L’ancienne présidente de Corée du Sud, Park Geun-hye, condamnée à 20 ans de prison dans une affaire de corruption qui avait précipité sa destitution en 2017, a été graciée, a annoncé vendredi le ministre de la Justice.
Mme Geun-hye figure sur une liste de personnes bénéficiant d’une amnistie spéciale et a été graciée dans “une perspective d’unité nationale”, a déclaré à la presse, le ministre de la Justice, Park Beom-kye.
Âgée de 69 ans, elle purgeait une peine de 20 ans de prison pour corruption et abus de pouvoir, suivie de deux autres années pour violation de la loi électorale.
Première femme élue présidente en Corée du Sud, en 2013, Mme Park avait été reconnue coupable en 2018 d’avoir reçu ou demandé des dizaines de millions de dollars de conglomérats sud-coréens, d’avoir partagé des documents classés secrets, d’avoir mis sur une “liste noire” des artistes critiques de sa politique, ou encore d’avoir limogé des responsables qui s’opposaient à ses abus de pouvoir.