Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Daniel Coulibaly

Daniel Coulibaly

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La saison 2015 de l’émission ‘’ Entreprenantes et Dynamiques’’ initiative de l’agence de communication, Pluriel Communications, s’est achevée par un somptueux Diner-Gala, le samedi 22 mai 2016, à l’espace Latrille Events de Cocody II Plateaux. 

Au total vingt-trois (23) lauréats ont été distingués dont cinq (5) femmes africaines faites ambassadrices du leadership féminin.  Notamment Raja Aghadi, la présidente de l’association cœur de femmes Maroc, Amsatou Sidibe, femme politique, Nadine Diatta, la Directrice  générale de NCI Sénégal, Leila Kefi, la Directrice de la clinique Taofik S.A Tunisie et Reckya Madougou, l’ex-garde des Sceaux de la république du Bénin. 

La ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l'Enfant, Euphrasie Kouassi Yao a félicité les « braves femmes», avant de les rassurer du soutien de l’Etat. «L’Etat va vous accompagner, femmes de Côte d’Ivoire. Le programme présidentiel va vous accompagner parce que vous le méritez. Le président de la République a favorisé l’accès au crédit  et le Gouvernement a donné sa caution pour rassurer les banques», a-t-elle déclaré.

Aussi, précisera-t-elle, la condition sine qua non pour les femmes est celle de l’adhésion au Compendium des Compétences Féminines, gage de leur plein succès.

Pour Djélika Yéo, PDG de Pluriel Communication, le développement n’a ni couleur ni race, le développement est universel. C’est le motif, selon elle, qui justifie l’ouverture de cette deuxième édition sur l’international. « Nous demandons autorités ivoiriennes de d’accompagner les femmes rurales pour l’accès au crédit», a lancé la promotrice de ‘’ Entreprenantes et Dynamiques’’ en guise de cri de cœur. Le Pr Alioune Mané, directeur de l’Université de l’Atlantique, par ailleurs, président du jury, a invité l’ensemble des couches sociales ivoiriennes à faire davantage confiance aux femmes rurales. « Tous les citoyens doivent mettre les moyens pour que les femmes continuent à nous rendre prospère», a-t-il conseillé.

Au nom des heureux récipiendaires, Leila Kefi de la Tunisie a traduit toute sa reconnaissance aux promoteurs de "Entreprenantes et Dynamiques’’, remerciant la Côte d’Ivoire pour l’honneur qu’elle fait à la femme africaine.

 

 

 

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Jumia.ci lance pour la deuxième année consécutive, la plus grande vente d’appareils mobiles en Côte d’Ivoire : la Mobile Week. Jusqu’au vendredi 3 Juin, des milliers de smartphones et tablettes seront offerts à prix réduits sur la plateforme en ligne. Samsung, Infinix, Alcatel, Itel, Tecno, etc sont parmi les nombreuses marques qui participent à la deuxième édition de ce grand rassemblement en ligne, désormais annuel.

 

«La Jumia mobile week est le seul événement de cette ampleur en Côte d’Ivoire; nous réunissons pendant cinq jours les meilleures marques de téléphonie de Côte d’Ivoire et du monde avec leurs offres les plus spéciales. L’an dernier, la Mobile Week a abouti à la vente de plus de 8000 téléphones mobiles. Cette année, nous voulons doubler ce chiffre », indique Francis Dufay, Directeur Général de Jumia Côte d’Ivoire.

5 jours 5 marques

JUMIA a su convaincre 5 prestigieuses marques pour répliquer le concept du marathon déjà utilisé l’an dernier. Chaque jour, une marque est à l’honneur : la première journée du lundi 30 mai est dédiée à Itel, viendront les impressionnants modèles de la marque Tecno le mardi 31 mai, les incontournables Infinix le mercredi 1er, et la marque Samsung le Jeudi 2 et Alcatel le Vendredi 3.

Une vente flash à couper le souffle

Le vendredi 3 Juin à midi très exactement (heure locale), Alcatel offrira une vente flash sur deux de ses modèles phares.  Le Idol 3 et le Idol Alpha passeront au prix extraordinaire de 49 000 Fcfa chacun. Premier arrivé, premier servi !

Des lancements exclusifs

La Mobile Week sera l’occasion pour Jumia de dévoiler le tout récent Infinix Note 2 4G au prix de 77 000 FCFA et le Iphone SE d’Apple, disponible à partir de 399 000 Fcfa. En prime, les clients de Jumia assisteront au lancement en Côte d’Ivoire de la marque Snokor avec les modèles de la série Rocket vendus à seulement 38 000 Fcfa. Toutes les offres de la Mobile Week sont disponibles sur www.jumia.ci; par téléphone aux numéros du service clients (20 00 61 61/21 22 61 61) ou directement  dans les points relais Jumia dans 22 villes de l’intérieur.

 

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Le journaliste Diallo Mohamed du journal gouvernemental Fraternité Matin envoyé spécial sur la 28è édition du "Tour cyclisme de l’Est" a été retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel à Bouaké, selon la presse. 

 

Le journaliste sportif de Fraternité Matin Diallo Mohamed a été retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel dans la ville de Bouaké dans la nuit du vendredi à samedi 28 mai 2016. L’information été confirmée par d’autres journalistes envoyés spéciaux sur la 28è édition du tour cyclisme de l’Est.  

Si les circonstances de sa mort restent élucidées, des journalistes indiquent qu'il était bien portant et ne montrait aucun signe de maladie depuis le premier coup de pédal du tour.

Anciennement correspondant de Fraternité Matin à Bouaké, c'est après le déclenchement de la crise militaro-politique en 2002 qu'il a été affecté au siège du quotidien gouvernemental à Abidjan, rappelle AIP .  

Après les étapes de Dimbokro-Toumodi, Yamoussoukro-Bouaflé, Tiébissou-Bouaké, c’est ce samedi 28 mai que devait reprendre la course avec l’étape de Bouaké-Daoukro. 

 

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Dans le cadre de son projet « Leadership des jeunes dans la prévention des conflits », démarré en juin 2015, le Centre d’Education pour une Société Durable (Centre ESD), avec le soutien financier de la Fondation American Jewish World Service (AJWS) a organisé un atelier brainstorming pour l’élaboration d’une stratégie de prévention des conflits en milieu universitaire, le jeudi 26 mai 2016, dans un établissement hôtelier d’Abidjan.

 

Raphaëlle KOUASSI, administratrice principale du Centre ESD, a indiqué que c’est la violence persistante dans nos milieux scolaires qui a motivé l’organisation de cet atelier. "Les conclusions permettront d’élaborer un document cadre stratégique d’actions concrètes et réalistes que les étudiants pourront eux-mêmes exécuter afin de contribuer à réduire les nombreuses violences dans nos universités", a-t-il soutenu.

Pour sa part, Mme KEI Marie Joëlle, coordonnatrice de WANEP Côte d’Ivoire a félicité le Centre ESD pour cette initiative, proposant la dotation des campus d’outils et de mécanismes pacifiques de résolution de conflits et surtout mettre en place un système d’alerte précoce pour répondre aux conflits récurrents dans les milieux scolaires.

M. WANYOU Jérôme du WANEP a, lui, fait une communication sur le conflit. Il a défini le conflit comme une divergence de point de vue, d’idées ou de positions entre deux ou plusieurs entités. Comme outils de prévention, Jérôme WANYOU a insisté sur le système d’alerte précoce qui permet de collecter systématiquement des données à travers un processus analytique afin de produire un rapport à diffuser aux décideurs pour assurer une bonne gestion des conflits à travers la négociation et la médiation.

En outre, le Comité d’Initiative des Jeunes pour la prévention des conflits et ses actions en perspectives a été présenté. Son travail sera essentiellement focalisé sur le suivi/monitoring des situations de violences et de violation des droits de l’homme. 

Cet atelier a réuni les différents acteurs du système universitaire (syndicats d’étudiants, syndicats d’enseignants, ministères, ONG, etc.) sous le thème : « Faire ensemble-Agir pour la paix sur les campus » en vue de faire des propositions concrètes pour faire des campus des espaces paisibles et propices aux études via un brainstorming ludique et dynamique. Ce sont entre autres, un mécanisme d’alerte précoce sur les campus par l’utilisation de mécanismes d’actions de prévention déjà existantes pour relayer les informations et faire des propositions (comité composé de tous les syndicats et les acteurs), la mise en place d'un centre d’écoute et de médiation par les pairs (les étudiants eux-mêmes), la création d'un cadre de discussions intersyndical des étudiants, l'amélioration du système de sécurisation et de contrôle des entrées des universités et celui de la sécurisation et de contrôle des entrées des universités, etc.

 

Source : Centre ESD

 

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Mme KANGOUTE Maïmouna  a été reconduite à la tête du secrétariat général du SYSAFCI( Syndicat des Sages femmes de Cöte d’Ivoire) pour son 1er mandat statutaire. Elle a été élue à l’unanimité à l’issue du 2ème congrès ordinaire du syndicat du 20 au 21 mai 2016 à la direction générale de la Sotra sise à Vridi.

Ce congrès a été l’occasion pour les sages-femmes de Côte d’Ivoire à prendre plusieurs résolutions afin de se réconcilier avec les populations vu que leur image est déjà beaucoup ternie à cause de plusieurs drames survenus lors des accouchements de certaines femmes, dus à un manque de professionnalisme.

Se résolutions résument au renforcement des capacités des sages-femmes qui passe par une initiation aux voyages d’études, participation aux rencontres internationales, recherche de bourses d’études pour les membres, etc. C’est la mise à disposition de compétences au service de la population qui devraient nous valoir plus d’égards, a reconnu le congrès. 

Le congrès a aussi fait des revendications pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses sages-femmes(un profil de carrière des Infirmiers et Sages-femmes, prime de logement, indemnités, etc).  

Aussi une ouverture du syndicat aux maïeuticiens a-t-elle été envisagée. 

Par ailleurs, cinq (05) militantes engagées dont la toute première secrétaire nationale du SYSAF-CI Mme GNAGNE Matilde née TETCHI, ont été distinguées. 

Il faut souligner que le SYSAFCI a vu le jour en septembre 2003. Suite à la démission de la première secrétaire nationale Mme GNAGNE née TETCHI Matilde en juillet 2009 pour des raisons personnelles, l’intérim du Secrétariat général a été assuré par  Mme KANGOUTE Maïmouna épse FOFANA, alors secrétaire générale adjointe. En prenant les rênes du Syndicat, Maïmouna KANGOUTE aura donné satisfaction à ses camarades syndicalistes. Tout naturellement son élection à l’unanimité au poste de secrétaire générale du SYSAFCI est une récompense pour son engagement à œuvrer pour le bien-être ses sages-femmes de Côte d’Ivoire. Il est affilié à la FESACI et est membre de la coordination des syndicats du personnel soignant.

 

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L'hôtel Radisson Abidjan Airport a officiellement ouvert ses portes à la clientèle mercredi au cours d’une cérémonie solennelle à Abidjan. C’était en présence de Amadou Gon Coulibaly, secrétaire général de la présidence, représentant le président ivoirien Alassane Ouattara, du ministre ivoirien du Tourisme, Roger Kacou, de Cessé Komé, président directeur général de Koira Hôtel Investment, de Wolfgang Neumann, chief executive officer (CEO) de Carlston Rezidor Hötel Group, structure chargée de la gestion de l’hôtel. Le coût cet établissement hôtelier est estimé à environ 60 milliards de Fcfa.

 Un hôtel 5 étoiles 

Le Radisson Blu Hôtel Abidjan Airport vient de s’inscrire sur la prestigieuse liste des hôtels de luxe 5 étoiles installés en Côte d’Ivoire. Une fierté pour l’Etat ivoirien dans sa vision de réaliser une aérocité, selon Amadou Gon Coulibaly, représentant le président ivoirien Alassane Ouattara, à cette cérémonie. « Le Radisson Blu hôtel Abidjan est une expression de la confiance que le groupe Koira Hôtel Investment temoigne de la Côte d’Ivoire…», a-t-il dit. Cet hôtel par sa qualité architecturale et son statut de haut standing annonce que l’étape est enfin arrivé pour la réalisation du projet aérocité...Il doit rester et demeurer une fierté pour notre pays », a-t-il ajouté. Avant de féliciter M. Komé Cessé pour avoir choisi la terre ivoirienne.   

En outre, selon le secrétaire général de la présidence, le secteur du Tourisme et de l’Hôtellerie joue et continue de jouer un rôle économique et social important dans notre pays. « Depuis 2011, le tourisme a beaucoup évolué car sa part dans le PIB est de 4,8 en 2014 et s’est maintenu en 2015 », a fait savoir M. Gon, soulignant que le nombre de touristes est passé de 270 mille fin 2011 à plus de 500 mille en 2015.  

Pour le ministre ivoirien du Tourisme, Roger Kacou, la réalisation de cet établissement haut de gamme est un investissement important dans la capitale économique ivoirienne en matière des activités touristiques. Il exprime « notre foi en un avenir radieux» pour le tourisme et l’hôtellerie en Côte d’Ivoire, s’est-il réjoui. Avec une recette touristique, dira-t-il, estimée à plus de 300 milliards de Fcfa. 

Cessé Komé, président directeur général de Koira Hôtel Investment, groupe propriétaire de Radisson Blu Côte d’Ivoire a, de son côté, exprimé toute sa reconnaissance aux autorités ivoiriennes qui lui ont donné sa chance. «Je voudrais remercier cette nation, seule capable de donner la chance à n’importe quelle personne venant de partout dans le monde», a-t-il soutenu. Et d’ajouter : « Voyez-vous dans ce pays, on ne m’a pas demandé d’où je viens pour me laisser faire. Dans ce pays, la volonté, l’engagement, le sérieux et la détermination sont les seuls gage de réussite. Je ne sais pas si j’ai réussi, mais la Côte d’Ivoire m’a offert la chance de réussir», a indiqué M. Komé. « Je suis fier d’être citoyen malien de naissance et ivoirien de nationalité», a clamé l’homme d’affaires ivoiro-malien, remerciant la forte délégation malienne conduite par la ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat N’Diaye Ramatoulaye Diallo qui a effectué le déplacement sur Abidjan.  

Un coût total d’environ 60 milliards de Fcfa 

Le Radisson Blu Hôtel, Abidjan Airport a coûté environ 60 milliards de Fcfa dans sa réalisation, selon les autorités ivoiriennes. Le groupe Koira Hôtel Investment a pu le réaliser grâce une convention avec deux établissements financiers. Ce sont au total 260 emplois directs et 600 indirects. Cet hôtel sera sous la gestion de Carlson Rezidor Hôtel Group dont le CEO est Wolfgang Neumann qui a remercié M. Komé Cessé de lui faire confiance. «…Merci pour la confiance, merci pour le partenariat. Construire un hôtel comme celui-ci, on ne peut être que très fier de ça», a-t-il affirmé. 

Mme Aka Anghui Hortense, maire de la commune qui abrite le Radisson Blu Hôtel Abidjan, s’est estimée très heureuse de ce joyau architectural sur son sol. 

Fiche technique

Situé à 500m de l‘aéroport international Félix Houphouët Boigny dans la commune de Port-Bouët, ce réceptif hôtelier comporte 261 chambres, 195 standars, 50 business, 6 suites junior, 9 exécutives et 1 présidentielle. Le Radisson Blu Hôtel, c’est aussi des bars et restaurants, salles de conférences et réunions, salle de sport, plusieurs autres services utiles et surtout une conexion internet haut débit. Il a été bâti selon les normes et les standars internationaux. Le Radisson Blu Côte d’Ivoire est le deuxième établissement hôtelier après Radisson Blu Mali… du groupe Koira Hôtel Investment. Son directeur général est Frédéric Feijs. 

 

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Le SYSAFCI (Syndicat des sages femmes de Côte d’Ivoire) tient son deuxième congrès ordinaire 9 ans après le 1er en 2007 en 12 ans d’existence. Il a lieu du 20 au 21 mai 2016 à Abidjan dans les locaux de la direction générale de la Sotra sis à Vridi sous le thème: « Une Côte d’Ivoire émergente avec les sages-femmes ».

Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, l’image de la sage-femme est moins gaie. Celle qui pourtant aide les femmes enceintes à donner la vie est sur la selette à cause de plusieurs scandales qui secouent cette corporation. Des femmes ont malheureusement perdu la vie en couche du fait de la responsabilité de certaines d'entre elles et aussi du manque de matériel d’accouchement dans les maternités.

C’est au vu de tous ces manquements que le 2ème congrès du Sy Sa F.CI se veut d’être un moment de rétrospection du Syndicat. Une mise en cause dans la pratique de ce noble métier, comme l’a signifié, Jeanne Kouamenan Abé, présidente du comité d’organisation.

Un tel congrès réjouit Mme Kangouté Maïmouna Epse Fofana, secrétaire générale du SYSAFCI, candidate à sa propre succession, qui, selon elle, va poser les jalons d’une nouvelle image de la sage-femme ivoirienne d'ici 2020. 

«Nous souhaitons aller à l’horizon 2020 pas immergées, mais émergentes avec notre pays dans sa marche vers l’émergence. Nous pensons que cette émergence se fera avec les sages-femmes, et surtout des sages-femmes bien formées qui savent que le patient a des droits», a-t-elle soutenu, soulignant tout de même que pour réussir ce pari, il faut que l’Etat trouve des solutions aux difficultés liées dans l’exercice de leur métier en améliorant leur cadre de travail. 

« Nous sommes confrontées à des plateaux techniques très défaillants, le manque d’ambulances dans certains centres de santé etc, font que le métier devient difficile dans la pratique », a déploré la SG du SYSAFCI, avant de promettre de faire en sorte que la sage-femme ivoirienne retrouve sa bonne reputation d'antan.

Dr Kouakou Alphonse, représentant la ministre de Santé et de la Lutte contre le Sida, Raymonde Goudou Coffie, a exhorté les sages-femmes à beaucoup de professionnalisme. Car, a-t-il affirmé, la réduction de la mortalité maternelle et infantile demeure un défi auquel est attachée la ministre. «Je souhaite que ce congrès permet de mieux organiser les actions sanitaires et qu’à travers celles-ci les sages-femmes se reconcilient avec les populations », a-t-il ajouté.  

De son côté, M. Diomandé Mamadou, directeur des ressources humaines de la Sotra, représentant le directeur général, M. Méité Bouaké, a relevé la noblesse de ce métier de sage-femme, en faisant même son historique. Ce noble métier, dira-t-il, est l’un des plus vieux au monde. Merci pour le service que vous rendez à la société, proposant un référenciel métier compétence de la sage- femme ivoirienne, afin de rendre cette corporation plus dynamique. 

Par ailleurs, M. Soumahoro du Mugefci(Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire,) et président de la cérémonie, a exprimé le soutien indéfectible de la mutuelle à l’un de ses membres. « Nous serons toujours à vos côtés pour les batailles à venir », a-t-il affirmé. M. Soumahoro Vassiriki de la Fesaci(Fédération des Syndicats autonomes de Côte d'Ivoire) en fait de même.

Il faut souligner que le parrain de ce 2ème congrès ordinaire du SYSAFCI est le député-maire de Transua-Assuéfry, M. Yeboua Kouabenan Severin. Ce congrès doit permettre l’élection d’un nouveau secrétaire général, la mise sur pied d’un nouveau statut et règlement intérieur, afin de rendre le syndicat dynamique et de meilleures recommandations pour redorer l’image de cette corporation d'environ mille membres. 

 

 

 

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«Les entreprises qui n’auront pas embrassé la transformation digitale aujourd’hui dans 10 ou 15 ans vont avoir beaucoup de problèmes », a soutenu Ahmed Cissé, président du comité d’organisation, à l’ouverture de la 3ème édition des Journées de l’entreprise numérique(JEN) à Abidjan, avec la participation de plusieurs entreprises françaises et tunisiennes.  

Pour lui, la problématique de la mobilité des entreprises est réelle en Côte d'Ivoire. Car la mobilité permet au chef d’entreprise et son employer de travailler à distance. «  Il faut agir vite », conseille-t-il.

«(..) il est important que les entreprises ivoiriennes s’approprient de tout ce qui est numérique »,  a-t-il insisté.  

Ce qui peut arriver, si les entreprises ne s’incrivent pas dans cette dynamique, c’est de faire face à de gros problèmes dans les années a venir », a prevenu le président de la Commission TIC du CGEC(Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire).

En outre, M. Cissé a indiqué que les Journées de l’entreprise numérique répondent au désir du patronat ivoirien de contribuer au développement de la filière TIC, à la création de richesses pour la Côte d’Ivoire par le biais de la transformation de son économie en économie numérique et enfin participer au renforcement du partenariat de la coopération avec des pays frères et amis pour une croissance profitable à tous.

La plupart des chefs d’entreprises françaises et tunisiennes présents ont exprimé leur joie de participer à cette 3ème édition des JEN qui s’articulera sur deux jours avec plusieurs panels, ateliers, des rencontres B to B, etc. 

Sous le thème : « Mobilité, levier de performance des entreprises », cette 3ème édition des JEN est parrainée par le ministre ivoirien de l’Economie numérique Bruno Koné et la Tunisie comme pays invité d’honneur.

 

 

 

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En Côte d’Ivoire, la vie est chère. C’est le moins que l’on puisse dire au regard de la montée des coûts des denrées alimentaires, des factures d’électricité et de l’eau, etc. Des nombreuses complaintes et grincements de dents se font de plus en plus assourdissants dans la capitale économique ivoirienne. C'est pourquoi, Patrick Krou, président du Club "Les Amis de la Paix" se félicite des décisions courageuses du président Alassane Ouattara dans la lutte contre la cherté de la vie pour le bien-être des populations ivoiriennes, tout en interppellant le Conseil économique et social(CES) qui a failli dans sa mission de veilleur et de surveillant des intérêts de ces populations.

 

Si à travers son discours lors de sa traditionnelle allocution du 1er mai devant les centrales syndicales, le président de la République Alassane Ouattara a dû rassurer ses concitoyens quant à sa volonté de réduire le coût de la vie en Côte d’Ivoire, certains mouvements de la société civile ivoirienne sont remontés contre le Conseil économique et social (CES) face à son silence. « C’est inacceptable ce qui se passe dans notre pays. Nous ne pouvons pas comprendre que le CES soit fonctionnel, des conseillers économiques restent de marbre devant la souffrance des Ivoiriens. Cela est injuste ! C’est même un crime que le CES reste silencieux. Il est inconcevable que les conseillers économiques soient complices des opérateurs économiques peu ou prouvéreux  et sans vergogne qui étreignent les populations par des stratégies d’oppression économique », a martelé Patrick Krou.

Selon lui, le CES a failli dans sa mission de veilleur et de surveillant des intérêts des populations ivoiriennes. « Nous interpellons avec véhémence les conseillers économiques à s’activer et à se remettre résolument au travail, car la cherté de la vie est un acte attentatoire à la paix, à la cohésion sociale et, plus est un facteur de trouble et de subversion », a-t-il lancé.

« C’est un aveu public d’incapacité en laissant le président Alassane Ouattara prendre sur lui, quand on sait les innombrables tâches quotidiennes qui sont siennes, de juguler la grogne sociale liée à la cherté de la vie. Si d’ici à quelques jours, le CES ne prend pas le taureau par les cornes, nous exigerions purement et simplement la dissolution de cette institution hémiplégique et amorphe dont l’attitude rame à contre courant de la vision de l’émergence à l’horizon 2020 », a-t-il indiqué. 

Pour Patrick Krou, il faut une institution plus forte pour jouer un rôle déterminant dans le jeu socioéconomique ivoirien.

Par ailleurs, le journaliste-président du Club « Les Amis de la Paix » se félicite des grandes décisions prises par le Président de la République lors de la fête du travail et encourage le Chef de l'Etat ivoirien à œuvrer pour le bien-être des populations ivoiriennes. 

 

 

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La ministre Affoussiata Bamba-Lamine de la Communication et porte-parole adjointe du gouvernement, a annoncé le mercredi 11 mai dernier à Abidjan l’arrestation de Palé Jean-Marie, présumé instigateur des affrontements meurtriers de Bouna, au sortie d'un Conseil des ministres. Il fait partie d’une liste de 71 personnes détenues dans le cadre de cette affaire.

 

Selon la porte-parole adjointe du gouvernement le nommé Palé Jean-Marie, le présumé instigateur des affrontements meurtriers de Bouna, a été appréhendé le samedi 30 avril 2016 à l’exécution d’un mandat d’arrêt du juge d’instruction.

La ministre de la Communication a, par ailleurs, indiqué que plusieurs procédures judiciaires ont été ouvertes dans le cadre du conflit inter communautaires qui a endeuillé la ville de Bouna. Ces procédures, dont celles terminées, ont abouti à l’arrestation de 16 personnes jugées et condamnées à des peines d’emprisonnement dont 12 pour trouble à l’ordre public et 4 à agents dans l’exercice de leur fonction, détention illégale d’armes à feu et recels d’objets volés. 

Quant aux procédures en cours, il s’agit de 31 affaires qui sont sur la table du juge d’instruction portant sur le meurtre, violences, coups et blessures volontaires, détention illégale d’armes à feu, vol en réunion, incendie volontaire d’habitations et incitation au meurtre. Et jusqu'à la date du 10 mai 2016 « ce sont 71 personnes qui sont détenues » dans le cadre de cette affaire. 

 

« Le conseil s’est félicité du bon déroulement des enquêtes et a instruit le ministre de la Justice à l’effet de prendre les mesures nécessaires à l’aboutissement des procédures en cours », a confié Affoussiata Bamba-Lamine. 

Rappelons que les 24 et  25 mars 2016, un conflit inter communautaires a éclaté entre éleveurs et agriculteurs faisant 33 morts, 52 blessés, 2.640 déplacés internes. Alassane Ouattara avait promis lors d'une visite à Bouna en avril dernier des sanctions exemplaires contre les auteurs et commanditaires de ces massacres. «Les enquêtes sont en cours et il n’aura pas d’impunité pour ceux qui ont décidé délibérement d’ôter la vie à leur semblable. La violence ne doit pas être un moyen de réglement de conflit, car nous avons une justice qui fonctionne», avait promis le chef de l’Etat ivoirien devant des populations encore sous le choc des tueries. 

 

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