La Côte d’Ivoire envisage une université du cacao et du chocolat

La Côte d’Ivoire envisage la création d’une université du cacao et du chocolat, destinée à être un centre de recherche et d’innovation en matière de production, de transformation et de commercialisation du cacao, ainsi que la fabrication de chocolat, annonce le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly.

« Pour accompagner la dynamique insufflée dans la filière par la réforme, des réflexions ont été initiées en vue de la création d’une université exclusivement dédiée au cacao et au chocolat », a déclaré M. Sangafowa Coulibaly, samedi à l’ouverture de la troisième édition

 

« L’université régionale du cacao et du chocolat de Côte d’Ivoire ambitionne d’être un centre d’excellence pour l’Afrique reposant sur une étroite association entre la recherche et l’innovation, la production, la commercialisation, les secteurs privés agroalimentaire et financier, avec un rayonnement intégrant l’Afrique de l’Ouest et du Centre », a-t-il poursuivi, en présence du Premier ministre Daniel Kablan Duncan et du président du Syndicat du chocolat français, Patrick Poirier.

 

La mission de cet institut sera d’ « offrir une formation et des recherches de haute qualité aux fins de maintenir et améliorer la productivité et les revenus des producteurs de cacao, de structurer la filière en créant davantage de valeur ajoutée et d’emploi, ainsi que de promouvoir la consommation des produits dérivés au plan national et sous-régional », a en outre expliqué le ministre de l’Agriculture.

 

Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan a, à cette occasion, lancé le label « Cacao Ivoire », qui devra être apposé sur les produits confectionnés avec du cacao ivoirien. Ce label dont le cahier de charge est en cours d’élaboration, permettra, selon M. Duncan, à promouvoir et valoriser le cacao origine Côte d’Ivoire à travers le monde, en mettant en exergue la spécificité de son goût.

 

La Côte d’Ivoire, premier producteur de cacao au monde avec plus de 40% de la production mondiale, entend, selon Daniel Kablan Duncan, passer d’un taux de 33% de transformation des fèves à 50% en 2020.

AIP

Auteur:
Armand Tanoh

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