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L’entreprise de financement « GroFin » veut jouer un rôle efficient dans le financement des petites et moyennes entreprises (PME), a indiqué son directeur pays, Guillaume Liby, lors d’un déjeuner de presse à Abidjan, rapporte AIP.
Selon Guillaume Liby, GroFin est la solution à la problématique de financement des PME ivoiriennes.
«Nous sommes disponibles et décidés à jouer un rôle important dans le financement des PME », a-t-il insisté, expliquant que sa structure est une multinationale dont le siège est basé en Ile Maurice et des bureaux techniques ouverts ici en Côte d’Ivoire pour évaluer les dossiers de prêts.
« Nous ne sommes pas une banque mais un établissement financier capable de faire des prêts, car en réalité notre credo est de travailler avec les PME », a-t-il indiqué.
‘’GroFin gère dix fonds et programmes pour le compte de plus de 30 institutions internationales de financement du développement, organisations du développement, fondations, grandes entreprises et bailleurs de fonds privés, d’un montant global de plus de 300 milliards FCFA’’, a précisé M. Liby.
Le financement de GroFin se présente sous forme de prêts à moyen et long terme (trois à huit ans) allant de 50 à 750.000.000 millions F CFA, fait-il savoir. Les remboursements sont structurés en fonction des flux de trésorerie de l’entreprise bénéficiaire. « Nous nous engageons activement auprès de nos clients en analysant les résultats d’affaires de chacun tout en dirigeant notre soutien à l’entreprise dans les domaines où il est le plus nécessaire », a conclu M. Liby.
L’auteur Kouadio Amos Assouman, préfet d’Issia, a dédicacé son ouvrage «Le rôle des préfets et sous-préfets en Côte d’Ivoire : gestion et prévention efficaces des conflits communautaires dans un contexte de sortie de crise » dans lequel il propose une mutation du pouvoir et de l’autorité préfectorale vers un « leadership transformationnel » pour jouer un rôle efficace en vue du succès de la politique nationale de cohésion sociale, le jeudi 30 mars 2017, au Centre ivoirien d’études juridiques (CIREJ), rapporte l'agence ivoirienne de presse(AIP).
En 108 pages, l’ouvrage propose la confirmation de la capacité des préfets à gérer les conflits à travers leur leadership, alliant expérience professionnelle, réflexion, le renforcement de leurs capacités mais aussi l’implication de la société civile et des leaders traditionnels et religieux.
Amos Assouman ne remet pas en cause le programme actuel de cohésion sociale, mais propose un plan d’action pour la prise en considération de la valeur humaine de l’autre dans l’effort commun de transformation du peuple pour une paix qui s’enracine dans le respect, le partage, a analysé le préfacier, Pr Pohr Rubin de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké.
Kouamé N’Guessan, chef de cabinet du ministre de la Femme, de la Protection de l’enfant et de la Solidarité, a salué « une contribution importante à la paix » estimant que le traitement du thème justifie le fait que « le rêve de transformer la Côte d’Ivoire en un havre de paix doit être partagé par tous ».
Le représentant du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Joseph Gnékré, a relevé le caractère spirituel du travail. «Au-delà du leadership de position, vous devez conduire en servant, en tant qu’acteur de développement au service des populations. Vous ouvrez une nouvelle perspective pour l’administration ivoirienne », a-t-il soutenu.
Préfet d’Issia, l’auteur est doctorant en développement holistique et leadership transformationnel.
La première Dame ivoirienne Dominique Ouattara a lancé les festivités de la 10ème édition du FEMUA(Festival des musiques urbaines d’Anoumabo), le jeudi 30 mars 2017, à Abidjan-Plateau.
Dominique Ouattara a traduit sa fierté et son admiration pour « les Gaous Magiciens dont l’initiative donne à la Côte d’Ivoire un rayonnement à travers la plateforme du Femua ».
Salif Traoré dit « Asalfo », commissaire général du FEMUA, a placé cette 10ème édition du festival sous le thème « L’Afrique face aux défis du changement climatique ».
Pour Asalfo, lead vocal du groupe Magic System, cette thématique vise à promouvoir des comportements éco-citoyens chez les populations face aux changements climatiques.
Le festival s’articulera autour de plusieurs activités, notamment un cross populaire, dénommé le tournoi de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), des ateliers sur l’employabilité des jeunes, une séance de reboisement afin de participer à la reconstitution du couvert végétal.
Le Femua 10 aura pour marraine la directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour la science, l’éducation et la culture (UNESCO), Irina Bokova, qui a fait de Traoré Salif son ambassadeur.
Parmi les invités, il y avait les ministres Anne Ouloto, Kandia Camara, Maurice Bandama, Siandou Fofana, Mme Clarisse Duncan, de l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, du DG de MTN CI, des chefs coutumiers, religieuses, diplomatiques , etc.
Prévue du 25 au 30 avril 2017, la 10ème édition du Femua va enregistrer les prestations de plusieurs artistes nationaux et internationaux de renom dont Tiken Jah, Salif Kéïta, Monique Séka, Kiff No Beat, DJ Léo, Révolution, Singuila, Black M.
Pour rappel, la 9ème édition avait réuni 30 pays d’Afrique, 250 artistes, mais n’était pas allé à son terme suite au décès brusque sur scène du père de la rumba congolaise, Papa Wemba.
En dix ans d’existance, le Femua aura mobilisé deux millions de festivaliers, 800 millions de téléspectateurs à travers le monde, 10 000 emplois directs et indirects, 1200 enfants scolarisés et quatre écoles construites, etc.
La troisième édition du Festival pour la promotion de la femme, dénommé Afriky Mousso a ouvert ses portes, à la salle Christian Lattier du Palais de la Culture d’Abidjan-Treichville, en marge de la Journée internationale de femme (JIF).
Cet événement culturel à pour vocation la promotionnelle des valeurs de la femme africaine, un instrument de développement et d’épanouissement, a expliqué le directeur du festival, Koné Dodo qui a invité les femmes à y prendre toute la place qui leur est due, rapporte AIP.
Pour Fousseni Dembélé, directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, le festival Afriky Mousso est une œuvre qui est en train de s’enraciner dans le domaine de l’événementiel en Côte d’Ivoire. Pour ce cela, il a appelé à plus d’engagement, d’initiative personnelle et de responsabilité dans tous les domaines de la vie sociale.
La troisième édition du festival Afriky Mousso qui se tient sur trois jours se terminera par un concert live samedi, à la salle Kodjo Ebouclé du Palais de la culture.
Le Conseil a adopté un projet de loi relatif à la profession d’architecte qui intervient dans le cadre de l’harmonisation des règles régissant la profession d’architecte au sein de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), lors du conseil des ministres du jeeudi 30 mars 2017.
Ce projet de loi redéfinit la profession d’architecte, intègre les impératifs de développement durable dans les conceptions architecturales et fait de l’architecte un acteur central pour tous les travaux soumis à autorisation de construire en Côte d’Ivoire.
Par ailleurs, il modernise le fonctionnement et la composition de l’Ordre des Architectes, désormais constitué d’une Assemblée générale, d’un Conseil National de l’Ordre et d’un Conseil de Discipline.
En outre, ce projet de loi met en place les conditions de la liberté de circulation et d’établissement des architectes étrangers en Côte d’Ivoire.
Il ouvre aux architectes ressortissants d’Etats membres de l’UEMOA, ainsi qu’aux architectes étrangers ressortissants d’Etats parties à un accord de libre circulation et d’établissement de personnes avec la Côte d’Ivoire, le droit de s’établir et d’exercer librement dans notre pays.
Le gouvernement ivoirien a fait un bilan et présenté les perspectives relatives au secteur minier (hors produits pétroliers et gaziers) pour l’année 2016, lors d’un conseil des ministres, le jeudi 30 mars 2017. En 2016, le chiffre d’affaires du secteur minier est de 483,69 milliards de francs CFA en 2016 contre 479,22 milliards de francs CFA en 2015.
Selon le porte-parole du gouvernement, le ministre Bruno Nabagné Koné, la production d’or a atteint 25 tonnes en 2016, contre 23,5 tonnes en 2015 et la production de manganèse s’est établie à 207 tonnes.
« Le chiffre d’affaires déclaré par le secteur minier est de 483,69 milliards de francs CFA en 2016 contre 479,22 milliards de francs CFA en 2015, en hausse de 1%. », a-t-il indiqué, ajoutant que les recettes totales générées par le secteur ont été de 35 milliards de francs CFA en 2016 contre 30 milliards de francs CFA en 2015, soit une hausse de 16,5% .
Le nombre d’emplois directs enregistrés est estimé à 8 291 contre 6 600 en 2015, soit une hausse de 25%. Quand les emplois indirects sont estimés à 24 800 en 2016 contre 18 000 en 2015.
Des décisions contre l’orpaillage clandestin
Au niveau des perspectives du secteur minier en Côte d’Ivoire, le porte-parole du gouvernement souligne qu’elles sont marquées par la construction de deux (02) nouvelles mines d’or, d’une nouvelle mine de manganèse, d’une mine de nickel latéritique et d’une mine de bauxite.
En outre, dans la lutte contre l’orpaillage clandestin, Bruno Nabagné Koné a fait cas de la recolonisation de 142 sites fermés en 2015 et 2016 ainsi que de la création de 47 nouveaux sites.
Pour donc mettre fin à cette pratique illégale, le Conseil a pris les décisions suivantes :
- La fermeture systématique et immédiate par les autorités préfectorales, en liaison avec les Ministères chargés de la Défense et des Mines, de tous les sites recolonisés et de tous les nouveaux sites ;
- L’interpellation des orpailleurs retrouvés sur tout site non autorisé ;
- La poursuite de la sensibilisation des autorités coutumières et traditionnelles ainsi que des chefs de terre et des populations, sur les méfaits de l’orpaillage aux plans de l’environnement, de la sécurité, de la santé, de l’agriculture…
- La poursuite de la formalisation du secteur par la délivrance d’autorisations et la formation des artisans-miniers avec l’appui des entreprises et des organismes publics et privés.
Un point sera régulièrement fait au Conseil sur la mise en œuvre effective de ces décisions.
Le président sud-africain Jacob Zuma a mis fin le jeudi 30 mars 2017, aux fonctions de son ministre des Finances Pravin Gordhan, malgré l'opposition de ses alliés et une éventuelle implosion du parti au pouvoir, Congrès national africain (ANC).
Ce remaniement gouvernemental qui a conduit au limogeage de son ministre des Finances, Pravin Gordhan, a donné la nomination de dix ministres et de dix vice-ministres.
Dans ce nouveau gouvernement, le portefeuille du Trésor est désormais aux mains du ministre de l’Intérieur Malusi Gigaba, un proche du président Zuma.
Depuis plusieurs mois déjà, la bataille faisait rage entre Jacob Zuma, cité dans plusieurs scandales de corruption, et Pravin Gordhan, respecté des investisseurs, autour de la bonne gestion des deniers publics.
Ce remaniement aura provoqué de vives tension au sein du parti au pouvoir l’ANC. Selon la presse sud-africaine, une partie du haut état-major de l’ANC, dont le vice-président Cyril Ramaphosa et le secrétaire général Gwede Mantashe, s’y sont fermement opposés.
L’un des principaux partenaires de l’ANC dans la coalition au pouvoir, le Parti communiste sud-africain (SACP), a lui aussi tenté de faire obstacle au départ du ministre. « Nous avons fait part de notre objection à un tel remaniement », a assuré jeudi 30 mars devant la presse un chef du SACP, Solly Mapaila.
La Fondation Children Of Africa a offert un chèque d’une valeur de 3 millions F CFA au Centre d’Action Médico-Psycho-Sociale pour la prise en charge des enfants victimes d’autisme, le jeudi 30 mars 2017, au siège de la Fondation à Abidjan-Cocody.
La présidente de la Fondation Children Of Africa Dominique Ouattara veut ainsi contribuer à la semaine de sensibilisation à l’autisme que le Centre d’Action Médico-Psycho-Sociale organise du 27 mars au 2 avril 2017.
L’objectif de cette campagne de sensibilisation, destinée à différents publics, est d’informer, mobiliser le public autour de la cause de l’autisme pour la mise en place de programmes d’aide aux familles par l’organisation de structures éducatives.
Niyala Touré Kieffoloh, présidente du Centre d’Action Médico-Psycho-Sociale, a remercié Dominique Ouattara pour le soutien qu’elle apporte à son ONG, lançant un appel pour une meilleure prise en charge des enfants autistes.
«Je voudrais dire un grand merci à Madame Dominique Ouattara. Je suis tellement émue. Ce don vient nous soulager dans nos activités. Et cela ne nous étonne pas car, Madame Dominique Ouattara a toujours porté de l’amour dans son cœur pour tous les enfants en situation difficile. Aujourd’hui, à l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’Autisme, elle a décidé de s’impliquer dans la lutte contre ce problème. J’aimerais que tout comme elle, tout le monde puisse s’impliquer davantage », a-t-elle dit.
De son côté, Nadine Sangaré, directrice de la Fondation Children Of Africa, a salué l’engagement de cette ONG pour le bien-être des enfants autistes.
L’institut américain ‘’Best Companies’’ organise l'édition 2017 de son programme « Best Places To Work For in Ivory Coast » qui vise à reconnaitre le mérite des meilleurs employeurs de Côte d’Ivoire, selon un communqué de l’Institut.
‘’Best Companies’’ vise à rendre hommage aux sociétés opérant en Côte d’Ivoire qui offrent le meilleur environnement de travail et savent attirer et retenir leurs collaborateurs » , indique le même communiqué.
Ce programme international met l’accent sur la participation d’entreprises qui se distinguent par la mise en place de pratiques innovantes et avant-gardistes en matière d’engagement des collaborateurs.
«Dans le marché d’emploi d’aujourd’hui, être un Employeur de choix n’est pas simplement une bonne chose, mais une nécessité. L’engagement des collaborateurs peut influer sur l’attraction, la rétention et le rendement et la performance des employés. Dans ce sens, cette certification est uniquement accordée aux entreprises appliquant les critères d’excellence les plus élevés en matière de conditions de travail. Une fois certifiée, chaque entreprise pourra tirer parti de son statut exclusif en tant qu’employeur de choix », explique ‘’Best Companies’’ à travers son communiqué.
L’objectif, selon les organisateurs, est de permettre à l’employeur de renforcer sa marque et une occasion de communiquer auprès des salariés, candidats au recrutement et autres acteurs concernés l’excellence de l’entreprise dans sa capacité à proposer une expérience enrichissante à son personnel et son appartenance à des sociétés de premier plan en Côte d’Ivoire.
« Les résultats du programme 2017 seront annoncés lors de la cérémonie de remise des trophées prévue pour le mois de décembre 2017. », conclu l’institut américain.
Toutes les entreprises intéressées peuvent s’inscrire en téléchargeant le formulaire d’inscription sur le site web www.meilleuremployeurencoedivoire.com
La Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique 2017 s’est ouverte à Abidjan en présence du Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et trois de ses homologues africains, à savoir Alpha Condé de la Guinée, Ellen Johnson Sirleaf du Liberia, et le Sénégalais Macky Sall. Tous adhèrent à l'idée de voir leur pays émerger dans un avenir plus où moins prôhe : un rêve légitime qui pourtant n'échappe pas à un dévoir de vérité.
L’émergence en question
Ces assises ouvertes depuis le 28 mars 2017 à Abidjan et censées prendre fin le 30 mars, se tiennent sur le thème : « La mise en œuvre des plans d’émergence ». Le but de cette grande conférence internationale sous-régionale est de jauger le niveau de developpement des Etats africains qui aspirent tous à l’émergence d’ici 2020 et au-delà pour la plupart. Laquelle émergence passe nécessairement par une économie plus forte avec une réduction significative de la pauvreté. Toute chose qui doit les conduire à se débarrasser de l’étiquette de pays sous-développés.
C’est vrai que le chemin est tortueux et difficile mais, il faut croire à cette émergence avec beaucoup plus d’initiative. Selon le Guinéen Alpha Condé, l’Afrique a besoin d’être "plus innovante, plus productive et plus compétitive" pour réussir l’émergence de son économie, à l’ouverture de cette conférence internationale, notant tout de même des efforts réalisés. « "L’Afrique a amélioré ses résultats économiques et sociaux entre 2000 et 2015 en enregistrant une croissance réelle de son produit intérieur brut global de plus de 5% par an", a-t-il ajouté. Meme si, selon lui, "cette performance est très en deçà de celle des pays émergents d’Asie »".
« La pertinence des plans d’émergence… »
Pour Alassane Ouattara, il s’agit plutôt des obstacles qu’il faut relever pour amorcer le developpement des pays africains. Cette rencontre "devrait être une opportunité pour répertorier un certain nombre d’obstacles à lever afin d’accélérer la marche des pays africains vers l’émergence".
Et cela ne pourra être possible que par la nature des plans d’émergence mis en œuvre dans chaque pays. "Il s’agit de la qualité et de la pertinence des plans d’émergence qui devront tenir compte des logiques économiques mondiales et de nos réalités socioculturelles" a-t-il soutenu. Le président ivoirien pense que l'un des critères de l'émergence, c'est de partager ce rêve avec les populations. "(..)les populations doivent comprendre qu'elles doivent être le moteur de l'émergence", a-t-il souhaité.
Croissance non inclusive
L’émergence d’un pays est bien celui qui arrive à mettre en rapport la croissance économique et le developpment humain. Or la majorité des pays africains sont loin de cette réalité. En Côte d’Ivoire comme au Libéria, au Sénégal, en Guinée, ce sont presque les mêmes réalités. Les populations ne bénéficient pas des retombées de la croissance économique. Une mauvaise distrubtion des richesses fait que ces populations restent à majorité pauvres et ont du mal à subvenir à leurs besoins vitaux. En Côte d’Ivoire, certes des efforts sont faits pour palier cet état de fait, mais il reste que le pouvoir d’achat des Ivoiriens demeure faible quand les prix des denrées alimentaires de première néccessité continuent de grimper. En clair, l’émergnce, c’est la volonté politique de réduire la pauvreté. Il faut donc davantage de croissance économique aux pays africains pour repondre aux besoins vitaux de leurs populations.
Couper le cordon colonial
Selon le guinéen Condé, toutes ces bonnes intentions qui ne seront qu'un leurre si l'Afrique ne prend pas son courage pour prendre définitivement son indépendance vis-à-vis de ex-puissances coloniale. Bien que président en exercice de l'Union africaine, Alpha Condé s'est vertement insurgé contre la dépendance économique de cette organisation panafricaine de l'Europe. "Comment pouvons-nous parler d'indépendance financière quand l'Union Africaine est financée par l'Union Européenne", a-t-il fustigé. "Nous sommes encore trop attachés à la puissance coloniale. Il faut couper le cordon ombilical!", a-t-il appuyé. Pour lui donc, l’émergenece en question pourra être possible si l’Afrique s’affranchit réellement de l’occident au plan économique, politique, etc.
Le rêve de la plupart des pays africains d’être émergents à partir de 2020 pourrait bien devenir un leurre, si les efforts ne sont pas faits par les dirigeants en mettant l’accent sur une croissance économique et developpement humain. La preuve, le Tchad, à l’émergence initialement prévue en 2020, mise désormais sur 2030, à l’instar du Togo. Le Sénégal, plus prudent, s’engage pour 2035. La Côte d’Ivoire continue, quant à elle, de croire à une émergence d’ici 2020.
Daniel Coulibaly