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La République fédérale du Nigéria a adhéré à l'accord d'établissement du Fonds de développement des exportations en Afrique (FEDA), la plateforme d'investissement à impact sur le développement de la Banque africaine d'Import-Export (Afreximbank). Le Nigeria rejoint la liste des pays ayant adhéré à l'accord d'établissement du FEDA. Il devient également le 16e pays à avoir adhéré à cet accord. L’adhésion du Nigeria souligne le soutien croissant dont jouit le Fonds auprès des pays africains.
Cette annonce intervient trois décennies après la création d'Afreximbank au Nigeria, une étape clé qui démontre avec audace l'engagement continu du Nigeria à soutenir Afreximbank et les missions du FEDA. Le FEDA considère les nouvelles adhésions comme essentielles pour renforcer son champ d'intervention et sa mission qui consiste à fournir des capitaux à long terme aux économies africaines, en mettant l'accent sur l'industrialisation, le commerce intra-africain et les exportations à valeur ajoutée. La signature de l'accord d'établissement du FEDA devrait ouvrir la voie à la ratification de l'accord en temps voulu. Cette ratification renforcera à son tour les interventions du FEDA au Nigeria. Revoir
Le Professeur Benedict Oramah, Président d'Afreximbank et du Conseil d'administration de la Banque et du FEDA, a déclaré : « Nous exprimons notre sincère gratitude à la République fédérale du Nigéria pour la signature de l'accord d'établissement du FEDA. Cette réalisation importante renforce encore le partenariat déjà solide entre Afreximbank et le Nigeria, l'un des principaux soutiens de la Banque. Le partenariat renforcera en outre les investissements dans les secteurs essentiels au développement du Nigéria. »
Les autres pays qui ont adhéré à l'accord d'établissement du FEDA sont le Rwanda, la Mauritanie, la Guinée, le Togo, le Sud-Soudan, le Zimbabwe, le Kenya, le Tchad, la République du Congo, le Gabon, la Sierra Leone, São Tomé et Príncipe, la Guinée équatoriale, le Ghana et l'Égypte.
KM
Une mission de la CEDEAO/ARCC conduite par Madame Massandjé TOURE-LITSE, Commissaire aux Affaires Economiques et de l’Agriculture, accompagnée par le Directeur Exécutif de l’ARCC, Dr. Simeon Konan KOFFI, de représentants de la Commission Nationale de la Concurrence a séjourn é à Abidjan, en Côte d’Ivoire, les 29 et 30 avril 2024 dans le but d’informer et de sensibiliser les acteurs nationaux des dispositions communautaires en matière de concurrence et de protection des consommateurs.
Durant leur séjour en Côte d’ivoire, les membres de la mission de la CEDEAO ont eu des rencontres avec les premiers responsables et/ou officiels de ministères, de départements et agences étatiques, d’organisation des entreprises, d’organisations professionnelles, d’organisations d’exportateurs, de la chambre de commerce et d’Industrie, d’organisations de consommateurs.
La mission de la CEDEAO a informé toutes ces parties prenantes sur le mandat de l’ARCC, son champ d’intervention, ses principales actions en cours et a présenté les différents instruments juridiques et opérationnels de mise en œuvre des règles communautaires sur la Concurrence et à la protection des consommateurs.
La Commissaire Massandjé TOURE-LITSE et les experts de la CEDEAO ont, en outre, échangé sur le cadre de collaboration et d’échange avec les Etat membres notamment en matière d’étude de marché et d’enquête, en matière de collecte, de gestion et de partage d’information, ainsi que le renforcement des capacités et l’appui aux acteurs.
Pour rappel l’ARCC en collaboration avec les autorités nationales de concurrences et d’autres parties prenantes nationales mènent des études de marché en vue d’avoir une meilleure connaissance les secteurs concernées, les clients existants et potentiels et leurs points de vue sur les opérations dans ces marchés, l’environnement réglementaire et les produits et services concurrents.
L’ARCC dispose aussi d’un Système d’information sur la concurrence ayant une composante nationale pour la collecte et la gestion d’informations régulière, fiable, cohérente et durable. Le Système d’Information sur la Concurrence de la CEDEAO (ECIS) peut fournir les données pour le suivi de la concurrence au niveau de la CEDEAO, y compris l’évaluation des conséquences des pratiques anticoncurrentielles sur le marché régional ainsi que l’intérêt économique et social des consommateurs
En outre, en vue d’enregistrer et de rationaliser la réception et le traitement des plaintes, la saisine de l’ARCC est facilitée par son Système d’Information électronique sur la concurrence (ECIS) à travers la plateforme de gestion des plaintes, accessible via son site internet. A ce sujet, un Accord de coopération entre la CEDEAO/ARCC et chaque Etat membre est en cours de préparation.
Enfin, dans le but de rationaliser les actions des Commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA en matière de concurrence et d’assurer une mise en œuvre efficace et cohérente de la politique communautaire de la concurrence au sein de la région, les deux Commissions, à travers leurs structures de la concurrence, l’ARCC et la Direction de la Concurrence de l’UEMOA, tiennent régulièrement des concertations et ont conclu un Accord de coopération.
OM
La Côte d’Ivoire de par sa position géographique fait face régulièrement aux inondations notamment l’élévation du niveau des cours d’eau dans certaines localités. Pour prévenir et lutter efficacement contre ce risque, la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire (CRCI) a initié la 2ème phase de l’atelier sur l’analyse, le choix des actions précoces et l’identification d’un modèle de déclencheurs.
Ce projet pilote de deux ans financé par la fédération Internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge vise à former et sensibiliser les acteurs pour lutter contre une éventuelle catastrophe naturelle.
Responsable Régional Action Anticipatoire pour l’Afrique de l’ouest et centrale au niveau de la fédération des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Mahamane Lamine soutien qu’il faut anticiper les catastrophes naturelles.
Et d’ajouter que c’est un projet innovateur que la fédération a mis pour aider les communautés à s’inscrire dans une perspective de résilience communautaire pour que dans l’avenir, elles seront en mesure de comprendre les catastrophes et de pouvoir adopter les meilleures pratiques.
A en croire Lamine, Abidjan, Dimbokro, Agboville et Aboisso sont les villes retenus pour ce projet pilote. Car selon l’analyse de la base des données historiques des catastrophes précédentes, ces localités sont des zone à risques de vulnérabilité et sont les plus impactés à chaque fois qu’il ya de fortes pluies.
‘’Il est crucial d’avoir les projets d’anticipation pour pouvoir mitiger les impacts afin de pouvoir réduire les catastrophes, d’assister les populations qui sont à risques. Les changements climatiques sont une évidence et on a commencé à mettre des outils sophistiqués pour prédire les catastrophes. En tant qu’humanitaire, on a plus a attendre, on utilise la science et les scientifiques des services techniques qui sont mandatés pour aboutir à ce processus’’, a-t-il clos.
2ème vice-président CRCI, Roger Camille soutient que ce projet consiste à réduire les dépenses des acteurs parce que l’on anticipe, on sait d’avance la nature du risque et qu’on prend les dispositions au départ et c’est moins couteux. Il précise que les moyens sont disponibles, mais, les acteurs doivent être connus avec leur besoin. Raison pour laquelle, la CRCI s’organise avec tous ses partenaires que sont la météo, l’hydrologie, l’hydrographie, l’ONPC et les eaux forets.
Présent à ces ateliers, les branches locales de la Croix-Rouge sont les yeux de la fédération et de la CRCI, il monte les activités au niveau local. Il doive être vraiment impliqué à la base dans l’élaboration du projet et être informé sur le rôle et responsabilité.
Le président de la Croix-Rouge local de Dimbokro, Kouassi Kouadio Alphonse s’est dit très satisfait de prendre part à cette rencontre. Il dit poursuivre la restitution dans sa zone de compétence pour lutter contre ce fléau.
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En fuite depuis mars dernier, un présumé trafiquant de peaux de panthère a été interpellé le 28 avril 2024 à Soubré, localité située au sud-ouest de la Côte d’Ivoire. Ce dernier était le présumé fournisseur des deux peaux de panthères saisies en mars dernier lors d’une opération menée à Soubré.
L’opération avait conduit à l’arrestation d’un présumé trafiquant de deux peaux de panthères le 7 mars 2024 et l’affaire avait été mise en instruction pour espérer trouver d’éventuels complices.
L’arrestation a été possible grâce au fruit de la collaboration entre l’Unité de lutte contre la Criminalité Transnationale Organisée (UCT), la Direction de la zone sud-ouest de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) et EAGLE-Côte d’Ivoire dont ils ont bénéficié l’assistance technique.
Retranché dans les environs du village Bandikro dans la localité de Soubré, ce présumé trafiquant de peaux de panthères a été cueilli à l’aube du dimanche 28 avril 2024 par les éléments de l’UCT, de l’OIPR, appuyés techniquement par EAGLE-Côte d’Ivoire, une ONG spécialisée dans la lutte contre le trafic des espèces animales sauvages protégées.
Il était activement recherché depuis début mars pour son implication dans le trafic de deux peaux de panthère saisies le 7 mars dernier à Soubré lors d’une opération qui avait conduit à l’arrestation d’un présumé trafiquant. L’affaire avait été mise en instruction pour espérer trouver d’éventuels complices.
Nommément cité dans l’affaire, ce dernier avait pris la poudre d’escampette pour se réfugier dans les environs de Bandikro, sa terre de prédilection. D’après les premiers éléments de l’enquête, son mode opératoire consistait à subventionner les chasseurs traditionnels à l’effet de lui fournir les produits d’espèces fauniques rares.
Pour le cas espèce, il a échangé des cartouches à des braconniers pour obtenir les deux peaux de panthères à l’effet de les commercialiser dans la ville de Soubré.
Les peaux de panthères provenaient probablement du parc national de Taï, l’un des derniers refuges pour la faune de la région.
Les perquisitions effectuées dans sa maisonnée, ont permis de saisir un fusil de type calibre 12, des cartouches, des morceaux de singes, de ratels, de crocodiles et de Bongo.
Arrêté pour flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de produits fauniques, le prévenu a été placé dans la foulée en garde à vue au commissariat de Soubré le 29 avril 2024. Après quoi, il a été déféré le vendredi 03 mai 2024 à la Section de Tribunal de Soubré. L’affaire a été mise en procédure de flagrant délit et le suspect a été placé sous mandat de dépôt.
Si le contrebandier est reconnu coupable, il risque une peine de prison allant de 2 à 12 mois assortie d’une amende de 3000 à 300.000 FCFA si l’on se réfère à l’article N°65-255 du 4 août 1965 relatif à la protection de la faune et à l’exercice de la chasse.
Faut-il, le rappeler, les peaux de panthères saisies appartenaient à deux jeunes panthères qui n’ont pas eu le temps de se reproduire. Ce qui démontre clairement que les trafiquants sont sans scrupules et sont appâtés uniquement par le gain d’argent.
L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a classé la panthère comme quasi menacée en 2008, puis a élevé le classement à espèce vulnérable en 2016. Les principales menaces pesant sur l'espèce sont le trafic pour sa peau et ses os, utilisés en pharmacopée traditionnelle asiatique ainsi que les conflits avec les propriétaires de bétail et la raréfaction de ses proies.
La panthère est protégée au titre de l'annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) depuis juillet 1975, c'est-à-dire que l'exportation d'un spécimen nécessite la délivrance et la présentation préalables d'un permis d'exportation.
En Côte d’Ivoire, la panthère est inscrite à l’annexe I de la loi ivoirienne n°94-442 du 16 août 1994 portant modification de la loi n°65-255 du 04 août 1965 relative à la protection de la faune et à l’exercice de la chasse. L’animal est intégralement protégé, donc le transport, la capture, la possession, la commercialisation d’un spécimen vivant ou mort est formellement interdit.
Sercom
Un partenariat éducatif d'exception
Un pas de géant a été franchi dans le monde de l'éducation supérieure avec l'annonce d'un partenariat entre le Groupe Clairefontaine International Éducation-CI et l'Université de Bowie State, Maryland (Bowie State University, MD, USA). Orchestrée grâce à l'intermédiation de SEM l'Ambassadeur Touré, représentant diplomatique de la Côte d'Ivoire à Washington DC, SEM Chantal FANNY, fondatrice du groupe éducatif, a pu établir un pont prometteur et a initié un dialogue fructueux avec l'université américaine.
Des opportunités inédites pour les étudiants
Ce partenariat offre des perspectives inédites aux étudiants et aux diplômés du baccalauréat du Groupe Clairefontaine International, leur permettant d'accéder à des programmes de Bachelor, Master et doctorat à Bowie State University. Ces étudiants privilégiés bénéficieront de places prioritaires et d'avantages significatifs, tels que des bourses d'études et des programmes d'admission simplifiés, afin de faciliter leur transition vers le système éducatif supérieur américain.
Un lien renforcé entre la Côte d'Ivoire et les États-Unis
Cette collaboration vise à ouvrir de nouvelles voies d'excellence académique et d'échange culturel, afin de préparer les étudiants à devenir les leaders et innovateurs de demain. Elle renforce également les liens entre la Côte d'Ivoire et les États-Unis, dans un esprit de coopération internationale et de développement éducatif.
L'importance de ce partenariat dépasse les murs des deux établissements ; il s'agit d'une étape importante dans la coopération éducative entre la Côte d'Ivoire et les États-Unis. Les étudiants de Clairefontaine International auront l'occasion unique de bénéficier d'une éducation de qualité internationale et de perspectives professionnelles élargies.
Préparation pour l'avenir
Pour concrétiser ce partenariat et assurer une mise en œuvre efficace de ce partenariat et afin de présenter les bénéfices aux familles ivoiriennes, un représentant de l'Université de Bowie se rendra en Côte d'Ivoire dans les prochaines semaines. Cette visite sera l'occasion pour les parents, certains étudiants et les futurs bacheliers d'en apprendre davantage sur les opportunités offertes par Bowie State University et de préparer le terrain pour un avenir académique avec un accent particulier sur les avantages réservés aux élèves méritants.
OLA Energy Maroc, un leader énergétique au Maroc et en Afrique, annonce avec fierté un partenariat novateur avec ExxonMobil Petroleum & Chemical BV pour la production locale de lubrifiants Mobil. Cet accord historique dynamisera le secteur des lubrifiants dans la région, offrant des perspectives sans précédent pour le marché marocain et au-delà.
Située au cœur industriel de Casablanca, l'installation de pointe d'OLA Energy Maroc deviendra le centre névralgique du mélange des lubrifiants Mobil, positionnant le Maroc comme un hub de production pour l'Afrique du Nord, de l'Est et de l'Ouest. La géographie stratégique du Maroc en tant que porte d'entrée vers les marchés africains renforce cette initiative, plaçant OLA Energy Maroc à l'avant-garde de l'industrie.
" Cette opportunité de mélanger des lubrifiants de marque Mobil témoigne de la confiance envers OLA Energy. Notre engagement est de stimuler l'innovation et la croissance durable dans l'industrie des lubrifiants." déclare M. Fayed Altwair, PDG d'OLA Energy.
En associant l'expertise locale d'OLA Energy Maroc à celle d'ExxonMobil Petroleum & Chemical BV, ce partenariat ouvre de nouvelles voies vers des segments et des marchés inexplorés, renforçant leur présence collective à travers l'Afrique.
"Nous sommes impatients de créer de la valeur pour nos clients et d'avoir un impact durable sur l'industrie des lubrifiants en Afrique et au-delà." ajoute M. Altwair.
Ce partenariat stratégique entre OLA Energy Maroc et ExxonMobil Petroleum & Chemical BV marque un tournant majeur dans le paysage énergétique marocain et africain, promettant un approvisionnement fiable en lubrifiants de haute qualité pour les consommateurs de la région.
Le Général Michael Langley, Commandant du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) et le Sergent-Major Michael Woods, chef principal des sous-officiers, ont effectué une visite en Côte d’Ivoire du 28 au 29 avril 2024 pour renforcer le partenariat de longue date entre les États-Unis et le gouvernement ivoirien.
Lors de sa visite, le Général Langley a participé à des discussions de haut niveau avec les dirigeants militaires et civils, y compris le Président Alassane Ouattara et le Chef d’Etat-Major Général des Armées, le Général de Corps d’Armée Lassina Doumbia, mettant en avant l’engagement commun pour la stabilité régionale et la coopération en matière de sécurité. Cette visite a relevé l’importance de la collaboration entre les États-Unis et la Côte d’Ivoire pour faire face aux défis communs de sécurité, y compris l’extrémisme violent et la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN).
« Notre partenariat durable avec la Côte d’Ivoire souligne notre engagement mutuel à favoriser la paix et à renforcer la sécurité régionale pour assurer un avenir prospère pour tous les Ivoiriens », a déclaré l’Ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, SE Mme Jessica Davis Ba.
Le Général Langley a salué le dévouement et le professionnalisme des forces de défense ivoiriennes, mettant en lumière leur rôle crucial dans les initiatives de sécurité régionale. « L’armée ivoirienne incarne un engagement envers l’excellence et constitue une pierre angulaire de la stabilité régionale », a déclaré le Général Langley. « Grâce à des exercices d’entraînement conjoints et aux partages d’informations, nous avons réalisé des progrès significatifs dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. »
Les armées américaine et ivoirienne coopèrent dans plusieurs exercices d’entraînement conjoint à travers AFRICOM. La Côte d’Ivoire participe au programme International Military Education and Training et contribue à l’initiative mondiale pour les opérations de maintien de la paix, facilitée par les États-Unis, qui vise à développer une capacité de maintien de la paix interopérable parmi les nations africaines.
« Les États-Unis restent engagés à soutenir les efforts de la Côte d’Ivoire pour renforcer la sécurité et la stabilité à l’intérieur de ses frontières et dans la région, » a déclaré le Général Langley. « Notre partenariat est fondé sur le respect mutuel et une vision commune de la promotion de la paix et de la prospérité en Afrique. »
Le Général Langley a réitéré l’engagement des États-Unis à travailler aux côtés de la Côte d’Ivoire et d’autres nations africaines pour promouvoir un avenir sûr et prospère pour le continent. AFRICOM fournira plus de 65 millions de dollars en 2024, une grande partie de cet investissement sera consacrée au contre-terrorisme et à la sécurité aux frontières dans le nord de la Côte d’Ivoire.
AFRICOM, dont le siège est à Stuttgart, en Allemagne, est l’un des 11 commandements de combat du Département de la Défense des États-Unis, chacun ayant une mission géographique ou fonctionnelle qui fournit le commandement et le contrôle des forces militaires en temps de paix et en guerre. AFRICOM utilise une approche globale de diplomatie, de développement et de défense pour favoriser les efforts inter-agences et aider à contrecarrer les moteurs de conflit et d’extrémisme en Afrique.
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La fête du Travail revêt une signification toute particulière dans le continent africain. Elle nous permet à la fois de célébrer les avancées historiques de nos travailleurs et de rappeler le chemin qu'il nous reste à parcourir.
Dans de nombreux pays africains, les syndicats ont joué un rôle crucial dans les luttes anticoloniales et anti-apartheid, incarnant la résistance à l'oppression et soulignant la quête constante de justice économique et sociale.
Cette journée nous rappelle, une fois de plus, l'importance de travailler ensemble pour surmonter les nombreuses crises auxquelles nous sommes confrontés. En tant que directrice régionale de l'Organisation internationale du travail (OIT) pour l'Afrique, je constate quotidiennement l'impact de ces immenses défis sur nos économies, nos sociétés et nos concitoyens.
Les retombées persistantes de la pandémie de COVID-19, la résurgence des conflits, la hausse des prix des denrées alimentaires et des carburants, ainsi que les conséquences croissantes du changement climatique mettent à rude épreuve la résilience de l'Afrique comme jamais auparavant.
Plus de 80 % des emplois sur notre continent sont informels, laissant les individus sans sécurité ni stabilité. Plus de 1,2 milliard d'Africains ne bénéficient même pas d'une seule prestation de protection sociale. Encore plus préoccupant, un nombre excessif de jeunes voient dans la migration leur unique espoir. Alors que la moitié de notre population a moins de 19 ans, cette réalité nous rappelle qu’il est urgent de changer et d’agir.
À l'OIT, nous croyons fermement qu'un avenir meilleur commence par le travail décent et la justice sociale. En 2019, les 54 États membres africains de l'OIT ont convenu d'un plan d'action collectif pour atteindre cet objectif, énoncé dans la Déclaration d'Abidjan.
L'objectif de cette déclaration est double : favoriser l'emploi digne pour tous, notamment les jeunes femmes et hommes, et surmonter les obstacles au développement en renforçant l'éducation et en exploitant la technologie. Elle met également l'accent sur la transformation des importantes économies informelles et rurales de l'Afrique en les intégrant plus efficacement dans l'économie générale, tout en offrant des conditions équitables à leurs travailleurs.
La déclaration reconnaît également l'importance des entreprises qui, en fournissant des emplois et en soutenant la résilience des communautés, constituent le fondement d'économies saines et fortes. Elle propose de faciliter la croissance des entreprises pour protéger l'environnement et encourager le dialogue social entre les travailleurs, les employeurs et les gouvernements afin d’élaborer de bonnes politiques. Elle met aussi en avant l'importance de développer la protection sociale et de renforcer le respect des normes internationales du travail pour préserver l'égalité entre les genres, la sécurité des travailleurs et d'autres droits fondamentaux.
L'OIT a pris l'engagement de soutenir les gouvernements, les travailleurs et les employeurs africains pour concrétiser cette vision transformatrice. Ensemble, nous œuvrons sans relâche à la construction d'une Afrique équitable et résiliente.
Cette vision est incarnée par la Coalition mondiale pour la justice sociale. La Coalition, lancée cette année, réunit plus de 200 partenaires, y compris des gouvernements, des organisations d'employeurs et de travailleurs, des institutions internationales, des entreprises, des organisations non gouvernementales et des universités. Cette initiative n’est pas une simple plateforme de discussion ; elle veut être un vrai moteur de changement, plaidant pour que la justice sociale devienne le fondement des décisions politiques à travers le monde.
Étendre la justice sociale et le travail décent à travers toute l'Afrique n'est pas seulement une obligation morale, c'est également la manière la plus pragmatique et efficace d'atteindre la prospérité et la stabilité à long terme. Les crises que nous rencontrons peuvent aussi nous aider à façonner notre continent pour le mieux. Les enjeux sont importants, les besoins urgents, mais en travaillant ensemble nous pouvons relever le défi.
L'Organisation internationale du Travail sera heureuse de soutenir ses membres dans cette transformation. La voie à suivre est claire, il est temps d'agir.
Tribune de Fanfan Rwanyindo Kayirangwa,
Sous-Directrice Générale et Directrice Régionale pour l'Afrique de l'Organisation internationale du travail (OIT) à l’occasion du 1er mai.
Officiellement lancée à Lomé (Togo) le 27 septembre 2013, l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation (ARAA) a déjà un parcours de dix ans dans la mise en oeuvre de son mandat. Ce mandat, faut-il, le rappeler est d’assurer l’exécution technique des programmes et plans d’investissement régionaux concourant à l’opérationnalisation de la politique agricole régionale (ECOWAP) en s’appuyant sur les institutions, organismes et acteurs régionaux disposant de compétences avérées. Les membres du Comité d’orientation stratégique de l’ARAA ont eu l’occasion d’en discuter lors de leur onzième réunion tenue à Lomé ce 25 avril 2024.
Au cours des dix dernières années, l’ARAA a pu assurer la coordination et la supervision de la mise en oeuvre des projets et programmes de l’ECOWAP conformément à son mandat. Plusieurs acquis sont visibles, en témoigne le nombre de plus en plus croissant des projets et programmes de son portefeuille.
Selon le rapport de capitalisation des dix ans présenté aux membres du Comité d’orientation, des progrès significatifs dans la promotion du développement agricole et de la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest ont été réalisés. Grâce à des partenariats stratégiques avec les États membres, les institutions techniques et les partenaires au développement, l’ARAA a facilité l’échange de connaissances, de ressources et de bonnes pratiques, donnant ainsi aux parties prenantes les moyens de relever les défis multiformes auxquels le secteur agricole est confronté.
Les points d’attention à relever sont, entre autres, la gestion des ressources humaines, la lourdeur et complexité des processus administratifs, le financement et la trop grande dépendance des bailleurs de fonds. Des ressources nécessaires devraient, par ailleurs, être mises à la disposition de l’ARAA afin de lui permettre d’améliorer la communication sur les résultats et les impacts des projets dont elle coordonne la mise en oeuvre.
Dans le contexte actuel de chocs multiples auxquels fait face l’Agriculture de la région, le rôle de l’ARAA devient plus crucial dans le développement d’un secteur agricole plus résilient et capable de relever les défis futurs. Il s’agira, entre autres, de renforcer les partenariats avec les donateurs externes et favoriser une plus grande collaboration avec les acteurs régionaux. A partir des leçons apprises, des réussites et surtout des partenariats forgés, l’ARAA devra travailler à la réalisation d’une vision commune d’une Afrique de l’Ouest prospère et sûre sur le plan alimentaire et nutritionnelle pour susciter des changements significatifs et avoir un impact durable sur les populations bénéficiaires de ses actions.
Avec la montée des enjeux sécuritaires dans la région, l’ARAA doit renforcer sa visibilité et son impact en réfléchissant sur les conditions d’une intégration plus efficace des politiques agricoles cibles pour le développement de la région.
OM
L’analyse de la viabilité de la dette, prenant en compte tous les ratios, notamment celui relatif à la liquidité, indique que la Côte d’Ivoire est à risque de surendettement modéré, a rassuré la Ministre de l’Economie, du Plan et du Développement, Nialé Kaba.
Elle présidait, le jeudi 25 avril 2024 à Abidjan Sofitel Hôtel Ivoire, la cérémonie de présentation du rapport « Risque Pays Côte d’Ivoire 2024 », organisée par Bloomfield Investment.
« En ce qui concerne le niveau de la dette, il convient de noter, avec un taux d’endettement de 58,1% à fin 2023, que le pays est en deçà du seuil communautaire de 70% du PIB », a affirmé Nialé Kaba.
La ministre a, par ailleurs, rappelé le vote de la loi portant politique nationale d’endettement et de gestion de la dette publique par l’Assemblée nationale, qui « vient renforcer davantage la gestion de la dette et permet d’anticiper les risques y afférents ».
En réponse aux différents points d’attention soulevés par le rapport, liés notamment, au climat des affaires, aux performances macroéconomiques, à la gestion de la dette publique, au système monétaire et financier, et au risque sociopolitique, Nialé Kaba a soutenu qu’ils font déjà l’objet d’attention par le gouvernement. Ce, « à travers la mise en œuvre de mesures de mitigation, notamment, le renforcement de la surveillance et de la réglementation des prix des produits de grande consommation, l’élaboration en cours d’une Stratégie de mobilisation des Recettes à Moyen Terme (SRMT), la rationalisation des exonérations, afin d’améliorer les recettes fiscales, le développement des grappes industrielles et des agropoles tout en renforçant l’écosystème de gestion et de développement des infrastructures industrielles.
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