Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

La France a condamné, lundi 20 juin 2022, avec la plus grande fermeté l’attaque contre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) survenue à Kidal dimanche et qui a coûté la vie à un casque bleu guinéen.

“La France salue l’engagement de la MINUSMA”, a déclaré la porte-parole du Quai d’Orsay lors de son point de presse quotidien digital.

Paris relève avec “la plus grande préoccupation” qu’il s’agit de la troisième attaque meurtrière menée contre la mission des Nations unies depuis le 1er juin 2022, et que celle-ci intervient dans un contexte marqué par la multiplication des violences contre les populations civiles, qui sont les premières victimes du terrorisme, a-t-elle ajouté.

Un casque bleu guinéen a été tué dans un attentat à l’engin explosif improvisé contre un convoi de la MINUSMA, qui menait une opération de recherche et de détection de mines, selon l’ONU.

Cette nouvelle attaque intervient dans un contexte tendu de négociations sur le renouvellement du mandat de la mission de maintien de la paix de l’ONU qui a souffert de pertes humaines.

Au total, 175 de ses Casques bleus sont morts dans des actes hostiles au Mali.

hn

 
 

Comment

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le président burkinabè Paul-Henri Sandaogo Damiba a pris lundi 20 juin 2022 une série de mesures à l’issue d’un Conseil national de défense, dont la création d’une brigade de veille de défense et de deux zones d’intérêt militaire, a indiqué une source officielle à Ouagadougou.

Le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni, en charge du commandement des théâtres d’opérations, a souligné que le président a réuni le conseil supérieur de défense lundi pour aborder la situation sécuritaire, qui “reste préoccupante en dépit des efforts déployés sur le terrain.”

Il a ajouté que les membres du conseil ont décidé la création d’une brigade de veille de défense patriotique (BVDP), sous la tutelle du ministère de la Défense nationale. Rattachée au commandement des opérations du théâtre national, cette brigade va regrouper l’ensemble des volontaires pour la défense de la patrie engagés dans les différentes communes du Burkina Faso, a-t-il expliqué.

Cette brigade aura, entre autres, pour missions la coordination opérationnelle de la défense civile du territoire, la contribution à la recherche du renseignement et la défense de certaines parties du territoire en cas de nécessité.

Le conseil a également décidé de la création de deux zones d’intérêt militaire, notamment dans les régions de l’Est et du Sahel, a souligné M. Bamouni relevant que l’accès à ces zones était désormais restreint, au risque de s’exposer aux opérations militaires qui y seront menées sous peu.

L’annonce de ces mesures intervient quelques jours après une attaque terroristes ayant fait 86 morts dans la commune de Seytenga, dans le Sahel burkinabè.

Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences, attribuées à des mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique, qui ont fait des milliers de morts et 1,9 million de déplacés.

Fin janvier, le lieutenant-colonel Damiba a renversé Roch Marc Christian Kaboré, accusé d’avoir été incapable d’enrayer le terrorisme, et fait du rétablissement de la sécurité sa “priorité”.

hn

 
 

Comment

La 32e édition de la Journée africaine de l’enfant africain a été célébrée, jeudi, sur le continent autour du thème, «élimination des pratiques néfastes affectant les enfants: progrès sur les politiques et pratiques depuis 2013 ».

En Côte d’Ivoire, cette Journée a été marquée par une déclaration du Forum des ONG et associations d’aide à l’enfance en difficulté, selon qui ce thème de cette année appelle toute l’opinion continentale à faire le bilan des actions posées en vue d’éradiquer les pratiques néfastes contre les enfants.

En effet, des millions d’enfants sur le continent continuent d’être la cible de diverses pratiques néfastes, explique le président du Forum des ONG et associations d’aide à l’enfance en difficulté dans sa déclaration, Dagnogo Ouayara.

Il cite notamment la mutilation génitale féminine, le mariage précoce, le mariage forcé, le repassage des seins, la préférence pour les fils, l’infanticide féminin, le test de virginité, les crimes d’honneur, le travail servile, l’alimentation forcée et les tabous nutritionnels, les accusations de sorcellerie et d’autres pratiques moins connues, quoique nombreuses et cela malgré les politiques mises en place et les actions posées.

Les pratiques néfastes peuvent être traditionnelles ou émergentes, mais reposent généralement sur des facteurs culturels, sociaux ou religieux. Dans la plupart des cas, elles ont des conséquences dévastatrices sur la vie, le développement, la santé, l’éducation et la protection des enfants, souligne M. Dagnogo.

La société civile ivoirienne travaillant dans le domaine de la promotion, la défense et la protection des droits de l’enfant avec à sa tête, le Forum des ONG, un réseau pour la défense des droits de l’enfant, salue l’effort sans cesse croissant de l’Etat ivoirien afin de garantir à tous les vivants sur son territoire dans un cadre sain et sécurisant notamment par la lutte contre toutes les formes de pratique néfastes.

A ce propos, le Forum cite notamment  des textes de loi pris par l’Etat ivoirien en vue d’empêcher le mariage précoce et/ou forcé, la pratique de l’excision, l’harmonisation du mariage à 18 ans pour tous les sexes, la pénalisation de l’infanticide par le Code pénal ivoirien. Ce corpus ivoirien cible les pratiques les plus récurrentes dans nos communautés.

Cependant, force est de constater que certaines pratiques telles que l’excision persistent. Face à ce constat, la société civile recommande à l’État d’accentuer les campagnes de vulgarisation en vue de mieux faire connaître à la population toutes ces lois et prendre des mesures nécessaires pour leur applicabilité effective en vue d’un impact réel sur l’épanouissement de l’enfant ivoirien, ajoute M. Dagnogo Ouayara.

Le Forum proposé également de médiatiser tous les procès contre tous les contrevenants aux textes de loi portant interdiction des pratiques néfastes afin de servir d’exemple. Enfin, il propose de

construire des centres de transit et d’apprentissage pour les enfants extraits des milieux familiaux favorables aux pratiques néfastes et de poursuivre les démarches pour la prise de loi sur les pratiques néfastes non encore visée par la législation ivoirienne.

La Journée de l’enfant africain est une journée internationale organisée chaque année depuis le 16 juin 1991 par l’Organisation de l’unité africaine (OUA) devenue l’Union africaine (UA), en souvenir du massacre de centaines d’enfants lors d’une marche pour leurs droits à Soweto en Afrique du Sud par le pouvoir de l’apartheid le 16 juin 1976. Elle est célébrée chaque 16 juin.

Source: Top News Africa

 
 

Comment

La  Lumière du Monde Télévision organise un voyage en Israël et qui se tiendra  dans le mois d’octobre. 

C’était au cours d’une conférence de presse  tenue le mercredi  15 juin 2022 au siège de LMTV que l'annonce a été faite par  le Directeur Général de la chaîne de télévision.

C’est un voyage initié par la LMTV  et ses partenaires  Sar-El Tour, en vue de permettre à tout le monde d'aller visiter cette terre sainte, regorgeant différents sites importants liés à l'histoire du seigneur Jésus.

Prenant la parole, Roland Sombo, présentateur à LMTV  a expliqué que pour un christien, il est important d’aller  visiter sur cette terre sainte, historique de Dieu avec ce peuple à travers le parcours de Jésus Christ.

« Tous ces événements dont parle la bible se sont déroulés sur un territoire qu’on appelle Israël et nous croyons qu’en tant que chrétien il est important pour nous de nous retrouver sur cette terre pour voir de nos yeux et toucher de nos mains les sites majeurs qui ont été à l’origine et qui ont marqué le parcours de Jésus-Christ », a déclaré M. Sombo.

 En effet  pour ce voyage, les frais d’inscription s’élèvent à 100.000 FCFA et le tarif pour le séjour qui comprend le billet d’avion, le visa, l’hébergement, la nourriture et le transport sur place est de 1.650.000 FCFA. En Côte d’Ivoire, les inscriptions sont ouvertes et se font dans les locaux de Lumière du Monde Télévision sis à Cocody les 2 plateaux.

 En plus, il faut noter que l’innovation majeure de cette excursion est la tenue d’une conférence francophone internationale avec des thématiques adaptées à la circonstance qui verra intervenir comme orateurs l’Apôtre Traoré SIDIKI de la Côte d’Ivoire, le Dr Jonathan Bersot du Canada et le Bishop Jean Tsiteya de la Belgique.

 La date du départ en Israël est prévue du 06 octobre  et le retour  14 octobre 2022, il faut noter les voyageurs conduits par la délégation LMTV auront droit à plusieurs visites sur différents sites, chacun comportant des histoires particulières, il s’agit du lac de Tibériade, la mer morte, le Jourdain, le monde des béatitudes, le carpernaûm, le village de marie de magdala, césarée,le mur de lamentation, le jardin de tombeau, le tombeau de jésus et enfin le village de tagba.

sb

Comment

mercredi, 08 juin 2022 18:35

La RDC veut combattre les groupes armés

Les chefs des armées des Etats de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) ont clôturé, mardi à Goma, une réunion sur la mise en place d’une force régionale pour combattre les groupes armés actifs dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

Les discussions ont porté sur “des modalités de la mise en place d’une force régionale destinée à contenir, vaincre et éradiquer les forces négatives qui écument la partie Est de la RDC”, indique le communiqué final de la rencontre signé par le général de brigade congolais, Sylvain Ekenge.

Cette réunion présidée par le général Robert Kibochi, chef des Forces de défense du Kenya, fait suite à celle des chefs d’États de la région, qui s’était tenue le 21 avril à Nairobi.

Ont pris part à cette réunion, les chefs des armés de la RDC, de la Tanzanie, du Soudan du Sud, du Burundi, du Kenya et de l’Ouganda.

La prochaine rencontre doit réunir les experts et chefs des forces de défense, du 15 au 19 juin à Nairobi, avant celle des chefs d’État de la communauté qui valideront les différentes recommandations.

La façade orientale de la RDC (les régions du Kivu et de l’Ituri notamment) est en proie aux violences depuis plus de 25 ans en raison de la présence de nombreux groupes armés locaux et étrangers.

Depuis avril, de violents combats opposent l’armée congolaise du groupe “Mouvement du 23 mars” (M23), ancienne rébellion tutsi, défaite par l’armée congolaise en 2013.

Cette résurgence a alimenté les tensions entre la RDC et le Rwanda voisin. Le gouvernement de Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir le M23, ce que dément Kigali.

ng

 
 

Comment

La commission électorale kényane (IEBC) a validé quatre candidatures sur 17 en vue de l’élection présidentielle prévue le 9 août.

Sur un total de 17 dossiers, quatre ont “satisfait aux exigences constitutionnelles et statutaires requises”, a annoncé IEBC dans un communiqué, à l’issue du processus d’enregistrement.

Outre les deux principaux candidats Raila Odinga et William Ruto, l’IEBC a également validé les candidatures des deux avocats: George Wajackoyah et David Mwaure.

Si les deux premiers ont déjà exercé le pouvoir, Odinga en tant que premier ministre entre 2008 et 2013 et Ruto comme vice-président depuis 2013, les deux avocats tenteront de décrocher leur premier mandat politique lors du prochain scrutin.

Ancien agent de renseignement dans les années 1990, George Wajackoyah est un avocat qui vivait en exil au Royaume-Uni jusqu’en 2012, tandis que David Mwaure s’était déjà présenté en 2013 avant de se désister au profit d’un autre candidat.

Il s’agit du plus petit nombre de candidats à une élection présidentielle depuis l’instauration du multipartisme en 1992 au Kenya.

hn

Comment

mercredi, 08 juin 2022 18:28

Mali/ transition : Le véto de la CEDEAO

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a déclaré mardi 7 juin 2022 soir qu’elle regrettait la décision du gouvernement de transition du Mali de prolonger de 24 mois la transition vers un régime civil, alors que les négociations entre les deux parties étaient en cours.

Le président de la Transition au Mali, le colonel Assimi Goïta, a publié lundi un décret fixant le calendrier de 24 mois, à compter du 26 mars 2022.

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, composée de 15 membres, a fait pression pour une prolongation plus courte d’au plus 16 mois. La CEDEAO a imposé des sanctions sévères en janvier dernier après que les autorités maliennes ont déclaré qu’elle n’organiseraient pas d’élections démocratiques le mois suivant comme initialement prévu.

La CEDEAO “regrette que cette décision a été prise à un moment ou  les négociations se déroulent encore pour parvenir à un consensus”, souligne un communiqué de l’organisation régionale publié sur twitter.

Elle annonce qu’un négociateur de la CEDEAO poursuivra les échanges avec les autorités maliennes en vue de parvenir à un «chronogramme  mutuellement acceptable de transition».

Le chef l’Etat, le colonel Assimi Goïta, a signé lundi un décret stipulant que “la durée de la transition est fixée à 24 mois, (à) compter du 26 mars 2022”.

Cette annonce intervient au surlendemain d’un sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest qui avait imposé le 9 janvier au Mali de sévères mesures de rétorsion commerciales et financières pour forcer le pouvoir de Bamako à présenter un calendrier “acceptable” de retour des civils au pouvoir.

La CEDEAO “décide de maintenir les sanctions imposées” et de “continuer le dialogue afin de parvenir à un accord permettant une levée graduelle des sanctions à mesure que les étapes de la transition seront franchies”, avait indiqué un communiqué de l’organisation ouest-africaine publié après le sommet de Accra tenu le 4 juin.

Les mêmes dirigeants ont renvoyé à un nouveau sommet le 3 juillet prochain toute décision sur les sanctions contre le Mali.

hn

 
 

Comment

Le député d'Agboville, par ailleurs Secrétaire exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), Adama Bictogo, a été élu, ce mardi 7 juin 2022, président de l’Assemblée nationale avec 237 voix pour 248 votants, succédant ainsi à feu Amadou Soumahoro.
 
Il était opposé au député Jean-Michel Amankou, issu du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), qui a obtenu 6 voix. Cette candidature du député Jean-Michel Amankou s'oppose à la volonté de son parti le PDCI qui a décidé d'accorder son suffrage au candidat du RHDP, Adama Bictogo.
 
En présence du Premier Ministre, Patrick Achi, de chefs d’institutions, de membres du gouvernement et du corps diplomatique, le président de l’Assemblée nationale, s’est engagé à doter la chambre haute du Parlement de moyens novateurs en vue de légiférer efficacement.
 
Il a décidé d’œuvrer à l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses pairs. Adama Bictogo prévoit également la mise sur pied d’un comité Ad hoc d’élaboration du budget de l’institution au titre de l’année 2023 dans une démarche inclusive et participative.
 
Adama Bictogo a exprimé sa gratitude aux députés, particulièrement à ceux des groupes parlementaires de l'opposition pour leur soutien et leur élan de rassemblement. Il a salué le consensus, un des principes démocratiques, qui a prévalu au cours de ce scrutin. 
 
Le nouveau président de l’Assemblée nationale a promis relever le défi de cette présidence pour une Assemblée nationale forte et au service des Ivoiriens. Le député d'Agboville s’est dit prêt à accompagner la politique de transformation économique et sociale du pays dans un climat permanent de dialogue et de paix
mc

Comment

Le ministre de l'Hydraulique, de l'Assainissement et de la Salubrité, Bouaké Fofana, a effectué une visite terrain, le vendredi 3 juin 2022, à Konsou près de Béoumi et sur les installations du barrage de la Loka à 13 km de Bouaké, pour mieux appréhender le projet d'approvisionnement de la ville de Bouaké et environ.
 
Aux côtés du ministre gouverneur , Jean Claude Kouassi et du directeur général de l'Office National de l'Eau Potable (ONEP), Ibrahima Berthé, le ministre de l'Hydraulique a successivement fait une visite guidée du lac de Konsou, de la station de pompage et de refoulement des eaux brutes à 100m du lac, puis du lac de la Loka et de l'usine de traitement des eaux sise à côté de ce lac.
 
Bouaké Fofana a eu toutes les raisons qui expliquent la grave pénurie d'eau dont ont souffert les populations de Bouaké en 2018, et qui justifient la réalisation du projet d'aménagement hydraulique à partir de Konsou pour renforcer ce qui existait et sécuriser la zone de Bouaké et environ pour au moins 15 ans.
 
Au terme de cette visite technique, il a exprimé sa satisfaction et a indiqué mettre en œuvre les engagements du Président de la République, Alassane Ouattara, afin d'assurer avec efficience l'accès des populations à l'eau potable.
 mc

Comment

Le Ministère des Transports, à travers la Direction Générale des Transports Terrestres et de la Circulation (DGTTC), a échangé, le mardi 07 juin 2022 à la Tour C, avec les transporteurs. La rencontre a porté sur les velléités d'augmentations anarchiques du coût du transport. 
 
Au nom du Directeur Général par intérim de la DGTTC et soutenu par l'Observatoire de la Fluidité des Transports (OFT), Mme Soumahoro Pagné Cynthia, la Directrice de la promotion des entreprises de transports terrestres, a déploré cette situation, avant d'insister sur l'impact qu'elle pourrait avoir dans les ménages.
 
Mme Soumahoro a surtout invité les transporteurs à tenir compte des efforts du gouvernement dans la subvention du prix du gazoil qui reste inchangé, malgré l'augmentation du coût du carburant au niveau international. Elle a souhaité, pour ce faire, qu'une vaste opération de sensibilisation soit faite par les acteurs dans les gares routières. 
 
M. Diaby Ibrahima, Directeur Général du Haut conseil du patronat des entreprises de transport routier, a promis reprendre son bâton de pèlerin et sillonner toutes les zones qui seraient concernées par ces velléités.
 
mc

Comment