Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La validité des Cartes nationales d'identité (CNI) produites en 2009 expire le 31 mars 2022 et ne sera pas prorogée, a confirmé le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, le mercredi 30 mars 2022 à Abidjan, au terme du Conseil des ministres.

Il a prévenu qu'à compter du 1er avril, ceux qui n'auront pas la nouvelle CNI ne pourront plus faire d'opération et seront considérés comme en situation irrégulière.

Concernant le bilan de l'opération d'identification, Amadou Coulibaly a indiqué que le tableau cumulatif, à la date du 28 mars 2022, affiche 4 649 777 enrôlements, dont 3 015 241 au titre des renouvellements et 1 634 536 nouvelles demandes, pour une cible prévisionnelle totale de 10 500 000.

A ce jour, 3 213 213 cartes ont été produites et 2 599 778 cartes retirées.

Selon Amadou Coulibaly, 219 526 dossiers sont en cours de traitement dans le système central dont 29 322 demandes de renouvellement et 190 204 nouvelles demandes nécessitant, pour certains, la mise à disposition d’informations complémentaires et, pour d’autres, l’authentification des documents justificatifs fournis à l’enrôlement.

Il a rappelé que le renforcement du dispositif actuel de l’Office national de l'état civil et de l'identification (ONECI) permet le renouvellement de la CNI en moins de quatorze jours. "Ce dispositif a facilité l’apurement à plus de 92% des demandes en instance au 31 décembre 2021 et la production de plus de 3 millions de CNI", a soutenu le porte-parole du gouvernement.

mc

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Alors que de multiples groupes armés rebelles continuent de commettre « de graves violations des droits de l’homme » en République centrafricaine, la Cheffe des droits de l’homme de l’ONU et un Expert indépendant onusien ont critiqué, mercredi, les forces nationales centrafricaines, ainsi que leurs soutiens étrangers, faisant référence au groupe paramilitaire russe Wagner.

Les opérations militaires menées contre les groupes armés d’opposition par les forces de sécurité du gouvernement, soutenues par divers éléments armés et des entrepreneurs privés étrangers, auraient également donné lieu à de graves violations des droits de l’homme, a dénoncé la Haute-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet. Des meurtres, des violences sexuelles liées au conflit, ainsi que de graves violations et abus à l’encontre des enfants ont été allégués contre toutes les parties.

Au cours des trois derniers mois de 2021, la Division des droits de l’homme de la Mission des Nations Unies en RCA (MINUSCA) a documenté 363 incidents de violations des droits de l’homme, d’abus et d’infractions au droit humanitaire international - dont beaucoup sont extrêmement graves. 848 victimes ont été enregistrées.

Quelque 59% de ces incidents ont été attribués aux groupes armés signataires de l’Accord de paix de février 2019.

Les forces de sécurité nationales et leurs alliés étaient responsables de 40% des incidents - une forte augmentation par rapport aux 23% enregistrés en janvier 2021.

Les « forces bilatérales russes » accusées de racket, torture ou menace

S’exprimant devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Mme Bachelet s’est inquiétée du fait que la réponse du gouvernement aux groupes armés passe de plus en plus par des arrestations arbitraires de membres de communautés déjà vulnérables, comme les musulmans et les Peuls, qu’ils associent à des groupes armés. « Ce schéma de violations touchant les communautés minoritaires est profondément inquiétant », a-t-elle déploré.

D’une manière générale, les droits de nombreuses personnes sont violés - et la discrimination et les mauvais traitements ciblés risquent une fois de plus de « déclencher un nouveau cycle de violence le long des lignes communautaires, religieuses et ethniques ». « Les revers pour la paix et la réconciliation d’une telle évolution seraient profonds », a-t-elle fait valoir.

De son côté, l’Expert indépendant sur la situation des droits de l’homme en République centrafricaine, Yao Agbetse, a indiqué avoir reçu « plusieurs témoignages concordants faisant état d’exactions commises par les forces bilatérales russes sur des populations civiles ». Il s’agit notamment « des violences sexuelles, des actes d’intimidation, des destructions d’habitations, des menaces, de racket ».

« Les forces bilatérales russes sont également accusées des actes de torture, de traitements cruels, humiliants, inhumains et dégradants, y compris sur des dépositaires locaux de l’autorité de l’Etat dans l’arrière-pays, en occurrence dans les localités de Aigbando, Bambari, Beloko, Bossangoa, Boyo, Bria et Mouka », a déclaré Yao Agbetse.

Le groupe Wagner accusé « d’entraver systématiquement le travail des enquêteurs »

Par ailleurs, l’Expert indépendant onusien a également accusé le groupe Wagner « d’entraver systématiquement le travail des enquêteurs ». « Les forces bilatérales russes font parfois obstruction à la conduite d’enquêtes dans certains endroits où des violations des droits de l’homme auraient été commises », a-t-il dit.

A ce sujet, il a rappelé que la Commission d’enquête spéciale du gouvernement centrafricain avait conclu à des violations commises par les forces bilatérales russes.

« Au regard de la nature des relations contractuelles entre la RCA, sujet de droit international, et les forces bilatérales russes, entité n’ayant pas de reconnaissance au regard du droit international, et en absence de toutes autres informations publiques relatives aux stipulations contractuelles, la responsabilité des violations documentées incombe à l’Etat centrafricain qui doit prendre diligemment toutes les mesures nécessaires pour que justice soit rendue aux victimes », a-t-il indiqué.

Dans ces conditions, il juge urgent que des mesures appropriés soient prises, « à bref délai ». Le but est de mettre un terme à ces violations des droits des populations civiles, à des tensions latentes ou ouvertes entre les alliés russes et les forces de défense et de sécurité centrafricaines, et à toutes les entraves aux opérations de la MINUSCA et du travail des humanitaires.

Sur un autre plan, la « baisse de la capacité de nuisance des groupes armés, notamment UPC, 3R, ex-seleka, anti-balaka », ne les a pas empêchés de continuer à faire peser sur la population des menaces et des exactions. Ces groupes rebelles ont ainsi poursuivi les violations des droits des populations civiles, les incursions expéditives de jour et de nuit dans les villages et les collectes illégales de taxes sur les routes.

La RCA entend faire la lumière sur toutes les allégations de violations des droits de l’homme

La délégation centrafricaine a rappelé les mesures prises par Bangui pour lutter contre l’impunité, sans se prononcer directement sur les allégations portées contre Wagner. « Des actions multiples sont en cours d’exécution afin de rendre la justice plus accessible et équitable pour tous les Centrafricains », a affirmé Arnaud Djoubaye Abazene, ministre de la Justice et des Droits de l’homme de la République centrafricaine.

Aussi, une suite judiciaire est en cours, au sujet du rapport de la Commission d’enquête spéciale à l’effet de « faire la lumière sur les allégations de violations des droits de l’homme révélées l’année dernière par la Division des droits de l’homme de la MINUSCA ». De même, Bangui a instruit l’ouverture des enquêtes judiciaires suite à de nombreux cas présumés de violations des droits de l’homme perpétrés à l’intérieur du pays.

Selon l’ONU, la conséquence directe de ces violences est que plus de 1,4 million de personnes ont été contraintes de fuir leur foyer et que 3,1 millions de personnes - 63% de la population - ont besoin de protection et d’assistance humanitaire. « Jamais, au cours des cinq dernières années, il n’y a eu autant de personnes en situation de besoin aigu en République centrafricaine », a conclu la Haute-Commissaire  Michelle Bachelet.

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 Les autorités tchadiennes et les services du Fonds monétaire international (FMI) ont entamé des discussions pour la première revue du programme soutenu par la FEC approuvé le 10 décembre. Ces discussions se poursuivront au cours des prochains jours. La situation économique et financière du Tchad a été plus faible que prévu en 2021. La production pétrolière a été nettement inférieure aux prévisions, tandis que l'insuffisance des précipitations a entraîné une mauvaise production agricole et des pressions sur les prix des céréales. Ces pressions devraient être amplifiées par la guerre en Ukraine et accroître sensiblement l'insécurité alimentaire. Les perspectives pour 2022 restent globalement favorables, avec un croissance prévue de 2.3 %, mais sujettes à une forte incertitude. La hausse des prix du pétrole, si elle se maintenait, créerait des opportunités pour reconstituer des réserves et améliorer la composition du financement du déficit non pétrolier, tandis que la montée de l'insécurité alimentaire nécessite une coordination renforcée avec la communauté des donateurs sur des programmes de soutien. Outre l'engagement continu des autorités en faveur de politiques et de réformes saines, la finalisation rapide d'un traitement de la dette au titre du Cadre Commun du G20 et un soutien important des donateurs sont essentiels au rétablissement de la viabilité de la dette.

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par Édouard Martin s'est rendue à N'Djamena du 16 au 30 mars 2022 pour mener des discussions au titre de la première revue du programme appuyé par l'accord FEC approuvé par le Conseil d'administration du FMI le 10 décembre 2021. Le nouvel accord FEC d'une durée de 36 mois, d'un montant de 392,56 millions de DTS (environ 570,75 millions de dollars ou 280 % de la quote-part), aidera à répondre aux importants besoins budgétaires et de la balance des paiements du Tchad, notamment en catalysant le soutien financier des donateurs officiels.

À l’issue de cette mission, M. Martin a fait la déclaration suivante :

« Les autorités tchadiennes et les services du Fonds monétaire international (FMI) ont entamé des discussions pour la première revue du programme appuyé par la FEC approuvé le 10 décembre. Ces discussions se poursuivront dans les prochains jours afin de parvenir à un accord qui pourrait être soumis à approbation au Conseil d'administration du FMI.

« Les évolutions macroéconomiques en 2021 ont été moins favorables que prévu. La production pétrolière s'est contractée, en raison des difficultés de production rencontrées par une grande compagnie pétrolière, tandis que l'activité non pétrolière a été contrainte par les effets cicatriciels de la pandémie de COVID-19, ainsi que par des conditions météorologiques défavorables dues au changement climatique. Dans l'ensemble, le PIB réel s'est contracté de 0.3 %, sous l'effet d'une réduction de 3 % de la production pétrolière. Alors que l'inflation annuelle moyenne était limitée à -0,8 % en 2021, la mauvaise récolte 2021/22 a alimenté les pressions inflationnistes, les prix des denrées alimentaires ayant augmenté de 6 % en glissement annuel en janvier. Ces pressions devraient être aggravées par la guerre en Ukraine.

« La performance dans le cadre du programme a été mitigée. Deux des trois critères de réalisation quantitatifs à fin décembre 2021 ont été respectés, le critère relatif au solde primaire hors pétrole n'ayant pas été atteint en raison de dépassements de dépenses en équipements militaires et en masse salariale, reflétant des tensions sécuritaires et sociales. Des progrès ont été enregistrés dans la mise en œuvre des réformes structurelles, deux repères structurels ayant été atteints, tandis que les réformes couvertes par les trois autres devrait être finalisées dans les semaines à venir.

« Les perspectives pour 2022 restent globalement favorables mais soumises à des risques importants. Après s'être contractée au cours des deux dernières années, l'activité économique devrait croître de 2,3 % en 2022, tirée par une reprise des productions pétrolière et non pétrolière. Poussée par les prix alimentaires, l'inflation devrait atteindre environ 4 % en moyenne. Les risques pesant sur les perspectives comprennent : une éventuelle résurgence de la pandémie et de nouveaux retards dans la vaccination ; les problèmes de sécurité; les risques de refinancement de la dette intérieure ; et les retards éventuels dans la mise en œuvre des réformes.

« Dans ce contexte, les discussions ont porté sur les mesures visant à renforcer les finances publiques. Les efforts pour accroître la mobilisation des recettes intérieures doivent s’intensifier. Si les dépenses totales, y compris la masse salariale, doivent être contenues, les dépenses sociales doivent être protégées. Compte tenu de la forte volatilité des prix du pétrole, les recettes pétrolières supplémentaires seront utilisées pour reconstituer les réserves de liquidités et réduire la dépendance du gouvernement à l'égard des emprunts intérieurs auprès d’un système bancaire contraint.

« L'équipe du FMI s’est également entretenue avec les autorités des réformes structurelles supplémentaires à mettre en œuvre en 2022-23. Ces réformes porteront notamment sur le renforcement de la gestion des finances publiques et la mobilisation des recettes intérieures, l'amélioration de la gouvernance et de la transparence, et l'amélioration de l'environnement des affaires.

« Les discussions ont également porté sur l'insécurité alimentaire. Dans le cadre du plan de réponse humanitaire 2022, les autorités ont préparé un cadre pour apporter une assistance aux plus vulnérables jusqu'à la période de soudure. Parallèlement à l'assistance déjà fournie par le Programme alimentaire mondial et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, l'utilisation de l'allocation de DTS contribuera à la mise en œuvre de ce plan en permettant aux autorités de reconstituer un stock de céréales suffisant.

« Les autorités poursuivent les discussions sur un traitement de la dette avec leurs créanciers extérieurs dans le cadre du cadre commun du G20. Ces discussions devront être finalisées préalablement la revue à venir du programme.

« L'équipe du FMI tient à remercier les autorités tchadiennes et les autres homologues pour leur hospitalité, leur excellente coopération et des discussions franches et constructives.

La mission a été reçue par M. Haroun Kabadi, président du Conseil national de transition. Elle a rencontré M. Tahir Hamid Nguilin, Ministre des Finances et du Budget, M. Mahamat Hamid Koua, Ministre de l'Economie, de la Planification du Développement et de la Coopération Internationale, M. Haliki Choua, Ministre Secrétaire Général du Gouvernement, M. Mahamat Ahmat Alhabo, Ministre de la Justice, M. Ali Djadda Kampard, Ministre du Commerce et de l'Industrie, M. Idriss Ahmat Idriss, le Directeur National de la BEAC, et d'autres hauts fonctionnaires, ainsi que des représentants du secteur privé, de la société civile et des partenaires internationaux au développement.

hn

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Le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, Nasser Bourita, a eu, ce mercredi 30 mars à Rabat, des entretiens avec le ministre des Affaires Etrangères par intérim de la République du Soudan, M. Ali Al-Sadiq Ali.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette entrevue, M. Al-Sadiq a indiqué que ses entretiens avec M. Bourita ont été l’occasion de mettre en exergue l’excellence des relations liant le Maroc et le Soudan dans divers domaines, et de souligner la nécessité d’œuvrer de concert pour les hisser à des niveaux supérieurs au service des intérêts des deux pays et des deux peuples.

A cet égard, le chef de la diplomatie soudanaise a insisté sur l'importance de la poursuite de la communication et de la coordination entre le Maroc et le Soudan sur toutes les questions d'actualité, aussi bien à l’échelle du continent africain et de la Ligue Arabe que sur le plan international, en vue d’aboutir à une convergence des positions des deux pays au sein des fora régionaux et internationaux.

Au cours de cette rencontre, a ajouté M. Al-Sadiq, de nombreux dossiers concernant la région sahélo-saharienne ont été également abordés, au moment où Rabat accueille, deux jours durant (29 et 30 mars), les travaux de la 21ème session ordinaire du Conseil exécutif de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD).

La 21ème session ordinaire du conseil exécutif de la CEN-SAD se tient à la suite de la décision prise par le Sommet extraordinaire (du 13 avril 2019 à N'Djamena), et connait la participation des ministres des affaires étrangères des États membres en vue d'examiner diverses questions visant la redynamisation de ce groupement régional.

hn

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Le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Bertin Konan Kouadio (KKB) face au groupe des ambassadeurs africains accrédités en Côte d'Ivoire, ce jeudi 31 mars 2022, à hôtel Tiama, a indiqué que la réconciliation est une priorité nationale pour le président Alassane Ouattara.

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Bertin Konan Kouadio a fait le point du dialogue national au groupe des ambassadeurs africains accrédités en Côte d’Ivoire en présence de quatre ministres pour démontrer la solidarité gouvernementale.

Il a indiqué que la réconciliation est « un axe fondamental » pour le président, Alassane Ouattara. 

« La réconciliation est un engagement, une volonté (…) un peuple ne peut se réconcilier sans l’appui de son gouvernement », a-t-il indiqué.

Et de faire savoir que la réconciliation est un but qui mérite d’être poursuivi.

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Il a invité l’ensemble des populations à se l’approprier, car dira-t-il : « la paix n’est pas définitivement acquis, c’est un combat perpétuel et sacré pour la nation »

Au nom du groupe africain des ambassadeurs, Mounguengui N’zigou Faustin l’ambassadeur du Gabon accrédité en Côte d’Ivoire a encouragé l’initiative et prié que « cette fenêtre gracieusement ouverte ne se ferme pas de si tôt ».

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Suite aux différentes allocutions, cette rencontre s’est déroulée à huis clos loin du regard de la presse.

A noter cette rencontre fait suite aux résolutions de la 5e phase du dialogue qui a vu la participation de 21 partis politiques et 26 organisations de la société civile.

mc

 

PROPOS RECUEILLI….

KKB : « Je pense qu’on est sorti tous avec la même connexion »

Le ministre de la réconciliation nationale et de la cohésion, KKB a révélé le contenu du huis clos avec le groupe des ambassadeurs africains accrédités en Côte d'Ivoire.

"Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, Candia Camara ainsi que cinq autres ministres étaient présents pour démontrer la solidarité gouvernementale. Il y a quelques temps, nous avons engagé le dialogue politique susciter par la signature de l’ensemble des acteurs pour dire que cette 5eme phase de dialogue a abouti à quelque chose et allant dans le sens de la consolidation de la paix sociale pour finalement nous conduire vers la réconciliation. Les ambassadeurs africains vivant en Côte d’Ivoire sont nos partenaires avec qui nous travaillons. Nous ne pouvons pas les laisser en marge de ce processus pour les laisser à leur sort. Nous avons eu besoin de parler avec eux pour les informer pour que nous puissions nous éclairer réciproquement nos lanternes afin que nous soyons tous au même niveau d’information. C’est cet exercice-là qui a eu lieu ce matin. Nous allons d’abord les saluer par ce qu’ils sont venus nombreux par respect pour la Côte d’Ivoire, pour le président de la République Alassane Ouattara. Nous devrons être solidaire. C’est cette solidarité-là qui s’est déroulée ce matin dans cette salle. On leur a fait le point et ils ont essayé bien sûr de comprendre à même temps et apporter quelques réponses. Je pense qu’on est sorti tous avec la même connexion que la Côte d’Ivoire est engagée résolument dans la voie de la réconciliation et de la paix. Des résultats positifs ont été enregistrés et donc nous sommes sur la bonne voie c’est le mot qu’on puisse dire".

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Alors que les pays du monde entier - du Kenya au Canada, de l'Afrique du Sud à la Suède – se félicitent de la perspective d'une transition non officielle de la pandémie de COVID-19 en maladie endémique et commencent à assouplir les restrictions liées à la pandémie, de nombreuses personnes au sein de la communauté de lutte contre la tuberculose ont du mal à comprendre cette attitude. Dans le cas de la tuberculose, nous savons ce qui peut arriver lorsqu'une pandémie devient un fait accepté.

Naturellement, à travers le monde entier les gens sont impatients de revenir à la normale. La COVID-19, pense-t-on, a évolué pour devenir moins virulente, il est donc temps de ne plus s'inquiéter et de reprendre la vie normale. Bien que le virus soit toujours présent, beaucoup pensent qu'il a atteint des niveaux endémiques et les restrictions sont donc levées dans le monde entier, malgré les avertissements de plusieursépidémiologistes.

Les pandémies qui continuent de tourmenter l'humanité ne manquent pas. Le paludisme a tué plus de 620 000 personnes en 2020. La tuberculose a causé la mort de plus de 1,5 million de personnes en 2020, et plus d'un tiers de ces décès ont eu lieu en Afrique subsaharienne.

Avant la COVID-19, il semblait possible que la pandémie de tuberculose commence à refluer. Au cours de la dernière décennie, les taux d’incidence et de décès ont progressivement diminué tandis que les efforts de recherche et de développement ont abouti à des percées.

Après quatre décennies sans nouveaux médicaments approuvés pour traiter la tuberculose, trois ont été approuvés au cours des dix dernières années. La nouvelle technologie peut non seulement diagnostiquer la tuberculose plus facilement et plus rapidement qu'auparavant, mais aussi déterminer si l'infection présente une résistance aux médicaments. Cela représente un progrès dans le monde de la tuberculose, mais il reste toujours le défi de faire parvenir ces technologies aux personnes qui en ont besoin. Et c'est là que la pandémie de COVID-19 a vraiment eu un impact dévastateur.

En 2020, les statistiques les plus récentes recueillies sur la tuberculose, le nombre de décès est égal à celui de 2017, avec cinq années de progrès éliminées. On estime que 9,9 millions de personnes avaient des infections tuberculeuses, mais seulement 5,8 millions ont été diagnostiquées. Nous avons perdu dix années de progrès par rapport à ce critère de référence. Et environ un tiers seulement des 450 000 personnes estimées atteintes de tuberculose multirésistante ou résistante à la rifampicine ont commencé un traitement en 2020, soit une diminution de 15 % par rapport à l'année précédente.

En Afrique, des pays comme le Nigéria, l'Afrique du Sud et l'Ouganda ont fait des progrès dans la lutte contre la tuberculose, les décès dus à la maladie diminuant régulièrement, mais ces baisses ont pris fin en raison de la pandémie de COVID-19 et des mesures de contrôle connexes.

En 2015, le monde s'est engagé à réduire les décès liés à la tuberculose de 90 % d'ici 2030, et nous sommes loin d'atteindre cet objectif. Les épidémiologistes évaluant l'impact de cet échec ont constaté qu'avant le début de la pandémie de COVID-19, l'Afrique subsaharienne avait durement été touchée par la tuberculose, avec un impact économique et des pertes de vies importantes pour ne pas avoir atteint cet objectif ambitieux.

Et pourtant, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) rapporte qu'en Afrique subsaharienne, les dépenses nationales consacrées aux services de prévention, de diagnostic et de traitement de la tuberculose ondiminué au cours des 10 dernières années. Il n'est pas étonnant que les pressions de la COVID-19 aient détruit le filet de sécurité contre la tuberculose. Nous aussi, en Afrique, avions décidé qu'il était acceptable de vivre avec une maladie mortelle.

Oui, les dépenses mondiales globales consacrées à la maladie représentent moins de la moitié de ce qu'elles devraient être, mais pour nous en Afrique, la tuberculose n'est pas une maladie d'ailleurs. Elle est ici et nous devons retrousser nos manches et riposter ou elle ne cessera jamais de nous affliger.

Aucune maladie ne devrait être tolérée, notamment les maladies infectieuses mortelles comme la tuberculose et la COVID-19. Toutes les maladies doivent être combattues avec les nouvelles technologies et la sensibilisation nécessaire pour s'assurer qu'elles soient utilisées de manière appropriée. Le statut de maladie endémique n'est jamais acceptable.

*Morounfolu (Folu) Olugbosi, MD est le directeur principal, Développement clinique, TB Alliance. Il travaille au développement clinique des produits du portefeuille TB Alliance. Ill aide à superviser les essais cliniques dans les pays d'endémie tuberculeuse et dirige le bureau d'Afrique du Sud.

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Dans le cadre du Programme d’investissement 2017, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ( MESRS) a reçu 30 véhicules dont 3 cars, une ambulance et 26 véhicules ordinaires. 
 
Lors de la remise de ces véhicules à ses services bénéficiaires, le lundi 28 mars 2022, à l’Université Félix Houphouët-Boigny, le Professeur Adama Diawara, ministre de tutelle  a déclaré que "ces véhicules serviront à améliorer de façon sensible l'efficacité de l'Administration centrale du Ministère et également des structures sous tutelles, et partant, d'améliorer sensiblement l'efficacité de notre système de l'Enseignement supérieur et de recherche scientifique".
 
Poursuivant, le  ministre Adama Diawara n'a pas manqué de remercier vivement le Président de la République, Son Excellence  Alassane Ouattara, le Premier ministre d'alors Amadou Gon Coulibaly et le Premier ministre actuel, Patrick Achi, grâce à qui ce programme a été possible.
 
Rappelons que le Programme d'investissement 2017 consiste  pour le  sous-secteur éducation à construire des Amphithéâtres, des bâtiments de Travaux dirigés (TD) et Travaux pratiques (TP), à acquérir des équipements, à achever la réhabilitation des cités universitaires, construire de nouvelles cités,...
mc
 
 
 

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Gilbert Houngbo est actuellement Président du Fonds international de développement agricole (FIDA), et anciennement Directeur général adjoint de l’OIT pour les opérations sur le terrain et les partenariats et premier ministre du Togo.

Gilbert Houngbo a été élu par le Conseil d'administration de l'OIT, composé de représentants des gouvernements, des travailleurs et des employeurs, lors de sa réunion à Genève. Il sera le 11e Directeur général de l'OIT et le premier Africain à occuper ce poste.

S'exprimant après son élection, Houngbo a déclaré,"Bien que mes origines soient africaines, ma perspective est mondiale. A une époque malheureusement marquée par les divisions, mon engagement à être un Directeur général unificateur reste ferme.... Je ne serai le Directeur général de personne et le Directeur général de tout le monde. Les gouvernements, les employeurs et les travailleurs, de toutes les régions du monde, peuvent et doivent compter sur ma totale disponibilité pour représenter et défendre les points de vue de tous les mandants tripartites de l'organisation."

"Je m'engage à représenter les voix de ceux qui comptent sur nous à l'OIT. Je pense aux quatre milliards de personnes dans le monde qui n'ont pas accès à la protection sociale. Je pense aux plus de 200 millions de femmes et d'hommes qui sont confrontés au chômage. Aux 160 millions d'enfants qui travaillent. Aux 1,6 milliard de personnes qui travaillent dans le secteur informel. Les entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises, qui sont confrontées à une rupture de la chaîne d'approvisionnement ou à une fermeture en raison de crises, notamment la pandémie, le changement climatique et les conflits armés. Je pense aux femmes et aux hommes qui sont confrontés à la discrimination, à la violence et au harcèlement sur le lieu de travail et ailleurs. Ce sont là autant d'expressions d'une injustice sociale inacceptable que nous sommes moralement, sinon légalement, tenus de combattre."

Le quinquennat du nouveau Directeur commencera le 1er octobre 2022. Le Directeur général actuel, Guy Ryder, du Royaume-Uni, occupe ce poste depuis 2012.

Le Conseil d'administration de l'OIT est composé de 56 membres titulaires (28 gouvernements, 14 employeurs et 14 travailleurs) et de 66 membres suppléants (28 gouvernements, 19 employeurs et 19 travailleurs). Les membres employeurs et travailleurs sont élus à titre individuel. L'OIT est la plus ancienne agence spécialisée des Nations Unies. Elle a été fondée en 1919 et a pour mandat de promouvoir le travail décent pour tous. Elle compte 187 États Membres.

Il y avait cinq candidats pour le poste de Directeur général de l'OIT.

ng

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La nouvelle session de négociations russo-ukrainiennes aura lieu à Istanbul, a annoncé dimanche 27 mars 2022 soir la présidence turque.

Lors d’un entretien téléphonique, “le président (turc Recep Tayyip) Erdogan et le chef de l’Etat russe (Vladimir) Poutine se sont mis d’accord sur la tenue du prochain round des négociations entre les délégations russe et ukrainienne à Istanbul”, a précisé la présidence turque dans un communiqué.

Les deux chefs d’Etat se sont entretenus sur le processus de négociation et M. Erdogan a affirmé à son homologue russe que la Turquie était prête à faire “toute contribution nécessaire” pour établir un cessez-le-feu en Ukraine et “améliorer la condition humanitaire dans la région”, a ajouté la même source.

Plus tôt dans la journée, l’un des négociateurs ukrainiens, David Arakhamia, avait annoncé qu’un nouveau round de négociations aurait lieu de lundi à mercredi en Turquie, sans préciser le lieu de rencontre.

Le négociateur en chef côté russe, Vladimir Medinski, cité par les agences russes, avait pour sa part affirmé qu’il se déroulerait mardi et mercredi.

La présidence turque n’a pas précisé la date exacte de la rencontre.

ng

 
 

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Le dialogue de réconciliation nationale en république centrafricaine (RCA), pays en guerre civile depuis 2013, s’est conclu dimanche 27 mars 2022 sans avancées concrètes après une semaine de débat, tenu en l’absence des groupes armés et de l’opposition, qui l’avait boycotté.

Le 15 mars, le président Faustin Archange Touadéra avait annoncé que le “Dialogue républicain” avec l’opposition et la société civile, aurait lieu à partir du 21 mars.

Ces discussions, tenues dans l’enceinte de l’Assemblée nationale à Bangui, se sont déroulées dans des conditions houleuses, notamment lorsque des représentants de la société civile ont menacé de se retirer quand une modification de la Constitution pour permettre au chef de l’État de se présenter à un troisième mandat a été évoquée, avant d’être finalement retirée.

Lors d’une cérémonie de clôture de ces assises, le président du dialogue, Richard Filkota, a annoncé que 600 recommandations avaient été formulées.

Il n’a cependant égrené qu’une partie de ces propositions, comme la fin de l’embargo sur les armes à feu, imposé par l’ONU en 2013, après qu’une coalition de groupes armés a renversé le régime du président François Bozizé et plongé le pays dans la guerre civile, ou bien encore la mise en place d’un impôt pour le budget de l’armée.

“Le président a toujours dit qu’il ramènerait la paix dans ce pays avec le dialogue, toutes les recommandations sont essentielles”, a affirmé Albert Yaloké Mokpeme, porte-parole de la présidence.

“Il faut qu’on applique ces conclusions pour que l’on puisse s’en sortir, et ce dialogue est une demi victoire, même si nous aurions souhaité que les groupes armés soient là parce qu’ils sont à l’origine de nos problèmes”, a déclaré, pour sa part, Bruno Gbiebga, avocat et militant des droits de l’Homme, membre de la société civile.

“Les recommandations ne seront pas mises en oeuvre”, a dit Thierry Vircoulon, spécialiste de l’Afrique centrale à l’Institut français des relations internationales (Ifri). “Même si le gouvernement voulait les mettre en oeuvre, il n’en aurait ni le temps ni l’argent”, estime-t-il.

hn

 
 

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