Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Daniel Coulibaly

Daniel Coulibaly

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Le Pr Amoa Urbain a présenté « Et si j’étais amoureuse de mon Prof » et « Un bouquet de rêves pour Madagascar », deux de ses ouvrages littéraires parus aux Editions Passerelle-Abidjan en 2017 à la presse, le jeudi 11 mai 2017, à l’Université Charles de Montesquieu-Abidjan. 

«Et si j’étais amoureuse de mon Prof » est un recueil de nouvelles. Il s’agit de dix nouvelles qui nous révèlent chacune la méchanceté et l’hypocrisie de l’Homme à travers une tournante qui n’épargne pas non plus l’auteur. 

L’intrique de ce recueil est l’histoire de la belle Josie, élève en classe de 4ème, est amoureuse de son professeur principal, Sainta, nouvellement nommé au collège de Bidji. Secrètement, elle rêve de devenir son épouse. Ce dernier, ignorant les sentiments de son élève, s’inquiète de la baisse du travail de la jeune fille. Il fait donc convoquer Mimi G., la mère de Josie…elle aussi envoûtée par un coup de foudre aveuglant… Une belle histoire qui invite à la lecture.

Mais pour le Pr Amoa Urbain, il faut plutôt voir au-delà de cette histoire, un dépassement de soi pour devenir le meilleur des meilleurs dans son domaine d'activité.  

Avec « Un bouquet de rêves pour Madagascar », c’est le poète qui s’exprime. Ce recueil de poésies magnifie l’Île rouge ou Nossy-Be ou Mine d’Arts des Îles ou Douce Amande des Îles ou enfin Orchidées dont il est tombé amoureux…lors d’un voyage dans ce pays. 

En outre, le Pr Amoa indique que tous ses travaux de recherche ne sont pas reconnus à leur juste valeur. « Ce n’est pas bien que nous produisons et qu’on les utilises sans citer l’auteur », a-t-il déploré.

Malgré cela,  il dit persévérer dans le travail. « Si on ne reconnait pas ce que je fais, c’est que je me dois de continuer dans le travail quand même», a-t-il affirmé. 

Par ailleurs, l’initiateur du festival international de Route des Reines et des Rois a annoncé la 11ème édition de ce festival du 21 au 27 août 2017. Cette édition se fera avec des innovations de taille dont des tournées dans plusieurs villes du pays telle que Bouaflé et surtout Bouaké pour la « reconquête de l’âme spirituelle » de la deuxième plus grande ville de la Côte d’Ivoire. 

 

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Les responsables des sociétés immobilières JIANGSU entrepreneurs union et OPES Holding, ainsi que leurs partenaires se sont retrouvés sur le site de Modeste (Grand-Bassam) pour la pose de la 1ère pierre d’un projet immobilier de 162 logements, le vendredi 5 mai 2017. 

En présence de la chefferie traditionnelle du village de Modeste représentée par son secrétaire général Arsène Kimou Kouamé et des partenaires financiers, Siriki Sangaré, PDG d’OPES Holding, a salué l’excellence de la coopération sino-ivoirienne dont une des matérialisations se traduit par le présent projet, qui consiste en la construction de logements économiques, sociaux et de standing. ‘’Nous connaissons le déficit de logements en Côte d’Ivoire. La volonté du Président de la République, c’est la construction de 15 0000 logements sociaux. Dès la semaine prochaine, nous procéderons à la remise de clés du site de Bingerville », a indiqué M. Sangaré, par ailleurs,  président de la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agréés de Côte d’Ivoire. Il a ajouté que ce projet est en prélude à la création et la mise en place des Cfa -R(Centre de formation par apprentissage en reseau). "A  travers ce projet de Mingda Opes, l 'école se déplacera sur les chantiers pour la formation de nos jeunes pour l'apprentissage des métiers Btp. Ce site est l'un des chantiers Ecole dans le cadre du projet Cfa-R", a fait savoir Siriki Sangare.

Quant à M.Xia Jianming, vice-président de l’entreprise JIANGSU, il a d’entrée présenté ce grand groupe chinois qu’il représente et qui intervient à l’échelle internationale dans les projets de logements, d’études, de gestion de projets… Poursuivant, il a loué les mérites d’OPES Holding, la qualifiant ‘’d’excellente société’’, avant de relever que ce projet donnera de l’emploi à 50 jeunes ivoiriens (qui bénéficieront d’une formation-emploi), contre seulement 4 chinois.

Touré Mamadou, secrétaire d’Etat à la Formation professionnelle  et à l’Enseignement technique, présent à cette cérémonie, s’est réjoui pour sa part de la mise en œuvre de ce projet ’’car il va permettre à de nombreux jeunes d’avoir de l’emploi tout en apprenant’’. Se félicitant de ce que cette initiative s’inscrit dans la droite ligne  de la politique de formation-emploi du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, il a émis le vœu que les écoles de formation en Bâtiment et Travaux Public de la Côte d’Ivoire bénéficient de l’expérience de ce consortium chinois. ’’Je dis aux jeunes d’accepter de se former. On peut se former en travaillant. Il faut mettre la conscience professionnelle, l’assiduité dans le travail’’, a-t-il conseillé aux jeunes ivoiriens.

 

 

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La 1ère édition de la conférence Mobile 360 Series-Afrique de l’Ouest a eu lieu, le jeudi 27 avril 2017 à Abidjan. Elle a enregistré la présence des différents dirigeants locaux et internationaux de la politique de la réglementation et de l'industrie mobile qui ont porté des réflexions sur la politique locale et internationale du mobile et du numérique, ainsi que sur les facteurs de la réglementation. Les leaders de l’industrie ont également débattu sur la façon d’exploiter au mieux le pouvoir que le mobile a afin de faciliter la transformation numérique et le développement durable dans la région. 

« La connectivité mobile est fondamentale pour l’inclusion numérique, financière  et sociale des citoyens de l’Afrique occidentale, mais de nombreuses choses sont encore à faire. A travers le mobile, les citoyens peuvent accéder à des services et des solutions qui permettent d’améliorer leur quotidien, selon leurs intérêts et cultures », a indiqué John Giusty, responsable de la réglementation de la GSMA. 

Pour lui, il faut aussi s’interroger sur comment faire pour élargir les services numériques en Afrique de l’Ouest ? Et également sur la volonté de l’industrie du mobile et les gouvernants à soutenir de telles ambitions numériques.

A ces deux préoccupations de John Giusty, le ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la Communication Bruno Nabagné Koné  a fait cas de la volonté du gouvernement à soutenir de telles ambitions numériques. Ainsi, l’Etat ivoirien a demandé, l’année dernière, aux différents opérateurs de téléphonie mobile de se mettre à jour par rapport à leur cahier de charges. Et ceci a conduit à la fermeture des opérateurs mobiles qui n’étaient pas en règle. Objectif visé « la qualité de services » et « des opérateurs de téléphonie mobile plus performants » dans plusieurs services, a-t-il justifié. 

Le développement du numérique fait partie des priorités du Chef de l’Etat Alassane Ouattara, selon le ministre ivoirien de l’Economie numérique, pour atteindre l’émergence 2020. « l’Emergence n’est pas possible sans le numérique… », a ajouté Bruno Koné, soutenant que le pays a « une maturité numérique ». Toute chose qui l’a permis de quitter le 32ème rang pour le 14éme au niveau africain. 

A l’en croire, l’Etat œuvre pour faciliter la tâche aux opérateurs de téléphonie mobile et du numérique dans leurs ambitions d’offrir des services de qualité en matière d’internet, de transfert d’argent et de communication aux différents usagers. 

Au niveau de la région, les différents dirigeants locaux et internationaux de la politique de la réglementation et de l'industrie mobile sont unanimes qu’il y a du progrès, mais il faut continuer dans les efforts de sorte que l’internet et le mobile contribuent à la transformation des économies nationales et favoriser l’inclusion dans les sociétés, afin d’améliorer la qualité de vie des populations. (réduction de la pauvreté, accès aux soins de qualité et l’éducation, etc). 

Le forum du Mobile a aussi accordé une importance particulière à la représentativité des femmes dans l’utilisation des services de Mobile money. Selon un rapport du Global Findex 2014, les niveaux d’adoption et d’utilisation de ces services restent fortement inégaux entre hommes et femmes. Les données du Global soutiennent que les femmes ont 36 % de chance en moins d'avoir un compte d'argent mobile que les hommes - un écart souvent bien plus prononcé dans certaines régions. Par exemple en Côte d’Ivoire et au Mali, l’écart des transactions de clients hommes et femmes dans ces deux pays est considérable.  

Cependant, il n'existe pas de « solution unique » pour réduire l'écart entre les sexes et accroître l'adoption et l'utilisation des services d'argent mobile auprès des femmes, fait savoir ce rapport, préconisant donc l’adoption d’une approche holistique qui tienne compte du contexte culturel et des multiples dimensions d'un service d'argent mobile, telles que des activités ciblées de marketing et de sensibilisation des utilisateurs afin d’améliorer leur compréhension des services d'argent mobile et leurs avantages, et afin d’accroitre leur confiance lors de l’utilisation de ces services. l’augmentation du niveau de possession de téléphones mobiles chez les femmes, etc. 

«Le mobile comme fondement de la transformation numérique de l’Afrique de l’Ouest», « Construire un environnement propice à l’expansion de la connectivité haut débit mobile », « Prendre la tête du développement de services mobiles pour l’amélioration de la qualité de vie », « Le mobile et la transformation sociale »…sont entre autres les thèmes qui ont été abordés lors de cette 1ère édition de la conférence Mobile 360 Series-West Africa à Abidjan. 

 

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Tennis Academy est un projet mis en place par Voodoo Fondation. Ce programme, dont le but est de détecter et former des jeunes talents de tennis, est organisé en partenariat avec NTC (N’Goran Tennis Concept), un club de tennis dirigé par le professionnel et ex-champion d’Afrique, Clément N’GORAN.

L’objectif de ce programme, qui est totalement gratuit pour les participants, est de donner une chance aux enfants défavorisés de découvrir le tennis, un sport qu’ils n’auraient autrement pas eu l’opportunité de connaitre, et ainsi leur apprendre la pratique d’un sport pour une hygiène de vie plus saine.

Suite au succès rencontré par la première édition du projet, qui a accueilli les enfants des communes de Cocody et du Plateau, le programme a été renouvelé pour donner une chance aux enfants des autres communes de découvrir cette discipline.

Pour cette 2e édition, l’appel à candidature est lancé pour les élèves de Marcory et Treichville désireux d’apprendre à jouer au tennis. Les critères de sélection se présentent comme suit :

•Avoir entre 6 et 10 ans à la fin de l’année 2017

•Etre apte à pratiquer une activité physique

•Etre inscrit pour l’année scolaire 2017 – 2018, dans une école publique de la commune de Marcory ou de Treichville

•Avoir de bonnes aptitudes scolaires ou sportives

L’appel à candidatures est ouvert du 1er mai au 30 juin 2017. 60 enfants seront sélectionnés pour participer au stage d’initiation et de découverte qui aura lieu en aout 2017, à la suite duquel les 10 joueurs les plus prometteurs bénéficieront d’une formation de tennis plus soutenue. 

 

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 La 8éme édition du Forum des bâtisseurs de l`Economie Africaine s’est tenue le vendredi 28 avril 2017, à Abidjan. A cette occasion une trentaine de  bâtisseurs de l’économie africaine dont six Ivoiriens ont été distingués pour leur travail à la transformation économique et sociale de l’Afrique.

Il s’agit des Ivoiriens Jean-Marie Ackah, Président de la Cgeci, le Ministre Robert Beugré Mambé, le Ministre Saliou Touré, Siriki Sangaré, le Pdg d’Opes Holding, Fabrice  Sawégnon, le Pdg de Voodoo Group,  Dr Jean-Marc Anga, Directeur Executif de l’Organisation internationale du Cacao. A ceux-là s’ajoutent les autres distingués au niveau international Mathews Taapopi Hamutenya, Dg de Millenium Group,  Tania  Hangula, Présidente de la Banque de Développement de Namibie, Akon Lighting Africa,  etc. Et bien d’autres venus notamment de la Namibie, des USA ,du Gabon, de Madagascar ,du Kenya, du Burkina Faso.

Pour Michel Russel Lohoré, promoteur et Pco des Bâtisseurs de l’Economie Africaine, ce forum  « contribue à la promotion de la Côte d’Ivoire à l’international » avec la présence dans la capitale économique ivoirienne, de ce que l’Afrique (et ses diasporas) compte de personnalités des plus influentes dans le développement du continent.

C’est d’ailleurs pourquoi, Siriki Sangaré Sacré Prix du Meilleur Promoteur de Logements sociaux, n’a pas manqué de préciser, lors de son intervention au  Dîner-Gala de ce forum international, que :  « l’Afrique regorge de talents , notre jeunesse doit continuer de  s’engager dans l’entrepreunariat  et l’initiative privée en croyant en elle ». 

Aussi, M. Sangaré, président de la Cnpc-CI a-t-il dédié son Prix au Professeur Saliou Touré qui fut un modèle de réussite pour lui ,« Je dédie mon prix au Pr Saliou Touré qui fut mon prof de Mathématiques lorsque j’étais Etudiant  à l’Ufr de Math-Physiques à l’Université d’Abidjan. C’est un modèle pour moi  qui a de tout cristallisé mon attention et m’a motivé à toujours vouloir aller plus haut..», a-t-il dit, sans oublier de saluer ses partenaires et collaborateurs.

Précisons à toute fin utile que l’Ivoirien Siriki Sangaré a glané plusieurs prix et distinctions ces dernières années, notamment, le prix d’Excellence 2016 du Meilleur promoteur immobilier, le Prix du Meilleur Manager décerné par  le Cima (Conseil international des managers Africains), à Paris, le Prix Ivoire Builders 2017 , du Meilleur Promoteur immobilier. 

Cette 8ème édition de « Les Bâtisseurs de l’économie africaine » (African Economy Builders Awards) qui bénéficiait du Haut patronage du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et du Parrainage du ministre de la Communication , de l’Economie numérique et de la Poste, Bruno Nabagné Koné  est un  rendez-vous annuel qui met en lumière l’attractivité économique de la Côte d’Ivoire par la participation des sommités du monde des affaires, du management, de la finance, de la politique en Afrique. Elle avait pour thème : « La jeunesse, enjeu majeur de la transformation économique et sociale de l’Afrique ».

 

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A l’occasion du Femua 10, Marie-Christine Saragosse, présidente-directrice générale du groupe France Médias Monde(RFI/France24/Monte Carlo Doualiya), a procédé au lancement de la 2ème édition de « RFI Challenge App Afrique », qui vise cette année à favoriser l’intégration des nouvelles technologies dans le domaine de l’éducation des filles en Afrique francophone, le jeudi 27 avril 2017, lors d’une conférence de presse à Abidjan. C’était en présence de Cécile Mégie directrice de Rfi et de Marc Saikali, directeur de France 24.  

Ouvert à tous les Africains et jeunes entreprises du continent, cette compétition récompense les innovations numériques permettant d’améliorer l’accès à l’éducation, à la connaissance et aux savoirs. Le thème : « Relevons le défi de l’éducation des filles avec le numérique ».A travers ce concours, la direction générale de RFI souhaite encourager et soutenir l’innovation, en stimulant et accompagnant les jeunes entreprises et développeurs africains.

 Ce concours se fera donc à travers l’émission de la radio mondiale «7 Milliards de Voisin(e)s », présentée par Emmanuelle Bastide et sera délocalisée à Abidjan tout comme « Couleurs Tropicales » de Claudy Siar et « Appels sur l’actualité » présentée par Juan Gomez, qui fête ses 20 ans d’existence, à l'occasion de la 10ème édition du Femua.  

Il s’agira pour les candidats de développer des services numériques (sites Internet, applications, services SMS…) innovants au service de l’éducation des filles en Afrique. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 30 juin 2017 sur le site Internet dédié : appafrique.rfi.fr

Les trois finalistes seront invités à présenter leur projet en octobre prochain à Abidjan devant un jury de professionnels présidé par Emmanuelle Bastide. Le lauréat se verra financer le développement de son projet. 

Et les 10 finalistes bénéficieront de formations, d’accompagnement et de programmes d’aide au développement délivrés en ligne par les partenaires de l’opération : Microsoft BizSpark et Facebook FbStart. L’IFEF (Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation), ONU Femmes, Orange, ainsi que des incubateurs africains d’entreprises innovantes.

Lancé en 2016 le RFI Challenge App Afrique est un concours visant à développer l’Internet citoyen en encourageant des projets aux services de l’intérêt général. La première édition était consacrée à la santé et portée par l’émission Priorité santé, présentée par Claire Hédon. Elle avait récompensé Cheick Oumar Bagayoko (Mali), un jeune docteur et informaticien malien pour son application de télé-expertise médicale « Bogou ». Son prix lui a été remis à Dakar le 24 mai 2016. 

 

Daniel Coulibaly

 

 

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Il y a un an que Jumia Travel et le group hôtelier AccorHotels Afrique signaient un partenariat de collaboration en vue de trouver une solution adaptée aux voyageurs africains. A l’occasion de ce premier anniversaire, ils ont présenté un état des lieux du secteur du tourisme et de l’hôtellerie en Afrique en 2016 à travers des données internationales et internes…dans un rapport denommé "Hospitality report Africa", le mardi 25 avril 2017, lors d’une conférence de presse à Abidjan. 

En réalisant ce rapport commun, les deux partenaires comptent contribuer à la promotion du secteur du voyage et du tourisme en Afrique. Ce rapport commun présente un état des lieux du secteur du tourisme et de l’hôtellerie en Afrique en 2016 à travers des données internationales et internes à Jumia Travel et au Groupe AccorHotels ainsi que des contributions de l’Unesco et d’Ethiopian Airlines.

Il indique que la contribution du tourisme au PIB de l'Afrique a été de 7,8% (USD 165,6 milliards) en 2016 et devrait représenter à 7,9%, à USD 170,5 milliards, en 2017. Cette contribution devrait ensuite croître de 4,6% par an pour atteindre 268,2 milliards de dollars d'ici 2027. Toujours selon le même rapport, en 2016, les dépenses des voyageurs africains ont contribué à 63,7% du PIB en tourisme du continent et ce chiffre devrait augmenter de 2,8% en 2017 pour atteindre USD 73 milliard, puis de 3,6% par an pour s'établir à USD 104 milliards de dollars en 2027. Le nombre de touristes est estimé à 58 millions, soit plus de 8 % par rapport à 2015, les prévisions pour 2017 sont de 64 millions et de 110 millions en 2027. 

Les cinq principales destinations pour les arrivées internationales en 2015 sont : le Maroc (+ 10 millions), l'Égypte (9,1 M), l'Afrique du Sud (8,9 M), la Tunisie (5,36 M) et le Zimbabwe (2,06 M). Et la ville d’Abidjan est parmi les principales destinations business à l’instar de villes de Johannesburg, Lagos, Nairobi, Casablanca et Le Caire.

D'autre part, les dépenses des visiteurs étrangers y ont contribué avec 36,3% en 2016 (USD 40,7 milliards) et devraient croître de 5,3% en 2017, à USD 42,9 milliards, puis de 5,9% par an pour atteindre USD 76,0 milliards en 2027… Voir le rapport l’Hospitality Report Afrique 2017.

Selon Paul Midy, CEO de Jumia Travel, le voyage rend les gens meilleurs et essentiel pour le développement des affaires. Il faut donc une démocratisation du voyage, afin « d’accompagner les clients sur tous les services lors de leur voyage », a-t-il dit, ajoutant que la réduction du coût des voyages va aussi faciliter l’accès à l’information et une adaptation à une clientèle locale. C’est pourquoi, il trouve toujours utile d’expliquer l'importante de l’ industrie du tourisme et de l’hôtellerie aux acteurs et gouvernants.  «Des destinations comme Lagos, Nairobi, Accra ou Abidjan sont devenues des destinations très recherchées par les hommes d’affaires, et avec le développement de la classe moyenne africaine, les hôtels de 2, 3 étoiles sont les plus demandés par notre clientèle qui est à 90 % africaine », a-t-il soutenu. 

Souleymane Khol, AccorHotels VP Sales Marketing Distribution & Revenue Management for Africa & Indian Ocean, indique , de son côté, que l’ambition du groupe est de doubler le nombre de ses hôtels pour atteindre les 200 hôtels sur le continent. « Notre défi est de répondre aux attentes des voyageurs africains et de nous adapter aux comportements locaux. Nous ne pouvions pas trouver meilleur partenaire que Jumia Travel pour accompagner la croissance du voyage en Afrique », a affirmé M. Khol, précisant qu’il s’agit d’apporter «une solution adaptée » aux voyageurs africains.

Pour sa part, Cynthia Aïssy directrice de Jumia Travel-Côte d’Ivoire, s’est prononcée sur l’industrie hôtelière et touristique africaine, relevant que l’apport de l’industrie touristique en Côte d’Ivoire est de 2 milliards d’euros.

 

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Le premier tour de la présidentielle française 2017 du diamcnhe 23 avril a donné son verdict. Emmanuel Macron(23,9) du mouvement « En marche » et Marine Le Pen(21,7%) du Front national(FN) sont qualifiés pour le second tour. Avec un taux de particiation de 77,3% au premier tour en baisse par rapport à 2012, cette présidentielle est bien un scrutin de toutes les premières fois. 

Débacle des partis traditionnels

C’est une première de constater dans une élection présidentielle en France que ni le Parti socialiste (La Gauche) de l’actuel président François Hollonde, ni le parti Les Republicains de Nicolas Sarkozy(La Droite) n’a réussi à se hisser au second tour. 

Dejà très divisés lors des primaires, ces deux grande tendances traditionnelles qui ont vu passer François Mittérand(Socialiste) et Jacques Chirac(Republicain), allaient à une bataille presque perdue d’avance, et qui faisait l’affaire du FN et du mouvemnt « En marche ». 

François Fillon (20%) de la droite, fragilisé au sein de son parti par ses ennuis judiciaires, explique sa débacle par le fait que « des obstacles trop nombreux et trop cruels » ont été posés sur son chemin. Une défaite qu’il assume. Il devient donc dans l’histoire de ce parti le seul candidat de la droite à ne pas être au second tour de la 5ème Republique. Fillon a toutefois choisi de voter pour M. Macron pour le second tour. 

De son côté, Benoit Hamon(6,3%), le candidat de la gauche n’a pas réussi non plus à rassembler autour de sa candidature la famille socialiste . « Une sanction historique », a-t-il souligné. Il appelle à son tour à voter pour Emmanuel Macron, même « s’il n’appartient pas à la gauche et n’a pas pour vocation de la défendre » contre Marine Le Pen. 

Marine Le Pen bat le record historique du FN

La mésentente au sein des partis traditionnels a contribué à la percée du Front national de Marine Le Pen, qui passe au second tour de ce scrutin. Pour la première fois de son histoire, le Front national obtient 21,7% dans une élection présidentielle française, après 20% obtenu en 2002 par le père Jean-Marie Le Pen. C’est un record hsitorique pour le parti de l’extrème droite dont se félicite la fille du père. « Une vcitoire historique », s’est-elle réjouie. 

Macron « En marche » vers l’Elysée

En seulement un an aprsè avoir lancé son mouvement « En marche » Emmanuel Macron crée la surprise dans toute la France. C’est vrai que les sondages le présentaient comme le grand favori de cette présidentielle. Mais avec ce qui s’est passé lors de la présidentielle américaine, la prudence était de mise. Et ces sondages n’ont pas menti. Emmanuel Macron remporte ce premier tour avec 23,9%. 

On se souvient, lorsqu'il démissionnait de son poste de ministre de l'Economie en août 2016 pour se consacrer à son projet présidentiel, nombreux sont ceux qui l’ont pris pour « un prétentieux », et lui prédisaient un avenir politique difficile. Mais le jeune homme de 39 ans, inconnu du paysage politique français, jusque-là, a su convaincre les Français. Son calme et son sens de maitrise des chiffres lui ont valu la sympathie d’une grande majorité de ses concitoyens. Aujourd’hui, les événements montrent que cet ancien banquier et ancien minisre de l’Economie de François Hollande a bien eu raison de quitter le gouvernement pour créer son mouvement. « Dans 15 jours, je souhaite devenir votre Président », a-t-il dit à l'endroit des Français, lors de son discours après sa victoire au premier tour de la présidentielle. Celà, devant des partisans rassemblés à son QG.

Alors, si Emmanuel Macron est élu au soir du 7 mai prochain, ce sera une première, en France, de voir un président sans vraiment un parti politique. Car « En marche » n’est qu’un mouvement et pas encore un parti politique. 

Déjà, les sondages classent largement vainqueur face à Marine Le Pen. Grâce au soutien de François Fillon et de Benoit Hamon, il pourrait devenir l’un des plus jeunes, sinon le plus jeune président de l’histoire de la Républicaine française. Mais il va donc falloir à M. Macron une majorité parlementaire forte pour arriver à mettre en marche son programme. 

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La 2ème Assemblée générale ordinaire bilan de la MUPEMENET-CI(Mutuelle des personnels du ministère de l’Education nationale, et  de l’Enseignement technique de Côte d’Ivoire) s’est tenue le jeudi 13 avril 2017, à l’Amphithéâtre Laurent Gbagbo  de l’ENA. Cette AG avait pout but l’adoption du rapport de gestion 2016 du conseil d’administration, rapport du comité de contrôle et l’adoption du budget annuel 2017 de la mutuelle, ainsi que des résolutions.

Ce rapport d’activités présenté par le directeur général de la MUPEMENET-CI, Goze Tape Achille, évoque les actions majeures au cours de l’année 2016. Il s’agit entre autres, des  tournées de sensibilisation et d’adhésion, mise en place de la commission cartes, acquisition d’un système d’informations (site web), acquisition de terrains pour des programmes immobiliers. Un chapitre de ce même rapport exprimé la volonté de la mutuelle d’augmenter le nombre d’adhérents, construction de cliniques régionales, et surtout la mise en œuvre du projet immobilier, etc. C’est à l’unanimité donc qu’il a été adopté par les mutualistes comme cela a été pour le rapport du comité de contrôle.

Cissé Vacaba, le président du conseil d’administration, juge que la mutuelle a gagné en « vitalité » avec cette 2ème AG. Un bon « de géant et de maturité », a-t-il dit, saluant l’engagement et la mobilisation de tous les membres, sans manquer d’insister sur l’effectivité des programmes immobiliers cette année 2017. Toutefois, il reconnait que  la mission n’est pas aisée, mais pas impossible. « Le chemin est difficile certes, mais nous irons loin. Allons, allons et restons sereins. Allons de l’avant, poursuivons notre chemin dans la vigilance et le travail. Nous ne devons pas lâcher. Car nous devons tracer les sillons d’un lendemain meilleur », a-t-il soutenu. 

Par ailleurs, l’Assemblée générale a adopté le budget annuel 2017 estimé à plus de 2 milliards de FCFA. En outre, quatre résolutions ont été adoptées, afin de permettre à la mutuelle d’amorcer une véritable phase de la croissance. 

Rappelons qu’en deux ans d’existence, la MUPEMENET-CI compte à ce jour 30 mille adhérents. Elle agit pour le bien-être de ses membres et de leur famille (santé, condition de travail, retraite, logements, assistance lors d’un décès, etc).

 

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Pour mener à bien ses missions, le Secrétariat exécutif du CCESP (Comité de Concertation entre l’Etat et le Secteur privé) a mis en place un réseau de points focaux composé de l’Administration publique, le secteur Privé, des représentations diplomatiques, la société civile…et la presse. Le lundi 10 avril 2017, il a organisé une rencontre marquant le démarrage officiel des activités de ce réseau à l’hôtel Novotel-Abidjan. Laquelle a porté sur le thème: «L’intelligence économique dans l’animation du Dialogue Public-privé: contribution du point focal».

Cette rencontre avait pour objectif d’informer et mobiliser les points focaux autour des actions du Dialogue Public-Privé, en général et en particulier à contribuer à la mise en place d’un dispositif de veille stratégique pour une compétitivité de l’économie nationale.   

A l’occasion, Mme Dadié Sylvie, conseiller technique, représentant le ministre Koné Adama de l’Economie et des Finances, a indiqué que la veille stratégique et l’intelligence économique sont devenues une nécessité dans un monde où l’innovation et la compétitivité sont incontournables.

Le gouvernement place « la veille stratégique et l’intelligence économique au cœur des enjeux des relations entre l’Etat et le Secteur Privé…», a-t-elle souligné, ajoutant que les acteurs de l’administration publique et ceux du secteur privé ont pour obligation de maîtriser les informations et en faire une partage efficiente.  

Sylvie Dadié croit que pour relever ce défi, une véritable culture de veille afin d'appréhender efficacement les opportunités et les risques liés à la mondialisation des échanges et favoriser l’efficacité collective dans une démarche prospective de développement s’impose au point focal. 

Ainsi, la Côte d’Ivoire engagée dans une dynamique de transformation structurelle de son économie et dans un contexte marqué par la globalisation des économies ne peut donc se soustraire à la mise en place d’un système national d’intelligence économique, constituant un échantillon représentatif de ce qu’on pourrait appeler « la communauté de l'intelligence économique ».

Pour Mariam Fofana Fadiga, secrétaire exécutif du CCESP, les points focaux constituent des sources et relais d’informations, et des personnes ressources pour animer des groupes de réflexions sur les problématiques liées à la compétitivité du secteur privé.

Il faut «converger nos idées et aller vers une synergie de nos efforts afin de  bâtir ensemble un réseau fort et dynamique constitué de compétences pluridisciplinaires », souhaite-elle, exhortant chaque point focal à jouer pleinement sa partition et se rende disponible pour une meilleure contribution au développement économique du pays, car ses informations doivent permettre d’améliorer la perception sur l’environnement des affaires…

Marc Amand, directeur associé du Cabinet Ileads Consulting, se prononçant sur le thème, a affirmé que la veille est le début de l’intelligence économique, relevant qu'une surveillance continue de l’information permet d’agir sur l’environnement des affaires.

«La Côte d’Ivoire a décidé d’être un Etat stratège. Il faut donc une mutualisation d’intelligence du secteur privé et du secteur public. Pour y arriver, il faut mettre à la disposition des points focaux, décideurs de toutes ces entités, un système de partage d’information pour atteindre les objectifs avec des informations de qualité», a-t-il soutenu.  

De son côté, Samuel Marthey, paneliste, pense que l’intelligence économique est un instrument qui permet d’atteindre les objectifs du DPP. Selon lui, il faut utiliser, ce qu’il appelle, les outils de l’intelligence économique, à savoir : les institutions, les ressources financières et équipements, les règlementations, l’innovation. Pour lui, tout dialogue public-privé doit conduire à la croissance économique, à la création d’emploi, à la stabilité des prix, etc. 

Rappelons que le réseau focal compte, à ce jour, 171 membres dont des représentants de l’administration publique, du secteur privé, des chambres, des conseillers, de la société civile et des journalistes.

 

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