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Cinq présumés trafiquants d’ivoires ont été interpellés le mercredi 31 juillet 2024 à Duékoué et à Daloa, des localités situées à l’Ouest de la Côte d’Ivoire.
Quatre d’entre eux ont été arrêtés à Duékoué et le cinquième, une dame, à Daloa.
Ils avaient en leur possession avec 2 défenses d’éléphants de près de 60 kg, appartenant probablement à un gros éléphant de plus de 4 tonnes.
Leur arrestation a été possible grâce au fruit de la collaboration entre l’Unité de lutte contre la Criminalité Transnationale (UCT), la Direction de la Police forestière et de l’Eau du ministère des Eaux et Forêts (DPFE-MINEF) et EAGLE-Côte d’Ivoire, une ONG spécialisée dans la lutte contre le trafic des espèces animales sauvages protégées, qui a apporté une assistance technique.
C’est en début de matinée du 31 juillet 2024 que les éléments de l’UCT, de la DPFE-MINEF avec l’appui technique de EAGLE-Côte d’Ivoire sont arrivés dans la ville de Duékoué où étaient retranchés ces présumés trafiquants d’ivoires d’éléphants.
L’assaut a été mené au moment où ceux-ci s’apprêtaient à vendre leur butin.
Grâce aux informations, les éléments de l’UCT réussissent à mettre la main sur une complice présumée résidant Daloa. Elle était chargée de trouver des acheteurs pour les 59 Kg d’ivoires saisis.
Arrêtés, pour flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de produits fauniques, les cinq prévenus ont été placés dans la foulée en garde à vue au Commissariat de Guiglo. Avant d’être déférés, le lundi 05 août 2024 au Tribunal de première instance de Guiglo.
L’affaire a été mise en procédure de flagrant délit et les suspects ont été placés sous mandat de dépôt.
Si les cinq contrebandiers sont reconnus coupables, ils risquent une peine d’emprisonnement allant de dix (10) ans à vingt (20) ans et d’une amende de 10 millions à 100 millions de francs CFA, au regard de la loi N°2024-364 du 11 juin 2024 portant gestion de la faune.
Le commerce international de l’ivoire est déclaré illégal depuis 1989, mais les populations d’éléphants d’Afrique continuent de diminuer .
Chaque année 20.000 à 30.000 éléphants sont tués pour leurs ivoires, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF) ; équivalent de 50 à 80 individus par jour. L’espèce ne compte plus que 415.000 pachydermes en Afrique, contre 3 à 5 millions au début du siècle dernier.
Selon le rapport 2016 de l’'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) sur le statut des éléphants africains, la population d’éléphants en Afrique de l’ouest oscillerait entre 2500 et 11.000 et entre 200 et 600 en Côte d’Ivoire, dont une centaine dans le parc National de la Comoé, une population encore très fragile qui aura besoin de plusieurs années pour se reconstituer.
Les causes de cette disparition des éléphants sont entre autres le trafic d’animaux lié à la forte demande internationale de l’ivoire, l’exploitation abusive des ressources naturelles nécessaires aux éléphants du fait de l’agriculture industrielle et des occupations anarchiques de leur habitat.
Le commerce illégal de défenses d’éléphant est malheureusement en constante augmentation et pèse trois milliards de dollars américain (soit près de 2.000 milliards de francs CFA) par an avec pour principal marché l’Asie du Sud-est, avec notamment, la Chine et le Vietnam comme principaux acheteurs.
La Côte d'Ivoire, terre d'opportunités et de défis, a traversé une série de transformations politiques marquée par des périodes de stabilité et de crise. En examinant l'histoire politique de notre pays à travers le prisme de la pyramide des âges et de notre sociologie, il apparaît que chaque génération, s'étalant sur environ 15 ans, joue un rôle déterminant dans le façonnement de notre avenir collectif.
Depuis l'indépendance en 1960, cinq générations distinctes ont marqué la scène politique ivoirienne :
• 1960 à 1975 : l'ère des fondateurs avec Houphouët-Boigny (feu) et ses compagnons.
• 1975 à 1990 : l'époque des héritiers et des opposants, avec des figures comme Bédié (feu), Gbagbo, Ouattara et Wodié (feu).
• 1990 à 2005 : les successeurs de loyauté, tels qu’Amadou Gon (feu), Tidjane Thiam, Maurice Kakou Guikahué, Ahoua Don Mello, Affi N’Guessan, Patrick Achi et Tiémoko Meyliet Koné.
• 2005 à 2020 : la génération de la relève, incarnée par Assalé Tiémoko, Mamadou Touré, Sidi Touré, Charles Blé Goudé et d'autres leaders issus de la FESCI.
• 2020 à 2035 : les générations Y et Z, regroupant les jeunes âgés entre 25 à 45 ans.. Génération internet!
Chaque cycle de 15 ans semble être ponctué de des crises, marquant des signaux de transition vers de nouveaux horizons politiques. De la modification constitutionnelle des années 1970 au retour du multipartisme des années 1990 et aux turbulences des années 2000, ces crises révèlent les dynamiques de pouvoir et les aspirations des différentes générations. À l'aube de 2025, nous nous trouvons à un tournant décisif où les générations passées et futures devront coexister et collaborer pour construire une Côte d'Ivoire stable et prospère.
Une Analyse des cycles et crises
En observant attentivement l’histoire politique ivoirienne, on constate qu'à intervalles réguliers d’environ 15 ans, une crise surgit, semblant agir comme une « alerte » de la nature pour signaler un changement de cycle. Les historiens et observateurs de la vie politique peuvent en débattre, mais il est clair que les premières crises de succession politiques apparaissent vers les années 1970, avec la modification de la constitution.
Première crise
À la fin de la décennie 70, juste avant la révision constitutionnelle qui a ôté à Philippe Yacé, alors président de l’Assemblée nationale et dauphin constitutionnel, tout espoir de succéder à Houphouët-Boigny, une crise significative s'est manifestée. Les événements de juillet 1977, avec le limogeage d’Henri Konan Bédié, Mohammed Diawara, Arsène Assouan Usher et Abdoulaye Sawadogo, respectivement ministres de l’Économie et des Finances, du Plan, des Affaires étrangères et de l’Agriculture, constituent aussi des jeux de succession marquants. La transition n’aura pas lieu.
Trois autres crises de successions
Quinze ans plus tard, en 1990, une deuxième crise politique survient, aboutissant à une crise de succession en 1993. Encore quinze ans après, la crise militaro-politique de 1999/2002 prend une tournure particulière en 2005, lorsque le président Laurent Gbagbo accepte d'autoriser Alassane Ouattara, son principal adversaire politique, à se présenter aux prochaines élections, cédant ainsi à la pression de la communauté internationale. Cette période est marquée par de graves tensions et de nombreux morts entre 2005 et 2007.
Quinze ans plus tard, une autre crise de succession éclate avec le troisième mandat (ou premier mandat de la 3ème République) du président Ouattara, causant environ 85 morts et 484 blessés en trois mois.
Une nouvelle phase transitoire
En observant les cycles précédents, il est plausible de penser que 2025 marquera le début d’un nouveau cycle qui se poursuivra jusqu’en 2035. Je crois que des acteurs politiques tels que Mamadou Touré, Stéphane Kipré, Sidi Touré, Emmou Sylvestre, Guillaume Soro, Charles Blé Goudé et Assalé Tiémoko joueront un rôle majeur.
Je pense que la période de 2025 à 2030 sera plutôt une « phase transitoire » visant à « évacuer » les trois premières générations, actuellement âgées de 60/70 à 90 ans. Les acteurs de la quatrième génération (45-55/60 ans) auraient plus de leviers et devront composer avec la cinquième génération, composée actuellement et majoritairement de jeunes âgés de 25 à 45 ans, constituant la grande classe moyenne.
Cette génération se divise en deux blocs : les « résistants », ceux qui sont restés durant la grande période de crise de 2000 à 2010, et les « repats », la diaspora ayant atteint le plafond de verre en Occident et désirant rentrer. Une grande vague de retours est à prévoir entre 2027 et 2035.
Vers une superposition des générations
En clair, l'année 2025 s'annonce critique. La troisième génération, qui aurait dû arriver au pouvoir entre 2005 et 2020, risque d'être sacrifiée. C’est la volonté de la quatrième qui tente d’encourager la deuxième génération de se maintenir pour mieux « griller » la troisième. Va-t-elle se laisser faire ?
À partir de 2030/35, il y aura donc un énorme "embouteillage" de trois générations (3ème, 4ème et la 5ème génération) qui devront se superposer. Je crois ici que les générations 4 et 5 ont un grand coup à jouer ensemble.
C’est donc le temps de la formation, de la préparation et du maillage territorial. On voit bien le jeu des uns et des autres et leurs différentes stratégies.
Pour terminer, notons que l’avenir politique de la Côte d’Ivoire repose sur la capacité de ses leaders actuels et futurs à bien négocier le prochain tournant des cycles de transition. La clé réside dans l’anticipation et la préparation des générations montantes à prendre la relève dans un contexte de stabilité et de progrès continu. Les enjeux sont élevés, mais avec une vision claire et une action concertée, la Côte d'Ivoire peut espérer un avenir prospère et pacifique (2030/2025).
Quid 2025 ? Je ne vois pas très bien encore cette année dans mes notes !
Magloire N’Dehi, Analyste politique
Adagio, leader européen des aparthotels, annonce l’ouverture, ce jeudi 8 août 2024, de son premier établissement en Afrique subsaharienne, l’Adagio Original Abidjan Marcory.
Après le Maroc, la joint-venture fondée par Accor et Groupe Pierre & Vacances - Center Parcs renforce son offre pour répondre à la demande croissante du continent en logements de qualité, adaptés aux voyages d'affaires ainsi qu'aux séjours familiaux.
Situé à Marcory, quartier d'affaires et résidentiel stratégique pour la capitale économique ivoirienne, l’enseigne propose 110 studios et appartements (jusqu’à 3 pièces), entièrement meublés et équipés, de l’une des trois gammes d’Adagio : Adagio Original.
Les visiteurs peuvent profiter de la piscine extérieure, et à l'ouverture, ils auront également accès à de trois salles de réunion et de réception, d'un restaurant panoramique « LIVA » doté d’une terrasse extérieure, d'un Lounge « L’Escale », d'une piscine extérieure, d'un « Kid’s Corner » et d'une salle de fitness. Ces espaces communs, appelés « le Cercle », sont spécialement aménagés pour encourager l'interaction sociale, le divertissement et le bien-être des clients.
«Avec l’ouverture de l’Adagio Original Abidjan Marcory, nous introduisons une offre unique en Côte d'Ivoire, fidèle à notre philosophie : « Vivre Abidjan l’esprit léger ». Notre ambition est de répondre aux attentes locales tout en offrant les standards internationaux exclusifs de l'hôtellerie. Chez Adagio, nos clients bénéficient de la liberté d’un appartement pour se sentir comme chez eux, en profitant de services de qualité. Nous sommes particulièrement enthousiastes à l'idée de lancer notre premier aparthotel en Afrique subsaharienne, surtout dans un marché aussi dynamique que celui-ci. », fait savoir Xavier Desaulles PDG de Adagio .
Paul Stevens, directeur général de la division Premium, Milieu de gamme et Économique, Moyen-Orient, Afrique et Turquie chez Accor soutient : « L’implantation d'Adagio à Abidjan représente plus qu'une expansion commerciale. Elle reflète notre engagement envers le développement touristique africain, aligné sur les besoins du marché, avec une politique d'emploi favorisant le recrutement et la formation de talents locaux ».
En inaugurant ce nouvel établissement à Abidjan, le groupe capitalise sur le dynamisme économique et touristique de la Côte d’Ivoire, particulièrement dans le secteur des voyages d'affaires. Surtout que le pays occupe une position notable dans ce secteur en Afrique, se classant troisième avec 2 millions de voyageurs chaque année, selon Business France.
Cette initiative s'inscrit dans un contexte de développement prometteur, soutenue par le programme gouvernemental « Sublime Côte d’Ivoire », qui vise à faire du pays une destination phare pour le tourisme en Afrique. Quand on sait que « Sublime Côte d’Ivoire » ambitionne d'augmenter à 10% la contribution du tourisme au produit intérieur brut (PIB) d'ici 2025, contre 7,3% en 2019.
Adagio propose une offre idéale pour des séjours de courte ou longue durée, répondant parfaitement aux besoins des voyageurs d'affaires et des familles. Elle combine la qualité des services hôteliers avec la flexibilité et la liberté d’un appartement. Adagio garantit confort et praticité à tous ses visiteurs, qu'ils soient en voyage professionnel ou en vacances, seuls, entre amis, en famille, et même accompagnés de leurs animaux de compagnie.
Le groupe de BTP ivoirien PortéO a reçu le prix d'excellence de la meilleure entreprise dans le secteur des routes et ouvrages d'art, domaine de l'équipement et de l'entretien routier, lors de la 11è édition du Prix national d'excellence, présidée par le président Alassane Ouattara, le lundi 05 août 2024, au Palais présidentiel d’Abidjan.
Dans la catégorie des entreprises privées(au nombre de 18), faisant partie des 78 lauréats de l’année 2024, figure le groupe PortéO, spécialisé dans les BTP. Ce prix a été remis par Amédé Koffi Kouakou, ministre de l’Équipement et de l’Entretien Routier à Gérard Kouassi, directeur général de PORTEO BTP Côte d’Ivoire. Cette distinction est la troisième, après celles de 2018 et 2022.
Ce prix consacre l’excellence dont font preuve les collaborateurs de PorteO BTP, au même titre que l’ensemble des 8000 collaborateurs du Groupe PORTEO, issus de 23 nationalités, estime Iqbal Omar, Directeur Général Adjoint (DGA) du Groupe PORTEO.
« Partenaires de confiance des États depuis plus de 10 ans, nous sommes honorés par cette distinction et réitérons notre engagement, reflet de notre passion, pour le développement des infrastructures routières en Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté, soutenant qu'il s'inscrit dans la continuité de la confiance accordée par l'État ivoirien à la qualité et à l'engagement de cette entreprise dans ses réalisations.
« C’est une fierté pour moi de voir notre entreprise occuper cette place dans la classification des meilleures entreprises de routes et ouvrages d'art en Côte d'Ivoire. Félicitations à toutes les équipes », a indiqué Narcisse N’Dri, Technicien Supérieur des Travaux Publics chez Porteo BTP.
Le prix est composé d’un trophée, un certificat et un chèque d'une valeur de 10 millions FCFA.
PortéO BTP, filiale du Groupe de construction leader en Afrique de l’Ouest, est spécialisée dans la réalisation des infrastructures routières et des réseaux divers.
En Côte d’Ivoire, l’entreprise a porté plusieurs projets d’envergure en 2023 tels que les travaux d’aménagement et de bitumage en 2*2 – Grand Bassam-Carrefour Assouindé, les voies piétonnes du stade d’Ebimpe et ses 2 000 places de parking extérieur, les travaux de renforcement de l’autoroute du Nord – Péage d’Attingue, ou encore les travaux de renforcement de l’autoroute Abidjan – Nzianouan – Péage de Singrobo.
12 ans après sa création, Porteo a réalisé plus de 2000 kilomètres de route avec environ 285 milliards fcfa de chiffre d’affaires. L’attribution du Prix National d’Excellence 2024 vient ainsi consacrer ses efforts pour le développement de la Côte d’Ivoire.
Elle est classée chaque année dans le Top 3 des meilleures entreprises, œuvrant dans le secteur des Routes et des Ouvrages d’Art en terre ivoirienne.
Sur les cinq dernières années, elle a obtenu 33 marchés totalisant 1775,2 km de routes (1 329,5 km en cours et 445,7 km terminés). Son chiffre d’affaires est passé de 163,6 milliards FCFA en 2020 à 190,2 milliards FCFA en 2022 (+16,3%), tandis que son résultat net a augmenté de 87,9% sur la même période.
Entre 2022 et 2023, ses 7 marchés finalisés ont été exécutés dans les délais, sans interruption ni dégradation précoce. PORTEO BTP est reconnue pour son professionnalisme en planification et implantation des ouvrages, contribuant ainsi au rayonnement du réseau routier ivoirien, particulièrement à Abidjan mais également au Bénin, au Togo et au Sénégal.
Un expert des droits humains des Nations Unies a salué cette semaine la Côte d’Ivoire pour sa ratification du Deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, mettant ainsi fin, d’une manière définitive et irrévocable dans le pays, à la peine de mort.
Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, Morris Tidball-Binz, a déclaré que le vote à l’unanimité de l’Assemblée nationale ivoirienne en juin 2023, suivi du dépôt des instruments de ratification, le 3 mai 2024, démontrent une véritable volonté politique et une détermination à définitivement abolir cette peine sévère et cruelle et à mieux protéger le droit à la vie et à l’intégrité physique.
« La Côte d’Ivoire offre au monde entier un exemple à suivre dans le combat pour l’éradication de la peine de mort, » a dit M. Tidball-Binz dans un communiqué de presse.
Le Protocole facultatif entrera en vigueur le 3 août 2024, faisant de la Côte d'Ivoire le 91e État partie à cet instrument, et le 17e en Afrique.
Champion abolitioniste
L'expert onusien a déclaré que le pays s’est historiquement distingué en tant que champion abolitioniste sur le continent africain, ayant maintenu un moratoire de fait sur l’application de la peine capitale dès son indépendance en 1960.
Cet engagement s’est consolidé avec l’abolition constitutionnelle en 2000, et les modifications du Code pénal et du Code de procédure pénale, en 2015, en remplaçant la peine capitale par l’emprisonnement à vie. La Constitution de 2016 a davantage renforcé cette abolition, disposant dans son article 3 que « le droit à la vie est inviolable. Nul n’a le droit d’ôter la vie à autrui. La peine de mort est abolie».
« Par cette avancée, la Côte d’Ivoire nous rapproche un peu plus de l’abolition universelle de cette peine irréversible dont l’application porte atteinte à la dignité humaine », a dit l’expert. « Je suis enthousiaste quant aux progrès réalisés par l'Afrique dans ce sens».
Aujourd’hui, seulement 9 des 54 pays du continent africain continuent d’appliquer la peine de mort.
Le Rapporteur spécial s'est dit prêt à soutenir les efforts de la Côte d’Ivoire et des autres pays africains pour renforcer le droit à la vie, notamment lorsqu’il s’agit de faire appliquer les standards internationaux concernant l’investigation de tout décès potentiellement illégal dans les lieux de privation de liberté ou ailleurs, et dans l’établissement de la justice pour toute privation de vie arbitraire.
HN
Le Forum Sino-Afrique sur la coopération numérique qui s’est tenu le lundi 29 juillet 2024 à Beijing, en Chine a marqué un tournant décisif pour la Côte d’Ivoire.
Le mardi 30 juillet 2024, une signature d’un contrat important a eu lieu entre le ministère ivoirien de la Transition numérique et de la Digitalisation et le géant chinois du numérique, Huawei au siège de l’entreprise à Shenzhen.
Ce partenariat, organisé par le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté se concentre sur la formation en gestion de Datacenter et de Centre des Opérations de Sécurité Informatique pour 100 Ivoiriens chaque année sur une période de 10 ans.
« La Chine a fait d’importants progrès technologiques et il est important pour nous, pays africains qui voulons arriver à des niveaux de développement acceptables, d'aller vers une coopération renforcée avec la Chine », a souligné Ibrahim Kalil Konaté.
En effet, ce partenariat vise à transférer le savoir-faire technologique chinois à la Côte d’Ivoire, renforçant ainsi les compétences locales et stimulant le développement économique par le biais de la transformation numérique.
Le ministre chinois de l’industrie et des technologies de l’information, JIN Zhuanglong a également exprimé son optimisme lors de la cérémonie d’ouverture du Forum.
« Nous croyons en l’innovation comme moteur essentiel du développement basé sur une vision commune de développement. La coopération sino-africaine dans le domaine numérique présente un potentiel énorme », a-t-il déclaré.
Il a également mentionné que la Chine, en développant vigoureusement l’économie numérique a non seulement réalisé une couverture nationale de la 5G mais a aussi offert des services numériques de commodité, ce qui a insufflé une nouvelle dynamique à son économie.
La collaboration numérique entre la Chine et l’Afrique est essentielle pour relever les défis numériques actuels, notamment le développement des technologies de communication et la lutte contre la cybercriminalité.
En unissant leurs forces, ces deux régions peuvent promouvoir la croissance économique et la modernisation de leurs infrastructures. La coopération sino-africaine a déjà permis des avancées significatives dans plusieurs domaines, prouvant ainsi l’efficacité de cette collaboration.
Le Forum sur la coopération sino-africaine a également été l’occasion de publier le « Plan d’action pour la coopération et le développement numériques Chine-Afrique ». Ce document stratégique décrit en détail les actions concrètes de la coopération numérique sino-africaine pour les années à venir, fournissant des directives précieuses pour cette collaboration.
La signature de ce contrat avec Huawei marque une étape importante pour la Côte d’Ivoire dans son cheminement vers la transformation numérique.
Grâce à cette coopération renforcée avec la Chine, le pays se positionne favorablement pour réaliser ses ambitions de développement technologique et économique, contribuant ainsi à une croissance inclusive et durable.
hn
Dr Imane Kendili, une figure de proue dans le domaine de la psychiatrie, de l’addictologie et de la sociologie a été nommée pour figurer parmi les « 100 Most Notables africains » en 2024, organisée par la Davdan Peace and Advocacy Foundation.
Dr Kendili est la cheffe de service de psychiatrie et d'addictologie à Akdital Life de Bouskoura et au Casablanca Care Center. Elle est également la présidente de l’African Global Health (AGH).
Pionnière dans son domaine, combinant son expertise en psychiatrie et en addictologie avec une profonde compréhension sociologique des défis de santé en Afrique, son leadership au sein de l'AGH a contribué à de nombreuses initiatives de santé publique visant à améliorer les soins de santé mentale et à lutter contre les dépendances sur le continent.
En reconnaissance de ses contributions exceptionnelles, Dr Kendili participera au « Leadership and Business Summit » qui se tiendra du 1er au 4 août 2024 à l'hôtel Marriott de Kigali, au Rwanda.
Ce sommet est une plateforme d’échanges et de collaboration entre les compétences africaines de divers domaines y compris la santé, la sécurité alimentaire, la recherche scientifique, la culture, les arts, le sport, la finance et le commerce.
Alors que les attentes se multiplient pour ce sommet des affaires et du leadership, les préparatifs battent leur plein pour garantir un évènement qui non seulement mettra en lumière les progrès réalisés en matière de leadership africain, mais favorisera également des discussions et des collaborations fructueuses.
L'élection des 100 Africains les plus remarquables en 2024 est un moment important pour reconnaître et célébrer les contributions significatives des leaders africains dans divers secteurs.
La nomination de Dr Imane Kendili est une reconnaissance méritée de son dévouement et de son impact dans le domaine de la santé mentale et de l'addictologie en Afrique.
Sa participation au Leadership and Business Summit représente non seulement une opportunité de célébrer ses accomplissements, mais aussi de renforcer les réseaux de collaboration pour un avenir plus prospère et sain pour le continent africain.
Mohamed Compaoré
Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly et le directeur général du groupe américain Elephant Oil, Matthew Lofgran, ont procédé à la signature de trois contrats de partage de production (CPP) pétrolière, le mardi 30 juillet 2024 à Abidjan.
Les trois CPP qui ont fait l'objet de signature portent sur trois blocs pétroliers Onshore (terre ferme), à savoir CI-520, CI-521 et CI-522 situés dans la zone Est du pays.
La partie ivoirienne(État) obtient 52,5% des bénéfices et les 47,5% restants, 80% reviendront à Elephant Oil, tandis que 20% seront reversés à PETROCI Holding.
Le ministre Mamadou Sangafowa-Coulibaly s'est réjoui de cet accord qui permettra d'accroître la recherche d'hydrocarbures dans le bassin sédimentaire ivoirien.
"Je ne cache pas ma joie de voir qu’après les nombreuses découvertes que nous avons faites depuis lors en Offshore (eaux profondes), ce nouveau partenariat avec Elephant Oil sur ces trois blocs pétroliers en Onshore (terre ferme), nous permettra de reprendre plus efficacement la recherche d’hydrocarbures dans cette partie de notre bassin sédimentaire", s’est-il exprimé.
Matthew Lofgran a assuré que conformément à la loi sur le contenu local, "son entreprise travaillera à créer de nombreux emplois comme le veut le président de la République, Alassane Ouattara".
Selon les principaux termes contractuels, l’entreprise américaine dispose de trois périodes d’exploration d’une durée totale de sept ans.
Le président de la Commission Électorale Indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, s’est prononcé sur la campagne d’éducation électorale entamée le 12 juin 2024, au sortir de son dernier entretien qui s’est tenu à l’école de Gendarmerie d'Abidjan, avec les pensionnaires et encadrants, le mardi 30 juillet 2024.
Sur la campagne qui a concerné l’ensemble du pays, Coulibaly Kuibiert a souligné qu’à un moment donné ; il était reproché à la CEI un manque de communication. Alors, il fallait soit corrigé ou accentué les actions de sensibilisation aux lois électorales.
« Nous avons commencé par certaines institutions que vous connaissez à savoir l’ENA, l’ENA, l’INFAS, l’Université de Bouaké Etc. puis vers la fin, celles qui sont en charge de veiller à l’application de la loi que sont les gens en armes. Dans l’ensemble, à Abidjan comme à l’intérieur du pays avec mes collègues Commissaires, nous avons vu une population très à l’écoute de notre message », a-t-il confié.
Pour lui, celui qui sait, conjure le mauvais sort. « Donc les populations nous ont montré qu’elles avaient soif de comprendre les règles qui encadrent les élections. Nous sommes satisfaits de cette campagne. Et, nous espérerons que la population va suivre quant à l’inscription sur la liste électorale et qu’au soir du 25 octobre 2025, on ait des élections apaisées », a ajouté M. Coulibaly.
Et de soutenir : « Je demande à la population de donner un sens à cette disposition constitutionnelle qui dit que la population est détentrice du pouvoir. Et cette population détentrice du pouvoir l’exerce de deux façons, soit par la voie du référendum soit par la voie de ses représentants élus. L’élection est l’essence de la démocratie et elle ne peut avoir un sens que lorsqu’il y a des électeurs. Donc, la population étant caractérisée par cette fonction qui est celle d’élire ses gouvernants, elles ne peuvent le faire que si elles sont inscrites sur la liste électorale. Je voudrais donc inviter la population à venir satisfaire à cette condition, celle de s’inscrire sur la liste électorale, de choisir en connaissance de cause, le candidat qui aura apporté la preuve d’un programme pertinent, digne de leur apporter le bonheur ».
En ce qui concerne, sa dernière rencontre de sa campagne d’éducation sur l’élection à l’école de Gendarmerie, il a justifié en ces termes : «On dit la grande muette, pas la grande ignorante. Ils sont muets par respect de la discipline. Mais celui qui sait la règle détermine le contexte d’application. Eux, ils veillent par devoir à l’application de la loi. Ce faisant, quand ils sont pénétrés des éléments constitutifs de la loi, ils l’appliquent mieux, ils déterminent son contexte pour assurer un bon maintien de l’ordre. Nous avons trouvé en eux, des gens studieux, des gens attentifs, qui ont posé de bonnes questions et je pars satisfait de ces échanges ».
Les ministères chinois des Finances et de la Gestion des urgences ont alloué 475 millions de yuans (66,65 millions de dollars) supplémentaires pour soutenir les efforts de secours en cas de catastrophes dans six provinces.
Ces fonds seront distribués aux provinces de l’Anhui, du Jiangxi, du Henan, du Hunan, du Sichuan et du Shaanxi afin de soutenir les opérations de recherche, de sauvetage et de réinstallation des habitants affectés et de restaurer le plus rapidement possible la situation normale dans les zones sinistrées, a indiqué le ministère des Finances.
Des pluies torrentielles au cours de la haute saison des inondations entre fin juillet et début août ont provoqué des inondations soudaines dans de nombreuses parties de la Chine.
Le Centre météorologique central a renouvelé samedi 27 juillet une alerte orange aux pluies torrentielles.
Le Centre national de contrôle des inondations et de lutte contre la sécheresse a activé samedi une réponse d’urgence de niveau IV aux inondations dans la province du Hunan à la suite du typhon Gaemi.
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