »), lundi 27 novembre 2017, en marge du 6e Forum des affaires Union européenne-Afrique à Abidjan. Ce groupe consultatif, qui travaillera en étroite collaboration avec la Banque africaine de développement, est destiné à proposer des idées et des solutions innovantes pour créer des emplois pour les jeunes Africain(e)s, dans la droite ligne de l’initiative de la BAD « Des emplois pour les jeunes en Afrique » (http://APO.af/kxTb71) (dite par acronyme JfYA pour l’anglais Jobs for Youth in Africa). |
Le président français Emmanuel Macron, qui effectue une visite officielle depuis lundi 27 novembre 2017 au Burkina Faso, est attendu mercredi à Abidjan mercredi. Dans la capitale économique de Côte d’Ivoire, le chef de l’Etat français prendra part aux côtés de plus de 85 chefs d’Etat et de gouvernement au 5ème Sommet Union africaine-Union européenne qui s’ouvre dans l’après-midi de mercredi au Sofitel Hotel Ivoire.
Au cours de sommet, Emmanuel Macron participera à plusieurs rencontres, bilatérales ou multilatérales, et interviendra dans le cadre de la première session plénière du sommet qui portera sur « Favoriser les opportunités économiques de la jeunesse », indique un communiqué de l’ambassade de France en Côte d’Ivoire, transmis à La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net).
Le clou de ce séjour de Macron au bord de la lagune Ebrié, c’est le lancement du chantier du train urbain dénommé « Projet Métro d’Abidjan », en compagnie de son homologue ivoirien Alassane Ouattara, lors d’une cérémonie à Treichville.
Ci-après, le programme détaillé de la visite de Macron à Abidjan :
MERCREDI 29 NOVEMBRE
12 h 15 (13 h 15 heure de Paris)
Arrivée du Président de la République à l’aéroport international Félix-Houpouët-Boigny d’Abidjan, Côte d’Ivoire.
13 h 00 (14 h 00 heure de Paris)
Déjeuner offert par M. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire à l’occasion du Cinquième Sommet Union africaine – Union européenne.
14 h 00 (15 h 00 heure de Paris)
Cérémonie d’ouverture du Sommet Union africaine – Union européenne.
16 h 05 (17 h 05 heure de Paris)
Première session plénière du Sommet sur la thématique : « Favoriser les opportunités économiques de la jeunesse ».
Discours du Président de la République de France.
18 h 30 (19 h 30 heure de Paris)
Conférence de presse du Président de la République.
20 h 30 (21 h 30 heure de Paris)
Dîner de Gala du Sommet Union africaine – Union Européenne à l’hôtel Ivoire.
JEUDI 30 NOVEMBRE
08 h 00 (09 h 00 heure de Paris)
Entretien en tête à tête entre les deux chefs d’Etat à la Présidence de la République.
08 h 35 (09 h 35 heure de Paris)
Départ des deux chefs d’Etat
Arrivée des deux chefs d’Etat en draisine à la gare de Treichville.
Dévoilement d’une plaque inaugurale du chantier du métro d’Abidjan.
Déclaration conjointe à la presse.