Un “cadre” du “groupe Etat islamique au grand Sahara” (EIGS) a été arrêté au Mali par la force française Barkhane, rapportent mercredi les médias de l’hexagone citant l’état-major des armées françaises.
Dadi Ould Chouaïb, alias Abou Dardar, “l’un des cadres de l’EIGS”, a été arrêté le 11 juin dans la zone “des trois frontières”, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, une des zones principales d’action des groupes jihadistes installés au Sahel, notamment de l’EIGS.
Ce cadre de l’EIGS avait été repéré par un hélicoptère au cours d’une opération conjointe de Barkhane et des forces armées nigériennes.
Il portait “une arme automatique, une lunette de vision nocturne, un gilet de combat, un téléphone et une radio”, a indiqué l’état-major des armées françaises précisant qu’il s’est rendu sans résistance.
Abou Dardar est un ancien membre du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), dont beaucoup de cadres ont rejoint l’EIGS. Arrêté une première fois en 2014, il avait été remis aux autorités maliennes.
En octobre 2020, il faisait partie des quelque 200 jihadistes élargis en échange de quatre otages, dont la Française Sophie Pétronin.
Le 11 juin, la ministre française des Armées, Florence Parly avait annoncé que les forces armées françaises déployées au Sahel avaient neutralisé quatre terroristes dont un important cadre terroriste lié à Al Qaïda.
Parmi les terroristes neutralisés, figurait Baye ag Bakabo, cadre terroriste considéré comme le responsable de l’enlèvement et de l’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, journalistes de RFI, à Kidal le 2 novembre 2013.
Le Président Emmanuel Macron a annoncé récemment une réduction, après plus de huit ans d’engagement massif, de la présence militaire française au Sahel, marquée par la fermeture de bases et une réarticulation de la lutte anti-terroriste autour d’une “alliance internationale” associant des Européens.
La France s’est engagée dans la région sahélienne aux côtés des pays du G5 Sahel (Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) à travers le déploiement de 5.100 militaires dans le cadre de l’opération Barkhane, lancée le 1er août 2014.
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Auteur: LDA Journaliste