Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Daniel Coulibaly

Daniel Coulibaly

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Le procès du meurtre de quatre hommes, dont deux Français Stéphane Frantz Di Rippel, directeur de l'hôtel Novotel d'Abidjan, Yves Lambelin, directeur général de Sifca,enlevés en 2011 à l’hôtel Novotel d’Abidjan, au plus fort de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, s’est ouvert le mardi 21 février 2017 au palais de justice de Yopougon. Dans le box des accusés, 10 personnes dont le général Brunot Dogbo Blé, commandant de la Garde républicaine au moment des faits. Ces accusés 8 militaires et deux civils( des ex-miliciens qualifiés d'"assimilés militaires") sont poursuivis pour «séquestration et assassinat», pour certains et d’autres « enlèvement » et/ou « disparition de cadavres ». Les débats ont tourné autour de la compétence du tribunal de Yopougon a jugé les accusés et de la qualité militaire de 2 d’entre eux. 

Lors des débats, les avocats de la Défense ont axé leurs argumentations sur les exceptions relatives à l’incompétence matérielle du Tribunal de Yopougon de pouvoir juger les accusés pour la simple raison que le code de procédure pénal combiné avec le code de procédure militaire distinguent selon la loi les compétences entre les juridictions de droit commun et les juridictions comme le Tribunal militaire. 

"Compétence"

Pour la Défense, le tribunal de Yopougon n’est pas compétent à juger les accusés. Selon elle, il faut une instruction d'un juge de ce tribunal pour être compétent. Or, selon la Défense, cette instruction n’a pas été faite par le juge de Yopougon. « Le lieu n’est pas propice pour la tenue des assises, parce que l’instruction n’a pas été faite par le tribunal de Yopougon, mais celui  d’Abidjan-Plateau. La tenue de ces assises viole la loi et est illégale», ont fait savoir les avocats de la Défense.  

« La loi dit que la Cour d’assise ne peut juger que dans la juridiction où l’instruction a eu lieu, où le Tribunal a instruit l’affaire. Cette affaire a été instruite par le juge d’instruction du 8ème Cabinet, c’est-à-dire le Doyen des juges d’instruction du Tribunal d’Abidjan-Plateau et non une cellule spéciale. C’est le Tribunal du Plateau conformément à l’article 232 du code pénal qui est compétent à juger cette affaire. Elle ne peut donc pas se tenir à Yopougon, parce que Yopougon et Plateau sont des Tribunaux de première instance qui sont concurrents », a expliqué Me Gohi Bi Raoul, l’avocat général de l’accusé Dogo Blé.

Mais l’avocat de la partie civile trouve insuffisants les arguments de la défense. « Cet argument n’est pas exact, parce que quand nous regardons le code de procédure pénal en prenant l’article 232, cet article dit que c'est devant le Tribunal qui a instruit l'affaire qu'elle est jugée. Mais quand on prend l’article 234, l’exception dit que le Garde des sceaux peut déplacer la Cour d’Assises dans une autre ville. Et dans le cas d’espèce, ce n’est pas le juge d’instruction du Tribunal qui a instruit, mais c’est un juge qui a été désigné par un décret présidentiel qui a une compétence nationale. Et lorsqu’il a fini ses investigations que l’affaire a été transmise à la Chambre d’accusation», a soutenu le Batonnier Me Adjié Luc.

La qualité militaire de deux accusés mise en cause

Au moment des faits les deux civils parmi les accusés, Yoro Tabekou et Guéhi Bleka Henri Joël, agissaient sous ordre militaire après un appel du porte-parole de l’armée le Colonel Bouanou, selon la défense. Et le code militaire dit dans ce cas d’espèce qu’ils sont « assimilés» à des militaires, donc considérés comme des militaires en fonction. Cette qualité leur est offerte par l’article 6 du code de procédure militaire.

« Lorsque des civiles obéissances à des ordres militaires, ils sont assimilés à des militaires », soulignent les avocats de la Défense. 

A à Me Gohi Bi Raoul d'ajouter: « Il est clair que lorsque ce sont que des militaires qui doivent être jugés et qu’on trouve qu’ils ont agi dans le cadre de leur fonction. Si les accusés ne sont que des militaires, la compétence revient exclusivement au tribunal militaire. Or ce que nous voyons ici, il s’agit d’un Tribunal de droit commun. Nous constatons que sur les 10 accusés, il y a 8 militaires de fonction et deux civils sans être légalement militaires de fonction ont agi sous contrôle de la hiérarchie militaire et ont exécuté des services pour le compte de cette celle-ci », insistant que l’arrêt de la chambre d’accusation qui revoie devant cette accusation dit que les deux civils dont Yoro Tabekou et Guéhi Bleka Henri Joël ont rejoint ces militaires sur appel du porte-parole de l’armée le Colonel Bouanou.

« Ils étaient équipés par l’armée ivoirienne et étaient au service de cette armée donc sous les ordres de la hiérarchie militaire. Du coup, c’est la caractéristique de l’article 6 du code de procédure militaire qui fait d’eux des militaires assimilés. Cela suffit qu’ils soient considérés comme des militaires. C’est bien le Tribunal militaire qui est compétent à les juger », a souligné Me Gohi Bi Raoul.

Mais l’avocat de la partie civile a refuté cette thèse de la Défense. « (...)ce sont des personnes qui ont été coptées ou des personnes qui ont été maintenues sous les ordres et si elles sont en mission ou si elles effectuent du service et renvoie au code de la fonction militaire qui définit les services. Alors,  si on nous dit que des personnes sont envoyées par des militaires aller chercher de l’eau à boire et qu’on dit ces dernières deviennent des militaires assimilés, je dis que c’est un argument qui ne tient pas", s'est opposé Me Adjié Luc.

La défense a demandé au juge président Cissoko Mourlaye, président de la Cour d’assises, de se déclarer incompétent pour ces assises, contrairement à l’avocat général, la partie civile, et l’avocat des victimes qui jugent compétent le Tribunal de Yopougon pour poursuivre ce procès.

De son côté l'avocat de la famille de Yves Lambelin, Me Pierre-Olivier Sur a demandé que la procédure soit accélérée, et que la vérité soit dite pour soulager les victimes qui attendent le verdict de cette affaire depuis 6 ansL'audience a été renvoyée au mercredi 22 février 2017. 

Pour rappel, c’est en avril 2011 que Stéphane Frantz Di Rippel, directeur de l'hôtel Novotel d'Abidjan; Yves Lambelin, directeur général de Sifca, le plus grand groupe agro-industriel ivoirien, son assistant, le Béninois Raoul Adeossi et le Malaisien Chelliah Pandian, directeur général de Sania, filiale de Sifca, avaient été enlevés par un groupe de militaires pendant les combats. Ils avaient été torturés et tués. 

 

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Le service On Demand Delivery est actuellement déployé sur six marchés à travers la région SSA (Afrique du Sud, Kenya, Nigeria, Éthiopie, Ile Maurice et Tanzanie), et devrait être étendu à d’autres pays d’Afrique subsaharienne au cours de l’année 2017.

DHL Express (www.dpDHL.com), spécialisé en services d’expédition express, a annoncé le lancement de son service On Demand Delivery en Afrique subsaharienne (SSA). 

On Demand Delivery est un service élaboré en réponse à la croissance importante des volumes d’échanges transfrontaliers issus du commerce électronique.

Cette innovation vient faciliter les expéditions proposées dans le cadre du service pour améliorer l’expérience client des acheteurs en ligne. 

Le nouveau service permet aux expéditeurs et aux destinataires du monde entier de choisir parmi un éventail d’options de livraison standardisées. 

Le service On Demand Delivery est actuellement déployé sur six marchés à travers la région SSA (Afrique du Sud, Kenya, Nigeria, Éthiopie, Ile Maurice et Tanzanie), et devrait être étendu à d’autres pays d’Afrique subsaharienne au cours de l’année 2017.

Il offre aussi aux expéditeurs le choix d’activer des options de livraison spécifiques et permet à DHL Express d’informer ses clients par e-mail ou par SMS de l'avancement de la livraison de leurs colis. 

Il est spécifiquement adapté aux exigences des livraisons internationales propres au commerce électronique, où la majorité des expéditions sont destinées à des adresses résidentielles et où les clients privilégient la souplesse et la commodité.

«À l’échelle mondiale, nous avons constaté que la part des livraisons propres au e-commerce est passée d’environ 10 % en 2013 à plus de 20 % des volumes internationaux de DHL Express en 2016 », a déclaré Hennie Heymans, directeur général de DHL Express pour l’Afrique subsaharienne, ajoutant que cela a favorisé par la forte demande de biens de valeur sur le marché mondial, ainsi que par l’émergence des détaillants dont la présence s’élargit au-delà des frontières et qui ont donc besoin d'un service mondial de livraison porte à porte. 

En 2017, annonce M. Heymans, le service On Demand Delivery sera disponible dans plus de 45 langues et sera déployé dans plus de 100 pays à travers le monde afin de couvrir la majeure partie du commerce électronique mondial et des activités de ventes en ligne.

 

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Samuel Eto'o, actuel sociétaire de l’Antalyaspor(Turquie) pourrait rejoindre la Chine et le Dalian Yifang (D2), d'ici le 28 février 2017. C'est une information donnée par la presse chinoise sur la suite de la carrière du joueur camerounais.

 

Samuel Eto'o pourrait poursuivre sa carrière en Chine, annonce la presse chinoise. Le media Sohu ainsi que le quotidien Titan Sports soutiennent dans leur parution du lundi 20 février que l'attaquant camerounais (35 ans) devrait s'engager avec Dalian Yifang, club de D2, d'ici le 28 février(date de la fermeture du mercato).

Le joueur actuellement lié avec Antalyaspor (9 buts en 18 matches) pourrait y signer un contrat de deux ans. L’ancien joueur du FC Barcelone ou encore de l’Inter Milan, de Chelsea, etc pourrait bien s’offrir un nouveau challenge et aussi un gros pactole en touchant une grosse prime en cas de montée en Super Ligue chinoise la saison prochaine.

Le directeur sportif de Dalian serait attendu dans les prochains jours en Turquie, pour finaliser le transfert.

Et’o pourrait donc rejoindre en Chine Carlos Tévez, d’Axel Witsel…

 

 

 

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L’Agence du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) a publié son rapport annuel pour l’année 2016. Le document présente les avancées réalisées en 2016 pour chacun des quatre programmes du NEPAD : « Gouvernance des ressources naturelles et de la sécurité alimentaire », « Compétences et Emplois des jeunes », « Intégration régionale, Infrastructures et Commerce » et « Industrialisation, Science, Technologie et Innovation ».

L’année 2016 a notamment donné lieu à une restructuration de l’Agence, passée d’une organisation autour de six programmes à une action resserrée sur les quatre axes décrits ci-dessus. La simplification des champs d’intervention de l’agence est réalisée dans un double souci d’efficacité opérationnelle et de bonne compréhension des chantiers entrepris par le NEPAD dans sa mission de transformation de l’Afrique.

« En quelques années, le NEPAD a été transformé en une Agence de planification et de coordination à même de piloter des projets concrets. Nous avons posé les fondations et les résultats sont désormais perceptibles au plus proche des populations. Le NEPAD est en ordre de marche pour mener à bien et étendre ses missions », a commenté Ibrahim Assane Mayaki, Secrétaire exécutif du NEPAD.

Parmi les principales réalisations à fort impact  au niveau local, le programme Compétences et emplois des jeunes a organisé le second Forum du développement rural en Afrique, qui avait pour thème « Transformer le milieu rural en Afrique par le développement des compétences, la création d’emplois et l’émancipation économique de la jeunesse pour l’Afrique ». La seconde édition de l’Atlas pour le programme Rural Futures du NEPAD, réalisée en partenariat avec le CIRAD et intitulée « Un nouveau monde rural émergent : un aperçu du changement rural en Afrique » a été lancée. Cette étude très complète fournit des informations et des analyses sur des facteurs et des dynamiques intersectoriels, informant les débats de politique publique et les décisions concernant la transformation rurale. Ce type d’étude est indispensable car il permet aux décideurs de mieux appréhender la réalité de leurs territoires ruraux.

Le NEPAD s’est également attaché à augmenter son empreinte sur le terrain. Ainsi, en matière de gouvernance des ressources naturelles et de sécurité alimentaire, un cadre a été développé afin d’intégrer la politique et la gouvernance foncière dans des politiques nationales de l’agriculture et d’autres secteurs. Il appuie les États membres de l’Union Africaine en répondant aux problèmes de gouvernance foncière qui touchent de près les populations. En outre, la mise en œuvre du pavillon de l’Afrique lors de la COP 22 à Marrakech a fourni une opportunité pour les chefs d’États africains, les États membres, les communautés économiques régionales (CER) et d’autres parties prenantes de partager leurs expériences sur le changement climatique en Afrique.

En ce qui concerne le programme Intégration régionale, Infrastructures et Commerce, le NEPAD a lancé en mai 2016 l’initiative MoveAfrica pour soutenir et compléter les projets de corridor qui améliorent le commerce intra-africain. L’initiative relie les projets PIDA et de postes frontières uniques (OSBP).

L’Agence a organisé avec succès le second forum de Réseau d’Affaires Continental en mai 2016, en fournissant une plateforme afin que les représentants de haut niveau des secteurs public et privé accélèrent la mise en œuvre des projets du PIDA. Le PIDA a tenu à Abidjan sa deuxième «Semaine PIDA », donnant lieu à un engagement destiné à intégrer la dimension emploi dans tous les projets d’infrastructures.

Enfin, en matière d’Industrialisation, Science, Technologie et Innovation, un groupe de haut niveau de l’Union Africaine sur les technologies émergentes a été désigné. Il conseillera l’Union Africaine et ses États membres sur la manière d’exploiter les technologies émergentes pour le développement économique. Le groupe recommandera également le type d’accords institutionnels régionaux pour promouvoir et maintenir des approches règlementaires communes, tout en proposant une stratégie et une politique sur les technologies émergentes.

 

 

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Un communiqué de la fédération ivoirienne de football (FIF) dément avoir pris attache avec Paul Leguen, un entraineur français, en remplacement deMichel DUSSUYER, démissionnaire.

A sa Une du jeudi 16 février 2017, le quotidien sportif SUPERSPORT titrait "Éléphants, Sidy Diallo va rencontrer LEGUEN à Paris". Cette information, selon la fédération ivoirienne de football en référence au choix du nouveau sélectionneur national des Éléphants, en remplacement de Michel DUSSUYER, démissionnaire, est fausse. 

« La Fédération Ivoirienne de Football (FIF) tient à informer les acteurs du football et l'opinion sportive que cette information est totalement fausse, le Président de la FIF n'ayant pris aucun rendez-vous avec l'entraîneur français Paul LEGUEN », a-t-elle précisé dans le communiqué. 

« Il reste entendu que la FIF fait ses meilleurs efforts pour recruter un sélectionneur, dont le profil répond aux préoccupations du moment, notamment la qualité de l'environnement qui doit entourer la Sélection nationale », conclut le même communiqué.

 

 

 

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La première édition de Les Africa culture days 2017 aura lieu à Abidjan(Côte d’Ivoire), Brazzaville(Congo) et Casablanca(Maroc). Placé sous le thème “culture, créativité et développement durable”, cet évènement verra la participation de plus d’une centaines d’artistes, de professionnels de la culture africaine, etc.

 

"Africa Culture Days" est un événement qui va réunir plusieurs acteurs de la Culture africaine et qui ont pour ambition de fédérer, dans un premier temps, plusieurs pays du continent autour de l'importance de la Culture, en tant que vecteur de développement.

Pour ce faire, trois capitales africaines vont accueillir cette première édition. Il s’agit de Brazzaville du 25 au 27 mai 2017, Abidjan du 13 au 16 juillet 2017 et de Casablanca du 21 au 23 septembre 2017. 

Cet événement va permettre de faire la promotion des industries culturelles et créatives en Afrique, à travers des spectacles, des défilés de mode et des expositions d’œuvres d’art et des concours(“africa talents”) visant à promouvoir l’entrepreneuriat culturel chez les jeunes africains(AFRICA DESIGN AWARDS dans la catégorie Design, FIMA dans la catégorie Mode, FEMME D’AVENIR dans la catégorie entrepreneur des conférences économiques et des rencontres B to B).

C’est un moment unique de rencontre d’échanges et de synergies pour les acteurs des industries culturelles et créatives africaines.

Le but est de favoriser la création d’un écosystème dynamique pour aider les industries culturelles et créatives à s’épanouir, notamment en coordonnant les acteurs du secteur public et du privé, tout en favorisant le développement de nouveaux talents en créant des synergies pour les industries culturelles et créatives.

Les cibles: publicitaires, Musiciens, Architectes, Producteurs, post-producteurs et distributeurs de films, les libraires, l’Industrie de l’édition de journaux et magazines (B2C et B2B, agences de presse), Arts visuels, les Entrepreneurs , etc. 

Le grand public et en particulier tous les défenseurs du Made in Africa sont attendus. 

 

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Jay Y. Lee, le patron du conglomérat sud-coréen de la technologie a été arrêté et mis en prison pour son implication dans l'affaire de trafic d'influence à l'origine de la suspension de la présidente Park Geun-hye.

Jay Y. Lee, 48 ans, président de Samsung Electronics, la principale filiale du groupe, a été interpellé vendredi, ensuite entendu avant d’être conduit au Centre de détention de Séoul, où il attendra la décision de justice le concernant.

Le numéro 1 du conglomérat sud-coréen Samsung Group a été arrêté en raison de son implication présumée dans l'affaire du trafic d'influence ayant mené à la suspension de la présidente de Corée du Sud Park Geun-hye.

On lui reproche d’avoir promis 43 milliards de wons (35 millions d'euros) à une entreprise et des fondations créées par Choi Soon-sil, amie et confidente de Park Geun-hye, en échange de l'appui de la caisse publique des retraites à un projet de fusion de deux filiales de Samsung en 2015.

 

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La banque panafricaine Ecobank vient de se lancer un défi de décupler le nombre de ses clients d’ici 2020. Selon son patron Ade Ayeyemi, la compagnie bancaire vise 100 millions de clients à cet horizon, contre 10 millions actuellement.

Pour relever ce défi, Ade Ayeyemi indique pouvoir se servir de l’innovation technologique. Ce facteur, explique-t-il, permettra à la banque de gagner plus de clients dans les 33 pays africains où elle est actuellement installée. «Sans la technologie, nous ne pourrons aller nulle part», a-t-il dit à l’occasion du lancement du nouveau service de Mobile Banking d’Ecobank au Kenya, rapporte l'Agence Ecofin.

Fruit d’une association avec le géant américain Mastercard, ce produit baptisé, Masterpass QR «permet de tirer parti des avantages du numérique pour intégrer des millions de personnes dans le secteur financier formel.», déclarait, il y a quelque mois, le DG d’Ecobank.

La compagnie qui s’est imposée comme un modèle de banque panafricaine a été secouée ces dernières années par des crises au sein de sa direction mais semble afficher depuis quelques temps son désir d’aller de l’avant.

 

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Une étude publiée par The MasterCard Foundation préconise une nouvelle approche relative aux stratégies de formation pour l'emploi des jeunes en Afrique. Invisible Lives: Understanding Youth Livelihoods in Ghana and Uganda, publié lors du sommet Young Africa Works à Kigali, au Rwanda, met en lumière la vie professionnelle des jeunes en Afrique. 

Il s’agit d’un rapport qui a été écrit en collaboration avec Low-Income Financial Transformation (L-IFT), soutenant que les programmes de développement international favorisent la formation professionnelle pour les carrières du secteur formel plutôt qu'une formation adaptée à divers emplois du secteur informel. 

Ceci a pour conséquence d'exclure des millions de jeunes du continent dont les moyens de subsistance sont divers.

« Pour atteindre une masse critique de jeunes, il est nécessaire d'apporter des changements fondamentaux à notre approche en matière de développement des compétences, d'accès à la finance et d'accompagnement de l'entrepreneuriat », estime Lindsay Wallace, Directrice formation et stratégie chez The MasterCard Foundation.

 «Les actions de développement doivent renforcer les systèmes économique, éducatif et social et promouvoir la croissance inclusive visant à offrir aux jeunes les plus vulnérables et marginalisés la possibilité d'améliorer leur quotidien», ajoute-t-elle. 

L’objectif de Invisible Lives, selon Mme Wallace, est d'examiner la manière dont les jeunes intègrent divers moyens de subsistances à leur vie professionnelle, les enjeux que cette approche représente, et la manière de concevoir au mieux des interventions pour les jeunes du secteur informel.

L’étude a été faite à l'aide des journaux intimes documentant la vie professionnelle de 246 jeunes âgés de 18 à 24 ans du Ghana et d'Ouganda sur une année, se focalisant sur les questions relatives au comportement, aux revenus, aux activités économiques et à la gestion du temps. Bien que les données concernent les réalités d'emploi au Ghana et en Ouganda, les recherche montrent qu'elles reflètent également les nouvelles tendances sur le continent africain.

Cette étude met en évidence les difficultés auxquels les jeunes sont prêts à faire face afin de pouvoir subvenir au mieux à leurs besoins.

Les résultats de la recherche Invisible Lives indiquent que :

Les jeunes africains diversifient leurs moyens de subsistance en optant pour un mélange d'emploi du secteur informel, de travail indépendant et d'activités relatives à l'agriculture pour subvenir à leurs besoins

La production agricole tient un rôle essentiel parmi les moyens de subsistance des jeunes mais les revenus agricoles sont faibles. 

Les emplois rémunérés des secteurs formels et informels sont rares et sporadiques, voire inaccessibles.

Les réseaux de soutien sont essentiels pour les jeunes. 

Outre ces informations sur l’employabilité des jeunes, l’étude souligne que les jeunes qui se sont sousmis à cette étude étaient, pour la majorité, invisibles aux yeux des organisations de développement et de leurs propres gouvernements et n'avaient aucun accès aux services d'accompagnement, de formation ou de capital financier. 

 

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Opes Holding SA et IKDAM.TURC SA signent un accord de prêt de 20 millions d’Euros, soit plus de 13 milliards de Fcfa pour la construction de logements en Côte d’Ivoire.

L’objectif de cet accord de prêt signé entre les sociétés Opes Holding et Ikdam. Turc CI.SA est de réduire le déficit de logements en Côte d’Ivoire.

Ainsi Sangaré Siriki, PDG d’ Opes Holding SA et Savas Algul, Administrateur Général de la société Ikdam.Turc CI.SA, se sont engagés sur le long terme, à collaborer dans le domaine de la construction et la promotion immobilière, pour bâtir des logements tant dans la capitale ivoirienne qu’à l’intérieur du pays.

Ces logements pour leur phase de démarrage seront financés à hauteur de 20 millions d’Euros, soit plus de 13 milliards Fcfa par le groupe Ikdam.Turc CI.SA.

«Opes Holding avec son partenaire Ikdam.Turc CI.SA, à travers cet accord de prêt, pour la construction de logements, permettront à la Côte d’Ivoire de voir son déficit en logements être réduit un tant soit peu, surtout que ce projet bénéficie d’un accord de prêt de 20 millions d’Euros pour le démarrage des opérations immobilières, les autres financements suivront avec l’état d’avancement desdites opérations », a soutenu Sangaré Siriki, saluant la volonté des deux parties à collaborer. Et d’ajouter : « La condition sine qua non pour assurer et produire des logements sûrs en Côte d’Ivoire est de se pencher certes sur la loi des 3 F, le financement, la fiscalité et le Foncier. Mais le Financement est de loin, la condition la plus urgente à satisfaire pour y parvenir. Et en la matière, nous nous y attelons avec nos différents partenaires dont Ikdam .Turc.SA ».

Pour sa part, l’administrateur général d’Ikdam. Turc CI.SA Savas Algul, s’est dit satisfait de la signature de cet accord de prêt avec une structure de promotion et construction immobilière.

"Nous partageons la même vision et nous comptons faire de grandes œuvres, à commencer par le financement de ces logements, en Côte d’Ivoire, qui seront une réalité avec le financement nécessaire que nous apporterons. Déjà avec cet accord de prêt, nous sommes dans la phase active du financement des travaux de démarrage des logements", a-t-il déclaré.

Il convient de souligner qu’Ikdam .Turc Sa et Opes Holding ont signé un accord de partenariat le 03 janvier 2017, et c’est dans la phase pratique de la mise à exécution dudit accord que ce prêt portant sur 20 millions d’Euros vient d’être signé par ces deux entités, afin de faire de ce vaste projet immobilier, une réalité en Côte d’Ivoire.

 

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