Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La télévision occupe le premier rang en terme de moyen d'information des Ivoiriens, selon une enquête de l'Autorité nationale de la presse (ANP) dont les résultats ont été restitués jeudi 27 juin 2024 à la maison de la presse d’Abidjan.

L’enquête visait à répondre aux besoins des Ivoiriens en matière de canaux utilisés pour s’informer.

Selon l’étude qui a planché sur le thème :"Comment les Ivoiriens s’informent ?", il ressort( en 1ère position) que 75,7% des personnes interrogées s’informent principalement à la télévision(RTI1, en tête). Internet et les médias en ligne arrivent en deuxième position, avec 73,7 % des Ivoiriens utilisant ces canaux pour s’informer. La radio, quant à elle, est utilisée par 26,9 % des Ivoiriens pour s'informer(notamment RFI 28,5% d’auditeurs). En dernière position, la presse écrite ne recueille que 13,8 % des suffrages. Et autres avec 20,9% pour les personnes qui s’informent de bouche à oreille.

Par ailleurs, 34,4% des Ivoiriens alphabétisés estiment que le traitement des sujets liés au coût de la vie pourrait revitaliser la vente des journaux, tandis que 65,6% jugent que la liberté de la presse est une réalité en Côte d’Ivoire.

L’enquête, menée à travers un sondage en ligne avec un questionnaire, a été saluée par le président de l'ANP, Samba Koné, qui a exprimé sa reconnaissance à l’Agence de soutien et de développement aux médias (ASDM) et au Cabinet d’études SIVES pour leur contribution à la réussite de l'initiative.

Poursuivant, il a alerté sur le fait que le chiffre d’affaires de la presse imprimée a chuté de manière considérable à 546 millions de FCFA en 2023, contre 6 milliards en 2011. Le président de l'ANP a fait observer que les Ivoiriens se détournent de plus en plus de la presse traditionnelle.

La cérémonie s’est tenue sous la présidence du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, pour qui les résultats de l'enquête reflètent la réalité.

L’ANP, établie par la loi n° 2017-867 du 27 décembre 2017 sur le régime juridique de la presse. Elle a pour mission de réguler la presse imprimée et numérique, de garantir la liberté de la presse, de promouvoir le pluralisme et de veiller au respect des normes éthiques et déontologiques du journalisme.

 

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Un pylône de téléphonie appartenant à l’entreprise de téléphonie mobile MTN Côte d’Ivoire s’est a subi des dommages à Korhogo, nord de la Côte d’Ivoire le jeudi 27 juin 2024 faisant un bilan de six victimes dont trois décès selon le communiqué parvenu à notre rédaction.

A en croire la note, trois enfants ont perdu la vie à Korhogo hier à la suite d’un effondrement d’une antenne de téléphonie qui, dans sa chute, est tombée sur un camion-citerne obstruant la voie express du Lycée Félix Houphouët Boigny de la ville de Korhogo.

Les sapeurs-pompiers arrivés sur place ont porté secours aux six victimes dénombrées sur le lieu afin de permettre le passage.

 L’opérateur a dans un dans un communiqué tenu à exprimer ses ‘’regrets’’ avant de donner les raisons de ce drame 

“De violents orages survenus ce jour en fin d’après-midi sur la ville de Korhogo, ont entraîné de nombreux dégâts, dont la chute d’une de nos antennes. Celle-ci a malheureusement causé des dommages tragiques, notamment 3 pertes en vies humaines, 3 blessés, ainsi que l’obstruction d’une voie d’accès à Korhogo et l’indisponibilité des services appels, internet et sms”, explique dans le communiqué.

“Nous présentons nos sincères condoléances aux familles des personnes disparues dans cet incident, et nous nous engageons à la mise en place de mesures d’accompagnement auprès des personnes sinistrées. A cet effet, nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités de la ville”, ajoute le document.

A noter que les équipes techniques de MTN Côte d’Ivoire travaillent au rétablissement rapide des services interrompus.

KM

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Le 24 juin, Huawei a annoncé la signature d'un protocole d'accord (MoU) avec Smart Africa, une alliance regroupant 40 pays africains en charge de l’agenda numérique du continent.

Ce partenariat stratégique vise à renforcer la formation des talents en technologies de l'information et de la communication (TIC), à promouvoir le transfert de connaissances, et à encourager la coopération technique pour la transformation numérique de l'Afrique.

Lors de sa visite au siège de Huawei à Shenzhen, la délégation de Smart Africa et les représentants des organisations affiliées, telles que l'African Network of Cyber Security Agencies (ANCA), le Council of African ICT Agencies (CAITA), et le Council of African Regulators (CAR) ont découvert les dernières innovations technologiques et les tendances de l'économie numérique.

Cet événement a marqué le début d'un partenariat prometteur, ouvrant la voie à une collaboration renforcée entre les deux entités pour dynamiser le secteur des TIC en Afrique. Cette initiative souligne l'importance de la synergie entre les acteurs du secteur, qu'ils soient publics ou privés.

Le Vice-président de Huawei, M. XUE Man a salué l’engagement de toutes les parties prenantes.

 “Depuis 2019, nous coopérons avec Smart Africa au développement du numérique en Afrique. La poursuite de ce partenariat est un élément clé de notre ambition et nous en sommes donc très satisfaits. Nous sommes persuadés que cette alliance constitue un cadre solide et dynamique pour continuer à investir dans le développement du numérique en Afrique.”, a-t-il declaré.

Cette déclaration reflète l'engagement de Huawei à jouer un rôle central dans la transformation numérique du continent africain.

Lacina KONÉ, Directeur Général et Président de Smart Africa a partagé cette opinion.

« Nous sommes très heureux de nous joindre à Huawei pour contribuer au renforcement des capacités dans les TIC en Afrique. Ensemble, nous nous engageons à explorer et accélérer les opportunités de transferts de connaissances et de compétences en matière de transformation numérique pour le bénéfice de nos pays membres. », s’est satisfait le DG.

Les dirigeants de Huawei Northern Africa et Southern Africa, Jeremy LIN et WAN Wei ont également exprimé leur satisfaction, soulignant que cette alliance démontre la confiance des partenaires locaux et renforce la philosophie de Huawei : "En Afrique, pour l’Afrique."

En s'unissant pour développer les compétences numériques et promouvoir l'innovation, Smart Africa et Huawei contribuent à consolider la construction d’un marché numérique unique en Afrique. Cette collaboration stratégique est essentielle pour atteindre les objectifs ambitieux de Smart Africa qui visent à créer un marché numérique unique en Afrique d’ici 2030.

Le partenariat entre Huawei et Smart Africa est une initiative importante pour le développement numérique du continent africain.

En investissant dans la formation des talents, le transfert de connaissances et la coopération technique, cette alliance stratégique contribue à la construction d’un marché numérique unique en Afrique, favorisant ainsi le développement socio-économique durable et l'intégration du continent dans l'économie mondiale de la connaissance.

Smart Africa est une alliance de pays africains, d’organisations internationales et d’acteurs du secteur privé mondial chargés de l’agenda numérique de l’Afrique. Elle repose sur l’engagement audacieux et novateur des chefs d’État africains à accélérer le développement socio-économique durable du continent et à faire entrer l’Afrique dans l’économie de la connaissance grâce à un accès abordable au haut débit et à l’utilisation des TIC.

Fondée en 1987, Huawei est l'un des principaux fournisseurs mondiaux d'infrastructures de TIC et d'appareils intelligents. Avec 207 000 employés et une présence dans plus de 170 pays et régions, Huawei sert plus de trois milliards de personnes dans le monde. L'entreprise est déterminée à investir dans l'innovation et le développement technologique pour répondre aux besoins des marchés émergents, y compris l'Afrique.

LDA avec Sercom

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L'Ambassadrice de l'Union européenne en Côte d'Ivoire, Francesca Di Mauro, a annoncé le jeudi 27 juin à Abidjan, au Sofitel Hôtel Ivoire, un partenariat stratégique entre l'Union européenne (UE) et l'Alliance for Financial Inclusion (AFI). Ce partenariat, bénéficiant d'un financement initial de 2 millions d'euros, a été dévoilé en marge de la 13e table ronde annuelle des leaders de l'AfPI (Initiative pour une politique d'inclusion financière en Afrique).

Le projet FI-Africa ambitionne de promouvoir un accès équitable à des services financiers de qualité en Afrique subsaharienne. Il se concentre particulièrement sur l'amélioration de l'inclusion financière des jeunes et des femmes, le développement de services financiers numériques sécurisés, ainsi que la promotion de la finance verte. A fait l’Ambassadrice de l’Ue en Côte d’Ivoire.

A en croire la diplomate, ce partenariat revêt une importance capitale, car il contribue directement à la réduction de la pauvreté et à la stimulation de la croissance économique à travers le continent. Entre 2011 et 2017, près de 1,2 milliard d'adultes dans le monde ont ouvert un compte bancaire, marquant un progrès significatif. Cependant, le défi persiste : 31 % des adultes demeurent non bancarisés, dont une majorité de femmes (56 %).

En Afrique subsaharienne, le taux de bancarisation a plus que doublé depuis 2011 pour atteindre 49 % mais de nombreux obstacles persistent, nécessitant des efforts continus pour étendre l'accès aux services financiers.

L'inclusion financière repose sur plusieurs piliers essentiels à savoir : l'accessibilité, l'utilisation effective des services et la qualité des offres disponibles. Il est important de renforcer les infrastructures financières, d'accroître les connaissances financières, de proposer des produits abordables, de créer des cadres réglementaires propices, d'innover technologiquement et de renforcer la confiance dans les institutions financières.

 S’appuyant sur une enquête d'Afrobarometer de 2018, elle a révélé que seulement la 50% des personnes en Afrique subsaharienne font confiance à leurs banques, soulignant impératif d'améliorer la transparence et la sécurité des données pour renforcer cette confiance.

Pour l'UE, ces enjeux sont au cœur de son engagement pour le développement économique et social durable des nations africaines. Depuis le lancement de la stratégie Global Gateway et de l’Africa-Europe Investment Package, l'UE s'efforce de stimuler la croissance économique, de favoriser le développement du secteur privé, de créer des emplois décents et de mobiliser des investissements durables dans des secteurs clés.

Le projet FI-Africa s'inscrit parfaitement dans cette démarche qui vise à renforcer les compétences des régulateurs financiers pour surmonter les défis majeurs de l'inclusion financière.

Le plan d'action de FI-Africa comprend des initiatives clés telles que le renforcement des capacités des acteurs du secteur financier, un soutien pratique à la mise en œuvre des politiques, ainsi que des dialogues de haut niveau avec les décideurs, notamment dans les domaines du numérique et de la finance verte.

En réunissant l'UE, les partenaires africains, les gouvernements et les institutions financières au sein de l'AFI, ce partenariat vise à accélérer le développement des économies africaines vers une croissance compétitive et transformative.

Le lancement du projet FI-Africa représente une étape importante vers une inclusion financière plus large et efficace en Afrique subsaharienne.

Avec le soutien combiné de l'AFI et de l'UE, on peut espérer des améliorations tangibles dans la vie des jeunes, des femmes et d'autres segments marginalisés de la population.

Ce partenariat prometteur ouvre de vastes perspectives pour une croissance inclusive et durable à travers le continent africain, soulignant ainsi son potentiel transformateur pour les années à venir.

MC

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jeudi, 27 juin 2024 18:10

Dabar Media se lance en Afrique

Dabar Media annonce fièrement son lancement en Afrique, soutenu par une ronde de financement initial réussie de 100 000 $ par des investisseurs anges. Ce jalon de financement significatif permet à Dabar d'étendre ses offres au-delà d'une plateforme de nouvelles en ligne, augmentant ainsi sa portée et son impact à l'échelle mondiale.

Avec cet investissement, Dabar a étendu sa présence aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Allemagne et au Nigeria, avec plus de 9 300 lecteurs quotidiens en six mois après le lancement. Cette croissance reflète l'engagement de Dabar à fournir un contenu perspicace et de haute qualité dans divers domaines.

Dans le cadre de son expansion, Dabar a lancé deux nouvelles initiatives : le Dabar Network et le "ForgeHer Network". Le ForgeHer Network est une initiative visant à soutenir les femmes dans l'industrie technologique. Elle vise à combler le fossé pour les fondatrices et les professionnelles en offrant des ressources éducatives, des conseils d'experts et une communauté de soutien.

"Nous sommes ravis de lancer Dabar en Afrique et d'étendre notre portée à l'échelle mondiale," a déclaré Seun Odegbami, cofondateur de Dabar. "Le financement initial nous permettra de fournir des opportunités précieuses de formation et de réseautage à notre communauté, favorisant ainsi la croissance et l'innovation."

Esther John, cofondatrice et PDG de Dabar, a ajouté : "Notre objectif est de créer une plateforme dynamique qui informe et autonomise notre audience. Le ForgeHer Network témoigne de notre engagement à soutenir la diversité et l'inclusion dans l'industrie technologique."

Les fonds seront utilisés stratégiquement pour améliorer les offres de contenu de Dabar, soutenir les initiatives communautaires et fournir des opportunités de formation et de réseautage. Ces efforts aideront à créer une communauté vibrante et engagée, et à générer un impact significatif.

A noter que Dabar est une plateforme médiatique avant-gardiste dédiée à fournir un contenu perspicace et engageant sur divers sujets, y compris les insights commerciaux, les tendances technologiques, l'innovation, et bien plus encore. Dabar vise à inspirer et informer son audience grâce à un journalisme de haute qualité et des initiatives communautaires.

source: Dabar


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Permettre aux populations d’avoir accès à des soins de qualité où qu’elles se trouvent, tel est l’un des objectifs majeurs du gouvernement ivoirien. Pour y parvenir, l’équipe gouvernementale procède à la construction, à la réhabilitation et à l’équipement de centres de santé sur toute l’étendue du territoire national.

À Edjambo dans la région du Sud Comoé, le Centre de Santé Rural (CSR) rapproche les soins des populations. Les habitants du village sont soulagés de bénéficier de soins de santé de qualité à proximité de chez eux.

"Je suis arrivée ici il y a 3 jours, très malade. Je me sens mieux aujourd’hui. Je suis soulagée de n’avoir plus besoin de me rendre à Aboisso à plus de 40 km pour me faire soigner”, dit Chantal Kouadio, sur son lit d’hôpital.

Au centre de la Côte d’Ivoire, Gbofia, village situé à 18km de Toumodi, dispose depuis 2023 d’un dispensaire rural construit à la faveur de la phase 2 Programme social du gouvernement (PS-Gouv 2). Ce centre de santé a été longtemps attendu par les 1 300 habitants de la localité.

"Avant la construction du dispensaire, les habitants de Gbofia parcouraient 18 km pour se faire soigner. C’était pénible, surtout pour les femmes enceintes", confie Bohoussou Koffi, habitant de Gbofia.

Dans le cadre du PS-Gouv 2, qui s’étend sur la période 2022-2024, 229 Établissements sanitaires de premier contact (ESPC) ont été réhabilités et équipés quand 69 autres ESPC et 16 maternités ont été construits.  

OM

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Africa Finance Corporation (AFC), le chef de file des solutions d’infrastructure sur le continent, a le plaisir d’annoncer la clôture d’un prêt de premier rang de 150 millions USD conclu avec Kamoa Copper visant à soutenir l’expansion du gisement de cuivre Kamoa-Kakula en République démocratique du Congo. Le prêt fourni par AFC, qui a agi en qualité de bailleur de fonds et d’arrangeur, illustre son engagement à soutenir l’enrichissement local des abondantes ressources en minerais d’Afrique dans l’optique de concrétiser le potentiel de prospérité économique du continent.

Kamoa-Kakula est un gisement de cuivre souterrain de classe mondiale, à haute teneur et à faible intensité de carbone situé en bordure occidentale de la prolifique ceinture de cuivre d’Afrique centrale. Sa production ayant débuté en juillet 2021, le site fait actuellement l’objet d’une troisième phase d’expansion, qui comprend une augmentation de 33 % de la capacité de production de cuivre à plus de 600 000 tonnes par an (tpa), et la construction de la plus grande fonderie de cuivre d’Afrique avec une capacité de 500 000 tpa d’anodes de cuivre avec une pureté de 99 %. L’expansion englobe également le redémarrage d’une capacité de production d’énergie hydroélectrique renouvelable de 178 mégawatts (MW) grâce à la remise à neuf de la turbine n°5 au barrage Inga II. La phase 3 devrait être terminée d’ici la fin 2024, faisant de Kamoa-Kakula le plus grand producteur de cuivre d’Afrique et le troisième au niveau mondial.

Kamoa-Kakula est exploité sous la forme d’une coentreprise entre Ivanhoe Mines, Zijin Mining et le gouvernement de la République démocratique du Congo. L’exploitation continue de générer un rendement exceptionnel et a permis des expansions respectant les exigences budgétaires et en avance sur le calendrier. De plus, son approche long-termiste en fait l’exemple parfait d’une activité minière responsable sur le continent africain. Son personnel à temps plein est constitué à 91 % de Congolais et plus de 600 millions USD ont été versés en taxes et redevances à la RDC depuis le lancement des opérations. En 2023, Kamoa-Kakula était directement à l’origine de 4 % du PIB national. Le site fait également partie des plus faibles émetteurs de GES au niveau mondial par tonne de cuivre produit, selon les cabinets indépendants Skarn Associates à Londres, Angleterre, et le groupe WSP à Montréal, Canada. 

« Il s’agit d’un jalon majeur dans notre mission de développer des écosystèmes d’infrastructures contribuant à intégrer les économies et à stimuler la transformation économique en Afrique », déclare Samaila Zubairu, président et CEO, AFC. « Le cuivre est l’un des minerais essentiels pour la transition énergétique mondiale et cette expansion minière renforcera non seulement la position de l’Afrique sur le marché mondial du cuivre, mais contribuera également à rapprocher le continent de l’objectif zéro émission nette, tout en créant des opportunités d’emploi et en générant d’importants revenus pour la RDC. »

La participation d’AFC au projet Kamoa-Kakula témoigne du rôle essentiel de l’entreprise dans le développement d’infrastructures qui stimulent l’industrialisation et améliorent la compétitivité du continent. Fin 2023, Kamoa-Kakula est devenu le premier utilisateur industriel du corridor ferroviaire atlantique de Lobito, une ligne reliant la ceinture de cuivre de la RDC au port atlantique de Lobito, en Angola. AFC a agi en tant que conseiller financier du consortium Trafigura, Mota-Engil et Vecturis, qui a obtenu une concession de 30 ans pour les services et la logistique ferroviaires. L’utilisation du corridor ferroviaire atlantique de Lobito devrait réduire considérablement les coûts logistiques et l’intensité des émissions de carbone des exportations de produits minéraux de la ceinture de cuivre de la RDC.

hn

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Dr Amany Asfour, présidente de l'Africa Business Council, a accordé un entretien exclusif à La Diplomatique d’Abidjan (LDA) en marge de la réunion stratégique de mise en œuvre de la déclaration des dirigeants africains (ALM) sur le financement de la santé, qui s'est tenue le 22 juin 2024 à l'hôtel Radisson Blu d'Abidjan.

La Diplomatique d’Abidjan: Pouvez-vous nous parler des participants à cet événement et de leur rôle ?

Dr Amany Asfour : Plusieurs entités ont participé, notamment le NEPAD, l'Union africaine, l'ABAD et le Conseil African Business Council. Tous ont contribué au financement du secteur privé dans le domaine de la santé, soulignant l'importance de ce financement.

LDA : Quels sont les principaux objectifs de cette rencontre ?

Dr Amany Asfour : L'autonomisation de l'Afrique passe par plusieurs éléments clés, en premier lieu la santé. Cela inclut le secteur pharmaceutique et l'équipement en matériel de santé. Nous devons nous concentrer sur ces aspects pour atteindre nos objectifs d'autonomisation. Le développement du secteur sanitaire ne doit pas dépendre de l'aide extérieure comme celle de l'Inde ou de la Chine. Il est nécessaire de revoir notre politique de gestion gouvernementale et notre collaboration avec le secteur privé.

LDA : Êtes-vous satisfait de cette rencontre en Côte d'Ivoire ?

Dr Amany Asfour : Oui, je suis très satisfaite de la qualité des participants. Ils ont apporté des solutions pertinentes aux problèmes abordés.

LDA : Quels sont les principaux piliers sur lesquels vous vous basez pour l'autonomisation du secteur sanitaire ?

Dr Amany Asfour : Il y a trois piliers principaux. Il faut noter le renforcement des capacités dans le secteur de la santé, c’est-à-dire, nous devons former nos équipes, renforcer la technologie médicale et mobiliser les ressources scientifiques et technologiques. A cela, il faut ajouter la politique de gouvernance qui est crucial. Il s’agit de favoriser le plaidoyer et les discussions entre le gouvernement et le secteur privé. Nous avons décidé que 40% des ressources gouvernementales doivent être allouées à l'approvisionnement du secteur privé de la santé africain. Enfin, la production africaine. Nos productions doivent répondre aux normes internationales, être compétitives et durables. Nous devons travailler sur le transfert de technologie et le renforcement des capacités.

LDA : Quelles sont les initiatives financières en place pour soutenir ces objectifs ?

Dr Amany Asfour : Deux fonds ont été recommandés par le secteur privé de l'Union africaine notamment un fond pour la fabrication d'équipements médicaux et un autre pour l'établissement d'infrastructures de santé. L'objectif est de garantir que les ressources sont bien utilisées pour soutenir ces initiatives et atteindre une production locale de qualité, durable et compétitive.

Entretien réalisé par Mohamed Compaoré

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Le Président de la République du Mali, le Colonel Assimi GOÏTA est arrivé, ce mardi dans la matinée, à Ouagadougou pour une visite d’amitié et de travail. Il a été accueilli à sa descente d’avion par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE.

Le Président GOÏTA et la forte délégation qui l’accompagne auront une séance de travail avec la partie burkinabè au Palais présidentiel de Koulouba.

Au cours de cette visite d’amitié et de travail, les deux Chefs d’Etat vont revisiter les relations de coopération entre la République du Mali et le Burkina Faso. La question sécuritaire, la relance économique seront également au menu des échanges entre les deux parties.

Sur le trajet menant au Palais de Koulouba, une foule est sortie acclamer le Président Ibrahim TRAORE et son hôte, le Colonel Assimi GOÏTA.

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger confrontés au terrorisme, ont créé l’Alliance des Etats du Sahel (AES) pour mutualiser leurs efforts et leurs énergies pour libérer leur territoire des forces du mal.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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Afin d’éradiquer la désinformation numérique, le Gouvernement Ivoirien annonce le lancement officiel de la Campagne nationale « pour un Environnement Digital Respectueux et Sécurisé. » Cette initiative, visant à promouvoir un espace numérique sûr et respectueux pour tous les Ivoiriens, marque une étape cruciale dans l’engagement à lutter contre la désinformation et à protéger les citoyens en ligne. La cérémonie s'est déroulée ce jour au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan, en présence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ministre des Sports et du cadre de vie, Monsieur Robert Beugré Mambé, du Ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement Monsieur Amadou Coulibaly et Madame l’Ambassadeur des Etats-Unis Jessica Davis BA.

Pour rappel, le 16 août 2023, une phase pilote de cette campagne a été mise en œuvre avec succès. Cette phase pilote a permis de recueillir des données précieuses et d'affiner l’approche pour garantir l'efficacité de la campagne nationale, assurant ainsi que l’action soit à la fois pertinente et impactante.

Lors de la cérémonie de lancement, les discours du Premier Ministre, du Ministre de la Communication et de l’Ambassadeur des Etats-Unis ont souligné l'importance cruciale de cette campagne pour la stabilité et la cohésion sociale de la Nation.

Le Premier Ministre de Côte d’Ivoire, a déclaré : « La lutte contre la désinformation et la promotion d'un espace numérique sécurisé sont des priorités pour notre gouvernement. La Campagne Nationale pour un Environnement Digital Respectueux et Sécurisé est une réponse concrète à ces défis. »

Le slogan audacieux "Stop au Sorcier Numérique" a résonné avec force ce jour en Côte d’Ivoire, et lance un appel à l’action à tous les Ivoiriens. Il invite chaque citoyen à jouer un rôle actif dans cette lutte contre la désinformation en encourageant une vigilance accrue et la vérification systématique des informations avant de les partager. Cette initiative nationale crée une culture de responsabilité numérique. A ce sujet, Monsieur le Ministre de la communication Amadou Coulibaly a tenu a rappelé que : « Le succès de cette campagne repose sur la participation active de tous les citoyens et partenaires. Ensemble, nous pouvons créer un environnement numérique plus sûr, vertueux et fiable. Chaque action compte, chaque partage responsable fait la différence. »

Madame l’Ambassadeur des Etats-Unis, Jessica Davis BA a déclaré : « Nous avons hâte de commencer ce travail important avec la Côte d’Ivoire et collaborer à des projets pertinents. Ensemble, nous construirons une société plus résiliente et mieux informée pour la paix et la prospérité de notre peuple.»

Ce programme ambitieux et visionnaire repose sur la sensibilisation, à travers une campagne multimédia, pédagogique pour éduquer la population sur les dangers de la désinformation, et sur la formation pour donner aux citoyens les compétences nécessaires pour identifier les fausses informations.

Cette campagne s'inscrit dans une démarche globale de lutte contre la désinformation et vise à renforcer ses collaborations avec des organisations internationales et des experts. La Côte d'Ivoire entend partager son expérience et ses succès pour inspirer d'autres nations.

km

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