Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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L’alliance vise à lever jusqu’à 500 millions de dollars de capitaux pour la préparation et le développement de projets à un stade précoce. Objectif : renforcer la bancabilité des projets et générer jusqu’à 10 milliards de dollars d’opportunités d’investissement pour le secteur privé.

L’Union africaine, le Groupe de la Banque africaine de développement et Africa50 en partenariat avec plusieurs partenaires mondiaux ont lancé l’Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique (AGIA), une initiative qui vise à accroître et à accélérer le financement de projets d’infrastructures vertes en Afrique.

Y figurent comme partenaires : l’Agence de développement de l’Union africaine, la Banque européenne d’investissement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, l’Agence française de développement, la Fondation Rockefeller, l’Agence américaine pour le commerce et le développement, le Centre mondial pour l’adaptation, le Private Infrastructure Development Group et le Forum africain des investisseurs souverains.

La cérémonie de lancement a eu lieu mercredi 9 novembre 2022, en marge de la 27e Conférence annuelle des parties sur les changements climatiques (COP27) qui se tient actuellement à Charm el-Cheikh, en Égypte.

L’Alliance vise à lever d’importants capitaux pour accélérer la transition juste et équitable de l’Afrique vers zéro émission nette. Elle a deux objectifs stratégiques : générer une solide réserve de projets transformateurs bancables et catalyser un financement rapide et à grande échelle pour les infrastructures africaines.

Après l’annonce de la création de l’Alliance lors du 6e sommet Union européenne-Union africaine à Bruxelles en février dernier, les partenaires ont commencé leur travail de collaboration et ont identifié quatre piliers d’action collective :

Préparation et développement de projets – Ce pilier soutient la transformation de projets, de la conception à des propositions bancables. Il permet également de développer une solide réserve de projets d’infrastructures vertes bancables.

Notation des projets – Ce pilier définit des critères écologiques d’éligibilité des projets et des lignes directrices pour la notation des projets d’infrastructure. Il fournit également une assistance technique pour renforcer les capacités du secteur public.

Cofinancement et dérisquage – Ce pilier fournit les instruments de dérisquage nécessaires pour faciliter les investissements et développer un cadre clair pour mobiliser le financement par capitaux propres et par emprunt pour les infrastructures vertes auprès des membres de l’AGIA et d’autres sources.

Investisseurs institutionnels – Le pilier investisseurs institutionnels facilite la mobilisation de fonds auprès des investisseurs institutionnels africains et mondiaux et permet de tirer parti des marchés de capitaux africains et internationaux pour stimuler les émissions d’obligations vertes et le financement des projets.

L’Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique compte lever jusqu’à 500 millions de dollars pour fournir des capitaux de développement à des projets en phase de démarrage. Ce capital permettra de constituer une solide réserve de projets bancables, depuis la phase de préfaisabilité jusqu’à la clôture commerciale et financière. Il est prévu de générer jusqu’à 10 milliards de dollars d’investissements dans les infrastructures vertes. Ce montant sera mobilisé grâce à une combinaison de co-investissements, de cofinancements, d’atténuation des risques et de financements mixtes fournis par les membres de l’Alliance. Ce capital proviendra également d’autres institutions financières et des fondations, d’investisseurs institutionnels publics et privés africains et mondiaux, de promoteurs de projets, d’opérations souveraines de banques multilatérales de développement et de bailleurs de fonds bilatéraux du G20.

Les secteurs prioritaires de l’Alliance sont l’énergie, les transports, l’eau et l’assainissement, les infrastructures de santé, les infrastructures à haut débit, les infrastructures urbaines et rurales. L’Alliance soutiendra des programmes de grande envergure, tels que des mégaprojets solaires ou des projets d’hydrogène vert, ainsi que des initiatives de capital-risque plus modestes, comme des projets de technologies propres, de stockage de l’énergie ou de solutions d’e-mobilité.

Dans son discours d’introduction, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a déclaré : « L’Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique (AGIA), est une nouvelle plateforme qui est parfaitement alignée avec l’appel mondial lancé par les dirigeants du G7 en juin dernier, lorsqu’ils ont appelé à un partenariat sur les infrastructures et les investissements mondiaux pour mobiliser 600 milliards de dollars en faveur des infrastructures d’ici 2027, en particulier pour soutenir des infrastructures durables, de qualité et résilientes aux changements climatiques. »

M. Adesina a ajouté : « Nous avons besoin de vous tous, car les besoins en Afrique sont tout simplement énormes. Ce n’est qu’en travaillant ensemble et en mettant en commun nos ressources que nous pourrons avoir un impact transformateur et engager l’Afrique sur une voie claire pour atteindre l’objectif de zéro émission nette et atténuer les effets des changements climatiques. Les besoins de financement pour les infrastructures en Afrique, se chiffrent entre 130 et 170 milliards de dollars par an. Le déficit de financement s’élève jusqu’à 108 milliards de dollars par an. »

« Mais la plupart des infrastructures nécessaires à l’Afrique n’ont pas encore été construites. C’est donc l’occasion rêvée de faire les choses bien, en construisant des infrastructures vertes respectueuses du climat et résilientes au changement climatique », a souligné M. Adesina.

La commissaire de l’Union africaine chargée de l’Énergie et des Infrastructures, Amani Abou-Zeid, a déclaré : « En tant qu’institutions africaines, nous devons nous focaliser sur la préparation des projets à un stade précoce, sur les interventions de dérisquage et sur la création d’un environnement commercial solide pour attirer les investisseurs du monde entier. Nous voulons attirer les investissements autour de projets prioritaires qui conjuguent tous nos efforts pour aboutir. Nous devons maintenant intensifier nos efforts et agir plus vite et à plus grande échelle. »

« Je suis enthousiasmé par le mandat de l’AGIA, a déclaré Alain Ebobissé, le directeur général d’Africa50. Il s’agit d’une initiative axée sur les résultats, qui permet de faire passer rapidement des projets du stade de la conception à celui de la bancabilité. Je me réjouis de m’associer à davantage d’institutions de développement et d’acteurs du secteur privé en Afrique et dans le monde, afin de mobiliser des ressources supplémentaires et de déployer les 10 milliards de dollars que nous avons fixés comme objectif pour les investissements dans les infrastructures vertes et durables de l’AGIA. »

Organisée au Pavillon Afrique de la COP27, à Charm el-Cheikh, la cérémonie a réuni des dirigeants du monde entier, des responsables d’institutions de financement du développement et des représentants d’entreprises du secteur privé. Elle comportait une table ronde sur le thème « L’Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique : la voie vers une accélération de la transition des pays africains vers le net zéro. »

Le panel était composé d’Amani Abou-Zeid, commissaire de l’Union africaine, d’Alain Ebobissé, directeur général d’Africa50, d’Obaid Amrane, directeur général d’Ithmar Capital et président du Forum africain des investisseurs souverains, de Patrick Verkooijen, PDG du Centre mondial pour l’adaptation, de Rajiv J. Shah, président de la Fondation Rockefeller, d’Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d’investissement, et de Tony Blair, ancien Premier ministre britannique.

« La préparation de projets et l’accès aux financements figurent parmi les principaux obstacles qui empêchent de rendre les infrastructures africaines vertes et résilientes au changement climatique, a souligné, le vice-président de la Banque européenne d’investissement, Ambroise Fayolle. L’annonce faite aujourd’hui de la mise en place de l’Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique marque une étape importante dans l’accélération et le renforcement des financements provenant de sources publiques et privées. La Banque européenne d’investissement est ravie de rejoindre l’Alliance et de travailler en étroite collaboration avec l’Union africaine, la Banque africaine de développement, Africa50 et ses partenaires pour faire de cette nouvelle initiative un succès. »

Rajiv Shah, de la Fondation Rockefeller, a déclaré : « L’Afrique est en première ligne des crises climatique, énergétique et alimentaire mondiales, et pourtant c’est elle qui a le moins contribué à ces crises. Le continent n’est responsable que d’environ 3 % des émissions historiques de gaz à effet de serre. Grâce à des initiatives innovantes comme l’Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique, les Africains peuvent mener une révolution énergétique propre qui permettra d’éviter une catastrophe climatique et d’étendre l’accès à l’électricité et aux opportunités économiques à l’ensemble du continent. »

Pour Obaid Amrane, d’Ithmar Capital, « l’AGIA est là pour apporter des solutions. Je suis convaincu que nous pouvons rendre l’Afrique plus verte, tant pour la production d’électricité que pour aider l’Europe à rendre son industrie plus verte. C’est aussi l’occasion de créer des emplois pour les jeunes. »

« Ce qui nous plaît dans cette initiative, c’est qu’elle touche à deux choses primordiales : la possibilité de dynamiser la préparation de projets et d’apporter des capitaux privés. Nous serions heureux d’apporter les capitaux nécessaires à la réussite de ces projets. Le climat est une priorité essentielle pour la Banque européenne d’investissement et l’Union européenne, a déclaré Ambroise Fayolle. Notre mandat consiste à nous assurer que nous soutenons des projets verts en Afrique. L’Afrique représente déjà près de la moitié de notre portefeuille. L’approche pragmatique de cette alliance me rend optimiste. Nous devons apporter des choses qui sont reproductibles et que nous pourrons reproduire dans des projets menés dans différentes régions d’Afrique. Ce qui comptera, c’est que nous soyons capables de réaliser ces projets rapidement. »

Clôturant la session, Tony Blair a déclaré : « Nous ne résoudrons ce problème qu’en prenant des mesures fortes qui reposent sur des plans et une mise en œuvre pratiques. Il est important que les gouvernements se développent de manière durable. La question n’est pas seulement de savoir comment nous réussissons à obtenir des financements et des investissements pour l’Afrique, mais aussi comment les gouvernements eux-mêmes se préparent à accueillir ces financements ; c’est l’autre côté de l’équation, et c’est pourquoi la préparation de projets est si importante. »

« C’est toujours un partenariat », a ajouté M. Blair avant de poursuivre : « Je ne pense pas que le problème soit un manque de volonté ou de désir de la part des populations africaines ou de leurs gouvernements. C’est une question d’organisation, de mise en place des bons éléments pour que la vision devienne réalité. Et s’il y a une chose que j’ai apprise au sein d’un gouvernement, c’est que le plus difficile est de faire bouger les choses. Nous pouvons rédiger des rapports et avoir de grandes visions. Mais en fin de compte, c’est la mise en œuvre qui compte. »

La COP27, encore appelée « COP africaine », est l’occasion de mettre en lumière les besoins, les particularités et les opportunités du continent africain.

La Banque africaine de développement, la Commission de l’Union africaine, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique et l’Agence de développement de l’Union africaine sont les hôtes du Pavillon Afrique de la conférence.

Le Pavillon Afrique offre un espace où l’Afrique peut se rencontrer et élaborer des stratégies pour défendre ses positions et ses intérêts communs lors de la COP27. Il offre une plateforme pour renforcer des partenariats stratégiques afin de mobiliser de nouvelles ressources financières et de façonner le discours mondial de la COP27 sur des questions essentielles telles que la transition énergétique juste, les solutions fondées sur la nature, le financement de l’adaptation et les pertes et dommages.

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La troisième édition du Cyber Africa Forum (CAF) se tiendra à Abidjan, les 24 et 25 avril 2023, sous le thème Enjeux, acteurs et partenariats : quelles solutions pour sécuriser la transformation digitale de l’Afrique ? ».

Organisé cette année en partenariat avec le Forum International de la Cybersécurité (FIC), le Cyber Africa Forum, plateforme de référence sur la sécurité et la confiance numérique en Afrique, rassemblera l’ensemble des acteurs qui font la cybersécurité africaine (secteurs public, privé et sociétés civiles).

Cette troisième édition du CAF permettra d’aborder la nécessité d’adopter une approche transversale et holistique de la sécurité numérique. Le CAF souhaite encourager et contribuer à l’augmentation du nombre de partenariats public-privé constitués en la matière et mobiliser l’ensemble des acteurs de ce secteur vers l’objectif commun, qui est de renforcer la sécurité numérique du continent africain.

Selon le commissaire général du Cyber Africa, Franck Kié, la volonté du Cyber Africa Forum est de se positionner en facilitateur de partenariats, et en agrégateur de solutions.

”Plusieurs sous-thématiques seront abordées lors du forum. Il s’agit notamment de la régulation du cyberespace et les sanctions appliquées à la cybercriminalité, de la coopération internationale dans un contexte de polarisation de la scène géopolitique, de la question de la souveraineté des données numériques et de l’essor du cloud, des cyber-menaces liés à la démocratisation des crypto-actifs et de la technologie Blockchain, avec son appropriation par les États.

”Plus de 1 500 participants sont attendus sur un espace d’exposition de 160m2, qui accueillera également un salon où seront représentés plus de 40 entreprises et organisations qui font la sécurité numérique en Afrique.

km

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La Slovénie a choisi dimanche 13 novembre 2022 pour présidente l’avocate Natasa Pirc Musar, qui devient la première femme à prendre la tête du pays, selon les résultats publiés par la Commission électorale.

La candidate indépendante de 54 ans a recueilli près de 54% des intentions de vote.

Elle distance son rival conservateur Anze Logar (46%), ancien ministre des Affaires étrangères et vainqueur du premier tour le 23 octobre.

Natasa Pirc Musar a appelé à “s’unir” et à tourner la page des “disputes”.

“Ma première action sera d’inviter au palais présidentiel l’ensemble des dirigeants des partis politiques”, a-t-elle déclaré dimanche soir devant des centaines de partisans réunis dans les environs de la capitale Ljubljana.

Pendant la campagne, la candidate, qui se définit comme “libérale”, a mis en avant sa volonté de donner plus de substance à ce poste essentiellement protocolaire.

Ex-présentatrice de télévision, Natasa Pirc Musar s’est fait connaître en dirigeant dans les années 2000 l’Autorité slovène de protection des données.

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Le Premier ministre britannique a salué lundi 14 novembre 2022 la conclusion d’un nouveau pacte de sécurité de plusieurs millions de livres sterling entre le Royaume-Uni et la France visant à endiguer le nombre record de traversées illégales de la Manche.

M. Sunak a indiqué que cet accord était essentiel pour “maîtriser l’immigration illégale par petits bateaux” et a souligné qu’il en avait fait une priorité lors de ses entretiens avec le président français, Emmanuel Macron, au début du mois.

Le leader conservateur a ajouté qu’il espérait que la coopération serait “encore plus grande dans les mois à venir” et qu’un nouvel accord serait envisagé l’année prochaine.

Selon la presse locale, cet accord prévoit une augmentation de 40% des forces de sécurité françaises (350 policiers et gendarmes supplémentaires dont des réservistes) sur les plages d’où partent les migrants à destination du Royaume-Uni, en contrepartie de quelque 72,2 millions d’euros que versera Londres à l’Hexagone en 2022-2023.

L’accord signé ce matin lors d’une réunion à Paris entre la ministre britannique de l’Intérieur, Suella Braverman, et son homologue français, prévoit également que des officiers britanniques soient postés dans les salles de contrôle françaises et partagent des informations en direct pour la première fois.

Cette annonce intervient alors que le ministère britannique de la Défense a affirmé dimanche que plus de 40.000 personnes avaient traversé la Manche depuis le début de l’année, dont 972 pour la seule journée de samedi.

Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), au moins 203 personnes sont mortes ou ont été portées disparues en tentant de rejoindre l’Angleterre au départ du littoral nord de la France depuis 2014, dont 27 en une seule journée fin 2021 dans un naufrage.

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La jeune femme interpellée et accusée d’avoir posé la bombe qui a fait six morts dimanche 13 novembre 2022 à Istanbul est de nationalité syrienne et a reconnu les faits, a annoncé la police turque citée par des médias locaux.

Selon la police, la femme a reconnu avoir agi sur ordre du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et reçu des directives à Kobané dans le Nord-Est de la Syrie.

La jeune femme a été interpellée avec plusieurs autres suspects dans un appartement à Kucukcekmece, dans la banlieue d’Istanbul.

Le ministre turc de l’Intérieur, Süleyman Soylu, a annoncé que 46 personnes ont été arrêtées désormais, au lendemain de cet attentat qui a frappé la rue Istiklal, l’une des artères les plus fréquentées d’Istanbul, en plein après-midi dimanche.

La dernière explosion à Istanbul remonte à 2017.

hn

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Seulement quelques semaines après la réouverture du Bureau économique de Taipei à Abidjan en septembre 2022, la capitale économique ivoirienne n’a pas attendu longtemps pour accueillir la première cohorte d’investisseurs taiwanais.

Du mardi 9 au vendredi 11 novembre 2022, ce sont une dizaine de grands patrons de cette métropole qui sont venus à la conquête du marché ivoirien, avec à la clé, plusieurs rencontres d’affaires avec des opérateurs économiques ivoiriens. Infrastructures, industries pharmaceutiques, biens et services…

Focus sur un coup d’essai de la Chinese International Economic Coorporation Association (CIECA), qui a valu un véritable coup de maître.

Mission « purement d’ordre économique et commerciale »

Le Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), dans sa mission d’attirer les investisseurs étrangers a reçu la Chinese International Economic Coorporation Association (CIECA) venue de Taipei mercredi 9 novembre 2022 à Abidjan pour des opportunités d’investissement en Côte d’Ivoire.

Cette mission de prospection, « purement d’ordre économique et commerciale » était conduite par Jeff Sun qui s’est dit heureux de conduire cette mission.

Selon lui, il s’agit de traduire la volonté de Taipei à renforcer les échanges commerciaux et la coopération avec la Côte d’Ivoire dans différents secteurs.

Pour donner un nouvel élan à cette coopération économique entre Abidjan et Taipei, le CIECA, à travers le Bureau de Représentation de Taïpei Côte d’Ivoire (BRTCI), entend ainsi faciliter les démarches auprès de nombreux hommes d’affaires et commerçants de Taipei désireux de se rendre régulièrement en Côte d’Ivoire.

Représentant du Bureau et FIPME

Le Représentant du Bureau et le président de la FIPME

 

Côte d’Ivoire, terre d’opportunités

La directrice Générale du CEPICI, Solange Amichia, s’est pour sa part dit honorée de recevoir cette délégation d’hommes, auxquels elle a présenté les potentialités économiques de son pays.

 « La Côte d’Ivoire est le meilleur endroit pour investir de par sa position stratégique en Afrique de l’Ouest avec de fortes performances qui font d’elle la locomotive de la zone de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) », a-t-elle dit. Non sans mentionner les facilités qu’offrent la Côte d’Ivoire aux investisseurs.

Le CEPICI entend aller plus loin en initiant des activités d’opportunités d’affaires, notamment des voyages, salons et forums d’affaires.

Vers la signature d’un mémorandum avec la Chambre de commerce et d’industrie

La délégation Taiwanaise n’a pas chômé. Dans leur quête d’opportunités, Monsieur Jeff Sun et ses concitoyens ont eu une rencontre très fructueuse dans la soirée avec la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI), représentée à cette occasion par son président Faman Touré.

Ce dernier a marqué l’intérêt de la Chambre à faire affaires avec Taipei. Et de demander par ailleurs, une sensibilisation sur les activités du bureau économique de Taipei à Abidjan. « Nous sommes très satisfait de la réouverture de ce Bureau », a-t-il signifié.

Port Taiwanais

Le président de la CCI-CI a rassuré les membres de la délégation sur la disposition de son organe consulaire à les mettre en relation avec les entreprises du secteur privé de la Cote d’Ivoire.

« Nous vous considérons comme membres de notre Chambre puisque vous opérez déjà en Côte d’Ivoire. Et nous n’avons pas de complexe à signer un MOU (Mémorandum d’entente) avec Taipei », a fait savoir M. Touré.

Et de conclure que les entreprises du secteur privé ivoirien ont besoin de partenaires solides comme les entreprises Taiwanaises, dont celles présentes à cette rencontre ont eu l’opportunité d’avoir des échanges B to B avec des opérateurs économiques ivoiriens.

Dans la matinée du jeudi 10 novembre 2022, la mission conduite par Jeff Sun a rencontré la Fédération Ivoirienne des Petites et Moyennes Entreprises (FIPME), faitière des PME en Côte d’Ivoire qui compte plusieurs organisations et associations du secteur privé.                 

Le Chef de la mission, à cette rencontre est resté constant et a traduit la volonté de Taipei à coopérer avec le secteur privé ivoirien à travers le Bureau de Représentation de Taïpei Côte d’Ivoire (BRTCI).

Prenant la parole, Dr Ouattara Kanigui Hyacinthe, président de la FIPME, tout en saluant cette démarche, a fait savoir que l’Etat demande au secteur privé de prendre toute sa place pour attirer les investisseurs afin de faire avancer l’économie du pays.

A cet effet, il a défini cinq secteurs prioritaires selon le Plan National du Développement (PND) soutenir par l’Etat de Côte d’Ivoire qui sont le tourisme, la communication, l’industrie, la finance et les ressources humaines.

Douane taiwanais

« La FIPME est partie prenante pour cette collaboration »

« La coopération entre la Côte d’Ivoire et Taipei permettra à nos PME d’être structurées, fortes pour attaquer le marché du Zlecaf qui est un marché unique », a-t-il soutenu. 

Apres cette rencontre, cap est mis le Port Autonome d’Abidjan (PAA) et de la direction générale des Douanes ivoiriennes, deux entités clés de l’économie ivoirienne.

Avec un PIB de 800 milliards de dollars, Taïwan constitue le 7ème partenaire des USA après le Japon et 2ème fabricant mondial de machines industrielles après l’Allemagne. Une réelle opportunité pour la Côte d’Ivoire.

Mohamed COMPAORE

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Le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly, par ailleurs porte-parole du Gouvernement, a annoncé plusieurs décisions prises par le Conseil des ministres, aux niveaux administratif, diplomatique et sécuritaire, ce mercredi 9 novembre 2022.

Le Conseil a adopté un projet de loi sur le statut du corps diplomatique. Amadou Coulibaly a expliqué que ce projet de loi vise à créer un cadre propice à un meilleur déploiement de la diplomatie ivoirienne, en vue de promouvoir, de façon efficace, l’image de la Côte d’Ivoire et d’assurer son rayonnement sur la scène internationale. ’’Ce dispositif actualise l’outil diplomatique national et redéfini, entre autres le profil de carrière ainsi que les droits et avantages des membres du corps diplomatique’’, a précisé le porte-parole du gouvernement.

Toujours au niveau diplomatique, le Conseil a adopté un décret portant ratification de l’accord entre le gouvernement ivoirien et le Conseil fédéral de Suisse relatif à la suppression réciproque de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service. À en croire Amadou Coulibaly, cette convention autorise l’entrée et le séjour des officiels sur le territoire de l’une ou l’autre partie sans visa.

Au titre du ministère de l’Emploi et de la Protection sociale, le Conseil a adopté un décret portant institution d’un ordre de mérite de l’Emploi et de la Protection sociale. Cet ordre est destiné à récompenser les personnes qui, dans l’exercice de leur fonction publique, se sont distinguées dans le domaine de l’emploi et de la protection sociale. Cet ordre comprend les grades de chevalier, d’officier et le grade de commandeur.

Amadou Coulibaly a indiqué que, suite à une opération de contrôle de présence des fonctionnaires au titre de l’année 2019 portant sur 219 112 fonctionnaires, il a été relevé la présence de 212 159 fonctionnaires, soit un taux de présence de 96,82%. À la suite de la phase contentieux de l’opération, le Conseil a entériné les mesures prises par la ministre de la Fonction publique, à savoir : "L’arrêt de solde de 1 989 fonctionnaires contrôlés absents et la mise sous contrôle du salaire de 759 agents" , a fait savoir le porte parole du gouvernement.

Il a, en outre, indiqué qu’une opération de contrôle de présence des fonctionnaires est prévue au titre de l’année 2022.

Au niveau économique, le ministre a indiqué que le budget alloué aux établissements publics nationaux (EPN) a s’équilibre en ressources et en charges au 39 juin 2022 à 687,4 milliards de FCFA, contre 669,5 milliards de FCFA inscrits au budget initial. La hausse de 17,9 milliards de FCFA est consécutive aux modifications budgétaires intervenues en cours d’exercice. En fin juin 2022, les ressources globales mobilisées par les EPN s’élevaient à 317,4 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 46,2%. Les dépenses quant à elles se chiffrent globalement à 204,5 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution de 29,8%. La gestion budgétaire des EPN à fin juin 2022 a été marquée par un solde excédentaire de 112,9 milliards de FCFA.

Au chapitre sécuritaire, le porte-parole de gouvernement a annoncé la sortie officielle de 2714 élèves sous officiers de police, dont 1471 le jeudi 10 novembre à l’école de police d’Abidjan et 1263 le vendredi 11 novembre à l’école de police Amadou Gon Coulibaly de Korhogo.

Sur la question des 46 soldats Ivoiriens détenus au Mali, le porte-parole a appelé à la patience des familles et des Ivoiriens, tout en assurant que les 46 soldats rentreront en Côte d’Ivoire.  

Gouv.ci

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La Russie mise sur le prochain Sommet Russie-Afrique pour donner “un nouvel élan” à sa coopération avec le continent africain, selon le chef du secrétariat du Forum de partenariat Russie-Afrique et ambassadeur itinérant, Oleg Ozerov.

“Ce sommet devrait donner un nouvel élan à la coopération russo-africaine dans les domaines de la politique, du commerce, de l’économie, des investissements, des sciences de la technologie et de l’humanitaire, la rendant ainsi plus diversifiée et plus complète”, a-t-il indiqué, mardi 8 novembre 2022, lors d’une conférence internationale axée sur les “questions d’actualité sur la sécurité internationale dans un monde géopolitiquement instable”.

De l’avis du diplomate, les États africains continuent de gagner en assurance et en poids politique, s’imposant comme “l’un des piliers les plus importants du système de l’ordre mondial, qui ne peut être ignoré”.

Le continent réalise des progrès importants dans le domaine économique, a fait remarquer Ozerv, citant, dans ce cadre, les secteurs de l’énergie, l’agriculture, l’exploitation minière, le transport, l’aviation et la construction automobile, sans oublier l’informatique et les télécommunication, qu’il a qualifiés de domaines de “coopération prometteurs”.

Le deuxième sommet Russie-Afrique doit se tenir en juillet 2023 à Saint-Pétersbourg. La première édition du sommet s’est déroulée les 23-24 octobre 2019 à Sotchi (sud-ouest de la Russie), sous le thème “pour la paix, la sécurité et le développement”.

Le Forum de partenariat Russie-Afrique est un mécanisme de dialogue, créé en 2020 en vue de développer la coopération russo-africaine dans les domaines économiques, politique et culturel. Le Secrétariat est l’organe exécutif de ce mécanisme.

hn

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Au cours d’une séance de travail avec le Directeur de cabinet du ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Lohess Esso Jacques, le lundi 07 novembre 2022 à Abidjan-Plateau, le Président de la Plateforme pour l’engagement citoyen de Côte d’Ivoire (PEC-CI), Ebrin Yao Rémi, a réaffirmé l’engagement de sa plateforme forte de 35 organisations, associations, ONG et mouvements de la société civile, a soutenir les efforts du Gouvernement dans la lutte contre la vie chère.

C’était en présence de la Secrétaire exécutive du Conseil national de Lutte contre la vie chère, Ranie-Didice Bah-Koné.

Ebrin Yao Rémi a remercié le Gouvernement pour toutes les mesures prises dans le cadre de la lutte contre la cherté de la vie et l’a a encouragé à faire plus parce que les attentes des populations sont grandes.

"Je voudrais réitérer à l’endroit du Gouvernement ivoirien notre soutien total. Nous demandons au Gouvernement de nous faire confiance car nous allons contribuer à la préservation de la paix sociale en Côte d’Ivoire", s’est-il engagé.

Il a saisi l’occasion de cette rencontre pour appeler au dialogue les différentes organisations de la société civile ivoirienne, dont certaines ont projeté une manifestation de rue, le 25 novembre prochain, au cas, où le Gouvernement ne donnerait pas une suite favorable à leurs revendications sociales relatives à la cherté de la vie.

"Notre pays, la Côte d’Ivoire, traverse une situation particulière. Notre société civile a pour projet premier d’aider le Gouvernement, de lui faire des propositions constructives. 46 de nos frères soldats ont été arrêtés au Mali. Dans cette situation difficile, il est important d’interpeller nos frères et sœurs en cette fin d’année afin d’éviter d’appeler nos populations à descendre dans la rue. Il y a déjà trop de morts en Côte d’Ivoire. Il est important de consolider cette paix. Nous demandons à toutes les organisations de la société civile, qui ont l’intention de faire une marche contre la cherté de la vie, de savoir que la vie chère est mondiale. Malgré cela, la Côte d’Ivoire arrive à s’en sortir bien qu’il reste des efforts à faire", a-t-il insisté.

Et d’ajouter : "C’est pas pour autant qu’il faut appeler nos populations à descendre dans la rue. Nous devons, au contraire, sensibiliser nos parents à cultiver la terre pour assurer notre sécurité alimentaire".

Ebrin Yao Rémi a également remis officiellement au Directeur de cabinet les propositions et recommandations de sa plateforme contenues dans un livre blanc qu’il souhaite voir remis au Chef de l’État pour lutter efficacement contre la cherté de la vie.

Le Directeur de cabinet du ministre en charge du Commerce a salué le soutien de PEC-CI et rassuré que le Gouvernement travaille au quotidien afin d’améliorer le pouvoir d’achat des populations dans cette situation de vie chère. Notamment les appuis au secteur agricole pour accroître la production alimentaire afin de réduire la dépendance.  

km

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Cinq présumés trafiquants opérant dans le commerce illégal de l’ivoire ont été interpellés respectivement, les 28 et 31 octobre 2022, dans les communes d’Anyama et d’Abobo-N’Dotré. Quatre des cinq présumés trafiquants ont été arrêtés dans la commune d’Anyama et le cinquième à Abobo-N’Dotré suite aux enquêtes.  

L’arrestation a été possible grâce au fruit de la collaboration entre l’Unité de lutte contre la Criminalité Transnationale Organisée (UCT), la Direction de la Police forestière et de l’Eau du Ministère des Eaux et Forêts (DPFE-MINEF) et EAGLE-Côte d’Ivoire dont ils ont bénéficié l’assistance technique.

C’est en début de la matinée du 28 octobre 2022 que les hommes de l’UCT, et de la DPFE-MINEF avec l’appui technique de EAGLE - Côte d’Ivoire, une ONG spécialisée dans la lutte contre le trafic des espèces animales sauvages protégées sont arrivées dans la commune d’Anyama où étaient retranchés quatre trafiquants avec deux pointes d’ivoires d’éléphants qu’ils tentaient de marchander. L’assaut a été mené au moment où ces derniers s’apprêtaient à écouler les ivoires. Au total, deux pointes d’ivoires d’éléphants ont été saisis sur l’instant.

L’interpellation faite, les éléments de l’UCT remontent de fil en aiguille pour mettre le grappin, dans la matinée du 31 octobre 2022, sur une cinquième personne domiciliée à Abobo-N’Dotré, supposée être le propriétaire des ivoires saisis. L’enquête révèle que les ivoires saisis ont été dérobés par ce supposé propriétaire dans une entreprise située dans la commune de Treichville.  Les déclarations permettent de localiser dans la soirée du 31 octobre 2022, une troisième pointe d’ivoire à Abobo-N’Dotré.

Arrêtés, pour flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de produits fauniques, les cinq prévenus ont été placés dans la foulée en garde à vue à l’UCT à Abidjan-Cocody. Après quoi, ils ont été déférés le vendredi 04 novembre 2022 au Tribunal de Première d’Abidjan-Plateau. L’affaire a été mise en procédure de flagrant délit et les suspects ont été placés sous mandat de dépôt.

Si les cinq contrebandiers sont reconnus coupables, ils risquent une peine de prison allant de 2 à 12 mois assortie d’une amende de 3000 à 300.000 FCFA si l’on se réfère à l’article N°65-255 du 4 août 1965 relatif à la protection de la faune et à l’exercice de la chasse.

Pour rappel, la loi faunique ivoirienne est loin d’être dissuasive alors que la situation des espèces animales sauvages protégées est de plus en plus alarmante, notamment celle des éléphants, tués pour leurs ivoires. Le commerce international de l’ivoire est déclaré illégal depuis 1989, mais les populations d’éléphants d’Afrique continuent de décroitre. Chaque année 20.000 à 30.000 éléphants sont tués pour leurs ivoires, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF) ; équivalent de 50 à 80 individus par jour. L’espèce ne compte plus que 415.000 pachydermes en Afrique, contre 3 à 5 millions au début du siècle dernier.

Selon le rapport 2016 de l’'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) sur le statut des éléphants africains, la population d’éléphants en Afrique de l’ouest oscillerait entre 2500 et 11.000 éléphants et entre 200 et 600 en Côte d’Ivoire, dont une centaine dans le parc National de la Comoé, une population encore très fragile qui aura besoin de plusieurs années pour se reconstituer.

Deux grands facteurs sont considérés comme étant la cause de cette baisse drastique de l’effectif des éléphants : d’une part, l’accroissement du trafic illégal d’animal lié à la forte demande internationale de l’ivoire et d’autre part, l’exploitation abusive des ressources naturelles nécessaires aux éléphants du fait de l’agriculture industrielle et des occupations anarchiques de leur habitat. Le commerce illégal de défenses d’éléphant est malheureusement en constante augmentation et pèse trois milliards de dollars américain (soit près de 2.000 milliards de francs CFA) par an avec pour principal marché l’Asie du Sud-est, avec notamment, la Chine et le Vietnam comme principaux acheteurs.

Correspondance Particulière 

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