Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Bayé Marceline est la mère de l’artiste zouglou Gnakpaud Venance Valère très connu sous le surnom Atito Kpata. Dans cet entretien, la fondatrice du groupe « Dahiwo zibo » de Saioua parle de l’enfance de son fils, ses débuts dans la musique, et surtout la mésentente entre son « chouchou » et Yabongo Lova. C’était à l’occasion des funérailles du fils de sa grande sœur, le samedi 18 août 2018, à Divo.

Qui lui a donné le surnom Atito kpata ?
Il faut savoir que, je suis originaire de Saioua et son père Gnakpaud Gokou Sylvain de Gagnoa. C’est d’ailleurs lui qui l’a surnommé « Atito » qui veut dire « ami » en bété. Quand il était enfant, son père lui a donné ce surnom en référence à un de ses amis. Et quand il a commencé à chanter tout le monde disait que c’est « kpata », parce qu’il chantait très bien. C’est ainsi qu’on a commencé à l’appeler « Atito Kpata ». Il a donc gardé ce surnom qui fait beaucoup artiste.

Parlez-nous de son enfance et ses débuts dans la musique ?
Atito kpata était très brillant à l’école. Il a eu son entrée en 6ème à l’âge de 10 ans. Mais arrivée un moment, il a préféré la chanson aux études. En ce moment-là, nous étions à Abidjan, Yopougon-Selmer. C’est précisément à 9 ans, qu’il a commencé à fredonner les chants. Une fois en classe, il se cachait sous les bancs et écrivait les chansons que j’avais l’habitude de chanter en sa présence. En classe de 4ème, il m’a dit qu’il ne voulait plus aller à l’école. Et je lui ai dit ton père et moi, nous faisons tout pour payer tes études et tu ne veux plus aller à l ‘école ! Non, il faut que tu ailles à l’école. Il m’a répondu : « Maman, je veux chanter ». Je lui ai demandé pourquoi tu veux chanter ? Il m’a rétorqué : « Maman, c’est ce qui va te donner à manger ». J’ai dit d’accord, comme tu veux chanter, mais je ne veux pas te voir en train de voler, fumer la drogue ou faire des bêtises. Dans sa première chanson, il a chanté « maman m’a dit de ne pas voler ». Et la première fois que j’ai écouté cette chanson, j’ai su que c’était lui. Dans la chanson, il a cité mon nom. Or, je ne savais pas qu’il avait fait sortir son CD. Il ne m’avait rien dit. Et quand je l’ai vu à la télévision, j’ai été convaincue que c’était vraiment lui. J’étais très contente pour lui, parce qu’il a respecté sa parole et à écouter les conseils que je lui avais donnés. J’avais peur parce qu’arrivé un moment je ne savais pas ce qu’il faisait. Il était avec des amis, mais je craignais un peu pour son avenir. Donc quand je l’ai vu, c’était vraiment la joie. Il m’a appelé pour que je vienne le voir. Une fois chez lui, il m’a fait une grande surprise en me remettant une somme de près de 100 mille Fcfa. Je ne m’attendais pas à cela. Je me suis rappelé qu’il m’avait dit que c’est la chanson qui allait me donner à manger. Il a tenu sa parole.

Séparation Atito et Sisco, que s’est-il passé ? zik photo 169
Ati chantait avec Sico. Mais la deuxième fois qu’ils sont allés en France, les deux dormaient et Sisco s’est levé dans la nuit et a fui la chambre d’hôtel. Ati est revenu au pays. Quand, il est rentré, il m’a expliqué ce qui s’est passé. Lui-même m’a dit que ce n’était pas grave, et que chanter seul, c’était aussi bon. Je l’ai encouragé à continuer.

fd8c19317fb5b1ac81c64d5003b03f2fQue savez-vous de la mésentente entre lui et Yabongo ?
Atito et Yabongo sont des frères. Ils sont tous deux bété. Yabongo est l’aîné d’Ati. Mais Yobongo était à la recherche d’un producteur. Un jour, il est venu voir mon fils accompagné de sa maman pour que les deux chantent ensemble. C’est Atito qui l’a présenté à son producteur Mike Le Bosso. C’est lui qui a été le premier producteur de Yabongo Lova. S’ils ne se parlent plus, c’est parce ce que Yabonbo a été ingrat. Mon fils m’a expliqué ce qui s’est passé, je lui ai dit si quelqu’un ne t’aime pas ce n’est pas la peine de continuer à marcher avec lui. S’il ne t’aime pas, tu ne vas pas chez lui et tu dis à ta femme également de ne pas se rendre chez lui. Mais tout s’est dégénéré entre eux à la suite d’un d’accident de la circulation. Il m’a dit que la femme de Yabongo avait accouché et il est venu le voir. Il est venu le chercher pour aller chez lui. Ce jour-là, Atito est monté dans la voiture de Yabongo. C’est en allant que l’accident s’est produit. Le véhicule a percuté un gros arbre. Yabongo a pris le côté de mon fils pour aller contre cet arbre. Lui est sorti indemne de cet accident, mais mon fils a eu le bras cassé. Je ne savais pas, c’est ma dernière, sa petite sœur, qui m’a tenue informer. J’étais au village. Je suis rentrée précipitamment sur Abidjan. Je me suis rendue au CHU de Yopougon. Le jour de l’accident, tout le monde s’est rendu au Chu, mais lui Yabongo a préféré plutôt se rendre à Yamoussoukro pour faire son spectacle. Le jour qu’on devrait opérer son bras, il a envoyé ses managers, je les ai fait refouler. Et jusqu’à présent, Yabongo n’est pas venu vers Atito pour lui dire « Yako ».

Que voulez-vous dire à Yabongo ?
Depuis que l’accident s’est produit, il n’est pas venu me voir. Si je le vois et qu’il me tend la main, je le dépasse, parce qu’il a dit dans un journal que c’est moi qui l’ai empêché de rendre visite à mon fils. Il a menti. S’il était venu vers moi avec sa maman, je pouvais comprendre cela et dire à mon fils de tout laisser tomber. C’est pourquoi, je dis à mon fils de ne plus s’associer à lui.

Quel sentiment vous anime quand vous voyez votre fils aujourd’hui ?
Je suis fière de lui. C’est vrai au début, j’étais un peu inquiète quand il est venu me dire qu’il abandonnait les études pour chanter. Ce n’était pas évident aussi s’il avait continué les études, qu’il trouve du travail de nos jours. Mais tout ce que Dieu fait est bon. Je ne regrette pas. Il s’occupe bien de moi. Lui et ses frères et sœurs sont à mes petits soins. En tout cas, chaque fin du mois, ils prennent tout en charge.atito 0000

Quels conseils pouvez-vous lui donner ?
Je lui dis toujours d’être prudent, car le milieu du showbiz n’est pas bon. Quand, il va en voyage, je lui dis de faire attention à ce qu’il mange et bois. Après, un spectacle qu’il rentre immédiatement à la maison.

 

Entretien réalisé par Daniel Coulibaly

 

 

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Les travaux de la 2ème session ordinaire du Haut Conseil de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains ont débuté, le samedi 3 novembre 2018 à la grande salle de la commune de Fès au Maroc.

Réunir pour la 2ème fois consécutive dans la capitale spirituelle du royaume chérifien, les Ouléma Africains ont salué à sa juste valeur le bilan satisfaisant de 2017 des 19 activités de la Fondation réalisées dans toute l’Afrique. Ensuite, ils décideront du programme annuel de l’an 2019.

Dr. Ahmed Attaoufiq, président délégué de la Fondation Mohammed VI des Oulema Africains et ministre des Habouts et des Affaires Islamiques du Royaume du Maroc, a félicité tous les Ouléma Africains pour leur implication dans l’exécution du programme annuel de 2017.

En outre, il a fait savoir que ce sont des valeurs qui unissent tous les ouléma à travers la préservation et la conservation des constances spirituelles et religieuses de l’Islam modéré, mais aussi de la consolidation des relations entre le Royaume Chérifien et les autres pays africains.

’’Les objectifs de la fondation Mohammed VI est de collaborer avec les Ouléma Africains pour immuniser l’Afrique contre la radicalisation et du terrorisme’’, indique-t-il. 

Le président délégué de la Fondation n’a pas manqué de rappeler les 4 caractéristiques à tous ceux qui veulent militer à la fondation qui sont entre autres : le dévouement dans la gestion des affaires de la communauté ; être ouvert et flexible dans l’éthique et dans la déontologie de l’Islam ; travailler inlassablement et ne pas se laisser impacter par les forces nouvelles et les mauvaises images que montrent les ennemis de l’Islam et réaliser de grands travaux à des coûts maitriser pour le bonheur des populations africaines.

Au nom des Ouléma du Maroc, Dr. Mohammed Yessef, a mis l’accent sur l’engagement des savants africains pour faire de l’Afrique un sanctuaire de paix, d’amour et de respect de la dignité humaine. « Votre mission est de lutter contre la déviation et la radicalisation qui constituent un frein au développement et au bien-être de l’Afrique. Nos ancêtres nous ont légué de bons comportement et de bons enseignements de l’Islam. C’est pour cela qu’ils ont pu accomplir des miracles », a-t-il souligné.

Le Cheick Ibrahim Saleh Husseini, président de la section du Nigeria, s’est réjoui en ces termes : « Nous, savants africains, nous-nous félicitons pour cette chance unique de faire vivre le vrai Islam modéré en contradiction avec l’islam barbare et terroriste », sans manquer de remercier le Roi Mohammed VI pour la création de la Fondation des Ouléma Africains, et surtout celle de la chaîne de télévision et radio Mohamed VI pour la religion musulmane.

Notons qu’à cette 2ème session ordinaire participe plus de 250 membres Oulémas et 100 Halimates des différentes sections de la fondation venus de 32 pays africains.

 

Fané N’facoro

 

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Meilleure chantre tradi-moderne de la Côte d ‘Ivoire en 2016, Emi Tiapo est l’une des chantres de l’éternel les plus en vue dans la communauté Baoulé depuis 2009 date de sortie de son premier album. A son actif, 3 albums à succès (‘’Miessé’’,’’Jesus Mo’’ et ‘’La parole de Dieu guérit’’). Emi Tiapo a la particularité de chanter uniquement en baoulé.

Emi Tiapo,Tiapo Koffi Emilienne, quel est le nom que vous chérissez ?
Mon nom d’artiste est Emi Tiapo, et ce nom est enregistré au Burida depuis la sortie de premier album, Miessé en 2005 qui a connu un franc succès partout en Cote d’Ivoire et particulièrement dans la communauté baoulé. En 2009, j’ai sorti mon deuxième album ‘’Jesus Mo’’ et depuis 2014, le dernier ‘’La parole de Dieu transforme’’.Tous ces albums connaissent un franc succès et sont toujours d’actualité.

Vous confirmez que vous chantez uniquement en baoulé ?
Oui je chante à 100% en baoulé vu que je ne suis pas allé à l’école. Et je chante pour tout le corps du Christ, pas uniquement pour les églises évangéliques. Je chante pour la gloire de Dieu. Que vous soyez catholique, Assemblée de Dieu, Protestant…., j’annonce la bonne nouvelle du Christ à travers mes chants et ma musique.

Comment êtes- vous venue à la musique ?
Je peux dire que depuis ma tendre enfance. Mon père et ma mère sont des musiciens avant même ma naissance. Et moi, j’ai voulu chanter pour la gloire de Christ, je suis devenu donc chantre de l’Eternel, alors je peux affirmer que chez nous, la musique est héréditaire. Mon père était instrumentiste, et moi je joue à la guitare, c’est un don. C’est héréditaire et j’ai décidé de glorifier l’Eternel à travers mes chansons.

Votre dernier album date de 2014. A quand le prochain ? Et pourquoi une si longue attente ?
Le dernier (9 titres) et le deuxième album (10 titres), sont toujours d’actualité et mes fans les réclament constamment. Dieu m’a fait la grâce de pouvoir lire la bible en baoulé et je n’ai pas de problème particulier pour produire les albums. « Toute chose est bonne à son temps », dit la parole. Et je pense que très bientôt je sortirai un nouvel album. J’ai été meilleure chantre tradi-moderne en 2016. Il faut que je continue à travailler pour être toujours au top et rester toujours à la tête.

Quel regard portez- vous sur la situation des chantres aujourd’hui en Côte d’Ivoire ?
Il faut dire que les chantres sont un peu marginalisés et ne font pas objet d’attention particulier de la part du ministère de la culture. Et pourtant la musique chrétienne est en nette progression dans notre pays. Par exemple, il est rare de voir un amoureux de la musique tradi-moderne qui n’écoute pas Emi Tiapo. C’est pourquoi, je pense que nous devons être associés de plus en plus au niveau du Burida, du ministère de la culture…

Votre artiste préféré ?

J’aime bien Allah Thérèse et Patience Dabany.Ces deux grandes dames sont de mon point de vue des exemples à suivre. Des modèles de don de soi, d’amour du travail bien fait et l’expression du talent incarné.

Un message au corps du Christ…

Je veux demander au corps du Christ de pratiquer l’amour véritable entre frères et sœurs. Sans l’amour de son prochain, rien ne peut marcher. Je suis un peu triste lorsque j’entends ici et là dans les églises les calomnies, l’hypocrisie, le mensonge. En clair, il faut arrêter d’être méchants car nous devons être des exemples. Et toujours prier pour la paix et la concorde entre tous les fils de notre pays, la Côte d’Ivoire.

 

Entretien réalisé par Louis Tanin

 

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Cécile Mégie, directrice de RFI, a déploré la lourdeur avec laquelle les enquêtes se mènent à Kidal (nord Mali) sur les circonstances de l’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, respectivement journaliste et technicien de RFI, 5 ans après. « 5 ans, c’est trop et ça suffit», a-t-elle fait savoir en conférence de presse, après la cérémonie officielle de remise de la 5ème édition de la « Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon », le vendredi 2 novembre à Abidjan.

Complet Ghislaine et ClaudeElle a, par ailleurs, souhaité une accélération des enquêtes pouvant permettre d’élucider les circonstances dans lesquelles ses deux collaborateurs ont été tués, dont la mort a été revendiquée par Aqmi, Al-Qaïda au Maghreb islamique, car les parents de ceux-ci sont impatients de connaitre la vérité. Un cri de cœur au juge Jean-Marc Herbaut qui mène l’enquête en France et juge malien nommé en fin 2017 pour cette affaire.

Mais avant, le jury de la 5ème édition de la « Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon », présidé par Cécile Mégie, a donné son verdict. Taby Bado Marina Java, titulaire d’un BTS en communication d’entreprise à l’institut de commerce et d’administration des entreprises(ISCAE) et journaliste à La Voix des Lacs de Yamoussoukro et Aman Baptiste Ado, titulaire d’un master en télécommunication spécialité technologies de l’audiovisuel à l’institut des sciences et technologies de la communication(ISTC), sont les deux lauréats de l’édition 2018. Ils sont respectivement lauréate de la catégorie jeune journaliste radio et lauréat jeune technicien radio. Le mérité de la jeune journaliste radio de 30 ans vient de son reportage « l’absence de dialogue dans l’éducation traditionnelle en Côte d’Ivoire» et le technicien Aman Baptiste Ado, 32 ans, pour son travail technique sur le reportage «les cours communes à Abidjan».IMG 25037

Les deux candidats ont été désignés après deux semaines d’un stage dispensé par l’Académie France médias monde à Abidjan. Ils étaient 10 journalistes et 10 techniciens sélectionnés pour cette formation sur plus d’une centaine de candidatures reçues.

Taby Bado Marina Java et Aman Baptiste iront à Paris pour suivre une formation intensive en février 2019, à la fois en immersion à RFI, et au sein des établissements partenaires de la bourse (Ecole de journalisme Sciences Po et l’institut de formation national de l’audiovisuel).

Ils ont reçu leur prix des mains de leurs prédécesseurs sénégalais de l’édition 2017, Arona Diouf(journaliste) et Nicole Diedhiou(technicienne) en présence d’Appoline Verlon, fille de Claude Verlon, de Danielle Gonod, présidente de l’association « Les amis de Ghislaine et Claude Verlon ».

L’objectif de cette bourse est de transmettre l’esprit d’abnégation et la passion de « Ghislaine Dupont et Claude Verlon » dans leur mérier respectif à la jeune génération de journalistes en Afrique.

A l’occasion de cette cérémonie, un hommage a également été rendu à Jean Hélène, correspondant de RFI assassiné il y a 15 ans à Abidjan.

La cérémonie a réuni de nombreuses personnalités françaises et ivoiriennes parmi lesquelles l’ambassadeur de France à Abidjan, Gilles Huberson, Sidi Tiémoko Touré, ministre ivoirien de la communication et des médias…

Pour rappel, la « Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon » a été créée en 2014 par France médias monde. La 1ère édition a eu lieu le 2 novembre de la même année au Mali. En référence à l’assassinat des deux employés de RFI, l’ONU a décrété le 2 novembre de chaque année comme la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes. La prochaine édition se tiendra à Madagascar, dit-on.

 

Daniel Coulibaly

 

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L’homme politique ivoirien Aboudramane Sangaré, proche de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, est décédé dans la matinée dans la nuit de vendredi à samedi à Abidjan, a appris l’AIP de source concordante.

Selon un membre de sa famille joint par l’AIP, M. Sangaré est décédé après deux semaines d’hospitalisation dans une clinique privée d’Abidjan. 

Fidèle compagnon de Laurent Gbagbo depuis la création du Front populaire ivoirien (FPI) au début des années 90, Aboudramane Sangaré fut ministre des Affaires étrangères de 2000 à 2002.

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Une quinzaine de journalistes et animateurs de radio de l'Ouest et du Centre-ouest ivoiriens qui participaient à un atelier de formation à Man ont été exhortés par les encadreurs à collaborer avec les autorités sanitaires et gouvernementales en cas d'une crise sanitaire ''afin de donner des informations fiables et crédibles''.

«Quand les tenants du pouvoir décrètent une crise sanitaire, c'est que la maladie ou l'épidemie survenue crée une situation très préoccupante de sorte que tout le système sécuritaire du pays est en branle (...) En cette période, le journaliste se doit d'être prudent dans la gestion de l'information en ayant pour sources les spécialistes de la santé et le gouvernement avec ses démembrements locaux, ainsi que ses propres confrères journalistes», a indiqué l'un des formateurs, le journaliste Traoré Mamadou, rédacteur en chef à l’Agence ivoirienne de presse (AIP).

Le travail des professionnels de média, selon M. Traoré, doit en tout temps se fidéliser rigoureusement au respect des normes d’éthique et de déontologie du métier de journaliste. « En période de crise sanitaire, on doit redoubler de vigilance dans l’exercice de notre travail, et très vite estomper les rumeurs avec l’intervention de sources officielles», a-t-il insisté auprès des participants.

Pour le directeur de la radio ''Man FM'', Sanogo Mamadou, également formateur à cet atelier, les journalistes doivent mesurer l’importance de leur responsabilité quant à la gestion d’une crise sanitaire, « car, a-t-il expliqué, la gestion de la crise dépend énormément de la gestion de l’information".

Cet atelier sur la « Communication en situation de crise sanitaire » est une initiative du Centre des programmes de communication Johns Hopkins (UJH/CCP), dans le cadre de son projet « Collaboration sur les capacités en communication pour la santé (HC3) » en Côte d’Ivoire.

Il a été organisé en collaboration avec le Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG) et l’Institut national d’hygiène publique (INHP), avec le soutien financier de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), note-t-on.

AIP

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Guehi Adehi Ka Plike, secrétaire général national de la fédération nationale des Dockers de Côte d’Ivoire (FENAD-CI), a démenti l’existence d’une milice au port autonome d’Abidjan au cours d’une conférence de presse, le vendredi 2 novembre 2018 à la Maison de la presse d’Abidjan.

Il a tenu à faire cette précision, parce que, selon lui, des informations mensongères et des tracts font d’état de l’existence d’une milice au port d’Abidjan. Pour le secrétaire général national de la FENAD-CI, ce sont des élucubrations d’un groupe d’individus dont le dessein inavoué est de déstabiliser l’entente entre les communautés portuaires, et mettre en mal l’économie du pays. « Ils veulent nous mettre en palabre, nous diviser pour mieux régner », a-t-il dénoncé.

C’est pourquoi, il invite les autorités ivoiriennes à considérer ces agissements, et diligenter une enquête au sein du port, afin de mettre fin à cette entreprise malsaine. « Nous demandons aux autorités compétentes de diligenter des enquêtes en vue de mettre hors d’état de nuire les auteurs de ces tracts dont l’intention est de déstabiliser notre économie et rompre les équilibres de notre secteur d’activité qui représente 90% des recettes douanières », a-t-il proposé.

Relativement aux tracts qui soutiennent que les dockers n’ont pas eu de revalorisation du barème des salaires minima catégoriels conventionnels, il s’inscrit en faux ; car entre 2010 et 2015, sur 16 % d’augmentation prévue, les dockers ont engrangé 13%.

En clair, les dockers ont vu considérablement leur situation améliorée. « Notre corporation a bel et bien bénéficié des augmentations dans les conditions établies et la période considérée et ce, au-delà des recommandations de la commission indépendante permanente de concertation », a soutenu Guehi Adehi Ka Plike.

Cependant, la fédération souhaite une réforme du décret 99/510 du O4 août 1999 portant statut particulier des dockers. Ainsi, elle implore le Président Alassane Ouattara à signer le décret changeant leur statut de travailleur journalier en professionnel dans ce secteur d’activité. « Nous ne voulons pas être des travailleurs journaliers à vie », a-t-il plaidé, souhaitant vivement la reprise des discussions avec les autorités gouvernementales sur ce décret.

En attendant, la FENAD-CI propose la mise en place d’une caisse secours pour aider le docker qui travaille dans les conditions difficiles et mortelles.

 

Daniel Coulibaly

 

 

 

 

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Le Dr Sangaré Yaya, secrétaire exécutif du Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique en Côte d’Ivoire(PASRES) a évoqué une cérémonie de distinction des jeunes filles scientifiques des universités publiques de Côte d’Ivoire, lors d’une rencontre avec la presse sur le forum annuel des organismes de financement de la recherche scientifique africain, le mardi 30 octobre au Centre suisse de recherche scientifique (CSRS) d’Abidjan. 

Le constat qu’il fait, c’est que la contribution des femmes à la production scientifique en Afrique demeure faible malgré les mesures incitatives prises par les conseils subventionnaires de la recherche, et surtout les différents Etats africains.

Il a justifié cette cérémonie comme un acte d’encouragement des jeunes filles à s’orienter davantage vers les carrières scientifiques, et au-delà salué toutes les braves femmes chercheuses, contribuant au développement social, économique et environnemental de notre société.

A l’image des femmes-chercheuses du continent comme les Ivoiriennes Caroline Angora YAO et Mireille Dosso, lauréates de la troisième édition du prix régional Kwame Nkrumah de l’Union Africaine pour les femmes scientifiques 2011 des Awards de la femme scientifique région CEDEAO, remporté respectivement dans les catégories sciences fondamentales et innovations et sciences de la vie et de la Terre.

Pour lui, une plus grande participation des femmes à ce progrès devrait renforcer considérablement l’impact de la recherche scientifique et de l’innovation. « Il est donc capital d’accroitre la participation, la contribution et l’accès des femmes à la science, la technologie et l’innovation afin de réduire la pauvreté », a-t-il souhaité.

Pour cela, les organismes de financement de la recherche doivent poursuivre leurs efforts pour accroitre et renforcer la participation, l’implication des femmes dans le leadership, la gouvernance et la production de savoirs sur le continent africain.

 

Serge Akou

 

 

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L’Association Gagnoa Culture (AGC) a tenu une conférence de presse, le jeudi 25 octobre au Cnac à Treichville, pour annoncer la 3e édition du ‘’Djadjôh Carnaval’’ du 6 au 8 décembre 2018, à Gagnoa. Cette édition aura pour thème «Culture, cohésion sociale et développement».

Pour le commissaire général, Séri Didier, c’est une occasion pour découvrir la culture du peuple Bété (Bhété, nom d'origine).

" C'est le premier grand carnaval de référence et de promotion de la culture bhété. Il permet de fédérer tous les fils, filles et étrangers de Gôzô. Ce qui lui donnera un blason digne à sa renommée d'ici deux à trois ans. Il sera à l'instar des autres carnavals au monde, une occasion pour tous les habitants de la localité de se déguiser, masquer ou bien vertus. Sans oublier qu'il sera un tremplin d'exposition des cultures des peuples vivant sur le périmètre de la région du Gôh», a-t-il dit.

Lors de cette 3e édition, il y aura une journée santé dédiée au dépistage de l’obésité et du diabète. A cela s'ajoutent une foire commerciale et gastronomique; un concours de beauté ‘’Bagnon’’ et ‘’Bahonon’’; des danses traditionnelles; une conférence débat sur la culture Bhété; une ‘’battle’’ de Tam-Tam,; un concert de musique traditionnelle; un défilé des écoles en tenues traditionnelles; un circuit touristique des sites de la région; un giga concert à la place Laurent Gbagbo.

Plus de 80 participants (hôtels, maquis, restaurants, coopératives de vivriers, etc.) et 30 000 visiteurs sont attendus à ce carnaval qui vise à promouvoir les spécificités culturelles de la région du Gôh, et à mieux faire connaître le patrimoine culturel du pays Bhété.

 

Izoudine Youssef

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Donner un ouf de soulagement a ses enfants dont les parents sont dans la précarité est le combat que mène le président de la plateforme des personnes handicapées de la commune d’Abobo, Yacouba Koné. 

Cette plateforme a offert des subventions à 250 enfants en situation de handicap y compris des parents d’élèves handicapés résidant à Abobo, lors d’une cérémonie à l’école primaire Les Pingouins, le samedi 9 octobre.

D’une valeur chacune de 20.000 F CFA, ces subventions sont une aide du ministre et maire d’Abobo, Hamed Bakayoko.
« Ce don du ministre Hamed Bakayoko vise à aider les enfants en situation de handicap à entamer cette année scolaire sereine en mettant à disposition de leurs parents un peu d’argent pour l’achat des fournitures », a déclaré Yacouba Koné
De la part du ministre, le président de la plateforme a remis une 5 millions Fcfa et deux fauteuils roulants.

Le porte-parole des récipiendaires, le jeune Fofana Aboubacar en classe de CM2 et handicapé, a coulé les larmes en disant merci à papa Hambak pour ce don.
Le Directeur de la DPPH a salué ce geste et encouragé les personnes handicapées à fédérer leur force pour mieux se faire entendre.

 

Izoudine Youssef

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