Nous rappelons à toutes les parties et institutions libyennes qu'elles ont l'obligation de protéger les populations et les infrastructures civiles, au titre du droit international humanitaire
La France condamne les frappes qui ont touché, pour la deuxième fois depuis le début de l'offensive à Tripoli, le centre de détention de Tajoura et qui ont cette fois causé la mort de plus de 40 migrants et en ont blessé plus d'une centaine.
Nous rappelons à toutes les parties et institutions libyennes qu'elles ont l'obligation de protéger les populations et les infrastructures civiles, au titre du droit international humanitaire. Il leur incombe également dans ce cadre de garantir un accès humanitaire sûr et sans entraves.
À la suite de ce drame, la France appelle à nouveau les parties à une désescalade immédiate et à la cessation des combats. Elle demande, parallèlement, le retour rapide au processus politique sous les auspices des Nations unies. Elle soutient pour cela les efforts du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies Ghassan Salamé.
PARIS, France, 3 juillet 2019
porte-parole Quai d'Orsay
Auteur: LDA Journaliste