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Sans surprise, Vladimir Poutine a été réélu à la tête de la Russie pour un quatrième mandat de six ans, lors d’un scrutin présidentiel tenu dimanche 18 mars dernier. Avec plus de 76,66% des voix, l’homme fort du Krinblin consolide son pouvoir.
Si dans cette élection, le seul adversaire véritable de Vladimir Poutine était le taux de participation. Il a réussi quand même à se rapprocher des 70% que lui avaient promis ses partisans avec un taux de participation de 67,4 % et 76,66 % du suffrage exprimé, soit 56,2 millions de voix contre 45 millions en 2012. Représentant sa part sur les 110 858 228 inscrits qui ont participé au scrutin, selon la commission électorale centarle. Les autres candidats étaient Pavel Groudinine du Parti communiste (2ème avec 11,8 % des voix), suivi par l’ultranationaliste Vladimir Jirinovski (5,66 %) puis la candidate libérale Ksenia Sobtchak (1,67 %) et le démocrate Grigori Iavlinski (1,04 %).
Le maître du Kremlin devra désormais s'occuper de la baisse du niveau de vie des Russes qui au plan social connaissent d’énormes difficultés, selon plusieurs observateurs.
L’autre enjeu de ce mandat, qui court jusqu’en 2024, va être la mise en place d’une bonne politique économique soutenue par les recettes pétrolières.
En pleine tension avec l’Occident, la Russie de Vladimir Poutine cherchera à renforcer davantage les liens avec ses alliés traditionnels que sont la Chine, l’Inde et le Venezuela à cause du gaz et du pétrole.
Avec un pays qui tire la plupart de ses ressources financières de la manne pétrolière, M. Poutine pourra compter sur le soutien de ses alliés de tous les temps tels que la Chine, l’Iran et la Turquie. Mais aussi la Corée du Nord et la Syrie de Bachard Al Assad. le pays a signé ces dernières années de multiples contrats avec l’Inde (gros client de longue date d’armements russes) et a renforcé ses liens avec l’Amérique latine, notamment avec le Venezuela.
Il faut indiquer qu'en 2012, Vladimir Poutine avait été élu avec 63,3 % des voix. Il améliore ainsi son score. Agé de 65 ans, il est au pouvoir depuis 18 ans.
Daniel Coulibaly
Le ministre des Transports, Amadou Koné, a déclaré lundi, à San Pedro, que les vols en partance et à destination de l’aéroport de San Pedro, reprendront vendredi, après la visite effectuée, ce jour, sur la piste de cet aéroport en réhabilitation depuis six mois.
Le ministre Amadou Koné a signifié être venu à la demande du président de la République et du Premier ministre, pour « s’assurer de l’état d’achèvement des travaux de l’aéroport de San Pedro », fermé depuis six mois. « La SODEXAM a autorisé la reprise des vols (…) et nous avons décidé, en accord avec le Premier ministre et Air Côte d’Ivoire, que les vols puissent reprendre vendredi », a déclaré le ministre des transports.
Le ministre Amadou Koné a exprimé sa satisfaction pour les travaux réalisés par l’entreprise EBOMAF, en attendant la cérémonie d’ouverture officielle du nouvel aéroport de San Pedro, dans les prochaines semaines. Le coût des travaux de réhabilitation et d’innovation, a-t-il indiqué, s’élèvent à plus de 14 milliards de francs CFA.
Emboîtant le pas au ministre des transports, le PCA d’Air Côte d’Ivoire, général Abdoulaye Coulibaly, a confirmé que les vols quotidiens d’Air Côte d’Ivoire reprendront à destination et en partance de San Pedro, parce que l’état de la piste rénovée permet cette reprise d’activités de Air Côte d’Ivoire, seule compagnie aérienne, pour l’instant, à desservir régulièrement San Pedro par des vols journaliers.
En travaux de réfection et de prolongement de sa piste, l’aéroport de San Pedro a maintenant une piste de 2100 m de long, en lieu et place des 1900 m dont il disposait auparavant. L’épaisseur et la résistance de la piste ont également été revues à la hausse, permettant au nouvel aéroport, en réfection et en agrandissement, de pouvoir recevoir désormais de gros avions, tels que les Airbus A320, ainsi que l’avion présidentiel, a-t-on indiqué.
AIP
La justice ivoirienne a condamné, lundi Abidjan, un jeune à 12 mois de prison ferme avec une amende de 5 millions FCFA, pour dérive sur les réseaux sociaux, une première dans le pays.
Yao Kouadio Philippe, 31 ans, agent d’entretien et père de quatre enfants, était poursuivi pour avoir appelé au meurtre et à la violence contre les familles de gendarmes sur le réseau social facebook, alors que de violentes émeutes avaient cours dans la ville de M’bahiakro dans le Centre du pays sur à l’assassinat d’une adolescente de 13 ans.
« Il faut commencer à égorger les enfants des gendarmes et nous sommes en train de nous organiser ici à M’Bahiakro. Restez à l’écoute », avait-il écrit, commentant une publication sur ces incidents dans un groupe de discussion sur Facebook.
Ces violences, survenues le 5 mars, avaient fait plusieurs dégâts dont le saccage et l’incendie de la brigade de gendarmerie de la ville.
Lors de sa comparution devant le tribunal correctionnel d’Abidjan, au Plateau, il a reconnu les faits. « J’ai supprimé mon commentaire après avoir constaté les dégâts, et j’ai posté une vidéo pour demander pardon à la nation et aux gendarmes (…) je demande pardon ! », a notamment plaidé l’accusé, cité par l'AIP.
Les juges l’ont reconnu coupable des faits d’«incitation à la violence », mais ont toutefois allégé le réquisitoire du procureur de la République, qui souhaitait une peine de 10 ans pour le prévenu.
« Ces faits sont extrêmement graves. Il était question pour nous de démontrer à tous ceux qui font des dérives sur les réseaux sociaux que, d’abord, nous avons l’arsenal juridique qui permet de les rechercher, de les traquer et de les appréhender », a déclaré le procureur Adou après le procès.
« Nous avons les moyens techniques et technologiques pour aboutir à eux, et enfin, que plus jamais nous n’allons tolérer cela parce que c’est inacceptable qu’on puisse livrer à la vindicte populaire des enfants. C’est ça l’objectif de ce procès », a-t-il insisté, précisant que Yao Kouadio Philippe « a été identifié dans la même soirée après son post sur facebook, et appréhendé le lendemain ».
La défense, jugeant la décision du tribunal « assez raisonnable », a affirmé ne pas avoir l’intention de faire appel.
« C’est une décision pédagogique pour dire aux uns et autres qu’il faut faire attention dans l’usage des réseaux sociaux. Nous les trois avocats nous ne cautionnons pas l’acte mais nous sommes venus pour dire que l’un d’entre nous aujourd’hui a fauté et qu’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Il faut qu’on lui donne une autre chance de se resocialiser », a déclaré Me Amany Kouamé, l’un des avocats de Yao Kouadio Philippe.
La Fondation Children of Africa, présidée par la Première dame ivoirienne Dominique Ouattara, a récolté environs somme de 240 millions de francs CFA, lors du diner gala marquant les 20 ans de l’organisation dans la soirée de vendredi, en vue de la construction d’une école primaire moderne s’un coût globale de 1,5 milliards de francs CFA à Abobo.
« Ce groupe scolaire pourra aider nos enfants d’Abobo à avoir une école à proximité ; avec les dons que nous recevrons ce soir, ce beau projet deviendra une réalité », a notamment indiqué Mme Ouattara, en présence du président Alassane Ouattara, de la Première dame du Niger Lalla Malika Issoufou, des hommes d’affaires, ainsi que des nombreuses stars ivoiriennes et mondiales des arts et des sports.
Cette école sera bâtie sur une parcelle d’un hectare et demie, comptera 12 classes de primaire et trois classes de maternelle, ainsi qu’une bibliothèque et une cantine. Il accueillera environs 690 élèves.
En 20 ans d’existence, la Fondation Children of Africa a été aussi à l’initiative de plusieurs œuvres caritatives, dont la « Case des enfants » du Plateau, le lycée de Kong, les Bibliobus, les maisons d’accueil pour les enfants, l’Hôpital mère-enfant de Bingerville inauguré vendredi.
«Environ 7 mille électeurs prendront part aux sénatoriales du 24 mars prochain. Il s’agit des élus (députés, conseillers régionaux, conseillers municipaux) ». C’est ce qu’a indiqué Me Alley Victoire, porte-parole de la Commission électorale indépendante(CEI), organe chargé de l'organisation et de la supervision de ce scrutin.
La porte-parole de la CEI s’exprimait lors d’un panel organisé par le Conseil national de la presse(CNP) à son siège-Abidjan, le jeudi 15 mars 2018, sur le thème : « Elections sénatoriales de mars 2018 et démocratie en Côte d’Ivoire ».
« Le candidat le plus âgé »
Développant le sous thème : « Mode opérateur des élections sénatoriales », Me Alley Victoire a précisé que le scrutin se tiendra dans 33 circonscriptions dont les deux Districts autonomes du pays Abidjan et Yamoussoukro et les régions. Les électeurs pourront voter munis de leur pièce d’identité ou de leur carte professionnelle dans 35 bureaux et où seront près de 105 agents de la CEI.
«C’est un scrutin à tour unique. Le dépouillement se fera de façon normale comme cela a toujours été dans les élections. En cas d’égalité dans un bureau, on fait un autre scrutin. Si après plusieurs scrutins, il y a toujours égalité, on déclare élue la liste sur laquelle figure le candidat le plus âgé », a-t-elle affirmé, confiant qu’il s’agit d’une disposition du code électoral relative à l’élection des sénateurs.
« On s’apprête et le 24 mars on sera prêt », a soutenu Me Alley, sur la tenue effective de ce sénatorial à la date fixée.
De son côté, Raphael Lapké, président du CNP, a appelé la presse nationale à traiter l’information selon les règles du métier. En se référant au sous thème : « Le rôle de la presse dans la couverture des sénatoriales », le président du CNP a également demandé aux journalistes d’éviter des écrits qui attisent à la haine et à la violence.
Et de prévenir : « Tout organe qui donnera des résultats avant la CEI sera frappé conformément à la loi».
La Côte d’Ivoire organise les premières sénatoriales de son histoire. Ces élections suscitent beaucoup de débats, surtout autour de la composition de la CEI dont une recomposition est réclamée par l’opposition qui s’apprête à boycotter ce scrutin.
Le mardi 13 mars 2018, la CEI a publié une liste provisoire de 58 candidats dont 33 RHDP et 25 indépendants et aucune de l'opposition. Ce sont 66 sénateurs (2/ 3) qui seront élus à l’issue du scrutin et 33 autres (1/ 3) nommés par le président de la République. Au total 99 sénateurs formeront le premier sénat du pays dont le siège est prévu à Yamoussoukro, capitale politique ivoirienne. Les sénateurs et les députés exéceront le même pourvoir législatif.
Daniel Coulibaly
La ville de Bloléquin dans l'Ouest ivoirien peine encore à se remettre des troubles du mois derniers qui ont fait au moins deux morts dont un gendarme. A l'origine de ces violences, l'assassinat accidentelle, par balle, d'un jeune conducteur de taxi-moto par un gendarme. Ce gendarme été ensuite lynché à mort par des habitants de la ville. Ce qui avait le plus révolté les jeunes de Bloléquin après la mort de leur camarade, c'est surtout parce qu'ils estimaient que ce dernier a été tué pour avoir refusé d'être racketté par l'élément des forces de l'ordre. D'après les conducteurs de taxis-moto de Bloléquin, chacun d'eux est obligé, chaque jour, de payer la somme de 1000 francs CFA aux forces de l'ordre pour pouvoir circuler.
Les plaies sont encore fraiches à Bloléquin que le même mal, le racket des forces de l'ordre, connait une ressurgence à Séguéla, dans le Nord-ouest. En effet, les transporteurs du chef-lieu de région du Worodougou ne supportent plus la multiplicité des postes de contrôle dans le département, qui engendrent, selon eux, le paiement de plusieurs faux frais sur certains axes. La section locale du Haut conseil du patronat des entreprises de transport routier de Côte d’Ivoire (HCPETR-CI) à Séguéla (Centre-ouest, région du Worodougou), ne passe pas par quatre chemins pour exprimer sont ras-le-bol, face à cette situation.
1000 francs chaque jour
« Ici à Sifié (une sous-préfecture située sur la route menant à Man, à 28 km, ndlr), il y a six barrages. C’est trop ! », s’insurge Bakayoko Mamadou dit ‘’Zima’’, membre du bureau de la section HCPETR-CI de Séguéla, cité par l’AIP.
Bakayoko Mamadou dit "zimo", transporteur à Séguéla
« Zima » indique que ce nombre important de barrages routiers est aussi observé sur les autres voies secondaires du département. Ce qui, regrette-t-il, impacte la rentabilité de l’activité du transport; car les transporteurs doivent souvent payer jusqu’à 1000 francs à chaque check-point aux forces de défense, poursuit-il. « On peut alléger le nombre de barrages (…) parce que ces six-là font le même travail’’, préconise Bakayoko Mamadou.
Les différents points de contrôle dressés sur cet axe sont dans les environs du stade Losseni Soumahoro, à Gbôlô, Siakasso, Drissasso, Dioulassoba et à Sifié, précise-t-on. De plus en plus d’actes de défiance sont posés par des usagers de la route à l’encontre des forces de l’ordre, à qui il est reproché d’y mener un racket systématique sur ceux qui ne disposent pas des pièces afférentes à leurs engins pour circuler légalement, rappelle-t-on.
Les autorités ivoiriennes doivent réagir au plus vite face à ce problème, avant que le pire n'arrive.
ORAGROUP, holding du groupe bancaire Orabank, annonce la réception de 40 millions d’euros suite à l’accord de financement signé avec la Société Islamique de Développement (SID) en décembre 2017. Ces fonds vont permettre à Oragroup, via ses filiales Orabank Gabon, Orabank Togo et Orabank Côte d’Ivoire (ainsi que les succursales d'Orabank Côte d'Ivoire au Burkina Faso, en Guinée Bissau, au Mali, au Niger et au Sénégal), de financer de manière exclusive dans les prochains mois, des projets éligibles portés par des petites et moyennes entreprises (PME) opérant dans les pays membres de la SID. L’accord prend la forme d’un contrat de Wakala entre la SID et chacune des filiales sélectionnées.
« Avec cette ligne de financement, nous allons augmenter significativement notre impact sur le développement économique de la région : création d’emplois, industrialisation de nos économies, transformation locale et création de valeur, redistribution de la richesse, lutte contre la pauvreté, émergence d’une classe moyenne… Les PME sont la clé de la croissance inclusive et du décollage africain, or elles sont pour l’instant les grandes oubliées des acteurs bancaires traditionnels. Ce programme avec la SID va nous permettre de faire un pas supplémentaire dans cette direction avec une plus grande inclusion financière », déclare Binta Touré Ndoye, Directrice générale d’Oragroup.
Les PME africaines représentent 90 % des sociétés privées du continent. Parmi elles, entre 70 et 80 % sont des micro ou très petites entreprises. Mais cette prépondérance ne se reflète pas encore sur leur poids dans l’économie. On estime en effet que les PME représentent entre 20 et 30 % du PIB des pays africains contre environ 60 % dans les pays développés. Pourtant, les PME africaines tiennent la clé de l’emploi, notamment dans les zones rurales où elles sont derrière 70 % des emplois créés. Seules 6,4 % des PME subsahariennes déclarent avoir eu un accès à un financement bancaire, contre 27 % en Asie du sud-est.
« Nous sommes heureux de nous être engagés avec Oragroup, un groupe bancaire panafricain qui a développé une réelle expertise pour suivre et évaluer les risques liés au financement des PME. C’est aussi parce que nous partageons les mêmes convictions que nous sommes fiers de ce partenariat. C’est notamment en finançant le secteur privé que l’Afrique créera encore plus de richesses et d’emplois. Nous continuerons de soutenir les acteurs qui permettront la diversification économique et, à terme, l’industrialisation du continent », explique Salah Babale, Chef de Division, Département du Développement des Institutions Financières de la SID.
Ancien international, vous avez été récemment nommé à la DTN. Qu’est ce qui a motivé votre accord ?
Je confirme effectivement ma présence en Côte d’Ivoire. En fait, je suis en contact avec la Fédération Ivoirienne de Football depuis des années. On avait entamé des discussions qui n’avaient pas abouti pour plusieurs choses. Mais il fallait que je vienne. J’ai discuté avec le Vice-Président Sory Diabaté qui m’a présenté un projet. Il m’a demandé de mettre en place ce projet sur la formation des gardiens de but en Côte d’Ivoire et l’organisation du secteur des gardiens de but. C’est un vaste domaine. Cela m’a vraiment intéressé. En outre, je pense que le moment est venu pour moi de me mettre à la disposition de la Côte d’Ivoire après mon expérience personnelle en Tunisie. J’ai donc sauté sur ce projet qui va englober la formation les gardiens de but et les formateurs de gardiens de but. Ce projet va s’étendre sur toute la Côte d’Ivoire.
Quelle est la mission exacte qui vous a été confiée ?
Dans un premier temps, on a remarqué un gros déficit au niveau des gardiens de but en Côte d’Ivoire, notamment, dans les différentes catégories de nos équipes nationales. On va donc mettre en place un plan de travail qui prend en compte l’initiation, la préformation et la formation. Globalement, ce sont ces trois axes que nous allons toucher. On a remarqué que de moins en moins de jeunes acceptent de devenir des gardiens de but. C’est un problème qu’il faut résoudre. Il va falloir donner goût au métier, expliquer aux jeunes ce qu’un gardien de but. On va essayer de motiver ces jeunes depuis le bas âge afin qu’ils embrassent la carrière de gardiens de but. Notre cible touchera déjà la préformation, parce que c’est la catégorie où on peut donner une base tactique, technique et physique. C’est vraiment cette catégorie qu’on pourra suivre jusqu’à ce que le jeune devienne mature. Cela pourra permettre de voir la marge de progression de ces jeunes. Je pense que d’ici 2021, on pourra sortir quelques gardiens de but qui pourront avoir une bonne base. Le gros travail va se faire au niveau des clubs. C’est un travail au quotidien. On ne fera que réunir tous les éléments qui sont bons. Il va falloir regarder si vraiment on a des formateurs de gardiens de but dans les clubs. S’il n’y en a pas, il va falloir donner la formation afin que le travail puisse se faire. On a un plan de formation qu’on va proposer, suivre et évaluer avec les différents entraineurs de clubs. Déjà, on va recenser et regarder le profil de tous ceux qui sont entraineurs des gardiens de but. C’est important de savoir qui forme les gardiens de but. Si le recensement montre que les formateurs ne sont pas d’un bon niveau, la Direction Technique Nationale va leur donner le niveau qu’il faut afin que cela puisse rejaillir sur les clubs. C’est ce qu’on va faire avec les gardiens de but en Côte d’Ivoire et même les Ivoiriens qui sont à l’étranger. Si on a de bons formateurs, on aura automatiquement de bons gardiens de but bien formés. On va s’arranger pour que les stages de formation soient de plus en plus internes pour qu’on puisse former des gardiens de but mais aussi des personnalités. Il faut dire que le gardien de but est une entité, un homme. Il a une grande responsabilité et il occupe une place importante au niveau l’équipe. Il y a des matches où c’est le gardien de but qui joue et qui motive toute l’équipe. C’est un homme, une personnalité qui donne la force et le courage à toute l’équipe pour aller de l’avant. Si on n’arrive pas à former des hommes, des personnalités, le travail ne sera pas complet.
A vous entendre, c’est un gros chantier qui vous attend. Quels sont vos besoins et vos attentes ?
Dans un premier temps, il faut qu’on soit en possession de matériel vraiment spécifique pour les gardiens de but. C’est la première des choses. Cela nous permettra d’être vraiment professionnels. Il va falloir, en outre, que tous les entraineurs nationaux s’organisent pour travailler en équipe. Je veux aussi une formation de proximité. On va sillonner tous les quartiers et couvrir toute la Côte d’Ivoire. Comme attente, on espère trouver les moyens et surtout les conditions de travail. Si on a les moyens et les conditions de travail, je pense qu’on va aboutir à quelque chose de positif.
Quel regard portez-vous sur le football ivoirien et en particulier sur les gardiens de but ?
Je préfère parler plutôt des gardiens de but. La première remarque que j’ai faite porte sur la morphologie. Je pense qu’on a des gardiens de but qui sont trop petits. Il y a aussi un gros manque technique. Après avoir vu un peu comment les choses se passent, je tire mon chapeau à tous ces jeunes-là parce qu’ils n’ont pas reçu de formation. Beaucoup n’ont pas reçu de formation et ils se sont retrouvés là. Ils essayent de faire comme ils peuvent. Ce n’est pas vraiment facile. La formation de gardiens de but, c’est depuis la base. Il y a des choses à la base qu’il ne faut pas rater, parce qu’après c’est difficile de rattraper quand on est adulte. Ce sont des choses qu’on essayera de prendre en charge et de corriger. Notre présence va motiver tous ces jeunes-là.
J’ai aussi remarqué des fautes liées à la méconnaissance de la loi de jeu. Ce sont des choses qui sont graves. C’est pour cela que je parle de plus en plus de stage interne. Il va falloir qu’on apprenne aux gardiens de but toutes ces lois de jeu. Je suis en train de rencontrer toutes les associations. Celle des gardiens de buts, des médecins et même celle des arbitres, afin que toutes ces personnes puissent intervenir dans la formation des gardiens de but. Il faut que les gardiens de but soient enseignés sur les lois de jeux, les techniques et surtout l’hygiène de vie. De ce fait, j’ai rencontré l’association des anciens gardiens de buts. On a eu un échange intéressant et nous avons décidé de travailler ensemble.
Pensez-vous pouvoir combler le déficit en gardiens de but avant l’échéance 2021 ?
Je suis convaincu qu’avec le plan d’action qu’on va exécuter, on pourra faire quelque chose de très solide. S’il y a les moyens, on pourra sortir les gardiens de buts. On va beaucoup miser sur la formation des gardiens de buts et de leurs formateurs. Et si ces formateurs adoptent notre projet de formation, je crois que le travail va se faire beaucoup plus vite. Nous serons là pour faire des évaluations, afin de voir chaque niveau d’avancement et revenir sur ce qui n’a pas marché précédemment. Ce travail se fera avec l’aide de la plateforme de gardiens de but que nous allons mettre en place, pour échanger sur les failles de nos gardiens de buts afin de pallier toutes ces erreurs. Je crois que si tout le monde suit, il n’y a pas de raison qu’on ne réussisse pas. Il faut déjà penser à réfléchir et à voir comment on peut sortir des gardiens de buts jeunes qui pourront jouer sur une longue période. C’est le moment de former des jeunes qui pourront assurer la relève. Un de nos objectifs majeurs est que ces gardiens de but, une fois formés, soient capables de jouer comme deuxième ou troisième gardien de but sans qu’on sente l’absence du gardien de but titulaire. D’où, l’utilité de former trois à quatre gardiens par catégorie, afin que le troisième gardien d’une catégorie supérieure soit le titulaire de la catégorie qui suit. A force de pratiquer, il deviendra plus apte. Le gros problème aujourd’hui, c’est que la relève n’a pas été préparée.
Source Service Com FIF
La Banque africaine de développement étoffe sa publication phare, Perspectives économiques en Afrique, de cinq rapports régionaux. Ces études économiques régionales ont été rendues publiques à Tunis (Afrique du Nord), à Abidjan (Afrique de l'Ouest et Afrique centrale), à Nairobi (Afrique de l'Est) et à Pretoria (Afrique australe).
« En proposant pour la première fois des approches régionales, nous souhaitons mettre à profit l’expertise de la Banque et donner plus de profondeur d’analyse et de pertinence à cette publication », a déclaré Célestin Monga, économiste en chef et vice-président de la Gouvernance économique et de la gestion du savoir de la Banque africaine de développement.
« La volonté d’intégrer un rapport spécifique sur chacune des cinq régions reflète l'importance que la Banque africaine de développement accorde à la dimension régionale du développement, en vue d’une croissance davantage inclusive en Afrique », a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la région Afrique du Nord.
Afrique du Nord : des perspectives positives pour 2018 et 2019
L’année 2017 s’est conclue en Afrique du Nord sur une croissance de 4,9 % du PIB réel, en hausse par rapport aux 3,3 % enregistrés en 2016. Cette performance économique est supérieure à la moyenne de 3,6 % pour l’ensemble du continent. Ces chiffres s’expliquent par une production de pétrole plus importante que prévue en Libye, par la performance du Maroc, qui a vu son taux de croissance passer de 1,2 % en 2016 à 4,1 % en 2017, car stimulé par la hausse de la productivité agricole. Portée par son programme de réformes macroéconomiques et structurelles, l’Égypte affiche elle aussi une croissance de son PIB de l’ordre de 4 % en 2017.
D’un point de vue global, la croissance de la région Afrique du Nord est nourrie principalement par le secteur réel, dont de nouveaux secteurs à haute valeur ajoutée comme l’électronique et la mécanique, ainsi que par la consommation privée et publique. Les perspectives demeurent positives pour 2018 et 2019, grâce notamment aux réformes engagées dans l’ensemble des pays de la région. La croissance de l’Afrique du Nord devrait atteindre respectivement 5 % et 4,6 % en 2018 et 2019.
Afrique de l’Est : la meilleure performance économique du continent
L’Afrique de l’Est, qui compte treize pays, affiche les meilleures performances économiques du continent, avec un taux de croissance de 5,9 du PIB en 2017, un taux bien plus élevé que la croissance enregistrée par les autres régions d’Afrique, et supérieur à la moyenne de 3,6 % enregistrée par le continent. Six pays en particulier sont les moteurs de cette bonne performance de l’Afrique de l’Est : Éthiopie, Tanzanie, Djibouti, Rwanda, Seychelles et Kenya.
Les perspectives restent positives pour 2018 et 2019, avec une croissance qui devrait se poursuivre et atteindre 5,9 % en 2018, puis 6,2 % en 2019.
Ce rapport dédié à l’Afrique de l’Est et qui revient sur les évolutions récentes de la région met d’ailleurs en lumière un certain nombre de politiques dont les pays membres devraient s’inspirer pour transformer leurs économies respectives, selon Nnena Nwabufo, directrice générale de la Banque pour la région de l’Afrique de l’Est.
Afrique australe : une reprise économique amorcée, mais une croissance contrastée
D’une moyenne estimée à 1,6 % en 2017, la croissance du PIB réel en Afrique australe devrait s’améliorer à 2 % en 2018 puis à 2,4 % en 2019. Pour Joséphine Ngure, directrice générale adjointe de la Banque pour l’Afrique australe, « la région […] a fait des progrès considérables dans la lutte contre la pauvreté et l’amélioration de la qualité de vie de ses habitants, en mettant en œuvre des politiques qui ont ciblé l’accélération de l’industrialisation le soutien de la croissance et la création d’emplois ».
Les prévisions économiques pour la région demeurent cependant prudentes, notamment au vu des schémas de croissance très divers des économies de la région. « Locomotive » économique de la région, l’Afrique du Sud voit sa croissance s’essouffler sinon décliner, tandis que des pays à faible revenu et à l’économie en transition, à l’instar de Madagascar et du Mozambique, enregistrent une croissance plus élevée, qui reste toutefois modérée.
« Les déficits budgétaires élevés et l’augmentation de la dette publique posent des défis à la stabilité macroéconomique dans plusieurs pays d’Afrique australe. Il faudrait que les gouvernements instaurent des mesures pour améliorer la mobilisation des ressources nationales et des fonds auprès du secteur privé afin de maintenir un niveau suffisant de dépenses pour le développement, pour stimuler la croissance et créer des emplois, notamment en faveur des jeunes », souligne Stefan Muller, économiste principal de la Banque africaine de développement pour l’Afrique australe.
Afrique de l’Ouest : des progrès dans un panorama contrasté
Après plusieurs années fastes, la croissance économique en Afrique de l’Ouest, qui compte 15 pays aux économies fort contrastées, a stagné à 0,5 % en 2016. La raison en est notamment la baisse des prix des matières premières et la contre-performance du Nigeria, qui représente à lui seul près de 70 % du PIB de la sous-région. En 2017, la croissance en Afrique de l’Ouest a rebondi et atteint 2,5 % et elle devrait s’élever à 3,8 % en 2018 puis à 3,9 % en 2019, selon les projections. La consommation des ménages et le redressement relatif des cours de certaines matières premières devraient contribuer à ce regain.
Le grand défi auquel fait face la région demeure celui de la création d’emplois, notamment pour les jeunes, selon Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice générale adjointe de la Banque africaine de développement pour l’Afrique de l’Ouest. « Perspectives économiques en Afrique de l’Ouest offre une analyse détaillée de l’économie et du marché du travail de 15 pays, centrée sur la stabilité macroéconomique, l’emploi et la pauvreté […]. N’oublions que certains des pays de la sous-région sont confrontés à un énorme défi sécuritaire », a-t-elle rappelé.
Afrique centrale : de meilleures perspectives après une performance modeste
L’Afrique centrale, qui couvre huit pays, a enregistré le taux de croissance le plus faible du continent en 2017. Avec +0,9 %, la région a connu toutefois une relative embellie par rapport à l’année 2016, qui avait enregistré une croissance de 0,1 %. Cette performance sous-régionale, qui masque de nombreuses disparités entre les pays – une croissance plutôt bonne au Cameroun et en Centrafrique, très faible en Guinée équatoriale et au Congo –, reste toutefois nettement en deçà de la moyenne de 3,6 % affichée par l’ensemble du continent. Les difficultés économiques de l’Afrique centrale s’expliquent en grande partie par la baisse des prix des matières premières dont certains pays de la région sont fortement dépendants, ainsi que par la menace sécuritaire récurrente dans d’autres.
Les perspectives pour 2018 et 2019 sont, quant à elles, plus encourageantes, nourries par une hausse des cours mondiaux des matières premières et de la demande intérieure. Selon les projections de la Banque, la croissance du PIB réel de l’Afrique centrale devrait atteindre 2,4 % en 2018 et 3 % l’année suivante. Autres facteurs favorables : une gestion macroéconomique saine et un environnement institutionnel plus favorable. « Avec l’amélioration de la situation économique du Congo et de la Guinée équatoriale, la performance économique de la sous-région devrait s’améliorer en 2018 et 2019. Il serait bon d’inscrire cette amélioration dans la durée en diversifiant les économies de la sous-région », a déclaré Racine Kane, directeur général adjoint de la Banque africaine de développement pour l’Afrique centrale.
Décollage pour New York sans escale. Le 12 mai 2018. Sauf changement de dernière heure, cette date marquera le début des vols directs entre Abidjan, la capitale économique de Côte d’Ivoire, et New York (USA), avec un vol inaugural. Cette information a été confirmée à nouveau à La Diplomatique d’Abidjan par une source proche du ministère des Transports.
3 vols par semaine
Cette ligne, qui sera servie par Ethionpian airline, offrira trois vols par semaine. Un tarif promotionnel de 470.000 FCFA en Aller/Retour sera pratiqué pour ce début de trafic.
« Soulagement »
Plusieurs ivoiriens vivant aux USA saluent cette initiative du gouvernement ivoirien, qui sera, selon eux, un véritable soulagement en termes de gain de temps et stress de voyage. « On ne va plus aller passer des heures et des heures dans des aéroports de transit à travers le monde avant de regagner notre pays », confie Yves Kouakou Konan, ivoirien vivant depuis plus de 20 ans à New York.
Ces vols directs sont également salués par les milieux d’affaires.
Armand Tanoh