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A l’invitation du Premier Ministre du Japon, S.E.M. Shinzo ABE, le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, séjourne à Tokyo où il prendra part, le mardi 22 octobre 2019, à la cérémonie d’intronisation du Prince héritier Naruhito, nouvel Empereur du Japon.
Le Chef de l’Etat s’est réjoui de cette invitation qui traduit l’excellence des relations et la grande amitié qui lient la Côte d’Ivoire et le Japon. A cet égard, il a rappelé ses relations anciennes avec l’Empereur sortant Akihito et a réitéré sa détermination à œuvrer au renforcement de la coopération entre les deux pays.
Enfin, le Président de la République a indiqué que sa visite au Japon constitue une belle opportunité pour former des vœux de succès et de longévité au nouvel Empereur Naruhito.
Notons que le Chef de l’Etat aura un entretien, le lundi 21 octobre 2019, avec le Premier Ministre du Japon, S.E.M. Shinzo ABE, à la maison des Hôtes d’Etat. Il échangera également avec l’Association Parlementaire d’Amitié Japon-Union Africaine.
Source: Présidence
A l’occasion de la journée de reconnaissance de la région de la Marahoué au Président Alassane Ouattara, le 19 octobre 2019 à Sinfra, le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Albert Toikeusse Mabri, représentant le Chef de l’Etat ivoirien, a indiqué que le projet de construction d’une infrastructure de production d’eau potable à partir du fleuve Bandama à Zambakro, va améliorer les conditions de vie des populations dans les départements de Sinfra et de Gagnoa.
« L’eau partira du fleuve Bandama à Zambakro, pour Gagnoa, en passant par Sinfra. Tous les villages sur cet axe auront de l’eau potable à profusion », a dit Albert Toikeusse Mabri, représentant le Président de la République.
La mise en œuvre du projet d’alimentation en eau potable des villes de Sinfra et de Gagnoa depuis le fleuve Bandama à Zambakro permettra à 367 000 personnes vivant le long de l’axe routier Zambakro-Sinfra-Gagnoa de bénéficier de l’eau potable, d’ici à 2022.
Albert Toikeusse Mabri a également annoncé la construction très prochaine d’un château d’eau d’une grande capacité à Sinfra pour renforcer davantage le système d’alimentation en eau potable de la zone de façon pérenne.
Ce sont au total 9 systèmes de distribution qui seront aménagés pour renforcer les infrastructures existantes, afin de desservir les quartiers et localités non couvertes par les réseaux de distribution.
En plus de la disponibilité et de l’amélioration du taux d’accès à l’eau potable en milieu urbain et rural, les deux projets permettront de couvrir les besoins des populations jusqu’en 2030.
Source : Primature
Le ministère turc de la Défense a indiqué que depuis la signature, avec les Etats-Unis, le 17 octobre, d'un accord concernant la zone sécurisée dans le Nord-est de la Syrie, les terroristes du PKK/YPG ont commis une vingtaine d'actions de harcèlements ou de transgressions.
C'est ce qui ressort d'un communiqué partagé, dimanche, par le ministère turc.
Ainsi, il a été précisé qu'une patrouille de surveillance de l'armée turque aux abords de la ville de Tell-Abyad, dans l'est de l'Euphrate, a été la cible d'une attaque armée des terroristes du PKK/YPG. Un soldat turc est tombé en martyr et un second a été blessé dans cette attaque.
Une riposte appropriée, dans le cadre de la légitime défense, a été apporté par l'armée turque en réaction à cette attaque.
"Malgré l'accord du 17 octobre signé avec les Etats-Unis, concernant la zone sécurisée, les terroristes du PKK/YPG ont commis une vingtaine d'actions de harcèlements ou de transgressions. Malgré ces actions contraires à l'accord, un convoi de 39 ambulances est parvenu à Ra’s al-‘Ayn afin d'en évacuer, en toute sécurité, des blessés et certaines personnes" a précisé le ministère turc de la Défense.
Source : Anadolu Agency
Dr Aka Aouélé Eugène, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique et son cabinet étaient face à la presse pour véhiculer un message d’une importance capitale. La fermeture prochaine du CHU de Yopougon pour rénovation complète et comment la relocalisation des services se fera.
D’entrée, le ministre a tenu à présenter ses excuses aux populations bénéficiaires du système de santé pour les éventuels dysfonctionnements que cette fermeture va occasionner. Avant de préciser que c’est au nom de l’équité dans l’offre de soins en tous les points du pays et surtout en raison des exigences que recouvrent le système de Couverture Maladie Universelle (CMU) que l’Etat a initié depuis 2018 le programme hospitalier. Programme qui se décline en une vaste opération de restauration du dispositif hospitalier et de rééquilibrage de la carte sanitaire nationale des services à offrir aux populations que de la qualité des prestations.
Une vingtaine d’hôpitaux modernes ont déjà été construits sur l’ensemble du territoire national à ce titre-là. Ce programme de construction d’hôpitaux est couplé à un programme de réhabilitation d’hôpitaux existants. Une vingtaine d’hôpitaux ont ainsi été rénovés. Le cas du Chu de Yopougon dont la réhabilitation était en discussion depuis 2013, sera effectif dans quelques semaines.
Pendant 3 ans, nous apprend le conférencier, le Chu sera intégralement rénové. Pour un coût dont la première phase s’élève à 50 milliards de francs. En terme, de chiffres, le Chu de Yopougon, c’est 450 lits, 22 services et 1500 employés. Concernant l’application du plan de continuité de services, un comité de pilotage et de suivi a été mis sur pied, il sera dirigé par Dr. Soro du Chu de Yopougon.
En attendant que ce comité se mette au travail, la tutelle procède aux derniers réglages. Achèvement d’ici fin octobre des travaux restants sur certains sites à Abidjan. Règlement des soucis pour rendre le CHU de Cocody , Chu d’Angré, de l’hôpital Général D’Abobo Nord opérationnels. L’apport d’équipements biomédicaux d’appoint au niveau des hôpitaux généraux proches d’Abidjan pour gérer les urgences obstétricales.
L’accroissement de la capacité d’accueil dans les sites potentiels d’accueil par le transfert des mobiliers médicaux des structures à fermer vers ces hôpitaux et par le renforcement en personnels.
La fermeture progressive des services du Chu de Yopougon dès le 21 octobre 2019, en commençant par les services les moins sensibles. Le redéploiement des personnels du Chu de Yopougon sur l’ensemble des autres établissements sanitaires d’Abidjan et environs.
On retiendra que la fermeture du Chu de Yopougon se fera au plus tard le 1er novembre prochain.
Et que les CHU de Cocody et de Treichville sont les principaux sites d’accueil des services. Le laboratoire sera délocalisé à l’institut Pasteur de Côte d’Ivoire à Adiopodoumé. HMA et d’autres centres de santé de ville seront sollicités pour certains services.
La néphrologie pédiatrique se fera désormais à l’INSP d’Adjamé et la néonatalogie au centre de santé de Béago de Yopougon.
Mohamed Compaoré
Le sport automobile est en deuil. Le pilote de Rallye, Soumaoro Moriferé est décédé ce dimanche 20 octobre des suites d’un malaise.
Le plus titré des pilotes ivoiriens s’est effondré cet après-midi aux côtés de sa fille qui lui servait de co-pilote, pour son baptême de pilote lors de la course ‘’Top Chrono’’ à Cocody Djorobité.
Né le 30 août 1966 à Abidjan, Soumaoro Moriféré, Il est le premier pilote à avoir gagné quatre fois le Rallye de Bandama 2009, 2011, 2012 et 2017.
M.J
Jumia Côte d’Ivoire veut marquer sa présence en terre ivoirienne. Pour ce faire, la direction générale de la société a mis en place un réseau de déploiement des agences dans le District d’Abidjan et à l’intérieur du pays. A ce jour, ce sont plus de 60 agences jumia, 50 points relais Jforces et plus de 10.000 jeunes entrepreneurs coachés.
Lancé en Côte d’Ivoire depuis 2013, mais officiellement en 2012 sur le continent au Nigéria, le géant du e-commerce panafricain continue de consolider sa position en terre ivoirienne. En 6 ans, l'enseigne panafricain affiche une représentativité importante sur toute l’étendue du territoire ivoirien à travers ses agences et points relais JForces.
Abidjan, la capitale économique ivoirienne, se taille la part du lion avec au moins 28 agences : Abobo Akeikoi, Abobo N'Dotre Station, Adjame Attecoube, Adjame Habitat, Bingerville Station, Cocody Angré Château, Riviera Palmeraie, Riviera Faya, Cocody Riviera II, Cocody Riviera III, Riviera M'pouto, Cocody Latrille, Marcory Playce, Marcory Potopoto, Marocry Résidentiel, Treichville, Koumassi, Plateau Mosquée, Rue du Commerce, Marcory carrefour SOLIBRA, Yopougon Anador, Yopougon Bel Air, Yopougon Niangon, Yopougon Sicogi, Yopougon Port-Bouet 2, Abobo Adjamé, Port-bouët, Angre 8ieme Tranche Station.
A cela s’ajoutent les localités de proximité telle que Grand-Bassam, Ayama et Songon
A l’intérieur du pays grâce à un très grand réseau de déploiement le logo Jumia flotte dans plus d’une vingtaine de villes ivoiriennes, à savoir Abengourou, Aboisso, Adzopé, Agboville, Agnibilékrou, Akoupé, Biankouman, Bondoukou, Bongouanou, Bonoua, Bouaké, Bouaflé, Bouna, Boundiali, Dabou, Daloa, Daoukro, Dimbokro, Divo, Duékoué, Ferkéssédougou, Gagnoa, Guiberoua, Guiglo, Issia, Katiola, Korhogo, Lakota, M'bahiakro, Man, Meagui, Niakaramandougou, N'Douci, N'Djem, Odienné, San-Pedro, Séguéla, Sinfra, Soubré, Tafiré, Tanda, Tengrela, Tiassalé, Tiébissou, Touba, Ouangolodougou, Toumodi et Yamoussoukro.
Jumia, c’est aussi plus de 50 points relais «Jforceurs » sur toute l’étendue du territoire ivoirien. Ces «Jforceurs » aussi appelés ambassadeurs de Jumia sont en réalité de jeunes entrepreneurs qui font leurs premiers pas dans l’entrepreneuriat. 
C’est est un programme destiné à toutes les personnes qui souhaitent être agent autonome en s’appuyant sur le réseau Jumia. Lequel vise à renforcer l’adoption de l’e-commerce sur tout le territoire et ainsi permettre l'émergence de futurs entrepreneurs avec le plein soutien de la société de vente en ligne.
Aujourd’hui, plus de 10.000 jeunes entrepreneurs apprennent à vendre, à gérer des équipes et à contrôler leurs revenus.
“La Jforce favorise aujourd’hui une réelle proximité avec nos clients des zones rurales et facilite l’adoption du e-commerce », soutient Francis Dufay, directeur général de Jumia CI.
Selon lui, l’objectif principal de toutes ces actions, c’est d’être plus proche des populations et surtout éviter aux clients de parcourir les longues distances avant de récupérer leurs colis.
Daniel Coulibaly
Le président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a mis en garde contre un échec de l’accord avec les Etats-Unis, qui prévoit un retrait des terroristes du YPG/PKK de la zone de sécurité en Syrie dans un délai de 120 heures.
"Si les engagements ne sont pas tenus, au terme des 120 heures, nous continuerons à écraser les terroristes de là où nous en étions restés", a martelé le chef de l'Etat turc, Recep Tayyip Erdogan, dans le cas d'un éventuel échec concernant les engagements contenus dans l'accord avec les Etats-Unis.
Erdogan s'est exprimé, samedi, au cours d'un meeting organisé sur la place principale de la ville de Kayseri, dans le centre de la Turquie.
Il a tout d'abord insisté sur le fait que la Turquie n'a pas dévié d'un iota des conditions fixées depuis le début, concernant la présence de l'organisation terroriste YPG/PKK dans le Nord-est de la Syrie ainsi que la création d'une zone de sécurité afin de permettre le retour dans leur pays des réfugiées syriens.
"Si les paroles données envers notre pays ne sont pas respectés, nous n'attendrons pas comme dans le passé, à la fin du délais imparti, nous poursuivrons l'opération", a lancé Erdogan, faisant référence à l'accord trouvé avec les Etats-Unis qui prévoit un retrait des terroristes du YPG/PKK de la zone de sécurité en Syrie dans un délai de 120 heures.
"Si les engagements ne sont pas tenus, au terme des 120 heures, nous continuerons à écraser les terroristes de là où nous en étions restés", a-t-il appuyé.
Le leader turc a rappelé que des forces du régime se trouvent dans une région inclus dans la zone d'opération des forces turques.
"Dans une partie de notre zone d'opération se trouvent des forces du régime syrien sous protection de la Russie. Je vais aborder ce sujet avec M. Poutine. Nous devons y apporter une solution", a-t-il dit avant d'ajouter, "la même chose est valable là bas, si c'est possible tant mieux, sinon nous appliquerons nos propres plans".
Source : Anadolu Agency
Le jeune boxeur américain Patrick Day est mort à 27 ans, le mercredi 16 octobre 2019. Le champion WBC 2017 est décédé des suites d’un KO. Il était dans un combat contre son compatriote Charles Conwell sur le ring de la Wintrust Arena de Chicago, le samedi 12 octobre dernier .
Il était dans un état comateux depuis le violent coup qu’il a réussi de son compatriote Charles Conwell lors de ce combat, selon un communiqué publié par son promoteur Lou Di Bella.
Au 10e round, Patrick Day reçoit un redoutable crochet du gauche de son adversaire Charles Conwell. KO, Patrick Day s'est écroulé et sa tête a violemment heurté le tapis. Touché au cerveau, le sportif a été placé en coma artificiel et a subi une intervention chirurgicale avant de succomber quelques jours plus tard à ses lésions.
C’est précisément en 2013 que Patrick Day entame sa carrière professionnelle. A son palmarès, 17 victoires, 4 défaites et un match nul. Champion WBC 2017, il venait de remporter en juin 2019 le championnat IBF Intercontinental. Ce qui l'avait amené dans le top 10 des deux fédérations.
"Patrick Day n'avait pas besoin de boxer, écrit Lou Di Bella dans son communiqué. Il venait d’une bonne famille, il était intelligent, éduqué, avait de bonnes valeurs et disposait d’autres moyens de gagner sa vie. Il a choisi de boxer, sachant les risques inhérents à chaque combattant lorsqu’il se présente sur un ring de boxe. Pat aimait faire de la boxe. C'est ainsi qu'il a inspiré les gens et c'est quelque chose qui l'a fait se sentir vivant." , a indiqué son promoteur.
De son côté, le jeune boxeur de 21 ans Charles Conwell est dévasté. Le 15 octobre, il a posté un bouleversant message à l'adresse de son rival blessé sur son compte Twitter. "Je n’ai jamais voulu que cela t’arrive. Tout ce que je voulais c’était gagner. Si je pouvais revenir en arrière je le ferais. Personne ne mérite ça. Je n’ai cessé de rejouer le combat dans ma tête en imaginant que cela ne soit pas arrivé et en me demandant pourquoi cela a eu lieu. J'y pense tout le temps. J’ai prié de nombreuses fois et j’ai lâché beaucoup de larmes." S'il dit avoir songé arrêté la boxe, il promet de continuer à se battre pour Patrick Day et leur amour commun de ce sport !
Rappelons qu'en juillet, le boxeur argentin Hugo Santillan et le russe Maxi Dadashev sont décédés des suites de lésions cérébrales subies au cours d'un combat.
Daniel Coulibaly
Selon un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), de plus en plus de personnes bénéficient d'un traitement antituberculeux (TB), mais les cas baissent trop lentement pour atteindre les objectifs fixés pour 2020 en matière de lutte contre la maladie.
Selon le Rapport mondial de 2011 sur la tuberculose, publié par l'OMS, près de 7 millions de personnes dans le monde ont reçu un traitement contre la tuberculose l'an dernier, soit 600 000 de plus qu'en 2017. Durant la même période, le nombre de décès dus à la maladie a diminué de 100 000 à 1,5 million. Ces tendances montrent les progrès accomplis dans le traitement de la maladie pulmonaire, qui est le plus meurtrier des maladies infectieuses au monde. Cependant, avec environ 10 millions de cas de tuberculose par an, cela signifie toujours que près du tiers d'entre eux n'ont pas eu accès aux soins en 2018, ou les cas n'ont pas été signalés.
Et les choses ne vont pas assez vite pour atteindre les objectifs définis dans la stratégie de lutte contre la tuberculose de l'OMS visant à réduire le nombre de cas d'ici à 2020. Les cas de tuberculose n'avaient diminué que de 6,3% en 2018, ce qui est bien inférieur à l'objectif de 20% fixé pour l'année prochaine. - et les décès n’ont diminué que de 11%, contre un objectif de 35%.
Philippe Glaziou, épidémiologiste expérimenté au Programme mondial de lutte antituberculeuse de l'OMS, a déclaré: «Je pense que la tuberculose fait l'objet d'une plus grande attention que jamais auparavant. Nous pouvons en voir certains résultats, en termes de réduction du fossé entre la détection des cas et l’incidence… Mais les réductions sont trop lentes au niveau mondial. »
Les tendances
L'Inde et l'Indonésie reflètent certaines des tendances dominantes. Ces pays ont été à l’origine de la majeure partie de l’augmentation mondiale du nombre de cas de tuberculose déclarés depuis 2013, mais étaient également deux des trois pays présentant le plus grand écart entre l’incidence estimée de la tuberculose et les cas signalés l’année dernière. L'Inde représentait à lui seul un quart de l'écart et l'Indonésie 10%, tandis que le Nigéria était l'autre pays parmi les trois premiers avec 12%.
«Dix pays ont représenté environ 80% de l'écart», indique le rapport. "Dans ces pays en particulier, des efforts accrus sont nécessaires pour réduire la sous-déclaration des cas de tuberculose détectés et pour améliorer l'accès au diagnostic et au traitement".
L'OMS souligne également que la lutte contre la tuberculose est "sous-financée de manière chronique": malgré son lourd fardeau, le financement internationalest à peu près la moitié de celle du paludisme et 14% de celle du VIH. «Il y a un gros déficit de financement», dit Glaziou. «Davantage de financement contribuerait grandement à accélérer les progrès.»
Il a insisté sur la nécessité de mettre au point des régimes de médicaments plus simples et plus courts et de s'attaquer aux facteurs de risque de la maladie. Le VIH , la dénutrition , le tabagisme et le diabète peuvent tous augmenter les risques.
«Le succès de la lutte antituberculeuse en termes de réduction de la charge ne consiste pas uniquement à rechercher et à traiter des cas; il faut également s'attaquer aux facteurs de risque », a-t-il ajouté.
Côté positif
Néanmoins, sept paysa fortement touchésa sont en voie d'atteindre les objectifs pour 2020 en termes d'incidence et de mortalité liées à la tuberculose - le Kenya, le Lesotho, le Myanmar, la Russie, l'Afrique du Sud, la Tanzanie et le Zimbabwe.
Glaziou dit que les facteurs de diminution dans ces pays varient considérablement, mais que certains ont connu des réductions dans le cadre de programmes de réduction du VIH. Le rapport indique que le Myanmar a enregistré une baisse d'environ 7% par an des cas de tuberculose au cours des 10 dernières années, grâce à l'extension de la couverture des services, à de meilleures relations avec le secteur privé et à un financement accru des gouvernements et de sources internationales.
Des exemples récents ont également montré comment les sources de suivi de la charge de morbidité liée à la tuberculose se sont «considérablement améliorées» ces dernières années. Le rapport cite des enquêtes répétées menées par le Myanmar, ainsi que par le Vietnam, qui est sur le point de franchir le cap des 35% de réduction du nombre de décès dus à la tuberculose d'ici 2020 par rapport à 2015.
Pourtant, le plus grand nombre de cas de tuberculose dans le monde en Asie du Sud-Est était de 44% en 2018, contre 24% pour l'Afrique.
Yusuff Adebisi, chercheur à la faculté de pharmacie de l'université d'Ibadan au Nigéria, a déclaré: "La tuberculose reste une menace majeure pour la santé publique dans les pays en développement." pays comme ceux d’Afrique de l’Ouest parce que «le système de communication des données dans le sud [mondial] est encore très pauvre».
Il appelle à l'amélioration des investissements dans la recherche et le développement et à un engagement accru des gouvernements à s'attaquer au problème.
Dans ses objectifs de développement durable, l'ONU s'est fixée pour objectif de mettre fin à l'épidémie de tuberculose à l'horizon 2030.
Glaziou pense qu'il est possible d'accélérer les progrès, soulignant les signes positifs récemment apparus pour la recherche d'un vaccin. "Si nous réalisons une avancée décisive, les choses pourraient changer radicalement", a-t-il déclaré.
«J'ai bon espoir que des progrès pourront être réalisés et qu'il existe des solutions. Mais ils nécessitent un engagement et un investissement financier. ”
Source : Scidev