Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Côte d’Ivoire fait face à une pollution plastique alarmante, avec la lagune Ébrié comme épicentre d’une contamination qui menace la biodiversité et la santé publique.

Selon Philippe Cecchi, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), le plastique utilisé quotidiennement, composé de polymères et de près de 16 000 additifs dont 4 000 reconnus pour leur toxicité, se fragmente en macro, micro et nanoplastiques, libérant des substances nocives dans l’environnement et les organismes vivants.

Les résultats des analyses sur les poissons de la lagune sont inquiétants : 100 % des sardinelles examinées contiennent du plastique dans leur tube digestif.

« Ces fragments peuvent transporter des perturbateurs endocriniens comme les phtalates, présentant un risque d’intoxication chronique pour les consommateurs et des effets sur la reproduction, le développement fœtal ou le système hormonal », avertit M. Cecchi.

L’ingestion de plastique affecte également la croissance et le comportement reproductif des poissons et touche d’autres espèces comme les mollusques et crustacés, perturbant profondément la chaîne alimentaire marine.

Face à cette crise, le chercheur préconise la méthode des 5 R : réutiliser, réduire, recycler, ramasser/restaurer et réparer. Mais il insiste sur l’urgence de mettre en place des infrastructures de gestion des déchets, telles que des poubelles publiques et un système de collecte structuré, largement insuffisants dans les villes ivoiriennes.

Selon lui, l’éducation environnementale dès le plus jeune âge est également indispensable pour changer les comportements et réduire les déchets jetés dans les rues, qui finissent par se déverser dans la lagune et l’océan.

Le contraste est saisissant entre l’ambition officielle d’« Abidjan ville durable » et la réalité : environ 200 000 tonnes de déchets plastiques sont déversées chaque année dans la lagune. Philippe Cecchi plaide pour une répartition équitable des responsabilités, obligeant les industriels à assumer le coût environnemental de leur production plutôt que de faire porter toute la charge sur des citoyens dépourvus de moyens de gestion des déchets.

Des études conjointes de l’IRD et du Centre de Recherches Océanologiques (CRO) révèlent des concentrations de microplastiques allant de 240 à plus de 30 000 particules par kilogramme de sédiment sec dans plusieurs zones de la lagune, notamment la baie des Ambassadeurs, Abobo-Doumé, Biétry et Mondoukou. Cette situation souligne l’urgence de politiques intégrées pour préserver les écosystèmes aquatiques et protéger la santé des populations ivoiriennes.

Mohamed Compaoré

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Entre 2020 et 2024, la Côte d’Ivoire a enregistré 150 décès dus à la rage, auxquels s’ajoutent 25 nouveaux cas recensés depuis début 2025, selon une déclaration conjointe des ministères des Ressources animales et halieutiques, et de la Santé.

Ces chiffres, déjà préoccupants, contrastent fortement avec ceux d’une étude nationale menée en 2018, qui estimait à plus de 600 le nombre de victimes annuelles, suggérant une sous-déclaration persistante et une circulation silencieuse du virus dans plusieurs régions.

Face à cette réalité, le gouvernement a intensifié ses efforts de prévention et de surveillance épidémiologique. Depuis 2021, plus de 600 000 chiens ont été vaccinés et 5 000 personnes exposées ont bénéficié d’une prise en charge gratuite.

L’objectif pour 2025 est ambitieux : immuniser 300 000 animaux supplémentaires, avec le soutien technique et logistique de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA).

La 19ᵉ Journée mondiale de lutte contre la rage, célébrée le 28 septembre, a mis l’accent sur Anyama et Abobo, deux communes fortement touchées, où seront déployées des campagnes de vaccination et de stérilisation des animaux errants.

Sous le thème « Tous ensemble, agissons pour zéro mort de rage en Côte d’Ivoire », les ministres Sidi Tiémoko Touré et Pierre Dimba ont réaffirmé l’engagement du pays à éliminer la rage d’ici 2030, conformément aux objectifs internationaux.

Une ambition qui passe par la science, la prévention et la sensibilisation communautaire.

Mohamed Compaoré

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Abou Dhabi a dévoilé au GITEX Global 2025 la première fonctionnalité AutoGov au monde, intégrée à la plateforme TAMM, marquant une étape majeure vers le premier gouvernement piloté par l’intelligence artificielle. AutoGov automatise les tâches administratives récurrentes — renouvellement de permis, paiement de factures, rendez-vous médicaux pour libérer les citoyens des démarches quotidiennes.

Cette innovation s’inscrit dans la vision du Département de l’autonomisation gouvernementale (DGE) visant à redéfinir la relation entre l’État et ses citoyens : un gouvernement proactif, personnalisé et centré sur l’humain. Selon Son Excellence Ahmed Tamim Hisham Al Kuttab, AutoGov transforme le rôle de l’administration, désormais “partenaire intelligent, présent aux moments les plus importants de la vie”.

La nouvelle version de TAMM enrichit l’écosystème numérique avec plus de 1 100 services publics et privés issus de 90 partenaires. Des outils comme AI Vision et Smart Guide simplifient les démarches via des instructions vocales et visuelles, tandis que les commandes vocales et la traduction rendent les services accessibles en arabe et en anglais. TAMM Spaces, structuré autour des pôles Famille, Mobilité et Santé, regroupe les services selon les besoins de la vie quotidienne.

Autre innovation, TAMM Hologram permettra aux citoyens d’interagir avec des agents gouvernementaux en temps réel grâce à des projections holographiques, combinant proximité humaine et rapidité numérique. Par ailleurs, TAMM by You offre aux résidents la possibilité de proposer et voter pour de nouveaux services, renforçant la participation citoyenne.

Ces évolutions s’inscrivent dans la stratégie numérique 2025-2027 d’Abou Dhabi, plaçant l’émirat à la pointe mondiale de la gouvernance intelligente. Avec AutoGov, Abou Dhabi inaugure une ère où l’administration devient fluide, intuitive et profondément intégrée au quotidien, redonnant aux citoyens du temps, de la simplicité et de la confiance.

mc

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Abidjan, le mardi 14 octobre 2025(LDA)-Le Baromètre du cacao 2025 révèle une crise profonde au cœur de l’or brun. Malgré des prix mondiaux record, les producteurs d’Afrique de l’Ouest restent prisonniers d’un modèle qui les appauvrit, sur fond de changement climatique, déforestation et dérégulation politique.

C’est le meilleur des temps et le pire des temps pour le cacao. Alors que les prix flambent sur les marchés mondiaux, atteignant des niveaux jamais vus depuis des décennies, la grande majorité des producteurs continuent de vivre dans la précarité.

Le Baromètre du cacao 2025, publié par Antonie C. Fountain et Friedel Huetz-Adams, dresse un tableau saisissant d’un secteur « à la croisée des chemins ». En Côte d’Ivoire et au Ghana, qui assurent plus de 60 % de la production mondiale, les revenus des producteurs n’ont presque pas augmenté, malgré la hausse historique du prix du cacao.

« Cette flambée des prix coexiste avec de graves difficultés financières pour les cultivateurs dont les récoltes ont été détruites », notent les auteurs.

Des producteurs étranglés malgré la ruée vers l’or brun

Les raisons de cette crise sont multiples : mauvaises récoltes, vieillissement des arbres, maladies, effets du changement climatique et sous-investissement chronique. Résultat : la production chute, les revenus stagnent, et les coopératives locales peinent à survivre.

Pendant ce temps, de nouveaux acteurs — Brésil, Pérou, Équateur — cherchent à profiter de la pénurie mondiale pour s’imposer. Mais cette ruée vers la production risque d’accentuer la déforestation et de reproduire les erreurs du passé.

Un modèle à bout de souffle

Le rapport estime à 10 milliards de dollars par an l’écart entre le revenu réel des producteurs et le revenu vital nécessaire à une vie décente. Sans réforme structurelle, les crises se répéteront.
Les auteurs plaident pour un changement radical : meilleure rémunération, partage des risques avec les producteurs, transparence sur les pratiques commerciales et gouvernance plus juste.

« Le revenu vital n’est pas un luxe : c’est un droit humain », insiste le Baromètre.

La planète paie aussi le prix

La filière du cacao est également pointée du doigt pour sa responsabilité dans la déforestation et la perte de biodiversité. En Côte d’Ivoire, plus de 80 % des forêts ont disparu en 60 ans. Les nouvelles zones de production, notamment en Afrique centrale, risquent de subir le même sort.

Face à cela, les auteurs appellent à une transition vers des systèmes agroforestiers durables, combinant cacao et arbres d’ombrage, afin de restaurer les sols et limiter les émissions de carbone.

« Une chaîne d’approvisionnement durable est aussi une chaîne compétitive », conclut le rapport, en appelant à un sursaut collectif de l’industrie.

 

Fulgence Kanon

 

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Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, a présidé, lundi à Nouaceur, la cérémonie de présentation et de lancement des travaux de réalisation du complexe industriel de “moteurs d’avions” du groupe Safran, un projet structurant qui renforce la vocation du Maroc en tant que hub stratégique mondial de l’industrie aéronautique.

Ce Complexe, qui sera implanté au sein de la plate-forme industrielle intégrée dédiée aux métiers de l’aéronautique et de l’espace “Midparc” de Nouaceur, comprendra une usine d’assemblage et de test des moteurs d’avions du groupe Safran et une autre dédiée aux activités de maintenance et de réparation des moteurs d’avions de nouvelle génération LEAP (Leading Edge Aviation Propulsion).

Bien plus qu’un investissement industriel, ces deux nouveaux sites de référence, performants, innovants et durables renforcent la relation d’excellence et le partenariat d’exception entre Safran et le Maroc et témoignent de la Volonté ferme de Sa Majesté le Roi de hisser le secteur de l’aéronautique à des niveaux de compétitivité technologique des plus élevés.

Au début de cette cérémonie, il a été procédé à la projection d’un film institutionnel retraçant le développement qu’a connu le secteur aéronautique, un des métiers mondiaux du Maroc, durant ces dernières années, grâce aux réformes audacieuses et aux chantiers structurants initiés par le Souverain.

A cette occasion, le ministre de l’Industrie et du Commerce, M. Ryad Mezzour, a prononcé une allocution devant le Souverain dans laquelle il a affirmé que grâce à la Vision éclairée de SM le Roi, le Maroc s’est érigé en une destination mondiale incontournable dans des secteurs de pointe, notant qu’en moins de deux décennies, et à la faveur des stratégies ambitieuses, successives et complémentaires, pilotées par le Souverain, le Royaume a édifié une industrie aéronautique de classe mondiale.

Le chiffre d’affaires à l’export du secteur a réalisé un bond significatif, “passant de moins d’un milliard de dirhams en 2004 à plus de 26 milliards de dirhams en 2024”, a précisé M. Mezzour, soulignant que ce secteur fédère aujourd’hui plus de 150 acteurs, parmi lesquels figurent les plus grands opérateurs mondiaux, et représente une véritable vitrine du savoir-faire industriel national.

  1. Mezzour a, en outre, rappelé que le Groupe Safran, partenaire historique du Royaume depuis 25 ans, renouvelle aujourd’hui sa confiance envers la plateforme Maroc, à travers la mise en œuvre d’un complexe intégré d’assemblage, de test, de maintenance et de réparation de moteurs d’avions, de classe mondiale.

Il s’agit, selon M. Mezzour, de la mise en place d’une usine de maintenance et de réparation de moteurs d’avions (1,3 milliard de dirhams), d’une capacité de maintenance de 150 moteurs par an et permettant la création de 600 emplois directs à l’horizon 2030.

Il s’agit également du développement d’une usine d’assemblage et de test de moteurs d’avions de ligne, de type LEAP-1A, équipant notamment les modèles d’avions Airbus A320 Neo, a indiqué M. Mezzour.

D’une capacité d’assemblage de 350 moteurs par an, cet investissement de 2,1 milliards de dirhams, générera 300 emplois hautement qualifiés d’ici 2029, a-t-il assuré.

Deuxième site de production du moteur LEAP-1A au niveau mondial, ce projet permettra d’ancrer durablement le Royaume dans la chaîne de valeur mondiale des motoristes aéronautiques et entraînera, dans son sillage, de nouveaux équipementiers au sein de l’écosystème national, a fait observer le ministre, relevant que l’industrie aéronautique fait de sa capacité à créer des emplois pérennes et qualifiés pour les jeunes son premier enjeu.

Pour sa part, le président du Conseil d’Administration du Groupe Safran, M. Ross McInnes, a souligné que la présence de SM le Roi à cette cérémonie revêt une signification profonde pour son groupe, notant qu’elle témoigne non seulement de l’intérêt que le Souverain accorde au développement industriel du Royaume, mais aussi de l’environnement d’investissement exemplaire que SM le Roi ne cesse de promouvoir, à travers une vision éclairée, audacieuse et tournée vers l’avenir.

Mettant en avant l’excellence des relations économiques et industrielles entre la France et le Royaume du Maroc, M. McInnes a assuré que son Groupe “ne produit pas au Maroc mais avec le Maroc”, pays stratégique à bien des égards pour Safran.

Il a tenu, à cette occasion, à réitérer la détermination du Groupe Safran à entretenir ce lien fort avec le Royaume, affirmant qu’”ensemble, nous nous engageons en faveur du développement et de l’accélération économique du secteur aéronautique marocain”.

Dans la même veine, le Directeur général du Groupe Safran, M. Olivier Andriès, a assuré que le choix d’implanter le nouveau complexe industriel de moteurs d’avions Safran au Maroc n’est pas fortuit, soulignant que son groupe a ainsi “fait le choix d’un pays doté de talents, d’infrastructures modernes et d’un cadre macroéconomique stable”.

“Mais surtout, nous avons été guidés par la confiance que nous inspire la dynamique impulsée par Votre Majesté pour faire du Royaume une plateforme industrielle compétitive à l’échelle mondiale”, a-t-il dit.

“Aujourd’hui, ces deux projets et les extensions en cours dans trois autres de nos sites représentent un investissement de plus de 350 millions d’euros et créeront des milliers d’emplois pour tout l’écosystème aéronautique du Royaume”, a poursuivi M. Andriès.

Par la suite, SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé la cérémonie de signature de trois conventions. La première est un protocole d’accord, qui acte les engagements des deux partenaires, Etat et groupe Safran, pour l’installation de l’usine d’assemblage et de test de moteurs d’avions du groupe français.

Elle a été signée par MM. Ryad Mezzour, Karim Zidane, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des Politiques publiques, et Olivier Andriès.

La deuxième est un mémorandum d’entente relatif à l’approvisionnement des sites de Safran en énergies renouvelables.

Elle a été signée par M. Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, M. Ryad Mezzour, M. Mohamed Ouhmed, secrétaire général du Département de la transition énergétique, M. Olivier Andriès, M. Youssef Ettazi, Directeur général de la Société régionale multiservices de Casablanca-Settat, Mme Fatima Guennouni, Directrice générale de la Société régionale multiservices de Rabat-Salé-Kénitra, et M. Adil Khamis, Directeur général d’Energie Eolienne du Maroc-Nareva.

La troisième convention est un accord d’implantation à Midparc de l’usine d’assemblage et de test des moteurs d’avions du groupe Safran.

Elle a été signée par M. Khalid Safir, Directeur général de la Caisse de Dépôt et de Gestion, M. Stéphane Cueille, président de Safran Aircraft Engines, M. Marouane Abdelati, directeur général de MEDZ, et Hamid Benbrahim El Andaloussi, Président-directeur général de Midparc.

Par la suite, il a été procédé au dévoilement devant SM le Roi du moteur d’avion LEAP-1A, un moteur de nouvelle génération qui embarque les innovations les plus avancées en matière de matériaux et de procédés de fabrication.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a ensuite posé pour une photo-souvenir avec un groupe de jeunes en cours de formation à l’Institut des Métiers de l’Aéronautique (IMA) à Nouaceur, pour intégrer la future usine de maintenance de moteurs d’avions, avant de procéder au lancement des travaux de construction du Complexe industriel “Moteurs d’avions” du groupe Safran.

Leader mondial n°1 des fabricants de moteurs d’avions court et moyen-courrier et 3e acteur aéronautique mondial hors avionneurs, le groupe Safran renforce sa présence au Maroc où il a choisi de s’implanter depuis 25 ans, témoignant, ainsi, de la montée en puissance de la base aéronautique marocaine édifiée grâce à la Vision clairvoyante et au leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Source: MAP

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Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Sidi Ould Tah, a pris part, le lundi 13 octobre 2025 à Washington, aux travaux du Conseil consultatif de haut niveau sur l’emploi du Groupe de la Banque mondiale.

Cette rencontre, tenue en marge des Assemblées annuelles 2025 de la Banque mondiale et du FMI, a réuni des dirigeants d’institutions financières, des ministres et des chefs d’entreprises autour d’un objectif commun : stimuler la création d’emplois à fort impact, notamment pour la jeunesse.

Invité par le président de la Banque mondiale, Ajay Banga, M. Ould Tah a réaffirmé la détermination de la BAD à faire de l’emploi des jeunes et de la valorisation du capital humain les piliers de la transformation économique de l’Afrique.

« La jeunesse africaine n’est pas un fardeau, mais le moteur de notre avenir », a-t-il déclaré, plaidant pour des investissements massifs dans la formation, la formalisation de l’économie informelle et le soutien aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME).

Le Conseil de l’emploi 2025 a mis l’accent sur le tourisme et la formation professionnelle, deux secteurs clés où le continent dispose d’un potentiel considérable. Le tourisme emploie déjà une personne sur vingt, mais demeure largement informel, privant les travailleurs d’accès à la protection sociale et au financement.

M. Ould Tah a présenté les initiatives phares de la BAD, dont la Stratégie pour l’emploi des jeunes en Afrique, qui mobilise plus de 105 milliards de dollars et devrait générer 19 millions d’emplois d’ici fin 2025.

Il a aussi évoqué le Système de marqueurs pour la jeunesse, l’emploi et les compétences, destiné à mesurer la qualité et l’inclusivité des emplois créés.

Cette participation s’inscrit dans la dynamique des “Quatre points cardinaux” de la BAD : mobiliser les capitaux, unifier les marchés, industrialiser localement et investir dans les talents et la technologie, pour faire de la jeunesse le véritable moteur du développement africain.

mc

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La vente des billets pour le plus grand événement sportif du continent, la TotalEnergies CAF Coupe d’Afrique des Nations, Maroc 2025, débutera le lundi 13 octobre 2025, avec une période de prévente exclusive de 48 heures réservée aux détenteurs de cartes VISA, à partir de 09h00 (heure marocaine), soit 08h00 GMT.

Les passionnés de football africain et ceux du monde entier pourront ainsi réserver leur place pour célébrer ensemble la plus grande fête du football continental.

Les détenteurs de cartes VISA bénéficieront d’un accès prioritaire à la billetterie du 13 octobre à 8h00 GMT au 15 octobre 2025 à 08h00 GMT. La vente grand public s’ouvrira ensuite, et sera accessible à tous les autres moyens de paiement.

Afin d’offrir une expérience fluide et connectée, le Comité Local d’Organisation (LOC) a officiellement lancé l’application YALLA, la plateforme dédiée au Fan ID – indispensable pour acheter des billets – ainsi qu’au e-visa/AEVM pour entrer au Maroc.

La TotalEnergies CAF Coupe d’Afrique des Nations, Maroc 2025 se déroulera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.

Le Fan ID délivré par l’application YALLA est obligatoire pour toute acquisition de billet. Tous les membres de la grande famille du football sont invités à finaliser leur inscription. Chaque Fan ID permet d’acheter un seul billet par match.

Voici les étapes à suivre :

1. Téléchargez l’application YALLA, disponible dès à présent sur Google Play et App Store.
2. Faites votre demande de Fan ID et, si nécessaire, de e-visa/AEVM via l’application.
3. Une fois votre Fan ID reçu, les détenteurs de cartes VISA pourront accéder à la plateforme officielle tickets.cafonline.com dès le lundi 13 octobre à 09h00 (heure marocaine) / 08h00 GMT pour acheter leurs billets pour la TotalEnergies CAF Coupe d’Afrique des Nations, Maroc 2025.

La redaction 

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Abidjan, le lundi 13 octobre 2025(LDA)- Le 11ème Congrès annuel de l’Organisation mondiale des zones franches (World FZO) a poursuivi ses travaux ce lundi, en mettant l’accent sur le rôle primordial de la numérisation et de la durabilité dans l’avenir des zones franches, tout en explorant les mécanismes permettant de renforcer leur position en tant que plateformes stratégiques du commerce international.

À travers une série de panels et de discussions stratégiques, les participants ont abordé plusieurs thématiques clés, notamment la numérisation des corridors commerciaux, l'impact de l’impôt minimum mondial de l’OCDE, ainsi que le rôle des zones franches en tant que plateformes régionales pour le commerce.

Parallèlement, la durabilité a occupé une place centrale dans les débats, avec un appel clair pour accélérer la transition vers les énergies renouvelables pour atteindre la neutralité carbone, pour adopter des modèles d’économie circulaire et mettre en place des mécanismes de financement vert.

Les intervenants ont souligné que la décarbonation ne représente pas seulement un impératif climatique, mais s’impose également comme un atout concurrentiel déterminant pour les zones franches de demain.

Le Congrès a également été marqué par l’inauguration du Global Free Zones Research Institute (l’Institut mondial de recherche sur les zones franches), un think tank international pionnier dédié à la promotion de la recherche, l’élaboration du dialogue politique et le renforcement des capacités au service des zones franches dans le monde entier.

De par ses activités, l’Institut mènera des analyses approfondies sur les problématiques clés touchant les zones franches à l’échelle mondiale. Il assurera également l’élaboration de propositions politiques, l’organisation de panels d’experts et de dialogues internationaux, la publication régulières de rapports sectoriels de référence, ainsi que la mise à disposition de programmes de formations ciblés et de services consultatifs pour les gouvernements et les autorités chargées de gérer les zones franches.

Lors de la deuxième journée du Congrès, un protocole d’accord (MoU) a été conclu entre six zones franches et cinq zones économiques et technologiques de la province de Hainan. Cet accord vise à renforcer la coopération en matière de flux transfrontaliers de données et à positionner les signataires comme pôles majeurs de l’économie numérique mondiale.

Du côté des zones franches, les signataires comprenaient la « Dubai Integrated Economic Zones Authority – DIEZ » (l’Autorité des zones économiques intégrées de Dubaï des Émirats Arabes Unis ; la Zone Franche Serbe de PIROT ; la Zone économique spéciale (ZES) de la ville de Tatu City au Kenya ; la Zone économique spéciale de Luanda-Bengo en Angola ; la Zone Franche Santa Fiesta en Argentine ; ainsi que l’Autorité générale pour l’investissement et les zones franches (GAFI) en Égypte.

De la province de Hainan, les signataires comprenaient la Nouvelle zone de Haikou Jiangdong ; le Parc Internet Industriel Fosing de Haikou ; la « Hainan Resort Software Community » (Communauté des logiciels de Hainan) ; la « Sanya Yazhou Bay Science and Technology City - YZBSTC » (Cité scientifique et technologique de la baie de Yazhou à Sanya ; ainsi que la « Overseas Returnees Town Lingshui « (Ville des Rapatriés d’outre-mer de Lingshui).

Le protocole d’accord pose les bases d’une coopération structurée en matière des flux transfrontaliers de données, à travers le développement de mécanismes communs visant à garantir la sécurité et la résilience des données, tout en facilitant un échange d’informations fluide et sécurisé entre les signataires.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

Source : AETOSWire

 

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Abidjan, le samedi 11 octobre 2025( LDA)-Le colonel Michael Andriarinina serait le nouveau maître de Madagascar. Il aurait réussi un coup d'État ce samedi 11 octobre, en chassant du pouvoir le président démocratiquement élu Andry Rajoelina. Ce dernier serait en fuite, rapportent plusieurs médias internationaux dont Voxafrica. 

Des affrontements meurtriers entre manifestants et force de l''ordre ont causé près de 22 morts ce samedi 11 octobre. 

Le président malgache a estimé le 3 octobre 2025 que le vaste mouvement de contestation visait à « provoquer un coup d'État », dans une allocution diffusée sur son compte officiel Facebook. Andry Rajoelina a accusé des pays et agences qui auraient payé le mouvement, afin de l'évincer».

La jeunesse s'est mobilisée dans la rue pour dénoncer les coupures incessantes d'eau et d'électricité dans la capitale etc.

La vague de protestation a débuté avant le 25 septembre 2025.

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Abidjan, le jeudi 9 octobre 2025(LDA)-Le Premier ministre, ministre des Sports et du Cadre de vie, Robert Beugré Mambé, a procédé le mercredi 8 octobre 2025, à la pose de la première pierre du siège du Pôle pénal économique et financier (PPEF) à Bingerville, en présence des présidents d’institutions de la République et du Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Sansan Kambilé.

Le coût de réalisation est estimé à 17,4 milliards de FCFA. Ce projet marque une étape majeure dans la modernisation du système judiciaire ivoirien. Les travaux, qui dureront environ deux ans et demi, visent à doter la Côte d’Ivoire d’une infrastructure judiciaire moderne et adaptée à la lutte contre la criminalité économique et financière.

Le futur bâtiment comprendra 86 bureaux, dont 46 pour les magistrats, 22 pour les greffiers, trois pour les avocats, ainsi que deux salles d’audience, entre autres espaces. Il sera implanté à Bingerville, à proximité du Tribunal de première instance.

Selon Robert Beugré Mambé, cette initiative traduit “une volonté politique très forte : celle de bâtir une justice moderne, performante et digne des aspirations de nos populations”.

Pour le ministère de la Justice, la construction de ce siège illustre la volonté du gouvernement de “renforcer la crédibilité de la justice et de consolider la confiance des citoyens dans les institutions judiciaires du pays”.

La mission du Pôle pénal économique et financier est d’instruire et de juger les affaires de corruption, de détournements de fonds publics, de blanchiment d’argent et d’infractions économiques complexes. Il regroupera sur un même site des compétences judiciaires spécialisées, des moyens modernes d’investigation et une meilleure coordination entre magistrats, greffiers, enquêteurs et services techniques.

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