Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been....
SoPharma est ravi d’annoncer le lancement de la gamme de produits cosmétiques Erborian au Maroc, fusionnant l’héritage séculaire de la beauté coréenne avec les attentes des consommateurs contemporains. Réputée pour ses formules hybrides qui combinent maquillage et soin, Erborian se concentre sur la qualité, l’innovation et la sécurité des ingrédients.
Avec un engagement fort vers des formulations « Safe & Conscious », Erborian vise à offrir le meilleur soin pour la peau tout en respectant les normes les plus strictes de la réglementation européenne.
Ismail Cheikh Lahlou, Directeur Général de SoPharma, a déclaré : « Nous sommes fiers de lancer la célèbre gamme de produits Erborian au Maroc. Ce qui distingue Erborian, c’est son approche unique : chaque ingrédient, qu'il soit naturel ou synthétique, est soigneusement sélectionné pour son efficacité et sa sécurité. En devenant le distributeur exclusif de la marque au Maroc, SoPharma permet aux consommateurs de découvrir l’art de la fusion beauté coréenne à travers des soins dermo-cosmétiques innovants. »
Les produits Erborian s’appuient sur des ingrédients emblématiques de la tradition coréenne, tels que la Centella Asiatica, le Ginseng, le Bambou et le Yuza, connus pour leurs bienfaits sur l’éclat et la régénération de la peau.
La marque s’engage également dans une amélioration continue de ses formules, intégrant des ingrédients de nouvelle génération pour enrichir l’expérience utilisateur tout en minimisant l’impact environnemental.
Avec ce lancement, SoPharma réaffirme son rôle de pionnier dans le domaine de la santé et du bien-être au Maroc, offrant des solutions de beauté inspirées des rituels coréens pour les consommateurs soucieux de leur peau.
Les produits Erborian sont déjà disponibles à la vente en pharmacies, parapharmacies et auprès des revendeurs Skincare partenaires agréés de SoPharma.
Fondée en 2022, SoPharma est une entreprise marocaine spécialisée dans la santé et le bien-être, visant à proposer les solutions de santé les plus innovantes au plus grand nombre.
Quant à Erborian, elle est créée en 2007, Erborian (« Herbes d’Orient ») a pour mission de prendre soin de la peau des consommateurs en les aidant à redécouvrir leur éclat et à améliorer leur estime de soi.
mc
Une nouvelle usine de stockage, de transformation et de conditionnement de légumes sera construite dans l’Agro-Parc du Bélier a annoncé le ministre d’État, Kobenan Kouassi Adjoumani le 25 septembre 2024 à Tiébissou.
Cette annonce a eu lieu lors de la remise des centres de groupage et de stockage des produits agricoles des départements de Toumodi et de Tiébissou.
Financé par la Banque d’Investissement de la CEDEAO à hauteur de 14 milliards de Francs CFA, ce projet inclura une station d’emballage capable de traiter 50 000 tonnes de produits par jour, ainsi que 100 hectares dédiés à la production de légumes pour approvisionner un tiers de l’usine.
L’usine comportera également des lignes de transformation pour la production de pâte et une ligne spécifique pour la fabrication de jus.
La construction et le fonctionnement de cette usine devraient générer environ 200 emplois directs et 420 emplois indirects.
Mohamed Compaoré
En Côte d'Ivoire, les avancées dans la lutte contre le VIH/SIDA ont conduit à une diminution des nouvelles infections de 60 % et des décès de 71 %, a annoncé Pierre Dimba, le ministre de la Santé, lors d'un événement spécial à New York le 24 septembre 2024.
Cet événement, organisé par l'ONUSIDA, le PEPFAR et le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, s'est tenu dans le cadre de la 79ème Assemblée des Nations Unies.
« Depuis 2018, notre pays a amorcé une transition épidémiologique avec un meilleur contrôle de l’épidémie de VIH. La Côte d’Ivoire se classe parmi les dix pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre ayant enregistré les plus fortes baisses de nouvelles infections, devenant le premier pays de la région à connaître une telle réduction », a précisé le ministre.
Ce discours a eu lieu devant des dirigeants mondiaux engagés à maintenir et à intensifier les investissements, le leadership politique et les réformes nécessaires pour éradiquer le Sida et soutenir les progrès au-delà de 2030.
Pierre Dimba a réaffirmé l'engagement de la Côte d'Ivoire à participer activement à cet effort mondial pour mettre fin au Sida d'ici 2030.
Il a également souligné le double rôle de la Côte d'Ivoire, à la fois comme bénéficiaire et contributeur, lors des 6ème et 7ème reconstitutions des ressources du Fonds mondial en 2019 à Lyon et en 2022 à New York.
Cet engagement s'est concrétisé par une contribution volontaire de 515 837 euros, soit près de 338 millions de F CFA, au budget de l’ONUSIDA.
Mohamed Compaoré
Le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly a exhorté, ce mercredi 25 septembre 2024 à Abidjan-Plateau, les partenaires techniques et financiers impliqués dans le cadre du Compact G20 à intensifier leur soutien aux réformes climatiques des pays membres.
Cette déclaration a été faite lors de l’ouverture d’un séminaire d’apprentissage entre pairs, coorganisé par le gouvernement ivoirien et le Centre africain pour la Transformation économique (ACET) qui se déroulera jusqu’au 27 septembre 2024 sous le thème "Investir dans le Climat".
« Le changement climatique a un impact significatif sur nos économies et nos populations, comme le souligne le rapport sur l’état du climat 2023 de l’Organisation Météorologique Mondiale », a affirmé Adama Coulibaly.
Il a également mentionné qu’en Côte d’Ivoire, une évaluation sur le Climat et le développement, soutenue par des partenaires techniques et financiers tels que la Banque Mondiale, révèle qu’une inaction face au changement climatique pourrait entraîner une perte de croissance potentielle de 13% du PIB d’ici 2050.
Pour contrer ces effets néfastes, parfois amplifiés par des crises multiples, le ministre a appelé à « la mise en œuvre d’actions vigoureuses » pour préserver les avancées en matière de développement économique.
Adama Coulibaly a également salué le séminaire comme une occasion d'explorer des solutions concrètes d’investissement face à l’urgence climatique. Il a évoqué plusieurs réformes et initiatives en cours en Côte d’Ivoire qui représentent des opportunités pour le secteur privé.
La cérémonie a vu la participation des ambassadeurs de la République fédérale d’Allemagne, Matthias Veltin, et du Brésil, José Cardes De Avargo Jeita.
À noter que l’initiative du Compact G20 avec l’Afrique, lancée en 2017 sous la présidence allemande du G20, est actuellement soutenue par le Brésil.
Mohamed Compaoré
La présidente du Sénat, Kandia Camara, a reçu en audience une délégation du Comité Interparlementaire de l’Union Monétaire Ouest Africaine (CIP-UEMOA), le mardi 24 septembre 2024, à la permanence de l'institution à Abidjan. Le chef de la délégation, Professeur Abdoulaye Soma, président intérimaire du Comité s’est réjoui de cette rencontre d’échanges avec la présidente du Sénat ivoirien, qui s’inscrit dans le cadre des travaux de la 36ᵉ session extraordinaire du CIP-UEMOA, organisée en Côte d’Ivoire du 16 au 20 septembre 2024.
Abdoulaye Soma a exprimé sa reconnaissance envers Mme Kandia pour l’accueil chaleureux et les facilités mises à disposition pour le bon déroulement des travaux à Abidjan. Il a également souligné l’importance des échanges qui ont aidé à la réussite de cette session extraordinaire du CIP-UEMOA.
Il a rappelé que cette session extraordinaire a été l’occasion d’échanger sur les grandes questions liées à la santé et à l’application des textes communautaires, afin de contribuer significativement au renforcement de l’Union Interparlementaire.
“Nous sommes également là pour recueillir les conseils de la présidente du Sénat sur l’amélioration des travaux du Comité Interparlementaire (CIP) de l’UEMOA. Vous savez que cet organe est en phase transitoire (…) c’est pourquoi nous sommes ici pour des orientations”, a déclaré M. Soma.
A titre de rappel, le Comité Interparlementaire (CIP) est un organe de contrôle démocratique créé par l’article 35 du Traité constitutif de l’UEMOA, pour une meilleure implication dans la gouvernance démocratique, économique et politique. Il regroupe 40 parlementaires des États membres de l’UEMOA, soit 5 députés par État. Son siège est situé à Bamako, au Mali
Sa réputation de partenaire commercial professionnel et sûr repose sur un modèle intégré d’aval dans le domaine du transport, maîtrisant l’ensemble de la chaîne de valeur, de l’acquisition des véhicules à leur entretien et mise en service.
BEDE-DJAH HOLDING (BDH) se positionne comme l’un des fournisseurs clés de produits et services de transport du personnel et d’énergie, notamment le gaz butane en Côte d'Ivoire.
Une offre diversifiée
L’entreprise propose une large gamme de prestations répondant aux besoins des particuliers, des entreprises et des acteurs économiques locaux. Ses services incluent non seulement le transport du personnel et la logistique, mais également la commercialisation du gaz butane et des solutions financières adaptées.
Ses valeurs : Ponctualité, efficacité et flexibilité
La politique de marché de BEDE-DJAH HOLDING est guidée par des principes de ponctualité, d’efficacité et de flexibilité. Elle s’engage à offrir des solutions innovantes, tout en intégrant une approche sociale qui favorise le bien-être de la communauté.
Engagement pour l'environnement
À travers ses offres, elle milite pour la préservation de l'environnement en contribuant à la réduction de l’empreinte carbone. Elle favorise également la réduction du coût d'achat pour la population, en particulier pour les élèves, étudiants et travailleurs, en reliant diverses communes à des tarifs défiant toute concurrence.
Une mobilité urbaine réinventée
Avec BEDE-DJAH, la mobilité urbaine prend un nouveau visage grâce à l’introduction structurée de véhicules de ramassage du personnel. Elle apporte ainsi des solutions adaptées aux besoins de transport dans un cadre sécurisé et efficace.
Expansion des activités
Depuis 2021, BEDE-DJAH HOLDING ne se limite pas au transport et à l'énergie. Elle intervient également dans les secteurs des finances, de l'élevage, de l'agriculture et de la construction de bâtiments en travaux publics, élargissant ainsi son impact sur l'économie locale.
Localisation
Son siège social est situé à Abidjan, dans la commune de Songon, un emplacement stratégique qui lui permet de servir efficacement sa clientèle.
BEDE-DJAH HOLDING s'affirme comme un acteur incontournable du transport et de l'énergie en Côte d'Ivoire, alliant innovation, responsabilité sociale et engagement environnemental.
Son objectif est de continuer à répondre aux besoins des clients tout en contribuant au développement durable du pays.
La Rédaction
La Société de développement et d’exploitation aéroportuaire aéronautique et météorologique (SODEXAM) a obtenu le 1er Prix ACI Afrique pour la Sécurité Aéroportuaire 2024, et le certificat de gestion de crise et résilience aéroportuaires pour le compte de l’aéroport de Korhogo, dans la catégorie aéroports de moins de 10 000 mouvements, le jeudi 19 septembre 2024 à Johannesburg. Les prix ont été reçus par le directeur général de la SODEXAM, Jean-Louis Moulot et Sakaria Koné, Ambassadeur de Côte d’Ivoire en Afrique du sud.
Cette distinction est le résultat de la participation de la SODEXAM au concours lancé au mois d’août dernier par Aiports Council International (ACI), qui regroupe les aéroports à travers le monde, au tour du thème « Excellence en gestion des urgences et résilience aéroportuaire ».
L’objectif principal du Prix ACI Afrique pour la Sécurité Aéroportuaire 2024 est de distinguer les aéroports membres de l’association qui pratiquent l’excellence dans la gestion d’urgence et de résilience aéroportuaire, basée sur une évaluation des manuels, des procédures et des mesures concrètes et fonctionnelles dans le cadre de la planification, la préparation, l’intervention, la résilience et la communication dans des situations d’urgence aéroportuaire.
Ce prix témoignage de l’engagement en faveur de l’amélioration continue de la sécurité sur le continent africain, et constitue une reconnaissance des meilleurs aéroports africains en termes de sécurité aéroportuaire, considérée comme le principal pilier de l’industrie du transport aérien.
L’aéroport de Korhogo, classé 1er, répond donc aux normes les plus exigeantes de l’aviation civile internationale. Son exploitant, la SODEXAM, assure une coordination optimale des activités des divers services d’aéroport, tout en garantissant la résilience pour un retour rapide à la normale.
Ces aptitudes ont été démontrées dans l’exercice de simulation dénommé Exo Kagnon 2024 qui a eu lieu le 25 juillet dernier à l’aéroport de Korhogo. C’était l’un des quatre critères d’évaluation du concours.
Par cette distinction, la Côte d’Ivoire prouve au monde que le système de sûreté et de sécurité de ses aéroports domestiques est performant et répond aux normes de l’aviation civile internationale.
Le Prix ACI Afrique pour la Sécurité Aéroportuaire 2024, et le certificat de gestion de crise et résilience aéroportuaires rapprochent la SODEXAM de son ambition de se positionner comme le leader de l’Afrique de l’Ouest dans l’exploitation et le développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique.
L’avenir de l’équipe d’Égypte est incertain à l’approche des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, malgré un bon départ dans la compétition. L’équipe nationale d’Égypte semblait bien engagée sur la route de la Coupe du Monde 2026, avec une première place solide dans son groupe des éliminatoires grâce à 10 points récoltés en quatre matchs (trois victoires et un nul). Une position favorable pour retrouver la plus prestigieuse des compétitions internationales, après avoir manqué l'édition précédente.
Mais une affaire juridique pourrait briser le rêve des Égyptiens. La Fédération Égyptienne de Football (EFA) est sous la menace d’une exclusion de la prochaine Coupe du Monde en raison d’un différend financier avec une société suisse spécialisée dans l’organisation de matches.
Cette société, après avoir vu son contrat rompu par l’EFA, a porté l’affaire devant la FIFA. Le tribunal de la Fédération internationale a condamné l’Égypte à payer une amende. Cependant, la Fédération égyptienne a ignoré les multiples injonctions, refusant de régler cette dette qui s’alourdit au fil du temps. Selon les informations révélées par le média suisse Blick, la FIFA a déjà adressé plusieurs mises en demeure, en décembre 2023, février et août 2024, sans obtenir de réponse positive.
Si l'Égypte ne parvient pas à résoudre cette affaire, cela serait un coup dur pour une équipe qui rêve de briller à nouveau sur la scène internationale après son absence lors de la dernière édition. Les supporters des Pharaons espèrent que ce nuage administratif ne viendra pas assombrir les performances prometteuses de leur équipe sur le terrain.
Dans un contexte mondial où la protection des données personnelles est au cœur des préoccupations, la gestion des informations de santé n’échappe pas à cette vigilance accrue. En Côte d’Ivoire, la Direction de l’information sanitaire (DIS) joue un rôle crucial dans la collecte, la gestion et la sécurisation des données de santé. Dr Pongathie Adama Sanogo, directeur de cette structure, nous éclaire sur les défis actuels liés à la protection des données à caractère personnelle de santé, la gouvernance des données dans le secteur médical, ainsi que les efforts entrepris pour améliorer la diffusion des informations à travers des outils comme le bulletin SNIS-INFO.
Bonjour Docteur, vous êtes le Directeur de l’information sanitaire en Côte d’Ivoire, pouvez-vous nous présenter la mission de vôtre Direction et son rôle dans la collecte et la diffusion des données sanitaires ?
La Direction de l'information sanitaire en Côte d'Ivoire a pour mission essentielle de rendre disponibles les données sanitaires. Pour ce faire, nous avons mis en place des procédures et des documents qui facilitent la collecte de ces données. Concrètement, nous utilisons des registres de consultation dans les centres de santé, où le personnel recueille les informations. Chaque mois, ces données sont compilées dans un rapport mensuel, qui est ensuite transmis à la DIS via une application informatique appelée DHIS2. Ce système permet la saisie des données au niveau des districts et leur transmission directe à la DIS. Chaque année, nous publions des bulletins ou des rapports annuels sur la situation sanitaire nationale.
Docteur, les données de santé personnelle sont des informations sensibles. Comment la Côte d'Ivoire s'assure-t-elle de leur protection et confidentialité, notamment dans le cadre de la loi de 2013 sur la protection des données personnelles ?
Il est vrai que, jusqu’à récemment, nous ne traitions que des informations agrégées, ce qui réduisait le risque lié à la protection des données personnelles. Mais avec l’introduction de nouvelles applications comme le dossier patient informatisé, la collecte d’informations individuelles est désormais nécessaire à différents niveaux du système de santé. C’est pourquoi nous avons intensifié la formation et la sensibilisation du personnel impliqué dans la collecte de ces données pour garantir leur confidentialité.
Nous avons également mis en place des niveaux d’accès différenciés : le personnel administratif, par exemple, ne peut pas accéder aux informations médicales spécifiques comme les diagnostics ou les traitements. De plus, des mécanismes de cryptage des données assurent que l’accès à ces informations est sécurisé et nécessite l’accord du patient.
Donc, les populations peuvent être rassurées quant à la sécurité de leurs informations personnelles de santé ?
Oui, les populations peuvent être rassurées. La sécurité de leurs informations est assurée à travers ces dispositifs de protection.
Concernant cet acte de protection des données à caractère personnel, plusieurs initiatives internationales, comme celles menées par Transform Health et la Société Ivoirienne de Biosciences (SIBIM), proposent des cadres d’échanges pour la gouvernance des données de santé personnelles. Quels sont, selon vous, les éléments essentiels à inclure dans ce projet de loi type pour une gestion éthique et sécurisée des données de santé, la Dis faisant partie des institutions à consulter ?
Effectivement, il faut déjà préciser qu'au niveau du ministère de la Santé, nos instances pour la gouvernance des données de santé sont en place. Nous avons plusieurs structures en charge de la protection et de la gestion des données à caractère personnel. Il y a notre direction, la Direction de l'Information Sanitaire, mais aussi la Direction de l’Informatique et de la Santé Digitale. Nous avons également le projet d'appui au passage à échelle de la digitalisation. Ces entités sont responsables de garantir la sécurisation des données de santé. L’aspect primordial dans la gouvernance, c'est d'abord de s'assurer que toutes les parties prenantes sont alignées et que les objectifs du projet sont clairement définis.
À l'international, il y a aussi des projets comme celui de l’Africa CDC, qui traite des échanges d'informations en matière de santé avec toutes les garanties de sécurité. Il est donc important d’avoir des structures bien outillées pour assurer la protection des données personnelles, afin d’établir un cadre de gouvernance impliquant le ministère, la société civile, et toutes les parties prenantes. En ce qui concerne la gouvernance des données de santé, c’est une discussion qui se poursuit, notamment avec la nouvelle loi type.
Quels sont les objectifs qui vous intéressent particulièrement dans cette loi type de gouvernance des données de santé ? Et comment cette loi viendra-t-elle encadrer, de votre côté, la gestion des données de santé ?
Cette loi est importante, surtout dans le contexte actuel. Vous savez qu’il y a peu de temps, certains personnels de santé ont pris l'habitude de publier sur les réseaux sociaux des informations personnelles concernant des patients. Lors des enquêtes, nous avons découvert que cela provenait davantage d’une méconnaissance des lois que d’une volonté de mal faire. Beaucoup de ces professionnels ignoraient les protections autour des données à caractère personnel, ce qui a entraîné la divulgation d’informations sensibles dans l’espace public. Cela a, bien entendu, suscité des inquiétudes, notamment lorsque nous avons introduit le processus de gestion des dossiers patients. Les gens nous demandaient souvent : "Comment pouvez-vous garantir que ces données ne se retrouveront pas un jour dans le domaine public ?"
D’où l’importance pour nous de bien comprendre cette loi et de renforcer notre collaboration avec l'ARTCI (Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire). À chaque étape, nous devons obtenir leur autorisation pour utiliser, collecter et traiter les données à caractère personnel. Chaque processus est contrôlé pour garantir la confidentialité avant tout déploiement d’applications de collecte de données. Cela se fait en lien avec l’ARTCI et les autres structures concernées.
Aujourd'hui, nous avons un rôle clé dans la sensibilisation et la formation du personnel de santé et de tous les acteurs impliqués dans la collecte de données sur la protection des données à caractère personnel. Cela fait partie intégrante de tous nos projets.
Parlons du bulletin SNiS- Infos
Le bulletin SNIS-INFO est un outil précieux pour comprendre l’état de la santé publique en Côte d'Ivoire. Pouvez-vous nous expliquer la genèse de ce bulletin et son objectif principal ?
Ce projet nous tenait à cœur depuis longtemps. Nous avons constaté que beaucoup de gens n'étaient pas informés de l’évolution des indicateurs de santé. Avant, nos rapports étaient produits chaque année, et sous un format destiné essentiellement aux professionnels de santé. Le grand public n’y avait pas vraiment accès. Nous avons alors décidé de faire appel à des spécialistes en communication pour rendre ces informations plus accessibles et permettre au grand public de mieux comprendre ces indicateurs. L’idée du bulletin est ainsi née.
Nous avons d'abord commencé avec un bulletin semestriel, mais la régularité n’était pas au rendez-vous. Cette année, nous avons relevé le défi de passer à une périodicité trimestrielle. Le premier bulletin a connu quelques retards, car c'était le lancement, mais désormais, un mois après la fin de chaque trimestre, nous publierons un bulletin. Le public pourra aussi contribuer en proposant des sujets ou en nous interpellant sur les indicateurs qui les intéressent.
Ce bulletin présente des indicateurs clés comme ceux du paludisme, de la tuberculose, du VIH, ou encore de la santé mère-enfant. Quels sont les principaux standards observés au premier trimestre 2024 et comment les présentez-vous ?
Nous observons une amélioration des indicateurs, bien que pas aussi rapide que nous l’aurions souhaité. Comparé aux mêmes périodes des années précédentes, les indicateurs sont en progression. Ces résultats servent de boussole aux districts et établissements sanitaires pour maintenir le cap. Cependant, par rapport à 2021, 2022, et 2023, nous avons tout de même une légère amélioration des indicateurs, ce qui est encourageant.
Toujours dans le bulletin, on retrouve des termes comme les trois « 95" dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA. Pouvez-vous nous expliquer ce que signifie ce terme et son importance ?
Les trois 95 sont des objectifs clés dans la lutte contre le VIH/SIDA. Le premier 95 correspond à la proportion de la population qui doit connaître son statut sérologique, c'est-à-dire avoir été dépistée. Le deuxième 95 correspond à la proportion de personnes dépistées positives au VIH qui doivent être mis sous traitement ARV. Le troisième 95 c’est la proportion de personnes sous traitement ARV qui ont une charge virale supprimée ou inférieure à 1000 copies. Si l’un de ces objectifs n’est pas atteint, l’impact global sur la lutte contre le VIH est compromis.
Docteur, quels sont les obstacles majeurs à l'atteinte de ces trois 95% ?
La sensibilisation des populations et l’accessibilité des outils de dépistage sont des défis. Parfois, il y a des ruptures de matériels de dépistage, ce qui empêche de tester tout le monde. De plus, certaines personnes testées ne reviennent pas chercher leurs résultats. Enfin, lorsqu’on dépiste un grand nombre de personnes, il peut y avoir une pénurie de médicaments pour traiter toutes les personnes séropositives, ce qui ralentit l'atteinte du troisième 95%.
Le bulletin mentionne également des termes comme "complétude" et "promptitude" des données sanitaires. Pouvez-vous expliquer ces concepts et leur importance dans la gestion de l'information sanitaire ?
La complétude fait référence à la proportion d’établissements de santé qui transmettent leurs données. Si 95% des établissements transmettent leurs rapports, on peut dire que les données sont suffisamment représentatives. Quant à la promptitude, elle mesure la rapidité avec laquelle ces données sont soumises. Si des rapports de janvier sont envoyés en septembre, ils ne seront plus pertinents. C'est pourquoi chaque établissement a cinq jours après la fin du mois pour transmettre son rapport.
Les performances des régions varient entre 91% et 100% en 2024. Comment expliquez-vous ces différences ?
Les performances des régions sanitaires en matière de promptitude pour le périmètre 2024 varient de 91% à 100%. Cette disparité s'explique principalement par le nombre d'établissements dans chaque région. Certaines régions disposent d'un grand nombre d'établissements, tandis que d'autres en ont peu, ce qui impacte la capacité à soumettre des rapports en temps voulu. Les conditions d'accès et la distance jouent également un rôle crucial, car les rapports doivent souvent être envoyés physiquement, et les routes peuvent être difficiles d'accès. Cela entraîne des retards dans la transmission des rapports, particulièrement pour les districts éloignés. Un autre facteur affectant la promptitude est la rupture d'électricité et les problèmes de connexion internet, qui sont essentiels pour la saisie et la transmission des données. Dans certaines régions, une connexion instable peut empêcher le personnel de saisir les informations à temps. De plus, le manque de personnel dédié à la saisie des données dans les zones avec de nombreux établissements aggrave ce problème.
Pour y remédier ?
Pour remédier à ces défis, plusieurs initiatives ont été mises en place :
Suivi et relance : les régions qui n'ont pas transmis leurs rapports à temps sont systématiquement relancées pour améliorer leur complétude et leur promptitude. Des formations sont organisées pour renforcer les capacités du personnel chargé de la saisie des données. L'accompagnement sur le terrain est également prévu pour aider ces régions. Augmentation des ressources humaines est nécessaire. Du personnel est déployé pour gérer les charges de travail accrues, afin d'assurer une saisie efficace des données.
Docteur, quelles sont les priorités actuelles de la direction pour améliorer la performance de ces données sanitaires en Côte d'Ivoire ?
Concernant les priorités actuelles de la direction de l’information sanitaire, l'accent est mis sur : la formation du personnel : un partenariat a été établi avec des écoles de formation pour garantir que tout nouveau personnel soit formé à la collecte et à la transmission des données dès leur sortie d'école. Egalement, il est essentiel de disposer du matériel informatique adéquat et des outils nécessaires pour faciliter la collecte des données. La direction encourage les régions à établir des bibliothèques trimestrielles de rétro-informations pour informer le public sur l'état de santé dans leur région. Ces initiatives visent à créer un système d'information sanitaire performant qui garantisse la disponibilité et la qualité des données sanitaires dans le pays.
Un Conseil des Ministres s’est tenu au Palais de la Présidence de la République à Abidjan sous la présidence de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA. Au cours de cette session, un décret majeur a été adopté : la ratification de l’accord sur l’exemption de visa entre le Gouvernement de la République de Corée et le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire.
Signé à Séoul le 2 juin 2024, cet accord vise à lever l’obligation de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques, officiels et de service des deux pays. Ce changement facilitera les déplacements des ressortissants ivoiriens et sud-coréens en mission officielle ou en transit sur le territoire de l’autre nation.
L'accord ne se limite pas seulement aux diplomates ; il couvre également les membres de leur famille et les agents des autres services publics munis d’un passeport diplomatique ou de service en cours de validité.
Cela représente un pas significatif vers le renforcement des relations bilatérales et la promotion de la coopération entre la Côte d'Ivoire et la Corée du Sud.
Cette exemption de visa est perçue comme une opportunité d'approfondir les liens économiques, culturels et diplomatiques entre les deux nations.
En simplifiant les déplacements, cet accord pourrait encourager les échanges d’expertise et d’investissements, tout en favorisant une meilleure compréhension mutuelle.
Cet accord marque une avancée importante dans les relations entre les deux pays et ouvre la voie à une collaboration accrue sur divers fronts.
Mohamed Compaoré