Un commando armé a attaqué le palais présidentiel tchadien à N'Djamena, la capitale, avant d'être maîtrisé par la garde du président Mahamat Idriss Déby. L’attaque a eu lieu, le mercredi 9 janvier 2025 dans la soirée. La situation, selon les autorités tchadiennes est « sous contrôle ». Comment les assailants-ont-ils procécédé pour pénétrer à l’intérieur du plais présidentiel?

« Situation totalement maîtrisée ». 

Abidjan, vendredi 10 janvier 2025-Dans la soirée du mercredi, le ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, arme à la ceinture, et porte-parole du gouvernement, a apporté plus de précisions sur la nature de l’attaque. « La situation est totalement maîtrisée. […] Toute cette tentative de déstabilisation a été éradiquée », a-t-il déclaré dans une vidéo publiée dans la même soirée sur Facebook. Et d’ajouter : « Sur les 24 personnes que comptait le commando, il y a eu 18 morts et 6 blessés et nous déplorons un mort, trois blessés dont un grièvement».

Et un peu plus tard dans la nuit, il était à la télévision nationale et de la radio tchadienne. Il a soutenu que les assaillants étaient drogués, désespérés, mal préparés. « (…) C’est une attaque de 24 qui sont sont venus avec des armes, des coupe-coupes (machettes), des couteaux etc. Ils sont venus à bord d‘un véhicule qu’on appelle communement dina un ; ou deux véhicules. Les enquêtes vont le confirmer. Et le véhicule a semblé tombé en panne devant la présidence. Ils sont descendus de façon violente; et ont poignardé les quatre gardes qui étaient-là. Ils ont tué un et blessé grièvement deux et un autre dont la vie n’est plus en danger. Ils ont pénétré à une courte distance à l’intérieur de la présidence. Un des gardes a commencé a tiré et cela a reveillé la vigilance des autres postés autour de la présidence. Ce qui a permis de les maitriser très facillement. Le premeir constat, le procureur de la République donnera des explications plus précises… ; ils avaient beaucoup d’alcool, de la drogue; ils étaient complètement drogués pour les survivants. 18 morts de leur côté et 6 survivants aux mains de la justice. Il semble que ça soit quelque chose d’assez incompréhensible…C’est vraiment un ramassis de pieds-nikelés avec aucunne arme de guerre. Leur tentative était désordonnée et complètement incompréhensible », a raconté le ministre tchadien des Affaires étrangères.

Sur les motivations de cette attaque; il est catéorique : « Je ne vois rien de sérieux, j’ai vu beaucoup de gris gris sur eux. Franchement, je m’en garderai de donner une opinion personnelle. Le président demande de rassurer sa population que c’est une attaque desespérée et aucune menace ne pése sur les institutions de la République et sur le pays », a-t-il confié, demandant aux Tchadiens de vaquer à leurs occupations car la situation est sous contrôle.

« Juste après les coups de feu, je me suis rendu à la présidence. J’ai trouvé un dispositif assez incroyable. Nous avons une bonne armée…et les Tchadiens peuvent dormir tranquille sur leurs lauriers ; notre pays est bien gardé », a-t-il clamé.

Acte terroriste ?

Le ministre Abderaman Koulamallah qui s’exprimait arme à la ceinture et entouré de soldats depuis le palais présidentiel, écarte cette piste. « Propablement, il ne s’agit pas d’un acte terroriste, il s’agit des gens qui viennent d’un quartier sud de la ville de N’Djamena, et je me garderai de donner le nom de ce quartier pour les besoins de l’enquête. Personnellement, l’acte terroriste ne me paraît pas credible, pusique j’étais sur les lieux(…) », a-t-il précisé.

Qui sont les assaillants ?

Mais une sorce securitaire, selon 20minutes.fr, a indiqué que les assaillants faisaient partie du groupe jihadiste Boko Haram, que les forces de sécurité tchadienne combattent dans la région du lac Tchad (ouest), frontalière du Cameroun, du Nigeria et du Niger.

Le Procureur de la République tchadienne s’est saisi du dossier. Une enquête est en cours pour rechercher et identifier tous les auteurs de cette attaque.

Source : AFP , lesechos.fr et 20minutes.fr