Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Banque africaine de développement et l’Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA) ont renouvelé un protocole d’accord, prolongeant leur partenariat stratégique pour cinq ans. Cet accord souligne un engagement commun à développer des infrastructures de qualité en Afrique en renforçant les systèmes nationaux de passation de marchés et en les alignant sur les meilleures pratiques internationales, uniformisant ainsi les règles du jeu pour la concurrence internationale.  

Le protocole d’accord formalise également la coordination en cours pour constituer une réserve de projets bancables qui puissent bénéficier des dons de préparation de projets de l’Agence américaine pour le commerce et le développement. 

« La prolongation de notre partenariat stratégique réaffirme notre engagement commun à créer un avenir plus durable et plus prospère pour l’Afrique », a déclaré Enoh T. Ebong, directrice de l’Agence américaine pour le commerce et le développement. « En combinant nos ressources et notre expertise, nous fournissons des solutions efficaces qui favorisent des infrastructures durables et de haute qualité sur le continent tout en augmentant les opportunités pour les entreprises américaines en promouvant des systèmes de passation de marchés équitables, transparents et efficaces », a-t-elle poursuivi. 

Le protocole d’accord renouvelé met l’accent sur le renforcement des capacités en matière de passation de marchés publics afin de créer des systèmes transparents et efficaces qui soutiennent la croissance économique et le développement durable. Un nouvel élément important du partenariat se focalise sur la préparation des projets, soulignant l’engagement de l’Agence américaine pour le commerce et le développement et de la Banque africaine de développement à améliorer la conception et la préparation des projets.

En tirant parti des avantages concurrentiels des entreprises américaines dans des secteurs tels que l’énergie, les transports, le numérique et les infrastructures de santé, ce partenariat vise à intégrer des solutions innovantes dans les activités de développement. Cette approche stratégique vise à attirer les investissements et à assurer la mise en œuvre réussie de projets d’infrastructures sur tout le continent. Le protocole d’accord initial a été signé en 2018 dans le cadre de la Global Procurement Initiative (GPI) de l’USTDA. 

La vice-présidente principale de la Banque africaine de développement, Marie Laure Akin-Olugbade, a salué cette collaboration continue. « Cela nous permettra de veiller à la poursuite du renforcement des institutions nationales de passation de marchés, au renforcement des capacités et à la mise en œuvre efficace des programmes de passation de marchés au sein de nos pays membres régionaux », a-t-elle déclaré avant d’ajouter : « Cela renforce les ambitions communes de nos institutions d’aider les économies émergentes à élaborer des politiques et des procédures promouvant les meilleures pratiques en matière de passation de marchés, favorisant ainsi à terme une croissance économique durable sur tout le continent. »  

Lancée en 2013, la Global Procurement Initiative a pour vocation d’aider les pouvoirs publics des économies émergentes à mieux comprendre le coût total de possession des biens et services destinés aux projets d’infrastructures. L’initiative compte aujourd’hui 16 pays partenaires. 

ng

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Le trafic de passagers à l’aéroport d’Abidjan est en progression continue depuis la fin de la COVID-19, passant de 935 130 voyageurs en 2020 à 2 535 451 voyageurs à fin 2024, soit une hausse globale de 171,1% entre 2020 et 2024, a annoncé Coné Dioman, le directeur de Cabinet du ministre des Transports, Amadou Koné, le jeudi 23 janvier 2025 à Abidjan-Cocody, à l’ouverture de l’atelier national de consultation des usagers du transport aérien.

Le nombre de passagers à l’aéroport d’Abidjan en 2024 est en hausse de 8,7%, comparé à 2023, où le nombre de passagers était de 2 331 917. Coné Dioman a indiqué qu’en termes de connectivité, la Côte d’Ivoire est connectée en 2024 en vols directs réguliers avec 26 villes africaines, 4 villes en Asie, une ville en Amérique du Nord et deux villes en Europe, desservies par 23 compagnies aériennes de ligne régulière.

S’agissant de la compagnie nationale Air Côte d’Ivoire, le directeur de Cabinet a fait savoir qu’elle affiche une situation satisfaisante marquée par l’atteinte de l’équilibre financier et l’amorce d’un cycle de rentabilité. "La compagnie nationale qui affiche un résultat d’exploitation positif depuis 2021, a enregistré à la fin de l’exercice social 2023 un bénéfice de 658 millions FCFA", a-t-il affirmé.

Air Côte d’Ivoire a élargi son réseau de destinations et entamera bientôt les vols long-courriers avec le démarrage des vols vers Paris pour cette année 2025, à en croire le directeur de cabinet. Selon Coné Dioman, le trafic domestique est également en plein essor, avec en moyenne 100 000 passagers par an enregistrés dans les aéroports de l’intérieur du pays.

Même s’il note que le transport aérien en Côte d’Ivoire est marqué par la bonne intelligence et la synergie d’action entre les acteurs du secteur qui collaborent chacun en ce qui le concerne à son essor, il n’en demeure pas moins qu’en 2023 la Côte d’ivoire n’a réalisé qu’environ 1,04% du trafic total africain et 6,81% du trafic total ouest africain.

"Il est donc important pour nous de marquer une pause afin de discuter avec tous les acteurs réunis, d’une politique nationale sur le transport aérien pour faire face à la compétition, améliorer la connectivité, renforcer la sécurité et la sûreté, prendre en compte les questions environnementales et répondre aux attentes des voyageurs et de la population", a-t-il souligné.  

CICG

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Le gouvernement du Mali et les partenaires humanitaires ont annoncé mardi le lancement du Plan de réponse humanitaire 2025 pour répondre aux besoins des personnes les plus vulnérables affectées par les conflits armés, les déplacements, les urgences sanitaires, et les chocs climatiques.

Ils requièrent 771,3 millions de dollars américains afin de fournir une assistance d’urgence à 4,7 millions de personnes dont 78% sont des femmes et des enfants, a précisé le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) dans un communiqué de presse.

Situation sécuritaire volatile

Le contexte humanitaire au Mali est marqué par une situation sécuritaire volatile qui persiste depuis plus d’une décennie et exacerbée par des facteurs de vulnérabilité structurelle, des défis socio-économiques et la crise climatique. La situation est particulièrement grave dans les zones touchées par le conflit au nord et au centre du Mali où les contraintes d'accès et les déplacements massifs de population menacent la survie et la dignité des plus vulnérables.

À travers ce Plan, la communauté humanitaire renouvelle son engagement collectif en faveur d'une réponse fondée sur les principes humanitaires, en appui aux efforts nationaux, afin d’offrir une chance de relèvement et d’espoir aux communautés.

La réponse humanitaire de 2025 se concentrera ainsi en priorité sur les groupes de population qui présentent des besoins critiques dans les secteurs prioritaires tels que la protection, l’éducation, la sécurité alimentaire, la santé, la nutrition, les abris et articles ménagers essentiels, ainsi que l’eau, l’hygiène et l’assainissement.

Explorer des solutions innovantes

« Il est urgent que l'ensemble de la communauté humanitaire et des bailleurs de fonds renouvelle son engagement pour répondre aux besoins humanitaires essentiels. Nous devons également explorer des solutions innovantes et durables, en collaboration avec les acteurs du développement, afin de maintenir les acquis et renforcer la résilience des communautés face aux effets des chocs climatiques et aux déplacements prolongés » a déclaré le Coordonnateur humanitaire par intérim, Khassim Diagne.

M. Diagne a salué le leadership et les efforts du gouvernement du Mali dans la réponse humanitaire. Il a également exprimé la gratitude de la communauté humanitaire aux donateurs ayant soutenu la réponse humanitaire en 2024, notamment à la suite des graves inondations qui ont touché le pays.

En 2024, seuls 38% du financement requis dans le cadre du Plan de réponse humanitaire ont été mobilisés.

Malgré ce manque de financement et les contraintes d’accès, les partenaires humanitaires ont fourni une aide vitale à 1,8 million de personnes parmi les plus vulnérables, y compris ceux vivant dans les zones les plus éloignées.

La redaction 

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Dr Aka Ahouélé, Président du Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel (CESEC) de la Côte d'Ivoire a reçu en audience le mardi 21 janvier 2025, une délégation de l’Association du Peuple Chinois pour l'Amitié avec l'Étranger.

Cette rencontre, qui s’est tenue dans les locaux du CESEC à Abidjan, s’inscrit dans une dynamique de renforcement des liens de coopération entre la Côte d'Ivoire et la Chine, deux pays engagés dans des partenariats stratégiques pour leur développement mutuel.

L'Association du Peuple Chinois pour l'Amitié avec l'Étranger, organisation non gouvernementale de premier plan, œuvre depuis plusieurs années pour promouvoir les échanges culturels, économiques et sociaux entre la Chine et les autres nations à travers le monde.

Sa mission est de favoriser la compréhension mutuelle, la paix et la coopération internationale, en particulier dans les domaines de l’éducation, de la santé, du développement durable et de l’industrialisation.

Lors de cette audience, Dr AKA AHOUELE a souligné l'importance de renforcer les relations entre la Côte d'Ivoire et la Chine, notamment en matière de coopération économique, d’échanges culturels et de partage de connaissances.

Le Président du CESEC a exprimé la volonté de la Côte d'Ivoire de développer des partenariats solides avec la Chine pour accompagner les ambitions de développement du pays, tout en mettant l’accent sur le respect des spécificités culturelles et environnementales.

Cette rencontre constitue un pas supplémentaire dans le cadre des relations sino-ivoiriennes, qui se sont intensifiées ces dernières années à travers de nombreux accords bilatéraux dans divers secteurs.

Elle reflète également la volonté des deux parties de bâtir une coopération à long terme, bénéfique non seulement pour leurs économies respectives, mais aussi pour leurs peuples, par le biais de projets d’envergure, de la promotion des valeurs humaines et de la consolidation de la paix et de la stabilité régionale.

hn

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Le 20 janvier 2025, Donald Trump a entamé son second mandat en tant que 47ᵉ président des États-Unis. Il a marqué son à la Maison Blanche par la signature d'une série de décrets présidentiels visant à se démarquer de la politique Joe Biden, son prédécesseur, notamment en matière climatique et énergétique. 

Abidjan, mercredi 22 janvier 2025-Parmi ces mesures, le président Trump a ordonné le retrait immédiat des États-Unis de l'Accord de Paris sur le climat, déclarant que le pays ne sacrifierait plus ses industries nationales tandis que d'autres nations continuent de polluer sans restriction. 

Cette décision marque la seconde sortie des États-Unis de cet accord international, la première ayant eu lieu lors de son premier mandat. 

En outre, Donald Trump a levé les restrictions sur l'exploration pétrolière et gazière, déclarant une urgence énergétique nationale pour faciliter le développement de nouveaux projets, y compris sur des terres fédérales.

Il a également annulé les subventions destinées aux énergies renouvelables, telles que celles prévues par la loi de réduction de l'inflation (IRA) de l'administration Biden, et a suspendu les incitations à l'achat de véhicules électriques. 

Ces actions ont suscité de vives réactions de la part des organisations environnementales et de la communauté internationale. Le Réseau Action Climat (RAC) a critiqué le déni de l'urgence climatique par le président, tandis que Laurence Tubiana, présidente de la Fondation européenne pour le climat, a souligné que la transition énergétique mondiale est désormais une dynamique économique inarrêtable, indépendamment des décisions politiques américaines. 

Parallèlement, le président Trump a signé des décrets visant à renforcer le contrôle de l'immigration, notamment en déployant des troupes à la frontière sud et en rétablissant le programme "Remain in Mexico".

 Le nouveau locataire de la Maison Blanche a annoncé des mesures protectionnistes, telles que l'imposition de nouveaux tarifs douaniers sur les importations en provenance de pays européens, marquant un tournant significatif dans les relations commerciales internationales. 

Ces premières actions de Donald Trump indiquent une volonté de revenir à une politique "America First", privilégiant les intérêts économiques et sécuritaires des États-Unis, tout en s'éloignant des engagements multilatéraux pris lors de la précédente administration. 

 

 Mederic Beugré 

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La Chine continue de consolider sa position de leader mondial dans le secteur automobile, notamment dans le domaine des véhicules électriques, où elle écrase la concurrence.

En 2024, le pays représentait plus de 45 % du marché mondial des batteries pour voitures électriques, un secteur clé dans la transition énergétique.

L'entreprise phare qui incarne cette domination est Contemporary Amperex Technology Co. Limited (CATL).

Fondée en 2011, CATL est désormais le numéro un mondial avec une part de marché de 45,48 % en décembre dernier. Cette réussite est le fruit de son innovation constante et de sa capacité à répondre à la demande croissante de batteries pour véhicules électriques.

CATL devance largement ses concurrents directs comme BYD (23,19 %) et CALB (5,57 %), et devient incontournable pour les constructeurs automobiles du monde entier.

L’ascension de CATL et d'autres entreprises chinoises s'explique par une évolution technologique majeure. Les batteries au nickel, manganèse et cobalt, longtemps privilégiées pour leurs performances ont été largement remplacées par la chimie lithium-fer-phosphate (LFP).

Moins coûteuse à produire et moins dépendante des matières premières rares, la technologie LFP permet aux constructeurs de réduire les coûts tout en maintenant des performances intéressantes.

De plus, avec la baisse des prix du lithium, cette alternative devient de plus en plus compétitive, rendant les véhicules électriques accessibles à un plus large public.

hn

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Jean-Louis Moulot, Directeur Général de la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique en Côte d'Ivoire (SODEXAM) a dressé le bilan des activités de son institution le 17 janvier 2025 à Abidjan lors d’un déjeuner de presse.

Cette rencontre a offert un cadre d’échange privilégié avec la presse au cours duquel M. Moulot a présenté les principales réalisations de la SODEXAM en 2024, divisées en six axes essentiels.

Parmi les faits marquants de l'année, on retient la participation de la SODEXAM à l'audit de l'ICVM (Instrument de vérification de la conformité en matière de sécurité aérienne) effectué en octobre 2024.

Cette mission de suivi, conduite par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), avait pour objectif de vérifier la résolution des lacunes en matière de sécurité aérienne. À cette occasion, la Côte d'Ivoire a obtenu un score impressionnant de 93%, contre 79,06% en 2019, positionnant ainsi le pays comme leader en Afrique en matière de sécurité aérienne.

Outre ce succès, SODEXAM a réalisé des avancées significatives dans divers domaines. Des événements majeurs ont été organisés, des certifications ont été obtenues et des initiatives sociales et environnementales ont été mises en place.

Toutefois, l'année a été marquée par un incident regrettable à savoir : un détournement de fonds au sein de l'entreprise. Cet événement a souligné l’importance d’un renforcement des mécanismes de contrôle et de sécurité.

« Cette épreuve a testé notre résilience. Elle nous a également permis d’identifier nos faiblesses et de renforcer nos systèmes de contrôle et de sécurité », a fait savoir le DG.

Pour 2025, SODEXAM se projette avec des projets ambitieux, dont la construction d’un nouveau siège et le développement des aéroports domestiques.

Ces initiatives s’inscrivent dans la volonté de l’entreprise de contribuer à la modernisation du pays et à la réalisation des objectifs de développement économique en parfaite adéquation avec la vision du Président Alassane Ouattara.

mc

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Le président français Emmanuel Macron a accueilli le 16 janvier 2025 son homologue angolais, João Lourenço à l'occasion d'une visite d'État à Paris.

Les deux chefs d'État ont exprimé leur volonté de « renforcer les consultations politiques » sur des enjeux internationaux et régionaux, notamment en ce qui concerne la crise en République Démocratique du Congo (RDC), où l'Angola mène une médiation entre le Congo et le Rwanda.

Accompagné d'une dizaine de ministres, incluant ceux des Finances, de l'Agriculture et du Pétrole, le président Lourenço a été reçu dans la cour des Invalides avant de participer à une réunion de travail d'une heure et demie avec Emmanuel Macron.

Les discussions ont porté sur un « partenariat renforcé » entre la France et l'Angola, en particulier à l’approche de la présidence de l'Union africaine que João Lourenço assumera prochainement et de celle du G7 que la France assumera dès 2026. Les deux pays ont convenu de renforcer leur collaboration sur la scène internationale.

Concernant la diplomatie, la médiation de l'Angola dans le conflit entre la RDC et le Rwanda a été un point central. Emmanuel Macron a exprimé le soutien de la France à l'engagement angolais dans le processus de paix de Luanda, soulignant l’importance de parvenir à « une paix durable dans le respect de l'intégrité territoriale de la RDC ». Le président Lourenço, quant à lui, n’a pas précisé les actions qu’il envisagerait lors de sa présidence de l'Union africaine.

Sur le plan économique, la visite a permis la signature de contrats d'une valeur de plus de 430 millions d'euros, dont un partenariat avec l'entreprise française Suez. Ce contrat contribuera à améliorer l'accès à l'eau potable pour 3 millions de personnes à Luanda, la capitale angolaise.

ng

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En 2024, la Chine a enregistré un excédent commercial exceptionnel, atteignant près de 1 000 milliards de dollars, soit une augmentation de plus de 7% par rapport à 2023, selon les douanes chinoises.

Cette performance s'explique en partie par l'anticipation d'une hausse des droits de douane aux États-Unis, incitant les entreprises à constituer des stocks. En conséquence, les exportations chinoises ont bondi, notamment en décembre avec une hausse de 10,7% par rapport à l'année précédente.

Cet excédent commercial place la Chine au sommet des puissances exportatrices mondiales, dépassant des géants comme l'Allemagne, le Japon et les États-Unis.

Cependant, cette dynamique n'est pas sans tensions : plusieurs pays, dont les États-Unis et l'Union européenne ont imposé des droits de douane supplémentaires sur certains produits chinois, comme les voitures électriques, exacerbant les frictions commerciales.

Parallèlement, les échanges entre la Chine et la Russie ont atteint un niveau record en 2024, totalisant environ 240 milliards d'euros, un signe du rapprochement croissant entre les deux pays malgré les sanctions économiques imposées à Moscou.

HN

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La visite en Afrique du ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a été un succès total, consolidant l'amitié intemporelle entre la Chine et l'Afrique. Elle a également mis en évidence la détermination des deux parties à répondre collectivement aux évolutions rapides du monde actuel, a déclaré lundi 13 janvier Guo Jiakun, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Le voyage récent de M. Wang l’a conduit dans quatre pays africains : la Namibie, la République du Congo, le Tchad et le Nigeria. Ce déplacement s’inscrit dans une tradition vieille de 35 ans, selon laquelle le ministre chinois des Affaires étrangères effectue sa première visite à l’étranger chaque année en Afrique.

Lors d'une conférence de presse, M. Guo a précisé que cette visite avait permis d’établir une série de nouveaux accords et résultats concernant les six propositions et dix actions de partenariat que le président chinois avait présentées lors du sommet de Beijing 2024 du Forum sur la coopération sino-africaine.

Selon M. Guo, bien que la situation mondiale soit en constante évolution, les engagements de la Chine et de l’Afrique à se traiter sur un pied d'égalité et à se soutenir mutuellement restent solides comme un roc.

Les dirigeants africains ayant rencontré M. Wang ont réaffirmé leur attachement au principe d'une seule Chine et exprimé leur solidarité après le tremblement de terre qui a frappé le Xizang, région de Chine.

La visite a également permis d'obtenir des résultats concrets, favorisant la coopération entre la Chine et l'Afrique dans divers secteurs tels que les échanges culturels, le développement durable et la coopération agricole.

De plus, ce déplacement a contribué à renforcer la coordination stratégique entre la Chine et l'Afrique, en mettant l’accent sur la réparation des injustices historiques subies par le continent africain et la promotion de la solidarité et de la prospérité au sein du Sud global. Les deux partenaires se sont également engagés à défendre un système de gouvernance mondiale plus juste et équitable.

En conclusion, M. Guo a souligné que la Chine et l'Afrique se trouvent à l’avant-garde de la construction d’une communauté d'avenir partagé pour l’humanité, et que leur partenariat deviendra un modèle lumineux de cette ambition.

ng

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