La directrice du complexe socio-éducatif de Tabou, Soumba Coulibaly a indiqué jeudi que 16 cas de viols ont été enregistrés à Tabou en 2016, selon l'AIP.
Mme Coulibaly a donné cette information à l’occasion de la journée dédiée à la femme, organisée par le complexe socio-éducatif, en collaboration avec le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et ses partenaires opérationnels.
Selon elle, en 2016 sur 67 cas de violences tous types confondus, ses services ont enregistré 43 cas de déni de ressources et 16 cas de viols. Elle a par ailleurs invité les victimes à dénoncer leurs bourreaux parce que » beaucoup de cas viol ne sont pas déclarés. »
» J’invite les parents à scolariser les jeunes filles parce que l’analphabétisme expose la femme à toutes sortes de violences et d’injustices « , a ajouté la directrice du complexe socio-éducatif, remerciant les organisations humanitaires implantées à Tabou pour leur engagement dans la défense des droits des femmes et dans la lutte contre la pauvreté en mettant en place des activités génératrices de revenus au profit des femmes.
Auteur: Armand Tanoh