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Dans le cadre du Projet « Entreprises et Travail décent », financé par le Gouvernement français, le Bureau International du Travail (BIT), sensibilisera les acteurs des administrations publiques ainsi que ceux des organisations du secteur privé partenaires du Comité de Concertation Etat-Secteur Privé (CCESP).

Ce moment d’échanges, de discussions entre les participants se fera autour de la Déclaration de principes tripartite sur les entreprises multinationales et la politique sociale (Déclaration sur les EMN). Cette session, qui se tiendra le jeudi 29 mars prochain à l’immeuble CCIA-Plateau, sera meublée par des présentations, de séances de discussions et de partage d’expériences.

Au-delà de l’objectif qui est de faire connaitre la Déclaration sur les EMN, l’enjeu est de donner des outils aux participants pour répondre à des questions importantes dans le contexte de la Côte d’Ivoire :

Comment faire en sorte que les entreprises par leurs investissements et leurs opérations commerciales créent plus d’emplois et de meilleures qualités ?

Comment mieux intégrer la création d’emplois dans les initiatives de Responsabilités sociale des entreprises (RSE) ?

A cet effet, plusieurs thèmes seront abordés en vue de dégager des actions prioritaires pour favoriser la promotion et l’application de la Déclaration sur les EMN. Il s’agit du concept de la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) comme outil de mobilisation des entreprises, les lignes directrices de la Déclaration sur les EMN pour mobiliser les entreprises en faveur du développement. Des initiatives d’entreprises similaires aux recommandations de la Déclaration seront présentés afin stimuler les discussions sur leurs impacts et les voies pour favoriser et accroitre de telles pratiques dans le milieu des entreprises en Côte d’Ivoire.

La Déclaration de principes tripartite sur les Entreprises multinationales et la politique sociale est le principal outil du BIT pour guider les entreprises en matière de RSE.

Elle a été adoptée il y a près de 40 ans et révisée en 2000 et en 2006. La dernière révision date de mars 2017 pour répondre aux nouveaux enjeux du Développement durable.

Selon le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder, « La Déclaration révisée reflète un solide consensus entre gouvernements, employeurs et travailleurs fermement ancré dans les réalités d’aujourd’hui. La Déclaration sur les entreprises multinationales propose une orientation claire sur la façon dont les entreprises peuvent contribuer à travers leurs opérations à l’échelle mondiale à la concrétisation du travail décent ».

En Côte d’Ivoire, les efforts de promotion de ladite Déclaration ont permis, depuis 2010, d’initier la réflexion et de générer des bonnes pratiques autour de la mobilisation des entreprises pour la promotion de l’emploi des jeunes et des investissements responsables.

Le pays bénéficie du projet de coopération au développement « Entreprises et Travail Décent : promotion et application de la Déclaration sur les EMN » mis en œuvre par le BIT, avec l’appui financier du gouvernement français. C’est à travers ce projet que le BIT sensibilisera les acteurs nationaux dont le CCESP.

 

Daniel Coulibaly

Source :CCESP

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Le Secrétariat Exécutif du Comité de Concertation État / Secteur Privé(CCESP) en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural et la co-présidence du ministre de l’Economie et des Finances organisent la cérémonie de restitution des travaux dédiés au secteur de l’Agriculture. Elle se tiendra au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire autour du thème «Dialogue Public-Privé constructif pour un secteur agricole performant», le 25 octobre 2017.

Les Rencontres sectorielles visent à renforcer le dialogue public-privé autour de la politique et des initiatives de développement du secteur agricole, afin de susciter l’implication des parties prenantes dans leur mise en œuvre et améliorer la compétitivité du secteur.

Pour contribuer largement à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD), les chefs d’État africains se sont engagés en 2003 à Maputo, à travers le Programme détaillé de l’Agriculture Africaine (PDDAA), à prioriser le secteur agricole, en accordant 10% de leur budget et ce, en vue de faire face aux nombreux défis de l’agriculture africaine.

Conformément à cet accord de Maputo et au Programme régional d’investissement, la Côte d’Ivoire a défini un Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) couvrant la période 2012-2016.

Après quatre années de mise en œuvre, le PNIA a enregistré un résultat satisfaisant qui a nécessité le PNIA 2 qui court jusqu’en 2020 et dont le processus de formulation implique une approche inclusive de tous les ministères techniques et de tous les acteurs privés du monde agricole. Toute chose qui permettra de relever les défis à venir et améliorer durablement la compétitivité de ce secteur.

C’est au regard de cet enjeu important que le Secrétariat exécutif du CCESP, dans le cadre de sa mission principale de gestion du Dialogue Public-Privé, a dédié la quatrième édition de sa tribune d’échanges dénommée les «Rencontres Sectorielles», au secteur agricole.

Dans le cadre des travaux préparatoires de cette activité, un comité scientifique a été mis en place en vue d’examiner mais surtout, de proposer des solutions aux préoccupations collectées auprès des acteurs privés du secteur agricole.

Les travaux de cette tribune d’échanges ont effectivement débuté le 6 juin 2017. Il a fallu un peu plus de quatre mois d’intenses activités pour l’élaboration de la matrice des préoccupations, la mise en place d’un comité scientifique, afin d’aboutir à l’organisation de la rencontre plénière de restitution prévue pour le 25 octobre prochain. La dernière étape de ces rencontres sectorielles portera sur la mise en place de groupes de travail pour le suivi de la mise en œuvre des recommandations.

Source : SE-CCESP

Daniel Coulibaly

 

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Depuis le 06 juin 2017, le Comité de concertation Etat / Secteur privé (CCESP) a démarré les travaux des rencontres sectorielles. Ce mardi 19 septembre 2017 sera officiellement lancé les activités du comité scientifique à Abidjan. Le secteur de l’Agriculture est au cœur des discussions des différentes rencontres prévues au cours de cette année.

Le but, c’est d’apporter des réponses aux préoccupations des acteurs privés du monde agricole avec le concours de l’administration publique. Elle intervient dans un contexte marqué par le processus de formulation de la deuxième génération du Plan National d’Investissement Agricole (PNIA II) et devrait contribuer à enrichir l’important travail de préparation du PNIA II entrepris par le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural(MINADER).

Ces rencontres se présentent comme une tribune d’échanges entre les ministères techniques et les principales organisations professionnelles d’un secteur. C’est un processus qui s’articule autour de quatre étapes clés. La première porte sur les visites auprès des acteurs privés du secteur pour recueillir leurs préoccupations et évaluer la qualité de leurs relations avec les administrations publiques. La deuxième étape est celle de l’examen et le traitement des préoccupations au sein d’un comité scientifique composé des acteurs privés et des ministères concernés par les préoccupations. Les deux dernières étapes concernent la plénière de restitution des travaux au ministre en charge du secteur et la mise en place d’un groupe de travail pour examiner les problématiques restées pendantes et suivre la mise en œuvre des différentes mesures adoptées.

A ce jour, seule la première étape, à savoir « les visites aux acteurs privés », la consolidation des préoccupations du Secteur Privé et leur prise en charge par les administrations concernées, qui a été finalisée.

Il convient de souligner que les trois années précédentes étaient dédiées respectivement aux secteurs du tourisme, du pétrole et de l’énergie et de la construction.

Daniel Coulibaly

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