Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Côte d’Ivoire accueille, à partir de ce lundi 22 avril 2024, les ministres de l’Éducation nationale des 44 États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN), dans le cadre de la 60è conférence ministérielle.

Cette session se tient autour du thème, « Enseignement général, enseignement technique et orientation vers les filières scientifiques et technologiques. Enjeux, stratégies et perspectives pour l'atteinte de l'ODD4 dans l'espace francophone ».
 
En plus des ministres, cette session enregistre également la participation effective des correspondants nationaux de de la CONFEMEN, de même que des partenaires techniques de l’institution.

Les travaux de la session démarrent ce lundi 22 avril 2024, avec la réunion de la Commission administrative et financière. Il s’agira pour les responsables administratifs et financiers des pays membres de présenter leurs rapports respectifs pour adoption avant la soumission et la validation à la session des Ministres.

Plusieurs travaux viendront ainsi meubler le cours de cette session, le tout devant permettre à cette instance décisionnelle de plancher sur les grandes politiques et orientations en matière éducative des Etats et gouvernements membres de la CONFEMEN.

Dans cette perspective, la 60ème session ministérielle sera l’occasion pour les ministres de l’Éducation de la CONFEMEN d’examiner et d’adopter plusieurs documents, notamment les statuts révisés de la CONFEMEN et de son personnel ainsi que le document de réflexion et d’orientation (DRO) sur le thème retenu.

Placée sous le haut patronage du Vice-Président ivoirien, M. Tiémoko Meyliet Koné, la cérémonie officielle est prévue, ce mercredi 24 avril 2024, dans l’après-midi, au palais des Congrès du Sofitel hôtel Ivoire.

La 60è session ministérielle sera marquée par le passage à témoin entre l’actuel Président de la CONFEMEN, le ministre de l'Education nationale, du préscolaire et des sports du royaume du Maroc, M. Chakib Benmoussa, et le Professeur Mariatou Koné, actuelle vice-présidente de l’organisation.

Le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation de Côte d’Ivoire assurera ainsi, la présidence de la CONFEMEN pour un mandat de deux ans.

Source: Top News Africa

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A l'initiative du Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) et avec l’appui technique et financier du Forum Information et Démocratie, un atelier sur les enjeux de l'Intelligence Artificielle (IA) s'est ouvert, ce samedi 20 avril 2024, à Grand-Bassam, en direction des journalistes et de la société civile.

 Cet atelier qui nous réunit autour du thème, "l’IA comme bien public : garantir un contrôle démocratique de l’IA dans l’espace informationnel"  permettra de mettre en relief les enjeux liés à l’IA et à la désinformation dans l’espace informationnel, a situé, à l'ouverture, Lassina Sermé, le président du REPPRELCI.
 
Selon M. Sermé, l'avènement de l’IA a laissé place à de grandes mutations dans la sphère numérique du monde, donnant ainsi lieu à une multitude de méthodes de faire de la désinformation à travers les vidéos et images manipulées, les deep fake etc. 

En Côte d’Ivoire, a-t-il poursuivi, ''de nombreux efforts de sensibilisation des autorités et des partenaires internationaux sur les fausses informations (fake news) liés à l’Intelligence Artificielle s’accentuent de plus en plus". 

''De plus, hormis les fausses informations crées à l’aide de l’IA, il existe également ceux qui naissent généralement des rumeurs et des discours de haine et continuent de circuler au sein de la population via notamment les réseaux sociaux'', a ajouté le président du REPPRELCI qui a rappelé le cas ivoirien où plusieurs fausses informations et discours de haine ont circulé sur les réseaux sociaux lors du scrutin présidentiel d'octobre 2020.

Lassina Sermé a, également, dénoncé ces discours haineux qui ont conduit à l’embrasement des communautés dans des localités comme Yamoussoukro, Toumodi, M’Batto, Bonoua, Dabou, Daoukro…avec pour corollaires plus de 80 morts et de nombreux blessés. 

''Le 19 mai 2021, prenant prétexte de la publication sur les réseaux sociaux d’un élément vidéo non daté, montrant des individus torturés d’autres, dits à tort, être des Ivoiriens, des personnes ont molesté à Abidjan des ressortissants du Niger. Ces violences ont fait un mort, des blessés avec des biens saccagés et pillés", a, encore, rappelé Lassina Sermé, indiquant que ''l’expérience du terrain a montré que les périodes électorales sont très favorables à la désinformation et aux discours de haine''.

C'est pourquoi, le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), faîtière des médias numériques de Côte d’Ivoire depuis 2006, doté d’une expertise dans l’éducation aux médias, la sensibilisation citoyenne et la lutte contre les fausses informations, initie cet atelier de formation en direction des journalistes et de la société civile.

''Et dans le cadre des réflexions sur l’IA et ses implications, le REPPRELCI et le Forum Information et Démocratie ont constitué ici en Côte d’Ivoire un groupe de travail composé notamment de Lucien Houédanou (Président du Cénacle des journalistes Séniors de Côte d’Ivoire), Dr Karim Wally (Enseignant Chercheur à l’Université Félix Houphouët-Boigny), M. Mamadou Konaté (Data Scientist), Dr Achi Harrison (Université Virtuelle de Côte d’Ivoire), Alain Dégni (Office ivoirien de la propriété intellectuelle) '', a fait savoir M. Sermé.

En plus de la Côte d’Ivoire, sept autres pays ont abrité des groupes de travail sur l’Intelligence Artificielle dans le cadre de ce projet du Forum Information et Démocratie. Il s’agit du Sénégal, du Bénin, du Ghana, de l’Afrique du Sud, de l’Inde, du Liban et de l’Amérique Latine.  

Fort de 158 pages, ce rapport est reparti en quatre chapitres. Le premier chapitre s’intitule, "développer et déployer des systèmes d’IA sûrs et responsables dans l’espace de l’information et de la communication", quand le deuxième chapitre est consacré aux "régimes de responsabilité". Le troisième chapitre encourage "l’IA éthique" et le quatrième concerne "la gouvernance et le contrôle de l’IA". 

"Il s’agira au cours de nos travaux de vous présenter le rapport global qui a sanctionné ces différents groupes de travail et plus spécifiquement celui de la Côte d’Ivoire’’, a poursuivi le président du REPPRELCI.

‘’L’objectif étant de nous munir des recommandations pertinentes pour nos différents plaidoyers sur l’IA", a conclu Lassina Sermé, adressant ses remerciements au Forum Information et Démocratie et à son Policy Manager, Katharina Zuegel et à l'ensemble des participants à l'atelier prévu du 19 au 21 avril 2024 avec une vingtaine de participants.
 

Source: Top News Africa

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Il est difficile d’imaginer un temps avant l’adoption généralisée de la technologie mobile en Afrique, en particulier en ce qui concerne les services financiers. Pour des millions de personnes non bancarisées, les transactions se limitaient à l’argent liquide, aux services postaux ou même au système de troc. De la même manière que les paiements mobiles ont entièrement révolutionné l’écosystème, l’IA a le potentiel de propulser l’industrie de la fintech dans une nouvelle ère d’inclusion financière. L’Afrique ne se contente pas de se mettre à niveau en termes d’optimisations d’IA, mais elle va aussi de l’avant avec des solutions innovantes qui ont des retombées considérables pour les personnes peu bancarisées. 

Les fintechs locales ont complètement changé la façon dont les gens en Afrique effectuent des transactions, contribuant ainsi à réduire la dépendance à l’égard des opérations en espèces.

Les solutions de paiement innovantes ont révolutionné l’accès aux services essentiels, de sorte que des millions de personnes peuvent désormais subvenir à des besoins de la vie courante, comme les capacités d’interaction. Une étude de McKinsey démontre que ces éléments sont aujourd’hui disponibles pour les ménages à faibles revenus avec une réduction jusqu’à 80 pour cent du coût associé aux acteurs bancaires traditionnels.

Et lorsque l’on considère que la moitié de la population africaine n’est toujours pas bancarisée ou reste sous bancarisée, il est possible d’apprécier à quel point le secteur fintech a eu un impact considérable sur la nature même des services financiers en Afrique.

Dans les faits, cela se traduit au Kenya par l’adoption de solutions de paiement numérique qui ont contribué à renforcer l’inclusion financière de 25 pour cent en tout juste 15 ans. 

La révolution des paiements, optimisée par le cloud

Plus récemment, la technologie cloud a créé un tout nouveau champ des possibles pour les fintechs qui cherchent à accélérer l’inclusion financière en les aidant mettre à l’échelle leurs opérations, à créer des efficiences opérationnelles et à développer rapidement de nouvelles innovations.

Le géant des paiements en Afrique Flutterwave en est l’exemple, ayant récemment transféré son infrastructure sur Microsoft Azure en vue d’étendre ses opérations et de traiter les paiements à grande échelle. En tant que l’une des sociétés de paiement les plus sûres et les plus fiables du continent, Flutterwave reste à l’avant-garde de la révolution des paiements en Afrique. Ses multiples modes de paiement, y compris les cartes locales et internationales, les portefeuilles mobiles et les virements bancaires, continuent de changer la donne pour de nombreuses personnes et entreprises en Afrique.

L’IA ouvre une ère nouvelle

En s’appuyant sur les progrès réalisés par le cloud, le monde connaît une nouvelle vague de transformation technologique, portée par l’IA. Du jour au lendemain, les entreprises n’ont plus besoin de vastes ensembles de données ni d’ordinateurs puissants pour bénéficier de la technologie, la majorité de la puissance de calcul étant disponible via les fournisseurs de cloud. Et comme les obstacles à l’adoption de l’IA ont diminué, de nouveaux outils donnent lieu à des gains de productivité substantiels et révolutionnent des industries telles que la fintech.

Alors que l’IA fournit aux champions de l’inclusion financière comme Flutterwave les outils dont ils ont besoin pour étendre leur portée, elle aide également à accélérer l’accès aux services  financiers de nombreuses manières différentes. 

En règle générale, les coûts ont constitué un obstacle de taille pour les PME locales en ce qui concerne l’adoption des services financiers numériques. On estime qu’environ 90 pour cent des transactions en Afrique sont toujours basées sur l’argent liquide, souvent parce que ce mode de paiement ne comporte pas de frais. Cependant, la capacité de l’IA à réduire le coût de l’ensemble de l’écosystème des services financiers, de la détection de la fraude à l’optimisation de la gestion des risques en passant par l’amélioration de la conformité, permet d’importantes efficiences opérationnelles et réductions de coûts, qui peuvent ensuite être répercutées sur l’utilisateur final.

Les banques, par exemple, peuvent rendre leurs services plus abordables pour leurs clients en déployant des agents conversationnels optimisés par l’IA afin de gérer les requêtes de routine, tout en leur évitant d’avoir à se rendre en agence.

Les fintechs aident déjà leurs clients à améliorer leur littératie financière en utilisant ces mêmes chatbots comme des conseillers abordables. En s’appuyant sur la puissance de l’IA, ces robots peuvent produire des recommandations personnalisées telles que des stratégies de budgétisation afin que l’utilisateur puisse prendre une décision financière plus éclairée. La société sierra-léonaise Mosabi a même gamifié le processus pour aider ses clients à renforcer leurs comportements financiers.

De plus, les outils d’IA peuvent analyser les données issues des discussions avec les clients, produire des documents juridiques dans un langage simple et à une fraction de ce que coûte habituellement la rédaction d’un contrat, élargissant ainsi l’accès à ces services en termes de compréhension et d’abordabilité.

Des prêts en temps réel et à grande échelle

Aspect potentiellement le plus important de tous, de nombreuses fintechs ont accès à de grandes quantités de données, ce qui signifie que lorsque l’IA est introduite dans l’équation, elles ont une formidable capacité à offrir des prêts numériques en temps réel à très grande échelle.

M-KOPA exploite notamment les services d’IA de Microsoft pour gérer le risque de prêt et fournir des prévisions financières. La société fournit des services financiers numériques aux consommateurs sous-bancarisés en combinant les micropaiements numériques et la technologie IoT, en s’appuyant sur la technologie cloud pour traiter plus de 500 paiements par minute, et en permettant à trois millions de personnes à travers l’Afrique d’accéder à des services essentiels tels que les systèmes d’énergie solaire, les prêts numériques, l’assurance maladie et les smartphones.

L’utilisation de l’IA a aidé M-KOPA à réaliser d’importantes améliorations des performances de remboursement des clients, en particulier pour les produits et services de suivi que M-KOPA offre aux clients une fois qu’ils ont remboursé leur prêt initial. Plus de 440 000 lignes de crédit supplémentaires ont été créées pour les clients après le paiement de leur premier produit.

Alors que le marché des paiements numériques arrive rapidement à maturité en Afrique et que l’IA gagne rapidement en popularité parmi les fintechs sur le continent, les ramifications d’une inclusion financière accélérée sont vastes.

La question est de savoir comme s’assurer que les fintechs soient en mesure de concrétiser le plein potentiel de l’IA ?

Une grande partie de la réponse réside dans le renforcement des capacités, de l’infrastructure à la connectivité, en passant par les compétences et les outils numériques essentiels. Grâce à l’amélioration de l’accès à internet, les fintechs ont le potentiel d’accéder à plus de données et, avec un volume plus important de données disponibles, elles peuvent fournir des services plus innovants.

C’est précisément pour cette raison que Microsoft continue de réaliser des investissements importants pour renforcer la capacité numérique du continent, depuis les nouvelles solutions de connectivité via notre initiative Airband jusqu’à l’infrastructure cloud essentielle en passant par nos centres de données de qualité entreprise dans la région. Grâce à des partenariats clés, tels que notre collaboration avec Safaricom, nous donnons les compétences nécessaires à des centaines de milliers de développeurs pour construire des écosystèmes numériques entièrement nouveaux.

La réglementation est un autre défi qui doit être relevé pour accélérer les paiements optimisés par l’IA en Afrique. Bien que davantage de pays africains soient censés adopter des réglementations pour guider le développement et le déploiement de l’IA, relativement peu d’entre eux ont mis en place des stratégies et des politiques au niveau national. De nombreuses entreprises de services financiers en Afrique considèrent le risque de nouvelles exigences en matière de sécurité et de réglementation comme l’une des principales pierres d’achoppement à l’adoption élargie de la technologie, freinant les progrès en matière d’inclusion financière.

Trouver de nouvelles façons de collaborer entre l’industrie et le gouvernement est essentiel à l’avancement de l’IA dans les services financiers. À cette fin, Microsoft continue de collaborer avec l’Union africaine et les gouvernements nationaux sur les marchés prioritaires pour aider à renforcer notre rôle collectif en tant qu’acteurs responsables de l’IA.

L’Afrique est depuis un certain temps à l’avant-garde de la révolution des technologies de paiement, permettant à des millions de personnes d’accéder aux services financiers. Imaginez ce qui pourrait être accompli grâce à la puissance sans précédent de l’IA ? Pour transformer cette opportunité en réalité, nous devons commencer par faire en sorte que les fondements de la transformation de l’IA soient posés dès aujourd’hui.

Par Lillian Barnard, présidente de Microsoft Afrique (www.Microsoft.com)

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 La Banque africaine de développement et le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) ont officiellement lancé, le 18 avril 2024, un projet d’appui de trois ans pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme dans leurs pays membres.

Le projet, dénommé « Renforcement des capacités sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme dans les États en transition membres du GIABA », recevra un don de cinq millions de dollars du Groupe de la Banque africaine de développement.

La cérémonie de lancement, qui s’est tenue à Dakar, au Sénégal, a réuni le personnel des deux institutions, des représentants des pays bénéficiaires, qui sont membres du GIABA, et la Cellule de renseignement financier du Sénégal. Mohamed Cherif, responsable du bureau pays de la Banque africaine de développement pour le Sénégal, et Edwin Harris Jr, directeur général du GIABA, représentaient leurs institutions respectives.

Le projet sera financé par un don de la Facilité d’appui à la transition, structure créée par la Banque africaine de développement, à hauteur de 3,5 millions d’UC (environ cinq millions de dollars). Le projet contribuera à la résilience dans la région de l’Afrique de l’Ouest, en améliorant les régimes de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, et en développant les capacités des États membres du GIABA, avec un accent mis en particulier sur les pays en transition.

Ce don complète les engagements stratégiques et opérationnels du Groupe de la Banque aux niveaux national et régional. Il s’aligne également sur sa politique et son plan d’action pour la prévention des flux financiers illicites, ainsi que sur la Stratégie du Groupe de la Banque pour la gouvernance économique en Afrique (SEGA).

M. Cherif a salué la collaboration de longue date entre le GIABA et la Banque africaine de développement, qui comprend des sessions de formation pour ses pays membres et une assistance technique.

Le directeur du GIABA a exprimé sa satisfaction quant à ce financement qui, a-t-il dit, « arrive à point nommé pour soutenir la mise en œuvre du plan stratégique 2023-2027 du GIABA et pour contribuer à des interventions efficaces sur les régimes de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme dans ses pays membres ».

La Banque africaine de développement, membre observateur du GIABA, consulte régulièrement cette organisation en tant qu’acteur clé dans l’élaboration des politiques, stratégies et plans d’action de la Banque liés aux flux financiers illicites, à la lutte contre le blanchiment d’argent et à la gouvernance économique.

HN

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Le paysage de l'enseignement supérieur au Maroc connaît un tournant décisif avec l'annonce de l'association entre le Groupe Atlantique, un pôle d'enseignement supérieur multidisciplinaire, et CDG INVEST. Cette alliance, marquée par l'entrée de CDG INVEST au capital du Groupe Atlantique à hauteur de 20%, ouvre de nouvelles perspectives pour le développement de l'enseignement supérieur au Maroc.

Le Groupe Atlantique, déjà reconnu comme une institution majeure dans le domaine de l'éducation supérieure, s'engage à consolider sa position en tant que pôle d'excellence en offrant une éducation de premier plan axée sur l'innovation pédagogique, l'excellence académique et l'immersion professionnelle.

Cette vision est étayée par le soutien financier et stratégique de CDG INVEST, qui témoigne de la confiance dans le potentiel du Groupe Atlantique à devenir un leader dans le secteur de l'enseignement supérieur au Maroc.

L'annonce de cette association stratégique a été faite lors d'une conférence de presse prévue pour le lundi 22 avril 2024, au campus d'Atlantic Business School, école de management faisant partie du Groupe Atlantique.

Groupe Atlantique : Une Institution d'Enseignement Supérieur de Référence au Maroc

Basé à Casablanca, le Groupe Atlantique se positionne comme un acteur majeur de l'enseignement supérieur privé au Maroc. Bénéficiant du dynamisme du secteur de l'éducation supérieure privée dans le pays et du soutien de l'État marocain, le Groupe Atlantique s'engage à offrir une éducation de qualité, alliant excellence académique, innovation pédagogique, expérience professionnelle et responsabilité sociale.

Le Groupe Atlantique comprend actuellement deux écoles supérieures spécialisées : l'Atlantic Business School, école de management créée en 1985 et l'Atlantic Engineering School, école d'ingénieurs. En outre, il abrite un centre de formation continue, l'Atlantic Executive Center, ainsi qu'un centre de recherche appliquée, le CERUNA et une fondation dédiée à l'encouragement de la recherche et au soutien des étudiants méritants.

Fondé par des personnalités éminentes du secteur de l'enseignement supérieur et de l'éducation, telles que le Professeur Rachid M'RABET et Younes SLAOUI, le Groupe Atlantique s'appuie sur une équipe de direction expérimentée et un conseil scientifique international pour assurer son positionnement d'excellence en matière d'enseignement et de recherche.

KM

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Le mardi 16 avril 2024 le Commissaire Général Franck Kié a cloturé la quatrième édition du Cyber Africa Forum (CAF) au palais des congrès de l'Hôtel Sofitel Ivoire à Abidjan- Cocody, sous le thème « Risques cybernétiques et Intelligence Artificielle : quelles stratégies de défense face aux nouvelles menaces numériques ? ».

Cet événement a suscité un dialogue crucial sur les enjeux de sécurité numérique et d'innovation sur le continent africain.

M. Kié a saisi cette opportunité pour souligner l'importance de la mission des organisations de cybersécurité qui consiste à sécuriser l'espace numérique africain tout en favorisant l'innovation pour le développement socio-économique et la projection du continent sur la scène mondiale.

Cette vision ambitieuse implique non seulement une protection contre les cyberattaques, mais également une exploitation judicieuse des technologies émergentes telles que l'intelligence artificielle.

Dans cette optique, le Commissaire Général a annoncé la création d'un centre de veille et de formation dédié à la cybersécurité et à l'intelligence artificielle, destiné à accompagner les pays africains dans ces domaines cruciaux.

Ce centre aura pour mission de former des experts locaux, de faciliter le partage d'informations et de mettre en œuvre des actions tangibles pour renforcer la sécurité numérique sur le continent.

Franck Kié a également souligné l'importance de la collaboration entre les secteurs public et privé, ainsi qu'entre les acteurs nationaux et internationaux dans la lutte contre les défis liés à la cybersécurité et à l'intelligence artificielle en Afrique.

Cette approche partenariale est essentielle pour développer des stratégies efficaces et durables qui répondent aux besoins spécifiques de la région tout en favorisant son intégration dans l'économie numérique mondiale.

Toutefois, le Commissaire Général a également mis en garde contre les nouveaux défis émergents, notamment l'utilisation croissante de l'intelligence artificielle par les cybercriminels pour concevoir des attaques sophistiquées.

Cette réalité inquiétante met en lumière la nécessité urgente de renforcer les capacités de défense et de promouvoir une culture de la sécurité numérique à tous les niveaux de la société africaine.

Dans cette perspective, le Cyber Africa Forum s'engage à continuer de jouer son rôle de plateforme de référence en réunissant les acteurs clés de la cybersécurité et de l'intelligence artificielle pour élaborer des stratégies de défense innovantes et efficaces face à ces nouvelles menaces. Cette mission importante nécessitera une mobilisation collective et un engagement soutenu de tous les acteurs concernés afin de faire de l'Afrique un leader mondial dans le domaine du numérique et de l'innovation technologique.

Le message de Franck Kié résonne comme un appel à l'action et à la collaboration, soulignant l'urgence et l'importance de relever ensemble les défis complexes de la cybersécurité et de l'intelligence artificielle en Afrique.

mc

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Le Village Artistique et Culturel de l'Union européenne a été inauguré lundi 15 avril 2024 à Koumassi en présence de nombreuses personnalités, dont Son Excellence Francesca Di Mauro, Ambassadrice de l'Union européenne en Côte d'Ivoire.

Cet événement marque l'engagement de l'Union européenne à soutenir les initiatives artistiques et culturelles, comme en témoigne l'ouverture de ce village MASA-Union européenne sur le terrain Inch'Allah à Koumassi.

Pendant quatre jours, le village accueillera une diversité d'artistes locaux et internationaux, offrant des spectacles uniques qui contribueront à stimuler l'engagement des jeunes, principaux bénéficiaires de cette édition du MASA.

Pour Son Excellence Francesca Di Mauro, le MASA est bien plus qu'un simple festival, il constitue une vitrine pour les industries culturelles et créatives, ainsi qu'un carrefour où convergent les rêves et les aspirations des jeunes artistes. Elle souligne l'importance de la diversité culturelle célébrée lors de cet événement, qui réunit des cultures du monde entier.

« le MASA est une véritable vitrine pour le secteur des industries culturelles et créatives, et un carrefour où se rencontrent les rêves et les aspirations des jeunes artistes. C’est aussi une célébration de cultures diverses », a-t-elle lancé.

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Le thème de cette édition, axé sur la jeunesse, l'innovation et l'entrepreneuriat, reflète les valeurs et les priorités de l'Union européenne. L'accent est mis sur la jeunesse, qui représente une part importante de la population ivoirienne, et sur le soutien apporté pour construire leur avenir professionnel en Côte d'Ivoire.

« Le thème de cette édition 2024, « Jeunesse, innovation et entrepreneuriat », est cher à l’Union européenne. La jeunesse, qui représente plus de 70% de la population ivoirienne, est au cœur de l’action de l’Union européenne en Côte d’Ivoire pour aider les jeunes à construire leur avenir professionnel », a fait savoir la diplomate.

Le succès du village MASA-UE repose sur la participation des jeunes artistes et sur leur capacité à transformer leurs rêves en réalité avec détermination et passion.

Cette initiative de l’UE contribue à promouvoir le potentiel des jeunes Ivoiriens dans les secteurs culturels et créatifs, renforçant ainsi leur engagement envers leur patrimoine culturel et leur développement personnel.

mc

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Un partenariat stratégique a été scellé ce lundi 15 avril 2024 à Abidjan- Plateau entre l'Union européenne, la Coopération Allemande (GIZ) et Orange pour soutenir la transition numérique dans le secteur du cacao durable en Côte d'Ivoire. Cette collaboration innovante est incarnée par le projet "DigiGreen & Agri", qui vise à promouvoir l'innovation numérique pour une économie plus durable et inclusive.

Le projet "DigiGreen & Agri" s'inscrit dans le cadre des Initiatives de l’Équipe Europe pour le cacao durable et la transition bas-carbone. Son objectif est ambitieux : contribuer à la création d'emplois décents, soutenir le développement et le financement des startups, ainsi que favoriser les investissements durables dans le secteur agricole.

L'ambassadrice de l'Union européenne en Côte d'Ivoire, Francesca Di Mauro, exprime sa satisfaction à l'égard du lancement du projet DigiGreen & Agri. Elle souligne l'importance accordée à l'employabilité des jeunes et à la création d'emplois de qualité, ainsi que le rôle central des nouvelles solutions numériques dans le développement de l'agriculture durable et de l'économie verte.

Selon elle, ce projet illustre l'engagement de l'Union européenne à renforcer les liens dans le secteur numérique, conformément à sa stratégie Global Gateway. Cette initiative est le résultat d'une collaboration fructueuse entre le secteur privé et public, mettant en œuvre l'expertise et les investissements d'Orange en synergie avec les ressources d'aide au développement de l'UE et de l'Allemagne pour favoriser la croissance inclusive du pays.

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Ce partenariat bénéficie d'un financement conjoint de 7,6 millions d'euros et se concentre sur plusieurs objectifs stratégiques. Tout d'abord, il vise à renforcer les compétences professionnelles des jeunes et des femmes dans le secteur numérique, offrant ainsi de nouvelles opportunités sur un marché du travail en constante évolution.

En plus, le projet soutiendra la création et le renforcement des startups et des micros, petites et moyennes entreprises (MPMEs) numériques, favorisant l'innovation et la croissance économique. Il renforcera également les capacités des entreprises à développer et commercialiser des solutions numériques durables qui contribuent à moderniser les filières agricoles et à promouvoir la responsabilité sociale des entreprises.

Un fonds d’amorçage sera dédié au financement des startups les plus prometteuses. Ce qui va accélérer leur croissance et leur développement. Cette initiative s'appuiera sur l'expertise du programme Digital Africa pour octroyer des financements aux startups de l’écosystème.

En collaborant étroitement avec les acteurs locaux, Orange, l'Union européenne et la GIZ s'engagent à soutenir les jeunes talents, à promouvoir l'entrepreneuriat et à catalyser le développement économique dans les communautés les plus vulnérables.

Ce partenariat novateur entre le secteur privé et les institutions européennes reflète l'engagement commun en faveur d'une croissance inclusive et durable. Il démontre la capacité des partenariats public-privé à relever les défis complexes du développement économique et social.

MC

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Du 15 au 16 avril 2024, le Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire accueille la 4e édition du Cyber Africa Forum (CAF) 2024 sous le thème crucial "Risques cybernétiques et intelligence artificielle : quelles stratégies de défense face aux nouvelles menaces numériques ?".

Cet événement majeur va réunir les principaux acteurs du cyberespace africain ainsi que des personnalités du monde numérique et diplomatique.

L'inauguration du CAF 2024 a été marquée par l'intervention du ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Kalil Konaté, qui a souligné l'importance de l'éthique dans l'utilisation de l'Intelligence Artificielle (IA) pour la transformation numérique de l'Afrique. Mettant en avant les avantages indéniables de l'IA dans divers domaines tels que la prise de décision et la santé.

« Nos infrastructures dépendent un peu plus du numérique. Assurer la protection de nos systèmes informatiques est une nécessité importante », a-t-il declaré. 

Parlant de l'IA, le ministre a assuré que c’est un outil dans les industries et dans la facilitation du diagnostic.

Il  a néanmoins averti des défis éthiques et des possibles dérives associées à cette technologie.

Franck Kié, commissaire général du Cyber Africa Forum, a rappelé l'urgence d'une action concertée face à la croissance exponentielle des cyber-menaces en Afrique, avec des pertes estimées à plus de 2 000 milliards de FCFA en 2022 selon l'Union internationale des télécommunications (UIT).

Par ailleurs, il a mis en lumière l'utilisation croissante de l'IA par les cybercriminels pour développer des attaques sophistiquées, soulignant la nécessité d'une collaboration régionale et internationale renforcée pour garantir la cybersécurité sur le continent.

« L’heure est grave, notre action commune est plus que jamais cruciale, si nous ne réagissons pas de manière proactive et concerté comme nous essayons de créer ce cadre à travers le Cyber Africa Forum, nous risquons d'accroître notre dépendance et être à la merci des cyber attaquants », a-t-il avertit.

Il a profité de l’occupation pour annoncer la création de l'AIFA (Intelligence Artificial Forum Africa) pour le quatrième trimestre 2024 témoigne de l'engagement continu du CAF à promouvoir l'innovation et à relever les défis du secteur numérique africain.

Avec des panels animés par des experts et la remise du prix Léon Konan Koffi au ministre Ibrahim Konaté pour son engagement en faveur de la transformation numérique, le CAF 2024 a démontré son importance croissante en tant que catalyseur de la transformation numérique et de la cybersécurité en Afrique.

MC

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Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie universelle (CMU), Pierre Dimba, note que plusieurs avancées significatives ont été constatées depuis la phase de généralisation de la CMU, malgré la persistance de certains défis. Il a partagé cette information, le jeudi 11 avril 2024 à Abidjan, lors de la cérémonie d’enrôlement du personnel des institutions de développement et des partenaires techniques, en présence de son collègue de l’Emploi et de la Protection Sociale, Adama Kamara, et de la directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo, Marie-Chantal Uwanyiligira.

Pour Pierre Dimba, à ce jour, 1.779 établissements de santé ont été intégrés, ce qui représente environ 50 % des établissements de santé publics. Des mesures sont en cours pour l’intégration efficace du secteur privé, en débutant par le secteur non lucratif ou médico-social, dans un premier temps.

Au total, 60% des établissements de santé conventionnés ont accueilli au moins un assuré CMU présentant sa carte et parmi eux, 82 % ont fourni des services CMU; 60 % des usagers ayant présenté la carte ont bénéficié de l’offre de services CMU. Le taux d’utilisation de la carte se situe en moyenne à 9,35%.

Plus de 900 spécialités de médicaments et 170 pathologies sont couvertes, avec une intégration prochaine dans le panier de soins de l’hypertension artérielle et du diabète. Environ 985 officines privées pharmaceutiques font partie du réseau de soins, dont plus de 400 ont une convention avec la Caisse nationale d’Assurance Maladie (CNAM).

L’offre de services couvre les consultations y compris les spécialités médico-chirurgicales, les hospitalisations, l’imagerie (échographie, ECG et radiographies), ainsi que la biologie, avec un ticket modérateur (tiers payant de 30 % du coût) allant de 30 FCFA à environ 1500 FCFA pour les consultations entre les différents niveaux.

Cependant, pour Pierre Dimba, des défis majeurs persistent encore en vue d’une meilleure protection de la santé des populations, notamment le défaut de cotisation dans plus de 70 % des cas, principalement en raison de l’informalité du secteur, la disponibilité des médicaments, la digitalisation des données des actes de santé et de médicaments, ainsi que l’harmonisation des outils de suivi ou leur interopérabilité.  

km

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