Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a salué le jeudi 03 octobre à Guiglo, l’entente et la fraternité retrouvées entre les communautés du Cavally, après la crise post- électorale de 2010.

C’était au cours d’une audience accordée à une délégation de chefs traditionnels Baoulé vivant à Guiglo, où il a entamé le 3 octobre une visite de travail dans le Cavally et le Guémon.

« Il y a eu, ici, des problèmes de co-existence liés à la question de la forêt classée du Gouin Débé. Et vous venez de nous expliquer tout le processus qui a permis d’arriver à l’apaisement avec vos frères Wê et ceux des autres communautés. Je voudrais, au nom du Président de la République Alassane Ouattara, vous remercier et vous inviter à poursuivre vos efforts de renforcement de la cohésion et du rassemblement entre les Ivoiriens », a dit Amadou Gon Coulibaly.

Le Chef du gouvernement a félicité les élus locaux et tous les leaders communautaires qui ont accompagné le gouvernement dans sa quête d’une paix durable et définitive entre les populations dans le Cavally.

Il a également demandé aux populations de faire confiance au Président Alassane Ouattara, dont l’engagement à veiller sur la sécurité des biens et des personnes est sans faille.

Le premier ministre a, en outre, comme l’a fait récemment le Président de la République dans la Région du N’Zi, rassuré que l’élection présidentielle de 2020 se passera dans de bonnes conditions. Et que la rigueur de la loi s’appliquera à tous ceux qui voudront déstabiliser le pays, en opposant les communautés ivoiriennes.

Mohamed Compaoré avec Sercom Primature

            

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La Banque africaine de développement a organisé, ces deux derniers jours à Tunis, un séminaire d’opportunités d’affaires dédié à l’Afrique du Nord. Le séminaire a accueilli près de 200 participants issus de 23 pays, représentant des entreprises de l’industrie, du génie civil, des travaux publics et du conseil.

Après Johannesburg et Nairobi, cette présentation dans la capitale tunisienne avait pour objectif de renforcer le dialogue entre la Banque et le secteur privé. Tout en identifiant de nouvelles opportunités d’investissement et de financement.

Lassaad Lachaal, conseiller spécial du Président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a prononcé l’allocution d’ouverture au nom du directeur général de la Banque pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi. Il a notamment mis en évidence la finalité de ce séminaire « né de cette ambition de transformer le formidable potentiel du continent en croissance et en emplois. Et concrètement en de meilleures conditions de vie pour les populations africaines. »

Valérie Dabady, cheffe de la Division de la mobilisation des ressources et des partenariats à la Banque a tenu à souligner « l’importance du secteur privé qui, grâce à des transferts d’expertise et de savoir-faire structurants, est capital pour accompagner une mise en œuvre optimale des opérations de la Banque afin de contribuer à la transformation économique du continent. »

Les participants ont exprimé de fortes attentes au cours du séminaire : « cette rencontre a été une opportunité d’améliorer notre connaissance des priorités et opérations de la Banque africaine de développement. Les présentations et interventions nous ont offert une lecture approfondie des procédures de passation de marchés et des règles environnementales et sociales », a reconnu un participant. « Cela nous assurera une égalité des chances face aux opportunités d’affaires qui laissent apparaître de nouvelles perspectives de développement au bénéfice de notre continent », a-t-il ajouté.

À l’issue des présentations, des rencontres bilatérales ont également eu lieu entre les différents acteurs du secteur privé et les équipes techniques de la Banque. Ces échanges augurent de futures collaborations qui soutiendront les opérations de l’institution.

Le partenariat entre la Banque africaine de développement et les pays d’Afrique du Nord dure depuis près d’un demi-siècle, mobilisant un engagement financier total de l’institution de quelque 23,7 milliards de dollars. Ces financements couvrent différents secteurs comme l’énergie, l’eau, les transports, l’agriculture et le développement social.

M.J

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Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, le jeudi 26 septembre, un prêt de 18 millions d’euros ainsi qu’une Garantie partielle de risque (GPR), pour la mise en place de la centrale solaire de Djermaya au Tchad.

La construction et l’exploitation de la centrale solaire photovoltaïque de Djermaya, d’une capacité électrique maximale de 32 MW, est prévue à 30 km au nord de N’Djamena. L'infrastructure d'interconnexion comprend une ligne aérienne de transport à double circuit de 33kV d’une longueur de 18 km, deux transformateurs de 33/90kV à la sous-station de Lamadji et un système de batterie de 4MWh pour la stabilisation du réseau.

Mené dans le cadre de l’initiative « Desert to Power » initiée par la Banque, ce projet phare est original à plusieurs égards. Premier du genre en matière de production d’énergie renouvelable, c’est également le premier partenariat public-privé (PPP) dans le domaine de l’électricité au Tchad.

Le Projet contribuera à construire la durabilité dans le secteur électrique au Tchad en réduisant les coûts de production, augmentera la puissance installée dans le pays et contribuera pour 10% de l’énergie fournie au système interconnecté (l’équivalent de 25 000 clients).

Le projet permettra également la diversification du mix énergétique par l’introduction des énergies renouvelables dans un système de production thermique basé sur des combustibles fossiles. Ce qui permettra de réduire les émissions carbones de 38 000 tCO2 par année, conformément engagements du pays.

Ce PPP a impliqué d’une part, le consortium composé de Aldwich International Limited/Anergie et Smart Energies, promoteurs du projet, ainsi que Infraco comme actionnaire et d’autre part la partie gouvernementale composée de la Société nationale d’électricité (SNE), du ministère de l'Énergie, du ministère des Finances et de l'Agence des énergies renouvelables (ADER).

Le gouvernement tchadien, a mis en place un groupe de travail intersectoriel pour ce projet hissé au rang de priorité pour le pays. Plusieurs accords ont déjà été signés dont le Contrat de fourniture et d’achat d’électricité. Ainsi, ce projet marquera une nouvelle étape dans l'amélioration du cadre juridique et des normes applicables aux projets d'infrastructure à financement privé, ainsi qu'au renforcement de la capacité institutionnelle.

Ce projet pionnier de la première centrale de production indépendante d’électricité, est un excellent exemple de la méthodologie utilisée par la Banque, dans la mise en place de ses divers instruments de financement, en vue d’attirer les investissements privés.

« Cette intervention pourra être répliquée dans d’autres pays du Sahel dans le cadre de l’initiative Desert To Power afin d’attirer les investissements indispensables dans le secteur de l'énergie », a déclaré Wale Shonibare, vice-président par intérim de la Banque pour l’Energie, le changement climatique et la croissance Verte.

Le projet est aligné sur les cinq priorités de la Banque à savoir les High Five, notamment celui dénommé « Éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie ». Il est également conforme au Document de Stratégie pays (DSP) et aux objectifs nationaux du gouvernement tchadien. La stratégie de la Banque pour le développement du secteur privé encourage les partenariats entre les secteurs public et privé.

M.J

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Au cours d’une audience accordée par le Président ivoirien Alassane Ouattara le 02 octobre à Abidjan, les médiateurs des pays membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) ont félicité le Chef de l’Etat ivoirien pour ses actions à la tête de l’Institution sous-régionale.

Lors des échanges, les hôtes de M. Ouattara, conduits par leur président, Ali Sirfi Maïga, par ailleurs médiateur du Niger, ont partagé avec le Chef de l’Etat les conclusions et les recommandations issues de leurs assises de Yamoussoukro. Et ont recueilli ses conseils et ses orientations.

Il faut noter que les médiateurs des pays membres de l’UEMOA ont organisé, du 29 septembre au 02 octobre, un atelier à Yamoussoukro sur la « Problématique des directives et actes de l’UEMOA ».

Mohamed Compaoré avec SerCom de la Présidence

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Un programme de formation dénommé OPTIMUM, une initiative de l’ONG Boaz Développement et de Ivoire Talents, a été élaboré pour la formation des jeunes étudiants et professionnels vivant en Côte d’Ivoire, dans le cadre du renforcement des capacités visant la vulgarisation des Compétences de Vie Courante (CVC), la promotion de l’éco-citoyenneté et des emplois verts. Le lancement a eu le 21 septembre au Centre Universitaire d’Etude Française (CUEF) de l’Université Félix Houphouet Boigny de Cococdy.

L’objectif du programme de formation optimum est de former et de renforcer les capacités des jeunes étudiants et professionnels sur les compétences de vie courante, l’écocitoyenneté et les emplois verts. De manière spécifique, il s’est agi d’animer des sessions de formations sur différents thèmes. A savoir : La maitrise des valeurs et principes, le civisme et citoyenneté responsable, la protection de l’Environnement, la promotion de l’écocitoyenneté et des emplois verts.

Etait présent, Dr Brou Kamenan Marcel, représentant le Directeur de l’institut de géographie tropicale qui a dit le mot de bienvenue et  par la suite a ouvert l’atelier.

A cet atelier de formation, plusieurs communications étaient à l’ordre du jour. La plus attendue était celle de DIBO Antoine, Président de l’ONG BOAZ DEVELOPPEMENT, autour du Thème : « Les compétences de vie courante pour les jeunes étudiants et professionnels ». L’objectif, présenter les modules fondamentaux des compétences de vie courantes nécessaires aux jeunes pour que ceux-ci s’assument de façon responsable.

Ensuite, il ya eu la communication sur le thème principal : « l’écocitoyenneté : défis, enjeux et opportunités, contribution des eaux et forêts » animé par le Lieutenant DADIE Florent et formateur.  FADE Franck, Directeur Général de Ivoire Talents s’est prononcé sur le Thème : « Jeunesse éco-citoyenne, unissons nos énergies pour une carrière professionnelle réussie ».

Tous les participants à cet atelier de formation, sont repartis avec des connaissances inédites sur l’environnement.

 A noter que ce programme de formation OPTIMUM était soutenu par la Société d'Exploitation et de Développement Aéroportuaire, Aéronautique et Météorologique (SODEXAM) qui est en charge de la gestion, de l’exploitation et du développement des aéroports, de la météorologie et des activités aéronautiques en Côte d’Ivoire.

M.J        

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Le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, est arrivé ce jeudi 03 octobre 2019 à Guiglo, où il entame une visite de 72 heures dans les Régions du Cavally et du Guémon.

Sa visite se situe dans le cadre de la mise en œuvre et du suivi du Programme Social du Gouvernement 2019-2020. Le Premier Ministre a procédé à Guiglo, au lancement d’un projet d’extension du réseau électrique qui servira 100 000 personnes de 8 quartiers de la ville.

« C’est un programme d’extension qui va toucher 35 000 ménages, soit environ 100 000 personnes, dans huit quartiers de Guiglo », s’est réjoui le Chef du gouvernement.

Le lancement des travaux est intervenu au premier jour de la visite de travail qu’il effectue dans les Régions du Cavally et du Guémon du 3 au 5 octobre 2019.

Selon Amadou Gon Coulibaly, l’achèvement de la première tranche du projet à la fin de cette année permettra déjà à une partie de la population de bénéficier de l’électricité. La fin totale des travaux est prévue pour juin 2020.

D’un montant de 1,2 milliard de FCFA, le projet consiste également à implanter 1648 nouveaux poteaux, dérouler 73 kilomètres de câbles et créer 11 postes de distribution de haute et basse tensions.

Mohamed Compaoré avec SerCom de la Primature

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Une agence avancée de banque, la première du genre en Côte d’Ivoire, ouvre bientôt ses portes à Zuénoula (Centre-ouest, région de la Marahoué), en vue de contribuer à l’élan de bancarisation et d’inclusion financière dans le pays.

Cette agence bancaire dénommée Xpress Point Ecobank, dont les travaux sont en cours, permettra désormais aux clients et non clients de la banque partenaire du projet d’y effectuer leurs opérations de dépôt et de retraits, la ville de Zuénoula ne disposant pas de banque.

« Il s’agit de notre première agence et nous comptons en ouvrir d’autre. Le concept d’agence avancée de banque consiste à permettre à un privé d’ouvrir une agence indépendante, en partenariat avec un banque et avec l’approbation des autorités de régulation du secteur bancaire, afin d’offrir les services de cette banque et d’autres services financiers », a expliqué à l’AIP, vendredi, le promoteur de ce service, Gnolou Guero.

« C’est la première fois que cela va se passer en Côte d’Ivoire. Jusqu’à présent, ce sont les banques elles-mêmes qui ouvrent leurs agences déconcentrées dans les localités », a ajouté M. Gnolou, jeune opérateur économique ivoirien.

Courtier en finance immobilière et galerie financière, l’homme d’affaire qui totalise 14 ans d’activités bancaires effectuées au Canada, entend, à travers cette agence avancée d’Ecobank à Zuénoula, « grâce à l’expérience acquise à l’étranger, apporter (sa) pierre au chantier de bancarisation des populations ivoiriennes et accompagner la politique d’inclusion financière ».

Les consommateurs pourront également effectuer dans cette agence les paiements de facture, transfert d’argent rapide, l’achat de cartes prépayées, et le retrait avec carte magnétique dans un guichet automatique qui y sera installé.

En dépit de la forte croissance économique en Côte d’Ivoire, le taux de bancarisation du pays reste bas, se situant à environ 20% selon les statistiques officielles.

(AIP)

tm

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Le président du Conseil régional du Gbèkê (Centre), Jacques Mangou, a été reconnu coupable de « détention illégale de munitions de guerre sans autorisation administrative », jeudi à Bouaké, et condamné à cinq ans de prison ferme, a constaté l’AIP au tribunal de première instance de cette ville.

Le juge en charge de l’affaire a suivi le réquisitoire du procureur qui a réclamé, lors du procès, la condamnation de M. Mangoua à cinq ans de prison.

Cette affaire fait suite à la découverte,  le 21 septembre, de 991 munitions de guerre de 7, 62mm, 49 munitions de fusil de type calibre 12 et 40 nouvelles machettes, dans une niche à la résidence privée du président du Conseil régional du Gbèkê, à N’guessankro son village d’origine situé dans la sous-préfecture de Bodokro.

Les avocats de l’accusé ont argué qu’au moment de la découverte de ces munitions, leur client n’était pas présent N’guessankro. Ils ont estimé que les outils de guerre ont dû être introduits dans la résidence de Jacques Mangoua par des personnes qui ont pu escalader le portail.

Leur client, ont-ils justifié, n’est pas revenu au village depuis la Pâques, estimant que la découverte d’un objet chez une personne n’en fait pas nécessairement le propriétaire.

Le parquet a pour sa part attaqué cette argumentation de la défense par le fait que M. Mangoua, selon le procureur, n’a pas pu prouver que l’objet d’accusation ne lui appartient pas. Le procureur a, entre autres preuves, évoqué l’absence de trace sur les murs de la résidence, pour battre en brèche alibi  de l’escalade de la clôture donné par la défense.

Cette peine de prison est assortie d’une amande de 5 millions de FCFA.

AIP

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La République de Guinée équatoriale organise plusieurs conférences et tournées de présentation de haut niveau sur l'investissement à Malabo et à l'échelle internationale cette année. Cette initiative fait suite au succès de l’année de l’énergie 2019.  le pays va poursuivre son action auprès des investisseurs mondiaux avec l’Année de l’investissement 2020.

Soutenue par la Chambre africaine de l'énergie, l'Année de l'investissement 2020 est une initiative du ministère des Mines et des Hydrocarbures (MMH) visant à poursuivre le programme de coopération et d'investissement dans le domaine de l'énergie en Guinée équatoriale et à signer plusieurs accords énergétiques historiques pour le pays en 2020.

Les deux parties ont convenu de collaborer à la mise en œuvre de cette nouvelle initiative lors de la signature d'un protocole d'accord en marge de la Journée de la réunion sur le pétrole et le gaz (Oil & Gas Meeting Day) à Malabo en début de semaine.

« La Guinée équatoriale offre non seulement de nombreuses opportunités d’investissement dans le pétrole, le gaz naturel et les minéraux, mais ses dirigeants comprennent la nécessité d’être proactif dans la promotion des investissements et la sensibilisation des acteurs mondiaux de l’énergie », a déclaré Jude Kearney, ancien sous-secrétaire adjoint aux Services, Industries et Finances au ministère du Commerce des États-Unis sous l'administration Clinton et actuellement président de Kearney Africa Advisors.

« La signature de cet accord avec le ministère des Mines et des Hydrocarbures témoigne de la longue histoire de coopération entre la Chambre et le MMH et de notre conviction que la Guinée équatoriale reste l’une des frontières énergétiques les plus compétitives de l’Afrique. », a-t-il soutenu.

« Nous allons travailler avec nos partenaires traditionnels en Afrique, en Europe, aux États-Unis et en Asie pour conclure des accords qui répondent aux objectifs de notre pays en faveur de la croissance. Nos politiques de marché et notre environnement favorable sont propices à l’augmentation des investissements dans notre pays », a déclaré Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures. Et de poursuivre: « Notre objectif avec l'Année de l'investissement 2020 est de tenter d'attirer des investissements qui permettront de diversifier notre économie, de stimuler l'esprit d'entreprise, de générer des profits pour les investisseurs et de créer des emplois pour nos citoyens.», a affirmé le ministre.

Grâce à leur coopération, le MMH et la Chambre programmeront et organiseront plusieurs événements et tournées de présentation tout au long de 2020 afin de présenter les meilleures opportunités d'investissement offertes par la Guinée équatoriale.

M.C

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Bonne nouvelle pour le monde agricole ivoirien et surtout la grande famille des planteurs de cacao. Le Bacillus subtilis, une solution à basse de bactéries de lutte contre les maladies des plantes agricoles dont le Swollen shoot, a été trouvé par un jeune ivoirien. Il s’appelle Saman Hervé Koua, doctorant en sciences et technologies des aliments-option microbiologie à l’Université Nangui Abrogoua Abobo-Adjamé.

Il a présenté sa trouvaille à la 3ème édition de la journée de l’innovation et de la recherche scientifique dénommée « Falling Walls Lab 2019 », organisée par la Fondation Friedrich Naumann, à l’Institut Goeth d’Abidjan, le mercredi 02 octobre 2019. Sa solution contre les maladies des plantes agricoles dont le Swollen shoot est une opportunité pour la cacaoculture ivoirienne et d’autres pays producteurs.

Découvert pour la première fois au Ghana en 1936, et en Côte d’Ivoire depuis 1943 dans la zone Est à Sankadiokro (département d’Abengourou) et Kongodia (département d’Agnibilékro), le "Swollen shoot" a considérablement détruit une grande partie de la production ivoirienne et de l’Afrique de l’Ouest. La solution « Bacillus subtilis » de Koua Saman Hervé pourrait être le remède contre cette maladie virale des plantes agricoles.

«Plus concrète et prometteuse », a estimé le président du jury, Pierre Djibril Coulibaly, par ailleurs président de la fédération des inventeurs et innovateurs de Côte d’Ivoire(FEDENCI), devant lequel il a présenté sa solution. Au détriment de la technique du PIF pour la multiplication des semences d’Ananas en milieu paysan du 2ème Kanga N’Guessan Martial, doctorant en physiologie végétale (recherche agronomique) à l’Université Félix Houphouët Boigny et Ecoplats Innov pour la gestion des déchets plastiques transformés en revêtement de sol (carreaux, pavés, dalles, etc) de la 3ème Kouassi N'Da Edith, étudiante et entrepreneure à l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan.

Il reste que les autorités ivoiriennes doivent s’approprier cette solution et aider à sa vulgarisation. Et si cela est effectif, les planteurs ivoiriens devraient pousser un ouf de soulagement. Mais pour l'heure, il  faut attendre que le « Bacillus subtilis » du jeune chercheur ivoirien s’impose à Berlin(Allemagne), lors de la finale mondiale de ce concours en novembre prochain devant 99 autres concurrents.

Rappelons que le « Falling Walls lab » est un concours d’innovation, mais aussi un laboratoire pour faire tomber les murs (difficultés, préjugés, problèmes, etc). Il se présente comme une plateforme mondiale de promotion et de valorisation des inventions et idées innovantes capables de booster les entreprises et le progrès social dans tous les domaines tel que l’enseignement, l’agriculture, l’économie, la technologie, la science, l’éducation, la santé, etc. Il s’adresse à tous ceux qui ont une innovation, une création, des projets de recherche scientifique…quel que soit le domaine. Il est inspiré de la chute du mur de Berlin, le 09 novembre 1989 qui représentait la liberté, la libre circulation et surtout la rencontre entre deux mondes. Le thème de cette année est : « Quelles actions pour la diffusion de la culture scientifique et de l’innovation ?».

 

Daniel Coulibaly

 

 

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