Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly a procédé, vendredi, à Abidjan au lancement des travaux de construction du pont reliant les communes du Plateau et de Cocody, un ouvrage à hauban unique en son genre en Afrique de l’Ouest d’un coût de 80 milliards de francs CFA.

Le chef du Gouvernement ivoirien s’est réjoui de la réalisation de cette infrastructure qui s’inscrit dans le cadre du projet de sauvegarde et de valorisation de la baie de Cocody et de la Lagune Ebrié (PABC), une initiative conjointe du gouvernement ivoirien et du Royaume du Maroc.

Ce projet, qui bénéficie d’un financement de la Banque islamique de développement (BID), va durer 24 mois dans sa phase de réalisation.

Le Premier ministre a remercié la BID pour l’accompagnement constant dont bénéficie la Côte d’Ivoire tout en appelant l’entreprise en charge des travaux à bien s’appliquer dans la conduite de leur mission en vue de la réussite du projet et du respect des délais contractuels.

La réalisation de cette infrastructure permettra de connecter la commune du Plateau (centre des affaires) à celle de Cocody (quartier résidentiel) et contribuera à décongestionner le carrefour de l’Indénié avec un trafic estimé à 35 000 véhicules/jour.

Le ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, Amédé Kouakou, a salué le président de la République et le Premier ministre pour ces grands projets de développement économique qui vont changer la ville d’Abidjan.

Il a précisé que la réalisation de ce pont vise à faciliter les échanges, à améliorer le service offert aux usagers, à faciliter la fluidité routière avec un gain d’au moins 50% sur le temps de déplacement interurbain habituel et à réduire la congestion urbaine qui participera à renforcer la compétitivité économique d’Abidjan.

L’ouvrage, dans sa réalisation, consiste à la construction d’un pont principal de 630 m de longueur reliant la commune du Plateau à celle de Cocody dont 200 m à hauban enjambant le canal, la construction d’un viaduc d’accès à l’Est d’une longueur de 258 m permettant un raccordement direct au boulevard de France, la construction d’un viaduc de 147 m à l’Ouest permettant un accès à l’ouvrage depuis la partie Sud boulevard De Gaulle, la réalisation de murs de soutènements et de trémies, des terrassements et travaux routiers.

Le Directeur régional du bureau Afrique de l’Ouest de la BID, Sidi Mohamed Ould Taleb a réitéré le soutien de son institution à la Côte d’Ivoire tout en félicitant le gouvernement pour les grands projets.

Les travaux seront exécutés par l’entreprise China road and bridge corporation (CRBC). A cet effet, l’Ambassadeur de la république populaire de Chine, Tang Weibin a souligné que cette entreprise à une très grande expérience en la matière.

Il a promis que l’Ambassade veillera sur la réalisation de l’infrastructure et le respect des délais.

 

AIP

 

Comment

Trois ivoiriens dont une femme ont été distingués lors de la cérémonie de clôture du Forum de Crans Montana à Dakhla, au Maroc en tant que “jeunes nouveaux leaders de demain” pour leurs différentes actions menées en faveur de la jeunesse en Côte d’Ivoire.

Il s’agit de la responsable des relations publiques et de la communication externe au ministère de la Promotion de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, Isabelle Gomor, du co-fondateur de Baby-Lab, Obin Guiako, de Mohamed Fofana, administrateur d’une société spécialisée dans les travaux publiques, l’agro-industriel et la logistique. Ils ont été nominés pour leur leadership dans leurs activités respectives.

Pour Mlle Govor cette distinction est la reconnaissance de son travail acharné auprès de la jeunesse au sein de son ministère, quand Aubin Djako parle d’un couronnement pour son engagement dans l’entrepreneuriat numérique.

«De 2014 jusqu’à aujourd’hui on a pu toucher près de 200 enfants dans la commune d’Abobo. Nous avons formés des jeunes dans la programmation informatique, la robotique et l’électronique. Notre vision est de faire des quartiers populaires des pôles d’innovation technologiques, en aidant les jeunes à sortir du grand banditisme », a expliqué Obin Guiako.

Ouverte vendredi avec le forum des jeunes, cette 5ème édition du forum de Crans Montana s’est achevée dimanche avec la remise des prix des nouveaux leaders de demain où une quarantaine de jeunes de tous les continents ont été distingués.

 

AIP

Comment

Le roi du Maroc, Mohamed VI, dit croire en la capacité de l’Afrique à relever les défis de son développement grâce, surtout, à sa démographie.

« Il est  possible que notre continent soit le lieu de beaucoup de promesses, il est certain qu’il est celui de tous les espoirs. Il est surtout au centre  de l’échiquier mondial (…) Le temps de l’Afrique est arrivé. Ce siècle doit être le siècle de l’Afrique », a déclaré le roi Marocain, dans un message livré, samedi, par le président de la région de Dakhla,  Yanja Khattat, à l’ouverture de la 5ème édition du forum de Crans Montana, au Maroc.

La principale raison qui justifie cette conviction du souverain chérifien réside dans la « forte vitalité démographique du continent”, avec une population en majorité composite.

Selon lui, cette génération construira l’Afrique de demain, contribuera à la paix, à la stabilité et au développement socio-économique du continent.

Toutefois, pour permettre aux jeunes de relever les défis, il appartient au continent de lancer de grands chantiers de développement capables de transformer la réalité du continent dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’agriculture, des infrastructures, ou encore de la lutte contre la pauvreté.

Il est indispensable de travailler à la mise en œuvre de réponses pertinentes  et adaptées pour que les jeunes voient leur avenir en Afrique, pour l’Afrique, fait proposer Mohammed VI.

Cette édition du Forum de Crans Montana est organisée autour du thème, “bâtir une Afrique puissante et moderne au service de sa jeunesse ». Débuté vendredi, il s’achève dimanche.

AIP

 

Comment

JUMIA a reçu l’Award de meilleure entreprise e-commerce de l’année 2018 en Côte d’Ivoire. C’était au cours d’un diner gala organisé par AB Communication, structure de communication, d’événementiels et de management, le samedi 09 mars 2019 à Azalaï Hôtel à Marcory.

L’objectif de cette initiative est de célébrer les meilleurs acteurs économiques pour toute la dévotion et la forte implication dont ils ont fait preuve au cours de chaque année dans la dynamisation de l’économie Ivoirienne. Et surtout mettre en lumière le savoir-faire des meilleurs entrepreneurs, leurs compétences et leurs talents.

Ainsi, 41 prix ont été décernés à cette occasion en 3 catégories, notamment 25 prix sectoriels, 10 prix individuels et 6 prix spéciaux.

Jumia a reçu le Prix de la meilleure entreprise e-commerce de l’année 2018.

“Toute l’équipe Jumia et particulièrement Monsieur Francis DUFAY, le directeur général, par ma voix adresse ses sincères remerciements et témoigne de sa gratitude aux initiateurs des Awards des Entreprises pour ce prix. Savoir notre travail reconnu et récompensé ne fera que rehausser notre engagement et notre volonté à apporter toujours plus dans la solidification de l’économie Ivoirienne. Ce prix, nous le dédions à tous ces entrepreneurs, petites et moyennes entreprises qui vendent chaque jour sur Jumia ainsi qu’à nos clients qui nous font confiance”, a indiqué Wilfried Assouan, responsable Marketing et partenariats.

Ce prix est justifié d’autant plus que Jumia est la principale plate-forme d’e-commerce en Afrique active dans six régions, soit 14 pays. Elle comprend une marketplace, qui relie les vendeurs aux consommateurs, un service de logistique, qui permet l'expédition et la livraison de colis des vendeurs aux consommateurs, et un service de paiement, qui facilite les transactions entre les utilisateurs actifs sur la plate-forme.

 

Daniel Coulibaly avec Serv Com

 

Comment

Une opération de démantèlement de panneaux publicitaires « irréguliers» dans le district d’Abidjan a été lancée à Anani dans la commune de Port Bouet (Abidjan-sud), par le Conseil supérieur de la publicité (CSP) a constaté l’AIP.

Cette action qui a eu lieu vendredi sur la voie menant à Grand Bassam, vise, selon le CSP, à assainir l’affichage publicitaire dans le district d’Abidjan.

Elle s’inscrit dans le prolongement d’une stratégie qui a débuté, il y a quelques mois, avec le recensement des  dispositifs implantés en violation des dispositions du décret de 2016 sur l’affichage publicitaire. Et qui devrait être suivi du démantèlement des panneaux n’ayant pas de propriétaire connu.

L’opération touche également les panneaux à moitié détruits qui constituent des risques pour les populations et les usagers de la route.

« Cette opération concerne 500 panneaux publicitaires repartis dans les 13 communes du district d’Abidjan y compris les communes de Songon, Bingerville et Anyama », a expliqué le directeur de la Communication publicitaire, Dosso Mamadou.

Censé s’étendre sur une période six mois, l’opération, souligne M. Dosso, « est faite dans l’intérêt des populations ».

« La ville d’Abidjan accueille la phase pilote du projet, avant de passer aux villes de l’intérieur ; cette étape a été décidé de façon consensuelle avec les différentes associations du secteur de la publicité », a-t-il fait savoir.

L’opération s’est déroulée en présence du secrétaire permanant de la Chambre des afficheurs (CAFCI) de Côte d’Ivoire, Akpo Lezin.

« L’opération consiste essentiellement a démantelé les panneaux inconnus par la propreté, nous suivons de bout en bout pour ne pas qu’il ait des erreurs dans l’opération » a déclaré M. Apko.

Le bilan de la phase de recensement indique que le nombre de panneaux illégaux striqués « Pose interdite » est de 1623, et que 406 panneaux sont déclarés inconnus.

Mille deux cent panneaux sont par contre déclarés connus par la propreté.

Le secteur de la publicité est régie par le décret N°2007-676 du 28 décembre 2007 pourtant réglementation de l’affichage publicitaire en Côte d’Ivoire.

Ce décret stipule en ses articles que l’espacement entre deux panneaux est au minimum de 75 mètres en agglomération et de 100 mètres en rase campagne. En outre, en rase campagne, les panneaux publicitaires sont posés à 150 mètres au moins des carrefours, et à 100 mètres, en agglomération, des entrées et sorties des courbes.

 

AIP

Comment

157 personnes ont péri dans un crash d'avion de la compagnie Ethiopian Airlines, le dimanche 10 mars au matin juste après son décollage de l'aéroport international d'Addis-Abeba. Avec plus de chance, un autre avion, cette fois, de la compagnie française Air france a pu échaper à un crash avec 501 personnes à bord.


Le vol ET302 de la compagnie Ethoiopian Airlines reliait la capitale éthiopienne à Nairobi. Six minutes après le décollage, la compagnie a indiqué avoir perdu le contact de l’engin. Les recherches et opérations de sauvetage ont été menées à une cinquantaine de kilomètres au sud d'Addis-Abeba, dans les environs de Bishoftu. Le crash a été inévitable.

L'avion comptait 149 passagers et 8 membres d'équipage. C'est le bureau du Premier ministre éthiopien qui a d'abord annoncé l'information sur son compte Twitter en présentant ses condoléances aux familles des personnes présentes à bord de l'appareil.ethip


Dans la même journée du dimance 10 mars, un autre avion cette fois de la compagnie Air france a échappé à un crash au dessus du Niger. Le vol Air France AF 703 qui a décollé d’Abidjan, samedi soir, en direction de Paris a interrompu son vol, et a fait demi tour à cause d’une panne d’un réacteur.

Le commandant de bord a dû vider le kérosène de tous les réacteurs à l’aéroport d’Abidjan en pleine piste, pour attérir tranquillemnt entouré de plusieurs camions de pompiers.

Le Airbus A380 avait à son bord 501 passagers qui sont sains et sauf.


Daniel Coulibaly/Sources: RFI et jeuneafrique

 

Comment

Il est l’une des stars de la NBA. Il joue à Basket Ball du Golden State Warriors, triple champion en titre de la NBA, aux Etats-Unis. André Iguodala a rejoint le conseil d'administration de Jumia, la plate-forme de commerce électronique en Afrique. Il est nommé conseiller et d'ambassadeur chargé de promouvoir le développement commercial aux Etats-Unis. 

Outre cette responsabilité, Iguodala mettra au profit du site e-commerce son réseau dans le secteur des technologies, et également sa grande réputation en tant qu'athlète au sein de l'une des équipes les plus performantes de l'histoire du basketball de la NBA.

Iguodala a déjà mené plusieurs actions dans le secteur de la High-Tech aux Etats-Unis. Il a investi dans plus de 40 entreprises par le biais de stratégies F9, notamment GOAT, Zoom, HIMS, Lime, Walker & Co., Thrive Global, AllBirds, Casper, STANCE et Carta. Il s'est même associé à Bloomberg pour créer le Player, Technology Summit, qui réunit des grands sportifs, des leaders des secteurs de la technologie et des investisseurs.

« L’utilisation par Jumia de nouvelles technologies pour fournir des services en ligne innovants aux consommateurs afin d’améliorer leur vie quotidienne en Afrique est quelque chose de très important pour moi», a indiqué Andre Iguodala. «Au delà de mon héritage nigérian, Je suis ravi de faire partie de cette entreprise unique qui façonne l'avenir de l'Afrique digitale "., ajoute-t-il.

«André est un modèle pour beaucoup d'entre nous. Nous sommes très fiers de l'avoir parmi nous il sera définitivement un atout dans notre mission sur le continent. . Nous apprécions son engagement et sa passion pour le secteur des technologies et pour l'Afrique, et nous sommes impatients de collaborer avec lui afin d’accélérer notre impact sur le continent. Le fait qu’André se joigne à notre conseil d’administration est un message au monde entier; L’Afrique a des entreprises prospères et de grands entrepreneurs, et que les athlètes peuvent jouer un rôle clé pour contribuer à leur succès. ”, ont déclaré Sacha Poignonnec et Jeremy Hodara, co-fondateurs de Jumia.

 

Daniel Coulibaly avec Serv Com

 

Comment

Une délégation de l’Union Postale Universelle (UPU) a séjourné la semaine dernière sur les bords de la lagune Ebrié avec en point de mire les préparatifs du 27ème congrès de l’UPU qui se tiendra à Abidjan du 10 au 28 août 2020 sous le slogan, « l’Afrique vous invite, la Côte d’Ivoire vous accueille ».

A 18 mois de l’échéance et avant son Conseil d’Administration prévu en avril à Berne en Suisse, cette mission d’experts de l’UPU est venue passer au peigne fin l’état d’avancement des préparatifs et rendre compte lors du Conseil d’Administration, rapporte une note d’information du ministère de l’Economie numérique et de la Poste transmise à l’AIP.

Ainsi, les experts de l’UPU ont pu effectuer une visite du site choisi pour abriter l’événement. Le but de cette visite vise à s’assurer de l‘adéquation de l’ensemble des locaux devant accueillir la tenue des assises du Congrès, du dispositif sécuritaire, sanitaire et des infrastructures technologiques disponibles, notamment la connectivité réseau (wifi haut débit, etc.). Tout ceci en conformité avec le cahier de charges de l’UPU.

Les experts de l’UPU ont pu constater que la Côte d’Ivoire se prépare activement à accueillir cette grande messe des postiers du monde à Abidjan en 2020 avec plus de 3000 délégués venant de 192 pays. Cette volonté affichée du Gouvernement ivoirien se traduira le lundi 18 mars 2019 par l’installation du Comité National d’Organisation sous le Haut Patronage du Vice-Président de la République, M. Daniel Kablan Duncan.

Cette importante manifestation viendra couronner l’ensemble des actions que mène le ministre Claude Isaac DE, pour faire bouger les lignes au niveau de ce secteur d’ici à 2020. En effet, depuis sa nomination à la tête du département en charge de l’Economie numérique et de la Poste, Claude Isaac Dé enregistre déjà deux importantes victoires.

La première porte  sur l’adhésion de la Côte d’Ivoire au Conseil de l’Union Internationale des Télécommunication (UIT) à Dubaï en novembre 2018, après 16 années d’infructueuses tentatives. La seconde concerne la nomination récente de l’Ivoirien Koné Lacina, au poste de la prestigieuse organisation pour le développement du  numérique en Afrique, SMART AFRICA. Deux positionnements qui replacent incontestablement la Côte d’Ivoire au cœur de l’écosystème numérique au niveau régional et international.

Les défis pour le secteur postal et pour l’économie numérique sont importants. L’amélioration de la qualité de service téléphonique pour les citoyens, la sécurité des données, la régulation du secteur téléphonique, le plan de redressement de la Poste et la relance des activités postales sont les grandes priorités du Ministre Claude Isaac DE pour la période 2019-2020.

Au terme du Congrès de 2020, la Côte d’Ivoire sera désignée pour présider le Conseil d’Administration de l’UPU pendant quatre ans, de 2021 à 2024. L’opportunité sera alors donnée au secteur postal de refaire peau neuve à travers plusieurs chantiers innovants dont la construction du Bureau de « la Poste du futur » et la construction d’un nouveau centre de tri postal qui feront de la Poste de Côte d’Ivoire, un véritable outil logistique au service du citoyen.

Comment

Des fournisseurs et entreprises réfléchissent depuis lundi, sur l’approvisionnement local des enseignes touristiques en vue de positionner le tourisme d’affaires en Côte d’Ivoire, au cours  d’un atelier à l’Hôtel Azalai à Marcory, indique l'AIP.

Ces assises initiées par la Société financière internationale (SFI) en collaboration avec le Secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat/secteur privé (SE-CCESP),  intègrent le programme de tourisme régional de l’Afrique de l’Ouest financé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).

Un programme qui selon le spécialiste principal du secteur privé au SFI, Alain Traoré vise par une action de service-conseils à maximiser les impacts de développement du tourisme d’affaires d’Abidjan sur l’économie Ivoirienne. Et ce, à travers l’accroissement  de la part locale des approvisionnements dans les filières des fruits et légumes, de la viande et des cosmétiques identifiées comme présentant un fort potentiel de substitution des importations à court-terme.

L’atelier a été initié en vue de permettre aux différents acteurs d’affiner et de vérifier les opportunités d’affaires, tout en identifiant les besoins d’appui éventuels à déployer par le programme.

Il offre l’occasion aux grands acheteurs de rencontrer une première sélection de fournisseurs potentiels et d’évaluer leur potentiel de substituer des produits encore importés, de connaitre les défis des fournisseurs et les obstacles à lever  et d’établir un début de relation de partenariat acheteurs/fournisseurs, explique M. Traoré.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le Secrétariat exécutif du Comité de Concertation Etat/Secteur Privé, représenté par Fofana Fadiga Mariam, partenaire de l’évènement a assuré son engagement à être à l’écoute permanente de l’ensemble des parties prenantes impliquées et à rechercher en liaison avec les structures du gouvernement les solutions visant à stimuler le développement des Petites et moyennes entreprises et à favoriser la relation commerciale avec les grandes enseignes.

En Côte d’Ivoire, l’activité touristique  retrouve de plus en plus ses lettres de noblesse depuis quelques années. En 2017, le secteur a contribué à hauteur de 5,86% du PIB et à la création de 21 000 emplois. Des performances corroborées par le 3e rapport « Hospitality Report » de l’Industrie hôtelière en Afrique, qui classe la Côte d’Ivoire au rang de la troisième destination du Tourisme d’Affaires en Afrique après le Nigéria et le Maroc, avec un flux touristique estimé à 3 475 263 en 2017 contre 3 083 246 l’année précédente, soit une augmentation de 12,7% du nombre de visiteurs dans le pays.

Comment

Un éditorial proposé par Aïchatou Mindaoudou

[1] 

Reconnaissant l’impact des conflits en particulier sur les femmes, mais également la nécessité de les impliquer comme parties prenantes à la prévention et à la résolution des conflits, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté en l’an 2000, la Résolution 1325 (SCR 1325) sur les femmes, la paix et la sécurité.

Dès son adoption cette résolution est devenue le socle sur lequel les Missions de maintien de paix ont bâti leur action pour accroître la prise en compte des femmes et leur rôle dans la résolution des conflits et dans les processus de paix.

Sur le terrain, la mise en œuvre de cette Résolution a permis d’élaborer et d’adopter une planification soucieuse de la parité entre les sexes. La participation des femmes aux efforts de la paix a été effective et remarquée. S’agissant de la protection des droits fondamentaux des femmes et des filles pendant et après les conflits, l’application de la Résolution s’est traduite entre autres, par une présence accrue des femmes policières dans les missions de maintien de la paix,  la mise en place des comités de veille et de suivi des violences sexuelles, un investissement significatif des femmes dans les processus de dialogue politique, de réconciliation nationale, de justice transitionnelle, de promotion du respect des droits de l’Homme. Elles ont incontestablement contribué à la réforme du secteur de la sécurité et au processus de Démobilisation, Désarmement et de Réinsertion (DDR). A ce niveau, on peut relever par exemple la mise en place de réseaux « genre et réforme du secteur de sécurité au sein des forces armées » ainsi qu’une augmentation de l’admission de femmes dans les écoles de police et de gendarmerie.

Une dynamique d’ensemble s’appuyant sur de petits projets communautaires pour soutenir l’autonomisation des femmes à travers leurs associations et leurs coopératives a été initiée. L’accent a concomitamment été mis sur la sensibilisation et la communication dans différents domaines.

 

« …transformer l’éventail des opportunités politiques, juridiques et économiques en actions concrètes… »

Cependant, 20 ans après, au niveau des différents pays, le constat est peu réjouissant ; en effet, Peu d’entre eux ont développé et appliqué les Plans Nationaux d’Action (PNA)[2] et beaucoup de défis subsistent qui nécessitent d’être relevés.

Relever ces défis, implique d’abord et avant tout, un engagement soutenu de l’ensemble des femmes et de ceux qui les soutiennent. Au-delà des rencontres dans des salles climatisées assorties de litanies de recommandations difficilement mises en œuvre, il s’agit de s’engager à transformer réellement sur le terrain l’éventail des opportunités politiques, juridiques et économiques en actions concrètes. C’est possible. L’une des solutions consisterait à mettre l’accent sur des actions de proximité qui prennent en compte les femmes victimes de conflits et les femmes en zones de conflit, celles-là mêmes qui ne sont pas toujours présentes dans les grands fora internationaux ou régionaux, alors qu’elles en sont le principal objet.

« Partout dans les zones de conflit ou post conflit, des femmes leaders insoupçonnées et médiatrices naturelles ont émergé et ont fait évoluer de façon conséquente la paix sociale et le vivre ensemble dans leurs communautés. »

 

En effet, l’expérience a démontré que les femmes qui ont pris part au niveau local, au processus de retour de la paix et de cohésion sociale, ne sont quasiment jamais invitées, ou sont si peu conviées, aux grandes réunions pour partager leur expérience. Partout dans les zones de conflit ou post conflit, des femmes leaders insoupçonnées et médiatrices naturelles ont émergé et ont fait évoluer de façon conséquente la paix sociale et le vivre ensemble dans leurs communautés. Il importe non seulement de soutenir et d’accompagner ces femmes mais encore d’en faire des vecteurs efficaces pour la promotion des droits, de la cohésion sociale et de la paix dans leurs communautés. Elles constitueront ainsi un réseau solide, une composante essentielle dans la consolidation des acquis du maintien de la paix dans les pays concernés.

Valoriser l’action de ces femmes leaders et de ces médiatrices naturelles et les accompagner contribuera sans nul doute à l’avènement d’une Afrique exempte de conflits et résolument engagée dans le développement économique et social dans lequel les femmes, pour paraphraser Mao Zedong[3], soutiennent leur moitié du ciel, c’est à dire joueront le rôle qui est le leur.

C’est beaucoup plus à ce niveau qu’au niveau normatif que des moyens adéquats doivent être injectés pour faire avancer de façon résolue la question de la participation efficiente des femmes dans les processus de paix et de sortie de crise pour leur permettre d’être reconnues sur le terrain de la médiation.

  

Telles sont quelques actions concrètes, éprouvées qui pourraient être généralisées pour la pleine participation des femmes dans les processus de paix et de sortie de crise. Elles sauront ainsi mieux investir les domaines de la médiation, contribuer à endiguer les cycles de violence.

 

[1] Ancienne Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, Ancienne Représentante spéciale conjointe Nations-Unies- Union Africaine au Darfour, Ancienne Ministre des Affaires Étrangères du Niger, Ancienne Ministre de la Promotion de la Femme, de la Population et de la protection de l’Enfant du Niger, Docteur en Droit International, Paris, La Sorbonne.

[2] À ce jour, seuls environ 21 des 192 États membres des Nations Unies l’ont fait.

[3] Défunt Ancien Président de la République populaire de Chine.

Comment