La Chine est le plus grand pays en développement et l’Afrique, le continent regroupant le grand nombre de pays en développement. Il s’agit donc de deux partenaires, logés à la même enseigne en matière de classification économique car appartenant tous, au tiers-monde.
C'est-à-dire deux entités de l’hémisphère sud du globe terrestre. C’est fort de ce destin commun que l’empire du milieu et le continent noir entretiennent depuis octobre 2000, une franche et étroite collaboration à travers le forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) qui souffle sa vingtième bougie en cette année 2020.
Le rapprochement Chine-Afrique, un exemple de coopération sud-sud réussie au regard des nombreuses retombées pour l’Afrique notamment au plan économique. Les 20 années écoulées, sont marquées par des engagements communs et des résultats concrets.
Pour preuve, en 2019, le stock des investissements directs chinois en Afrique s’est élevé à 49,1 milliards de dollars américains, environ 100 fois plus important que celui de 2000, et le volume des échanges commerciaux sino-africains s’est établi à 208,7 milliards de dollars américains, 20 fois plus élevé que celui de 2000.
La Chine est pendant 11 ans d’affilée le premier partenaire commercial de l’Afrique et contribue durant des années à la croissance économique africaine à hauteur de plus de 20%.
En outre, la Chine et l’Afrique ont élaboré et mis en œuvre ensemble les dix programmes de coopération et les huit initiatives majeures, portant leur coopération pragmatique à une hauteur sans précédent.
A cet effet, dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route », la coopération sino-africaine a avancé avec un élan irrésistible. 44 pays africains et la Commission de l’UA ont signé des documents de coopération avec la Chine.
De nombreux projets sur la construction de chemins de fer, de routes, d’aéroports, de ports et de centrales électriques ont été réalisés, apportant des changements notables au développement économique et social en Afrique.
L’atout majeur de la coopération entre les deux parties, est qu’elle est basée sur les principes de « sincérité, résultats réels, amitié et bonne foi » et de recherche du plus grand bien et des intérêts partagés.
Comme voulu par le Président chinois, Xi Jinping. Le FCSA selon cette volonté clairement affichée, peut être considérée comme une coopération mutuellement bénéfique.
KY
Auteur: LDA Journaliste