La 5e édition du concours international de l'innovation et la recherche scientifique dénommé Falling Walls Lab, a été lancée par la Fondation Friedrich Naumann, lors d’une conférence de presse, le jeudi 21 juillet à Abidjan.
Face aux journalistes, blogueurs, web activistes ainsi que des chercheurs, étudiants, chefs d’entreprise, Bénédicte Koffi, assistante programmes à la Fondation Friedrich Naumann, a indiqué que le concours s’inscrit, chaque année, dans le cadre de la célébration de l’anniversaire de la chute du mur de Berlin en 1989. Durant une semaine des activités sont menées dont le Falling Walls Lab qui se tient dans plusieurs pays du monde. Elle a poursuivi pour décliner les grandes articulations de la session d’Abidjan, à savoir les étapes d’inscription et activités prévues. Voir la photo.
« C’est une compétition d’idées qui vient révolutionner un domaine spécifique pouvant impacter notre environnement », a-t-elle souligné. Pour les inscriptions, a précisé Mlle Koffi Bénédicte, il suffit de cliquer sur le lien suivant : htt : // fallingwalls.com/lab/apply/abidjan-2 ou se rendre sur la page facebook de la fondation.
Deux anciens participants à ce concours ont pu partager leur expérience. Valère Edi Abé de la structure Edindia Industry, lauréat de l’édition 2021, n’a pas manqué de remercier la fondation pour cette opportunité, car grâce à son séjour à Berlin, il a pu avoir plusieurs partenaires. Aujourd’hui, il a signé un contrat estimé à 12 milliards de FCFA pour un projet d’installation d’une centrale électrique dans les localités de Bocanda et Akoupé, avec l’utilisation du bioéthanol et du biogaz à base du déchet liquide du manioc, et supervisé par le ministère de l'Environnement et du Développement Durable, le ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie et Total énergie.
Quant à Daniel Oulai CEO de la structure Grainothèque, candidat malheureux de l’édition 2017, il a exhorté les futurs participants à croire en leur chance. Premièrement être curieux (créer des choses qui vont changer notre environnement), deuxièmement avoir un réseau (notre capacité à être recommandable dans un écosystème) et troisièmement être l’opportunité (votre idée doit être une opportunité pour les autres). « La chance est une compétence, mais en plus d’être une compétence, elle s’apprend, s’acquiert, se travaille et s’améliore. C’est donc la capacité qu’a une personne dans son milieu de créer un cadre ou un environnement qui soit favorable et qui lui donne des opportunités », a-t-il expliqué.
Pour le chef de bureau de la Fondation Friedrich Naumann, Magloire N‘Dehi, l’objectif est de mettre en lumière les chercheurs, les inventeurs…qui ont des idées innovatrices, car il y a du génie en Côte d’Ivoire.
« (…) il y a du génie qui s’exprime ; il faut juste créer l’environnement adéquat pour que ces génies puissent apporter des réponses à notre économie, à notre développement et le progrès de l’humanité », a-t-il insisté, souhaitant que l’Etat s’approprie ce concours pour une promotion à l’échelle nationale.
Le Pr Ouattara Soro Shcherazade, directeur de la valorisation et de l’innovation au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a salué cette initiative qui cadre avec les actions de son département ministériel. Elle a manifesté l’appui indéfectible du ministère à ce concours important pour nos pays africains en général et la Côte d'Ivoire en particulier.
Falling Walls Lab est destiné aux entrepreneurs, étudiants, doctorants, post-doctorants, innovateurs, inventeurs, chercheurs. Ce concours offre une plateforme de dialogue et de consultation pour discuter et présenter des idées innovantes, des travaux de recherche scientifique et des solutions pour les entreprises et la société de développement. Il est ouvert à toute personne ayant au moins la majorité. La finale aura lieu à Berlin (Allemagne), le 8 novembre 2022. Le représentant ivoirien sera face à 99 autres concurrents.
Auteur: Daniel Coulibaly