Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Daniel Coulibaly

Daniel Coulibaly

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Dans un communiqué publié mardi sur le site internet de l’ambassade de France en Côte d’Ivoire, l’ambassade annonce la réouverture des établissements scolaires à programme français normalement mercredi 17 mai 2017, après avoir annoncé leur fermeture lundi. 

« Les établissements scolaires à programme français ré-ouvriront normalement demain mercredi 17 mai 2017 », indique le communiqué.

S’agissant de la situation sécuritaire du pays en raison de la mutinerie, le communiqué précise que les consignes de limiter les déplacements à Abidjan et dans le reste du pays sont levées. 

« Toutefois, lors de vos déplacements, la plus grande vigilance doit être observée en attendant une normalisation complète de la situation », recommande toujours le communiqué.

 

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Selon les dernières évolutions sur la mutinerie des quelques soldats ivoiriens, ces derniers auraient accepté un accord sur le paiement de leurs primes et s’engagent à regagner leurs casernes. 

Après un jour de négociation intense, un accord semble avoir été trouvé entre le gouvernement ivoirien et les mutins.

Le ministre ivoirien de la Défense, Alain Richard Donwahi, a annoncé lundi soir au journal télévisé de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) qu’un "accord a été trouvé" entre l’état-major des armées et les militaires, demandant aux soldats de "retourner dans les casernes", dans une déclaration.

On se souvient qu'une première fois, une déclaration avait été faite à la télévison nationale présentant des mutins renonçant au paiement de toute prime, et s'excusant même auprès du président Alassane Ouattara. Mais en moins de 24 heures, les choses ont dégéré.

Cette fois-ci serait donc la bonne. Les mutins auraient finalement accepté cet accord sur les primes et s’engagent à regagner leurs casernes, mettant fin à plus de quatre jours d'instabilité dans le pays.

Ainsi avec cet accord, les activités doivent pouvoir reprendre normalement sur toute l'étendue du pays. 

 

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Selon une information du site abidjan.net, des mutins ont obligé les travailleurs du journal pro-gouvernemental Fraternité Matin à quitter la rédaction dans l’après-midi du lundi 15 mai 2017, avant d’ériger devant le siège du journal des barrages pour empêcher toute circulation. 

Le site internet soutient que, selon des témoins, les mutins ont d’abord obligé journalistes, membres de l'administration, chauffeurs... du Groupe Fraterité Matin à vider les locaux, avant de prendre position devant le siège du quotidien gouvernemental en érigeant des barrages pour empêcher toute circulation. 

Mais joint par téléphone, Venance Konan, le Directeur général de ce média gouvernemental, aclarifié les choses au journal en ligneAfrikipresse.

« Il ne s’est rien passé. Ils (les mutins : Ndlr) de passage devant Frat Mat, paradaient dans les rues et tiraient en air comme ils le font dans les rues, partout. Mais ils ne sont pas venus à la rédaction pour faire sortir les journalistes. Si vous voulez, vous pouvez aller vérifier vous-même. Aucun mutin n’a mis les pieds à Fraternité Matin », a-t-il dit, selon  Afrikipresse. 

Il faut souligner que depuis ce lundi matin, les mutins ont occupé certains endroits stratégiques de la ville d'Abidjan perturbant ainsi la circulation, et obligeant de nombreuses personnes en route pour le travail ou aller faire des courses à rebourser chemin.

Ce n'est que peu après dans l'après-midi que la circulation a pu reprendre timidement dans la ville d'Abidjan, selon des témoins. 

 

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Les soldats ivoiriens qui revendiquent depuis plusieurs jours le paiement de leurs primes rassurent qu’il ne s’agit pas d’un coup d’Etat, mais veulent simplement leurs primes, selon un porte-parole des mutins à Bouaké, rapporté par l’AFP. 

"Ce n’est pas un coup d’Etat. Nous voulons nos primes. Le président (Alassane Ouattara) a signé un papier pour dire qu’il était d’accord pour nos primes. Quand il paiera, on rentrera chez nous", a déclaré sous couvert d’anonymat ce soldat issu du camp du 3e bataillon d’Infanterie de Bouaké, épicentre de la mutinerie, soutient l’Agence française de presse. 

"On ira jusqu’au bout. On ne baissera pas les armes. Nous sommes les 8.500 qui avons porté Ouattara au pouvoir, on ne veut pas le faire partir mais il doit tenir sa parole. C’est simple", a-t-il ajouté, entouré de mutins exhibant des armes neuves et des cartouches rutilantes, toujours selon le confrère en ligne.

L’AFP affirme qu’il s’agit d’un contingent correspond aux anciens rebelles qui ont soutenu Alassane Ouattara pendant la crise électorale de 2010-2011 et qui ont ensuite été intégrés à l’armée.

 

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De folles rumeurs ont créé lundi un vent de panique dans plusieurs écoles dans la commune de Yopougon, où les élèves ont fui les classes. Et pourtant, selon les informations, il n’y avait aucune menace. 

Des élèves issus du collège Sepi, sis au quartier Wassakara de Yopougon, et bien d’autres écoles primaires aux alentours ont dû quitter précipitamment les classes. 

La cause de ce vent de panique, une rumeur qui indiquait que la mutinerie aurait pris une autre tournure à Bouaké et que Abidjan pourrait être dans la danse dans les heures qui viennent. 

On a pu donc voir plusieurs élèves, écoliers, parents… courir dans tous les sens pour regagner leur domicile.

Rien que de l’intox 

Ce n'était que de l'intox. Il s’agit, en effet, de certains parents dont la plupart font partie de l’armée ivoirienne qui ont appelé depuis leur lieu de travail, et demandant à des proches d’aller chercher leurs enfants à l’école et les ramener à la maison pour leur sécurité. 

Ce sont ces proches qui ont colporté de fausses informations selon lesquelles la situation serait aggravée dans le pays, or plusieurs villes de l'intérieur, après des moments de panique, et la ville d’Abidjan vivent la tranquillité. 

...éviter de paniquer les populations 

La situation actuelle du pays est telle qu’il faut éviter de paniquer les populations avec de fausses informations. C’est vrai qu’il faut être méfiant, mais pas jusqu’à mettre toute une population dans la panique totale, surtout que très tôt dans la matinée du lundi, il y a eu des tirs sporadiques à des endroits stratégiques de la ville d’Abidjan. 

 

 

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Startimes, opérateur leader de la télévision numérique en Afrique, et l’ONUSIDA ont signé un protocole d’accord, afin d’aller contre l’épidémie du SIDA d’ici 2030.

Selon ce protocole d’accord, les deux parties créent un partenariat stratégique dans le but de parvenir à leur objectif commun, qui est de mettre fin à l’épidémie de Sida.

De façon pratique, il s’agit StarTimes et l’ONUSIDA d’utiliser le réseau de diffusion du premier pour la sensibilisation sur le VIH et réduire l’opprobre et la discrimination dont sont victimes les personnes vivant avec la maladie. 

«Votre réseau qui sera capable d’informer des millions d’Africains, ne nous aidera pas seulement à donner des traitements à des populations mais pourra redonner leur dignité à ces populations, » a déclaré le directeur exécutif de l’ONUSIDA et sous-secrétaire général de l’ONU, Michel Sidibé, soulignant que les populations auront les connaissances et les informations pour se protéger, et ceci permettra véritablement de contrôler l’épidémie.

Le président du groupe Startimes Pang Xinxing, a indiqué que : « le Sida est l’ennemi public de toute l’humanité et nous sommes honorés de travailler aux côtés de l’ONUSIDA pour participer à la mission de la lutte contre le Sida ».

Pour lui, la première étape pour vaincre le Sida est d’améliorer la sensibilisation sur la maladie, et que son entreprise en tant que opérateur de télévision numérique influent, allait aider à faire connaître à un plus grand nombre de gens le VIH et la manière dont il se transmet. 

 

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Satya Nadella, DG de Microsoft, Scott Guthrie, executive vice-president Cloud de Microsoft et Harry Shum, executive vice-président Intelligence Artificielle de Microsoft, ont accueilli de milliers de développeurs au Washington State Convention Center de Seattle, à l’occasion de la conférence annuelle Microsoft Build 2017 du 10 au 12 mai 2017 aux Etats-Unis.

Satya Nadella a annoncé que Windows 10 compte désormais 500 millions d’appareils actifs, et que les plateformes Windows, Office et Azure permettent aux développeurs de toucher, au total, plus d’un milliard de clients potentiels. Microsoft a également présenté plusieurs nouveaux services dans Azure pour accélérer la modernisation des applications ou encore développer facilement des applications intelligentes dotées de fonctionnalités d’interactions utilisateurs naturelles et contextuelles. Enfin, Microsoft a mis en avant de nouveaux services autour des données, de l’IoT et de l’Intelligence Artificielle qui accéléreront le développement d’une informatique et d’une intelligence présentes  partout.

« Nous sommes déterminés à offrir à chaque développeur la possibilité de concevoir et déployer des applications adaptées à la nouvelle ère qui s’ouvre à nous, où les environnements numériques deviennent intelligents grâce à la croissance exponentielle des données disponibles et une puissance de calcul presque infinie », souligne le DG de Microsoft.

Rendre les objets connectés plus intelligents

Microsoft a dévoilé des services qui permettent de capitaliser sur la masse de données et d’informations que nous produisons chaque jour, à tout instant, en facilitant la connexion grâce au Cloud de tous types d’objets et de périphériques, notamment :

– Un aperçu de AzureIoTEdge, qui permet d’apporter plus d’intelligence aux objets connectés.

– L’extension du Microsoft Graph qui intègre désormais, en complément des données professionnelles, les informations liées aux appareils utilisés.

Le Cloud pour tous les développeurs et des outils adaptés à toutes les plateformes et à tous les appareils

Microsoft a également mis en avant la manière dont Microsoft Azure et Visual Studio permettent à tous les développeurs, quel que soit leur environnement, de moderniser leurs applications existantes et de créer rapidement des applications intelligentes pour l’ensemble des plateformes. Parmi les nouvelles solutions présentées :

– Azure Cosmos DB est une base de données dont l’architecture a été conçue pour le cloud avec une très grande capacité de montée en charge. Azure Cosmos DB supporte plusieurs types de données, notamment de type Graph ou noSQL. Son architecture distribuée et multimodale lui permet de supporter une montée à l’échelle horizontale et donc d’offrir des temps de latence à la milliseconde. Les développeurs disposent ainsi d’une très grande flexibilité avec un seul service de bases de données multi formats capable d’indexer automatiquement l’ensemble des données.

– Azure SQL Database s’enrichit avec la mise à disposition de nouveaux services managés MySQL et PostgreSQL qui garantissent une haute disponibilité et une mise à  l’échelle, ainsi que des délais réduits d’interruption, de rétention et de récupération des données.

– Une preview des services de migration de bases de données permettront aux clients Oracle et SQL Server de migrer leurs données plus facilement.

– La disponibilité de Visual Studio 2017 pour Mac avec le support des applications mobiles, web et cloud et un aperçu des outils Docker, d’Azure Functions et de XamarinIoT.

– Avec la disponibilité générale des conteneurs Windows dans Azure Service Fabric ainsi que la version préliminaire de Docker Compose pour Service Fabric et les outils pour Visual Studio, Service Fabric permet à tous les développeurs de déployer des applications et services conteneurisés massivement évolutifs, sur n’importe quelle plateforme.

De nouvelles passerelles pour les développeurs vers Office 365, la première plateforme de communication et de collaboration

Microsoft a présenté les évolutions d’Office 365 conçues pour permettre aux développeurs de se connecter plus facilement aux 100 millions d’utilisateurs actifs de la plateforme.

Les développeurs peuvent créer de nouvelles applications qui étendront les fonctionnalités de Microsoft Teams.

De nouvelles APIs du Microsoft Graph sont également disponibles (SharePoint et Planner).

Enfin, les applications qui intègrent déjà  l’authentification Office 365 pourront désormais se connecter à PowerApps et à Microsoft Flow.

L’intelligence Artificielle au service de chaque développeur, organisation, plateforme

Enfin, Microsoft a réaffirmé sa volonté de mettre la technologie intelligente à la disposition de tous les développeurs grâce à la combinaison de ses services cloud et d’intelligence artificielle. Microsoft a ainsi présenté de nouveaux services cognitifs, de nouveaux développements sur le Microsoft Bot Framework, l’intégration toujours plus poussée de l’IA au sein des services et solutions Microsoft, des évolutions du Microsoft Graph… le tout pour soutenir le déploiement de nouveaux scénarios de croissance. Parmi les annonces faites dans ce domaine :

– Microsoft ajoute 29 nouveaux services cognitifs pour les développeurs dont certains personnalisables : Bing Custom Search, Custom Vision Service, Custom Decision Service et Video Indexer. Un nouveau complément à Powerpoint Presentation Translator qui permet de faire de la traduction en temps réel pendant une présentation. Cognitive Services Labs qui offrent aux développeurs la possibilité d’explorer des nouveaux services comme les Gesture API autour de la reconnaissance des gestes de la main.

– Le support des adaptive cards par le Microsoft Bot Framework qui les rend disponibles sur toutes les plateformes.

– La mise à disposition en prévisualisation privée de Azure Batch AI Training pour que les « data scientists » puissent lancer des entrainements de modèles AI sur des fermes de CPU / GPU.

– En parallèle du partenariat avec Harman Kardon autour de l’enceinte intelligente Invoke qui intègre l’assistant personnel Cortana, des partenariats ont également été présentés avec HP et Intel pour permettre le développement d’appareils intégrant Cortana.

– La Public preview aux Etats-Unis de Cortana Skills Kit qui permettra aux développeurs de concevoir de nouveaux bots intégrables au sein de Cortana. Il sera disponible sur Windows 10, Android, iOS et la nouvelle enceinte Invoke de Harman Kardon.

 

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Le partenariat entre Aera Group et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) vient de déboucher sur le programme « BOAD-CO2 », la 1ère facilité carbone d’Afrique de l’Ouest. Elle sera en charge de l’ensemble des opérations techniques visant la certification des projets et structurer les opérations de marché permettant la valorisation des actifs carbone. 

«La dynamisation des opportunités liées à la finance climatique au bénéfice de la zone UEMOA est une nécessité pour mobiliser de nouvelles ressources financières utiles aux Etats membres et aux porteurs de projets de la sous-région. La facilité carbone que nous instituons s’inscrit dans la politique proactive de la BOAD en matière de changement climatique. Celle-ci comprend notre engagement financier auprès des projets d’énergies renouvelables, de traitement des déchets, d’efficacité énergétique, d’infrastructures urbaines résilientes ou d’agriculture raisonnée. Notre accréditation au Fonds Vert pour le Climat (FVC), notre accueil du Centre Régional de Collaboration de Lomé en partenariat avec le secrétariat de la CCNUCC ou le projet d’émission d’obligations vertes, participent de cette volonté. L’Afrique a l’opportunité d’être à l’avant-garde des solutions sur le climat. Notre leadership doit s’incarner dans nos actions », soutient Christian Adovelande, président de la BOAD.

«Nous avons conçu une facilité carbone concrète dans son contour, simple dans sa mise en œuvre et, nous l’espérons, efficace dans ses résultats. Nous sommes convaincus que les marchés du carbone, qui ont été fragilisés ces trois dernières années, et qui sont aujourd’hui fragmentés, connaissent un nouveau souffle suite au succès de l’Accord de Paris. Les émissions CO2 sont aujourd’hui régulées dans près de 60 Etats et nombre d’entre eux disposent d’un prix du carbone et d’outils de flexibilité permettant d’échanger quotas CO2 et crédits carbone. L’Afrique doit être, et sera, au cœur de la recomposition de notre marché. », relève de son côté, Fabrice Le Saché, président d’Aera Group.  

A ce jour, l’Afrique n’a concentré que 2% des revenus de la finance carbone dans les 10 dernières années. Cette situation est d’autant moins acceptable que le continent n’a pas de responsabilité dans le réchauffement planétaire mais qu’il en subit des conséquences majeures (stress hydrique, rendements agricoles, migrations internes). La finance climatique est un enjeu crucial pour capter des ressources financières permettant l’adaptation du continent, mais également accélérer une bascule vers des technologies bas carbone. Si l’Afrique est peu émettrice de CO2, il convient de répondre concrètement et rapidement à la forte trajectoire de croissance économique et démographique qui sollicitera des technologies d’autant plus respectueuses de l’environnement qu’elles seront appuyées financièrement.

Le programme BOAD-CO2 prévoit l’intégration par la BOAD de la certification carbone pour les projets réduisant les émissions CO2 avec des co-bénéfices de développement durable et la valorisation financière des actifs carbone. Tout projet éligible bénéficiera d’un appui financier de la BOAD pour obtenir les enregistrements internationaux adéquats et disposera d’une structuration pour monétiser ses réductions d’émissions. La certification est essentielle pour tracer la performance carbone des projets ouest-africains et obtenir des crédits carbone, source de revenus complémentaires, qui sont octroyés en contrepartie d’émissions CO2 évitées. 

Avec près de 36 projets enregistrés, dont les premières activités crédits carbone de 10 pays africains et le plus important projet UEOMA, Aera Group dispose du premier portefeuille carbone d’Afrique certifié auprès de l’ONU représentant un potentiel de près de 2 millions de tonnes équivalent CO2 évitées par an).

Ce programme vise 20 projets et 10 millions de tonnes de CO2 évitées entre 2018-2022. Les premiers projets en cours de sélection seront annoncés au Forum Africain du Carbone (Cotonou, 28-30 juin 2017).

 

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Le Groupe BMCE Bank of Africa s’est vu décerner le Certificat d’Excellence pour la zone Afrique du Nord du GOLD SABRE Award pour la campagne Social Media de son programme « African Entrepreneurship Award » dédié à la promotion de l’entreprenariat en Afrique, le jeudi 11 mai à l’occasion de la 29ème Conférence annuelle internationale qui se tient pour la première fois au Maroc du 10 au 12 mai 2017. Les prix « Sabre Awards » sont les plus prestigieux dans le domaine des relations publiques.

L’African Entrepreneurship Award du Groupe BMCE Bank est un prix à vocation panafricaine, annoncé par le Président Othman Benjelloun en novembre 2014 lors du sommet Global Entrepreneurship Summit à Marrakech. Doté d’une enveloppe annuelle de 1 million de dollars, ce prix vise à promouvoir l’entrepreneuriat en Afrique, tout en récompensant les meilleurs projets avec un impact social et durable, dans les trois catégories « Education », « Environnement » et innovation dite « Uncharted ».

Le prestigieux SABRE Award Africa, première version continentale de cette compétition, est le fruit d’un partenariat entre The Holmes Report (www.HolmesReport.com), observateur incontournable sur le marché mondial des Relations Publiques et l’African Public Relations Association (APRA), premier organisme professionnel dédié aux acteurs des relations publiques en Afrique.

Ce programme met à la disposition des entrepreneurs une plateforme digitale constituant un espace d’échange entre les entrepreneurs et leurs mentors qui leur prodiguent des conseils et les font bénéficier de leurs expériences et expertises tout au long du parcours. 

Depuis son lancement en 2015, l’African Entrepreneurship Award a réussi à drainer plus de 12 000 entrepreneurs, issus de plus 100 pays dont l’ensemble des 54 pays africains, accompagnés par plus de 270 partenaires mentors expérimentés d’une quarantaine de nationalités. L’African Entrepreneurship Award dispose également d’un site Web dédié en 4 langues (Anglais, Français, Arabe et Portugais). 

 

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Le Pr Amoa Urbain a indiqué trouver des solutions aux crises sociales en Côte d’Ivoire au travers de la situation que vit la ville de Bouaké. Il a décidé de se rendre dans cette ville le vendredi 12 mai 2017 pour enfin déceler le «nœud caché » de la crise engendrée par les ex-combattants, et en faire une solution nationale pour la stabilité du pays. Le Recteur de l'Université Charles-Louis de Montesquieu l’a affirmé le jeudi 11 mai au cours d’une cérémonie de présentation de deux livres à la presse.  

L'Universitaire fait ce voyage dans le cadre de ses tournées de recherche de solutions aux différentes crises sociales en Côte d’Ivoire, comme ce fut le cas à Bouna et dans bien d’autres villes du pays, où il a mené plusieurs missions de terrain. 

Pour le cas de la ville de Bouaké provoqué par des mutins réclamant le paiement de leur « prime dite Ecomog de 12 millions de francs CFA’’ promise par l’Etat de Côte d’Ivoire en janvier dernier, même si aux dernières évolutions de cette affaire, la télévision nationale ivoirienne a diffusé jeudi soir une cérémonie organisée mercredi au palais présidentiel présentant les représentants des 8 400 mutins présenter leurs excuses et acceptées par le président Ouattara, surtout renonçant à toute revendication financière, il pense avoir trouvé l’origine du problème.

« Je vais pour trouver le nœud caché pour le mettre à la disposition de toute la nation », a-t-il soutenu, relevant que la situation de Bouaké est un problème « culturel et historique ».

C’est pourquoi, il faut, selon lui, « dé-diaboliser les ex-combattants » pour que nous puissions aller à une paix durable, avant de s’interroger, cependant, sur l’esprit républicain de ces soldats. « Ont-ils eu le temps de s’imprégner de la devise du pays : l’union-discipline-travail ? ».

Pour donc réussir sa mission, il a défini sa stratégie en trois points essentiels. Il s’agit d’un projet de charte de cohabitation fraternelle pacifique, la création d’un corps de la paix et de la réconciliation nationale avec les ex-combattants? et  un projet de gouvernance de proximité. 

A ces stratégies, le Pr Amoa ajoute la théorie de l’évitement, la théorie de la diplomatie coutumière, la théorie de l’élégance langagière et la théorie de temps de réceptivité. 

«Tant qu’on ne va pas en profondeur pour résoudre les problèmes, on se contentera de les résoudre de façon superficielle », a-t-il souligné.

 

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