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Les premiers migrants que le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés a réussi à évacuer de la Libye seront accueillis en France début janvier. Il s'agit de 25 personnes en provenance de l'Érythrée, de l'Éthiopie et du Soudan.


C’est ce qu’a confié Pascal Brice le directeur général de l'Office français de protection de réfugiés et apatrides (Ofpra), à l'issue d'une mission à Niamey, lundi 20 novembre, à l’AFP.

Cette action de l Ofpra intervient dans un contexte où des migrants sont vendus comme esclaves aux enchères en Libye, où règne le chaos, et qui a provoqué une forte émotion, suscitant des réactions indignées à travers le monde.

Ces réfugiés, arrivés à Niamey le 11 novembre, avaient bénéficié de la première évacuation de Libye menée par le HCR. Il s'agit d'un groupe de 25 personnes, Érythréens, Éthiopiens et Soudanais, et comprenant "15 femmes et quatre enfants", a précisé Pascal Brice, au terme de cette mission qui a également permis d'entendre 47 réfugiés vivant actuellement au Niger.

Le HCR avait présenté à l'Ofpra une liste de personnes repérées pour leur besoin de protection et celles qui seront retenues, après une évaluation sécuritaire, obtiendront le statut de réfugié "très rapidement" après leur arrivée en France, a précisé Pascal Brice.

Ils seront d'abord hébergés en structures collectives, "le temps de leur donner un certain nombre de clés sur la vie en France", a-t-on précisé à la DGEF (Direction générale des étrangers en France) qui coordonne l'opération de réinstallation.

Après ce sas de quelques mois, une nouveauté dans les processus de réinstallation, ils seront orientés vers des logements classiques. "C'est d'abord une manière de sauver des personnes qui sortaient d'un véritable enfer, avec des tortures, des viols, des enlèvements d'enfants", a ajouté M. Brice.

 

Daniel Coulibaly/Source AFP

 

Published in International

Le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire a condamné dans un communiqué publié le 18 novembre 2017, la vente aux enchères comme esclaves des migrants issus d’Afrique Subsaharienne en Lybie. Il est signé du ministère ivoirien des Aaffaires étrangères dirigé par Marcel Amon Tanoh

«La République de Côte d’Ivoire considère que cette pratique d’une autre époque, d’un passé lointain et peu glorieux, constitue une grave violation des droits de l’homme, des libertés individuelles et de la dignité humaine. », déplore le communiqué, interpelant les autorités Libyennes, l’Union Africaine, l’Organisation Internationale pour les Migrations, les Nations Unies et l’ensemble de la communauté internationale, sur l’impérieuse nécessité que soit diligentée une enquête, pour faire toute la lumière sur cette pratique ignoble et situer les responsabilités.

« La Côte d’Ivoire, hôte du 5ème Sommet UA-UE, les 29 et 30 novembre prochains à Abidjan, prendra toutes les dispositions, en relation avec les commissions de l’UA, de l’UE et l’ensemble des pays membres, pour que la question libyenne soit inscrite en bonne place de l’ordre du jour qui sera examiné à ce Sommet.

 

Daniel Coulibaly

Published in Economie / Société

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