Les chefs traditionnels du Bafing, entendent être de véritables agents de développement. Œuvrer pour la cohésion et la paix dans ladite région. Dans cette perspective, ils envisagent la création d’une union des chefs de cantons et partant de toutes les entités rassemblées sous le vocable, « chefs traditionnels ».
A cet effet, une rencontre préparatoire, a eu lieu le samedi 14 mars 2020 à Touba, chef-lieu de région, siège de la future organisation. C’était, en présence de la quasi-totalité des chefs de cantons (10 sur 13) que compte la région d’origine d’Abdoulaye Fadiga, premier gouverneur de la BCEAO.
Epousant entièrement l’idée, El Hadj Fadiga Bambadjan chef du canton central de Touba, a tout de même, suggéré à ses pairs, la prudence. Selon lui, il faille cerner tous les contours du projet afin de le lancer sur des bases solides. « Allons doucement car nous sommes pressés », a-t-il dit. Il clarifie sa pensée en l’illustrant par l’exemple du conducteur trop pressé, pratiquant la vitesse et qui au final, termine sa course folle au fond d’un ravin.
Une proposition soutenue par la majorité des participants. Qui, en plus de la prudence, a proposé que l’assemblée générale constitutive, se fasse en présence des représentants du Bafing au sein du directoire de la chambre nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire.
A terme des débats et à l’unanimité, les garants de la tradition « Mahouka », ont porté leur choix sur El Hadj Fadiga Bambadjan pour entreprendre toutes les démarches auprès de l’ensemble des parties prenantes au projet à l’effet de convoquer dès que possible, une rencontre qui devra déboucher sur la naissance effective de l’union des chefs traditionnels de la région du Bafing.
Hamza De Bamba (Correspondant Régional)
Auteur: LDA Journaliste