Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La déclaration approuvée lors de la 18e session de la Conférence de l'Union Parlementaire des États Membres de l'OCI (UPCI) le 4 et 5 mars 2024, présentée par Diomandé Aboubacar Sidiki, Secrétaire Général de l'Assemblée Nationale de Côte d'Ivoire.

 

Que la paix et les bénédictions soient sur notre Maître Mohamed,  qui a été envoyé en miséricorde pour le monde.

Nous, Présidents des parlements, chefs et membres des délégations de l'Union Parlementaire des États membres de l'Organisation de la Coopération Islamique, réunis à l’occasion de la dix-huitième session de la Conférence de l'Union Parlementaire des États membres de l'Organisation de la Coopération Islamique (UPCI), qui a tenu ses assises à d'Abidjan, République de Côte d'Ivoire, les 4 et 5 mars 2024, sous le thème « Changement climatique dans le monde : quelle riposte des pays membres ? » ;

  • Réaffirmant notre adhésion au statut de l'Union Parlementaire des États membres de l'Organisation de la Coopération Islamique, à la Charte de l'Organisation de la Coopération Islamique et aux conventions internationales,
  • Partant des décisions et résolutions des précédentes conférences de l'Union,
  • Réaffirmant les résolutions adoptées par le sommet arabo-islamique et le sommet arabo-africain tenus à Riyad (Royaume d'Arabie saoudite) en 2023.
  • Réitérant notre détermination et notre ferme volonté de rester résolument attachés à l’unité de nos rangs et à aux liens de fraternité qui nous unissent et auxquels notre noble religion islamique nous appelle pour faire face aux divers défis,
  • Exprimant notre détermination à intensifier la communication et la consultation entre nous pour parvenir à un plus grand rapprochement et une plus grande coopération au service de nos peuples et de notre Oumma,
  • Profondément conscients des dangers qui nous menacent en tant que Oumma, qu'ils soient liés aux guerres en cours, aux défis du changement climatique ou à la crise économique mondiale,
  • Convaincus que les parlements des États membres ont un rôle fondamental à jouer dans le traitement de toutes les problématiques auxquelles le monde islamique se trouve confronté et qu'ils assument effectivement les responsabilités qui en découlent avec efficacité et diligence :

1 : Nous réaffirmons que la cause palestinienne reste une question centrale pour l'Union Parlementaire des États membres de l'Organisation de la Coopération Islamique depuis sa création, et que l'Union continue de soutenir la lutte du peuple palestinien pour libérer sa terre et établir son propre État indépendant avec Al-Qods Al-Sharif pour capitale.

2 : Nous considérons que la protection des vies humaines est un droit fondamental consacré par notre livre saint le Coran et les instruments juridiques internationaux relatifs au droit international humanitaire et au Droit international des Droits de l’Homme.

3 : Nous appelons donc à une cesse le feu immédiat, à l’ouverture d’un couloir humanitaire et à la protection des personnes vulnérables notamment les enfants et des femmes à Gaza.

4 : Nous invitons la communauté internationale a assumé toutes ses responsabilités pour un règlement définitif et durable de ce conflit qui n’a que trop duré. 

5 : Nous saluons l'initiative de l'État d'Afrique du Sud d'intenter une action en justice contre Israël, estimant qu'il a violé la Convention sur le génocide, et appelons toutes les personnes de conscience à se donner la main pour que les criminels de guerre n’échappent pas au juste châtiment qu’ils méritent.

6 : Nous exprimons notre préoccupation constante face au phénomène grandissant de l'islamophobie et de la haine qu'elle incarne envers l'Islam et les musulmans, et appelons à diffuser l'esprit de paix et de tolérance parmi tous les êtres humains.

7 : Nous soulignons l'engagement résolu des pays de l'Union à faire face aux défis du changement climatique qui menace le monde, d'autant plus que nombre de nos pays ont été témoins ou victimes de catastrophes liées au changement climatique l'année dernière, et soulignons la nécessité de la solidarité que préconisent les préceptes authentiques de notre foi islamique.

8 : Nous appelons à accorder une attention particulière aux questions de lutte contre la désertification, la sécheresse et les inondations dont souffrent certains pays de l'Union, notamment en Afrique. Nous considérons la crise climatique comme une crise réelle et nous avons le devoir de continuer à œuvrer à en atténuer les effets en adoptant un comportement responsable et éco-citoyen. La solidarité internationale restant l’un des meilleurs moyens de faire face à ces dangers.

9 : Nous condamnons fermement les actes terroristes qui ont lieu dans certains pays du Sahel et de l'Afrique de l'Est, et nous renouvelons notre soutien à ces pays afin de lutter contre le terrorisme, tout en appelant les pays islamiques à soutenir les pays africains pour éliminer ce phénomène qui a conduit à l'instabilité, qui a entravé les efforts de développement et suscité des troubles politiques.

10 : Nous appelons également à accorder une attention particulière à la question des personnes déplacées et des réfugiés, qui s'est aggravée au cours de la période récente en raison du phénomène croissant du terrorisme et de la prolifération des conflits et des différends dans de nombreux pays, ainsi qu'en raison de la crise économique internationale.

11 : Nous réaffirmons notre grand intérêt pour le harcèlement et les violations des droits dont souffrent les minorités musulmanes ici et là, intérêt qui s'est concrétisé par la création d'un comité pour les communautés et minorités musulmanes au niveau de l’UPCI, qui cherche à établir un mécanisme de surveillance et à sensibiliser aux conditions de vie de ces communautés.

12 : Nous exprimons à l'État de Côte d'Ivoire, à Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, à son Excellence Monsieur Adama BICTOGO, Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire et au peuple ivoirien, nos sincères remerciements et notre gratitude pour les égards particuliers dont nous avons été l’objet tout au long de notre séjour, ainsi que pour l’accueil chaleureux et la généreuse hospitalité dont nous avons bénéficié, et l’excellente organisation de la conférence et les réunions qui l'accompagnent.

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Le directeur général de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), le conservateur général Adama Tondossama a animé une conférence publique le 29 février 2024 à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), autour du thème « stratégie de gestion des aires protégées de Côte d’Ivoire ». Il a révélé que la gestion des aires protégées nécessite assez de moyens financiers et techniques.

Après l’université de l’Atlantique, le directeur de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), le conservateur général Adama Tondossama, a entretenu les élèves de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) le 29 février 2024 sur le thème « stratégie de gestion des aires protégées de Côte d’Ivoire ». Durant son intervention, le DG de l’OIPR a laissé entendre que pour la pérennisation de son réseau des aires protégées à moyen terme, il faut un investissement d’au moins 20 milliards de francs CFA. « Les besoins des parcs nationaux sont énormes. Les partenaires nous accompagnent mais il faut élargir l’assiette pour que d’autres partenaires puissent venir », a-t-il déclaré.

Toutefois, Adama Tondossama espère que l’adoption de la deuxième génération du Programme cadre de gestion des aires protégées (PCGAP) pourra aider à l’atteinte de ses objectifs. « Un montant de 3,998 milliards de francs CFA est prévu au titre de l’année 2024 concernant les moyens de l’Etat dont 90% affectés aux salaires des personnels. Une somme en baisse par rapport à celle de l’exercice précédent qui se chiffrait à 4,025 milliards de francs CFA. 1,458 milliard de francs CFA est prévu pour la Fondation pour les parcs et réserves de Côte d’Ivoire (FPRCI), 4,857 milliards de francs CFA pour les différents projets » a ajouté le conservateur général Adama Tondossama.

Pour finir, il faut savoir qu’au nombre de ses perspectives, figurent une communication en conseil des ministres sur le PCGAP 2, la mobilisation de financement complémentaire au projet Makoré pour construire un siège adapté aux besoins de l’OIPR, la mise en place d’un fonds de dotation pour la prise en compte des investissements et le renouvellement roulant, le développement d’un plan animalier sur le site de la réserve naturelle de Dahliafleur (Bingerville) et enfin, la construction d’une passerelle dans la canopée du parc national du Banco à Abidjan.

IZ

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La Chine a réaffirmé, dimanche, son attachement à son Initiative la Route et la Ceinture (BRI), en tant que plate-forme de coopération et d’échange.

La coopération de haute qualité dans le cadre de la BRI a offert de grandes opportunités et réalisé des progrès notables aux pays partenaires dans la réalisation d’un développement commun, a indiqué Liu Jieyi, porte-parole de la deuxième session du 14e Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC).

Lancée il y a 10 ans, la BRI vise notamment à « construire un grand marché unifié et d’utiliser pleinement les marchés internationaux et nationaux, à travers l’échange culturel et l’intégration, pour renforcer la compréhension mutuelle et la confiance des pays membres, ce qui se traduira par un modèle innovant d’afflux de capitaux et de viviers de talents.

A ce jour, plus de 150 pays et plus de 30 organisations internationales ont participé à cette initiative. De 2013 à 2022, le volume total des importations et des exportations entre la Chine et les pays partenaires de l’Initiative a atteint plus de 19.000 milliards de dollars, avec un taux de
croissance annuel moyen de 6,4%.

S’exprimant lors d’une conférence de presse, M. Liu a indiqué qu’en tant que « plate-forme importante pour construire une communauté de destin pour l’humanité », la BRI a servi de pont pour parvenir à des bénéfices mutuels.

Les peuples de différents pays ont bénéficié de la coopération dans le cadre de la BRI, a ajouté le responsable, relevant que l’Initiative continue d’apporter « des résultats tangibles ».

La BRI sera parmi les axes débattus à l’occasion de la session du CCPPC, qui s’ouvrira lundi à Beijing. Elle se tiendra en parallèle de la deuxième session de la 14e Assemblée populaire nationale (APN, organe législatif suprême du pays).

Les deux sessions annuelles sont le plus important rendez-vous du calendrier politique chinois. Elles se tiendront avec la participation de plus de 5.000 délégués, venus des quatre coins de la Chine pour tracer la feuille de route économique et politique du pays durant l’année 2024.

Agences

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Les rencontres de coproduction cinéma documentaire d'Impala2024 se sont tenues à l'hôtel Capitole, dans la commune d’Abidjan, Rivera Golf, le jeudi 29 février 2024.Cet événement a marqué un pas significatif dans le paysage culturel de l'Afrique, réunissant les acteurs du monde du cinéma documentaire.

Hassan Thiam, le directeur de cabinet de la ministre ivoirienne de la Culture et de la Francophonie, a exprimé son admiration pour le projet Impala, le comparant à une "Coupe d’Afrique des nations (CAN) des films documentaires", soulignant la qualité exceptionnelle des projets présentés.

 Il a mis en lumière le périple d'Impala, traversant des villes telles que Grand Lahou, Bouaké et Jacqueville, offrant aux jeunes réalisateurs, producteurs et monteurs une expérience immersive unique dans le monde du documentaire.

M. Thiam a également souligné avec fierté la contribution d'Impala à la formation de plus de 60 professionnels du cinéma, venant de divers pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale au cours des années précédentes, ainsi que les réalisations concrètes en termes de productions documentaires. Il a souligné l'importance du documentaire comme miroir de la société, un outil essentiel pour exprimer l'identité et la diversité culturelle de l'Afrique.

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Laurent Bitty, président de Africadoc Côte d’Ivoire, a également exprimé sa reconnaissance envers les partenaires du projet Impala 2024, soulignant l'importance de leur collaboration pour le succès de cette initiative.

Violeau Frédérick de DocMonde a rappelé l'ampleur des ateliers de Coproduction Impala 2024, mettant en lumière le parcours des jeunes auteurs à travers des ateliers de réalisation à Bouaké et Yaoundé en 2022, et leur aboutissement aux rencontres de coproduction, réunissant un nombre impressionnant d'acteurs du cinéma documentaire africain.

Les Rencontres de Coproduction ont offert une plateforme dynamique où sept projets par jour ont été présentés par leurs auteurs et producteurs, permettant des échanges fructueux avec les producteurs, diffuseurs et fonds de soutien présents pour explorer des opportunités de coproduction et de financement.

Au terme de ces rencontres, plusieurs projets prometteurs ont émergé, témoignant de la richesse et de la diversité de la créativité documentaire en Afrique et au-delà.

Les Rencontres de Coproduction Impala 2024 ont été un catalyseur de connexions et d'innovations, ouvrant de nouvelles perspectives pour le cinéma documentaire en Afrique et au-delà

MC

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En dépit d’une concurrence agressive en Côte d’Ivoire, d’une sécurité précaire au Burkina Faso et d’une instabilité du dollar Libérien, le Groupe OCI démontre sa résilience. En effet, le Groupe OCI a pu réaliser en 2023 une croissance de son chiffre d’affaires et de son résultat net dans un contexte de destruction de valeur et de fortes pressions réglementaires. 

Face aux défis rencontrés en 2023, de nombreuses initiatives ont été mises en place, notamment une refonte des offres, des plans massifs de recrutements, la modernisation de nos réseaux mobiles et l’extension de nos réseaux fibres. Ces actions ont permis de booster nos bases mobiles, Orange Money et internet fixe. En effet, on observe une croissance de 9,5% du parc FMI (Fixe, Mobile, Internet) et de 13,0% du parc Orange Money en 2023.

Cette belle performance opérationnelle a permis au Groupe OCI de terminer l’année 2023 avec un chiffre d’affaires consolidé de 1 016,5 Milliards FCFA, en hausse de 5,3% (5,6% Base Comparable). Le Groupe OCI a également bénéficié d’une bonne reprise des activités de Orange Money, et d’une hausse de l’internet fixe en ligne avec la stratégie de déploiement de la fibre.

Ce chiffre d’affaires est également le fruit d’une politique continue d’investissements visant à améliorer la qualité de service, à améliorer l’expérience de nos clients et vulgariser l’accès à la fibre sur toute l’étendue du territoire. A fin 2023, le Groupe Orange Côte d’Ivoire a investi 130,5 Milliards FCFA (12,8% du chiffre d’affaires).

L’EBITDAaL, à 377,9 Milliards FCFA est en croissance de 1,1% (1,3% base comparable), et ce malgré une forte pression fiscale au Burkina Faso, une hausse du coût de l’énergie, un impact négatif de la dépréciation du dollar Libérien, et également une augmentation des commissions Orange Money et des services bancaires en Côte d’Ivoire. L’efficacité de notre plan d’efficience opérationnel permet d’atténuer ces effets dans un contexte inflationniste difficile sur les trois géographies.

Le résultat net consolidé s’élève à 154,9 Milliards FCFA, en hausse de 0,9% à fin Décembre 2023 par rapport à l’année dernière malgré l’impact du règlement définitif de certains litiges et de la dépréciation des actifs financiers.

Au vu des résultats de la société au 31 décembre 2023, le Conseil d’administration propose à l’Assemblée Générale ordinaire de distribuer un dividende brut en augmentation de 3,6%, soit un montant de 130,6 Milliards FCFA. En conséquence, le dividende brut revenant à chaque action est de 866,66 FCFA, soit un dividende net par action de 780 FCFA.

 

Opérateur Digital Engagé

Le Groupe Orange Côte d’Ivoire, acteur de confiance donnant à chacune et à chacun les clés d'un monde numérique responsable, continue de penser le numérique de façon humaine, inclusive et durable. Le poids économique du Groupe et sa position d’employeur majeur, s’accompagnent de responsabilités fortes et suscitent de nombreuses attentes, notamment en matière de transparence et d’exemplarité environnementale et sociale.

En 2023, les efforts entamés sur la transition écologique ont été accélérés avec notamment :

  • L’alimentation des infrastructures techniques en énergies renouvelables. En décembre 2023, le Groupe Orange Côte d’Ivoire, en partenariat avec Solar X, a mis en service deux centrales d’énergie solaire sur les datacenters de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire et de Ouagadougou au Burkina Faso. Ces centrales contribueront au mix énergétique du Groupe en couvrant 50% des besoins énergétiques des différents sites en journée.
  • La solarisation des sites réseau ; à fin 2023, 44,8% des sites sont solarisés.
  • La mise à disposition aux clients de l’énergie propre grâce à l’activité Orange énergie. En 2023, plus de 110 000 personnes ont bénéficié de nos kits SHS (Solar Home System).

De plus, le Groupe OCI met un point d’honneur à l’amélioration des conditions de vie des populations en contribuant à l’accès à la santé, à l’éducation et à la culture. A travers nos 3 fondations, ce sont :

  • Près de 200 000 bénéficiaires des Projets Village
  • Près de 90 000 heures d’alphabétisation digitale dispensées en Côte d’Ivoire
  • 60 forages mis en œuvre au Burkina Faso

 

Chiffres financiers clés du Groupe Orange Côte d’Ivoire

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Commentant la publication de ces résultats, Mamadou Bamba, Directeur Général du Groupe Orange Côte d’Ivoire a déclaré :

« Notre Groupe a été confronté à un contexte difficile, notamment la baisse du prix de la data impactant négativement la valeur, l’accentuation de la pression réglementaire et les défis sécuritaires au Burkina Faso. Notre résilience a été cruciale pour surmonter ces obstacles.

Nos résultats témoignent de l'engagement exceptionnel de nos équipes et de notre capacité à rester agiles dans des moments difficiles.

Notre société a obtenu de Bloomfield une notation de « AAA » à LT (la qualité de crédit la plus élevée) qui reflète sa performance, sa solidité financière et sa position de leader du marché des télécommunications.

Alors que nous partageons ces résultats, nous restons conscients des défis futurs. Nous sommes résolus à maintenir notre dynamisme, à investir dans l'innovation et à renforcer notre efficacité opérationnelle ».

OM

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Les locaux de l’Orange Digital Center (ODC) à Abidjan ont abrité le lancement officiel de la 2eme cohorte du programme de formation Afro VFX. Ce, programme de Orange Digital Center, est une initiative de EM & MB, qui vise à former gratuitement une nouvelle génération d’artistes numériques africains, aux rudiments des effets spéciaux cinématographiques.

L'Afrique de l'Ouest est la région la plus productive en la matière de production audiovisuelle sur le continent. Annuellement, ce sont 3500 films qui sortent des studios de production. Malgré ce potentiel, des efforts restent à faire pour améliorer la qualité des films, en matière d’effets spéciaux. Il y a donc une nécessité de formation des acteurs locaux, afin de développer et de structurer cette filière de l'industrie audiovisuelle et cinématographique.

C’est dans ce contexte qu’a été lancée, le 29 février 2024, la 2ème édition de l'initiative Afro VFX, portée par l’Orange Digital Center, au sein de l’ODC d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Ce programme vise à accompagner une filière des effets spéciaux visuels (VFX) répondant aux standards, pour satisfaire les besoins à la fois locaux et internationaux. L’objectif, cette année est de former durant 4 mois, 30 jeunes aux bases des VFX et de contribuer au développement des industries créatives du secteur audiovisuel en Afrique francophone. Cette formation s’achèvera par la réalisation de stages pratiques en entreprises locales et dans le réseau de studios partenaires de Afro VFX.

Rappelons que pour la 1ere édition lancée en 2022, ce sont 20 jeunes qui ont été formés aux fondamentaux des VFX grâce à l’appui de Orange Digital Center et l’Ambassade du Canada. 3 apprenants issus de cette cohorte ont été primés lauréats du concours ‘’Sony Talent League by THU 2022’’ grâce à « Djossi Heroes », une série d’animation 3D, en développement, née de leur imagination, mettant en lumière les travailleurs informels indépendants, héros du quotidien des citoyens.

Pour Habib Bamba, Directeur de la Transformation du Digital et des Médias« le programme Afro VFX, est l’illustration parfaite de l’engagement d’Orange Digital Center dans les industries créatives et culturelles, afin de faire du numérique une opportunité pour tous, et ainsi de contribuer au développement de l’industrie cinématographique. »

Pour Eric M’Boua et Dedy Bilamba, co-fondateurs de EM&BM, Afro VFX se positionne comme un partenaire clé de l’écosystème VFX en Afrique francophone. Le programme s’articule autour de trois axes majeurs : la formation de jeunes talents, la production d’œuvres cinématographiques ainsi que le développement de l’industrie en Afrique.

OM

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Afrijet, première compagnie aérienne de la zone CEMAC, annonce officiellement l’ouverture d’une nouvelle liaison reliant Libreville et Oyem à partir du 13 mars 2024, renforçant le réseau aérien domestique gabonais et offrant une connectivité accrue. Cette annonce s’inscrit dans un contexte de développement de l’offre de l’entreprise.

 La nouvelle liaison entre Libreville et Oyem proposée par Afrijet marque une étape importante dans le renforcement de l’offre de transport aérien gabonais. Faisant suite à la remise aux normes de l’aéroport d’Oyem et au vol test du 2 mars 2024, Afrijet devient la première compagnie aérienne à proposer la desserte directe de ces deux villes en 6 ans.

 La nouvelle liaison Libreville-Oyem, est opérée avec trois rotations par semaine. Afrijet propose un vol direct le lundi et le mercredi. Le samedi, une escale est effectuée à Port-Gentil, offrant ainsi une plus grande flexibilité aux passagers.

 Cette nouvelle offre s’inscrit dans un contexte de développement régional d’Afrijet avec le lancement de la ligne Libreville-Kinshasa en novembre 2023 et l’inauguration de deux nouvelles agences à Malabo, en Guinée équatoriale, en janvier 2024.

Le renforcement de l’offre nationale vise à faciliter les déplacements des Gabonais et représente un levier pour le développement régional. En permettant une liaison aérienne régulière entre Libreville et Oyem et en offrant une desserte supplémentaire sur Port-Gentil, Afrijet contribue à stimuler l'activité économique et à renforcer les liens entre les différentes régions du Gabon. Cette initiative s'inscrit dans la vision de l'entreprise d’incarner un partenaire du développement durable des communautés qu'elle dessert.

 Engagement envers la connectivité régionale

Pour Marc Gaffajoli, Administrateur Général d’Afrijet, cette nouvelle liaison témoigne de l’engagement d’Afrijet à répondre aux besoins croissants de mobilité : “L’ouverture de l’aéroport d’Oyem aux vols commerciaux est une bonne nouvelle pour l’ensemble des Gabonais. Conformément à notre engagement, nous nous positionnons partout où nous sommes en mesure de créer de la connectivité. Avec cette nouvelle liaison aérienne Libreville-Oyem, qui effectuera une escale hebdomadaire à Port-Gentil, nous avons l’ambition de proposer une solution supplémentaire afin de raccourcir le temps de trajet de nombreux Gabonais.”

Horaires des vols  

Le lundi :

  • Départ de Libreville à 13h - Arrivée à Oyem à 14h00
  • Départ d’Oyem à 14h45 - Arrivée à Libreville à 15h45

Le mercredi :

  • Départ de Libreville à 14h30 - Arrivée à Oyem à 15h30
  • Départ d’Oyem à 16h15 - Arrivée à Libreville à 17h15

Le samedi :

  • Départ de Libreville à 12h45 - Arrivée à Oyem à 13h45
  • Départ d’Oyem à 14h30 - Arrivée à Port-Gentil à 15h30
  • Départ de Port-Gentil à 16h00 - Arrivée à Libreville à 16h35

 Les billets sont d'ores et déjà disponibles à l'achat sur www.afrijet.com, via notre application dédiée et dans toutes nos agences.

A noter que l’Entreprise gabonaise née en 2004 à Libreville, Afrijet est devenue en 2019 la première compagnie aérienne de la zone CEMAC. Acteur historique du charter, la compagnie a développé un réseau de transport aérien régulier régional depuis octobre 2016.

hn

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La première édition du Salon International pour la promotion et l’industrialisation des pays producteurs et consommateurs de matières premières agricoles (SAPMAP 2004) se tiendra du 10 au 18 septembre 2024, à Abidjan. L'événement a été officiellement lancé lors d'une cérémonie organisée par Stratégies Communication le jeudi 29 février 2024 au Golf Club de Cocody.

Sous le haut patronage de Monsieur Souleymane DIARRASSOUBA, ministre du Commerce et de l’Industrie, et présidé par Monsieur ASSAHORE KONAN Jacques, ministre de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique, ainsi que sous le patronage de son excellence Monsieur KACOU HOUAJA Léon Adom, ministre des Affaires Etrangères, de l’intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, le SAPMAP 2024 ambitionne de devenir une référence majeure.

Lors de cette cérémonie, en présence de personnalités ivoiriennes et étrangères, des objectifs ambitieux ont été dévoilés par le commissaire général, Madame... : pérennisation de la durabilité des productions agricoles, accroissement du taux de transformation des produits agricoles, et promotion de l'industrialisation à grande échelle.

Serge NEDRO, président de la Chambre de Commerce Canado-Africaine d’Ottawa (CCC-AO), a exprimé son plein soutien au projet du salon. Il a souligné l'importance de la sensibilisation, de la formation et de la réorientation des agriculteurs ivoiriens et africains, notamment face aux défis posés par le changement climatique et la détérioration des sols.

Monsieur NEDRO, également fondateur de l’Université Polytechnique ISPA, a reçu en décembre 2023 le Grand Prix Nelson Mandela du secteur de l’Éducation/Formation 2023 de l’organisation Life Builders à Yamoussoukro. Il s'engage activement à soutenir le succès et la réussite du salon international, conscient des enjeux cruciaux pour l'avenir agricole et environnemental en Afrique et au Canada.

Stéphane Beti

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Le président français Emmanuel Macron a déclaré ce mardi 27 février 2024 que le Qatar prévoyait d'investir 10 milliards d'euros dans l'économie française d'ici 2030.

Cette annonce a été faite à l'Élysée au cours  d’un dîner officiel avec l'émir qatari Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani dans le cadre de la visite d'État à Paris.

Emmanuel Macron a précisé avoir signé un accord avec l'émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, portant sur des engagements d'investissements qataris de 10 milliards d'euros dans l'économie française d'ici 2030.

NG

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Quelques jours après la levée des sanctions contre le Niger, le Mali, le Burkina-Faso et la Guinée lors du sommet extraordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, le samedi 24 février 2024 à Abuja au Nigéria, le Ministre des Affaires Étrangères du Bénin, Monsieur Olushegun Adjadi BAKARI, est revenu sur la portée d'une telle décision, qui réjouit les populations de ces différents pays. C'était au cours d'une conférence de presse tenue le lundi 26 février 2024 au Ministère des Affaires Étrangères du Bénin. 

Pour le Ministre BAKARI, cette décision n'est que la matérialisation du souhait du Président de la République du Bénin, de concert avec ses pairs de la Communauté : « Pour nous, il s'agit d'un jalon essentiel que le Président de la République du Bénin avait annoncé lors de sa conférence de presse, il y a quelques jours, que le Bénin était favorable à une levée des sanctions. Après cette prise de position, de concert avec ses homologues de la sous-région, cette levée des sanctions a été effective au niveau de la CEDEAO mais également au niveau de l'UEMOA ». 

La décision des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO fait suite à un constat. En effet, les Chefs d'État se sont rendus compte de la souffrance des peuples des pays sous sanctions et ont décidé d'agir. 

À la suite de cette levée effective des sanctions, les États membres de la CEDEAO rentrent du coup dans un processus de normalisation au sein de la Communauté des peuples. 

La question du retrait annoncé de la CEDEAO par les autorités du Niger, du Mali et du Burkina-Faso a été également évoquée lors de la conférence de presse. Et pour le conférencier, il est important de préserver la famille pour le bien-être des peuples : « La CEDEAO n'est pas simplement une organisation. C'est une communauté des peuples qui est au-dessus des individualités. Pour les Chefs d'État, il est important que nous préservions notre famille. Les peuples du Niger, du Mali et du Burkina-Faso continuent de faire partie de notre famille. La famille doit rester unie. Les Chefs d'État travaillent pour que les peuples restent ensemble pour leur bien-être », a indiqué le Ministre. 

Cette levée des sanctions a créé une profonde satisfaction au sein des différents peuples note-t-on dans la suite des propos du Ministre Olushegun Adjadi BAKARI. 

Concernant les impacts que les sanctions ont eus sur les opérateurs économiques des différents pays, le Ministre a rassuré de ce qu'un point sera fait en son temps par les voix les plus autorisées. 

Les Chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO poursuivent le travail pour la paix et la stabilité dans la sous-région.

hn

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