Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Imbroglio. Une somme de 17 millions de francs CFA et une promotion au grade de sergent pour chacun des 2600 éléments des Forces spéciales de Côte d’Ivoire. C’est ce que réclament ces soldats entrés en mutinerie depuis le mardi 7 février 2017 à Adiaké (à 94 km est d’Abidjan) où ils sont basés.

 

Ces revendications ont été révélé à la chaine de télévision internationale TV5 monde, le mercredi 8 février 2017, par le porte-parole des mutins.

En effet, dans l’édition de son « Journal d’Afrique », ce jour, cette télévision dédiée à la Francophonie a donné la parole à un soldat encagoulé, et dos à la camera, se présentant comme le porte-parole de ces soldats. Ce dernier, se montrant particulièrement menaçant s’est voulu clair sur leur détermination : « On veut nos 17 millions et nos galons de sergent. S’ils refusent de prendre nos revendications en compte, le pays va subir », a-t-il prévenu. « (…) C’est quelque chose que nous avons déjà commencé, et nous sommes prêts à terminer… jusqu’à la mort », a-t-il insisté.*

Une délégation gouvernementale a entamé les négociations avec les mutins dans la journée de ce mercredi, a annoncé le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, le même jour.

 

Les Forces spéciales ont entamé un mouvement d’humeur la veille, émettant des tirs nourris en l’air qui ont fait deux blessés. Il s’agit de la énième mutinerie militaire dans le pays en l’espace d’un mois, la question des primes étant au centre des griefs des militaires.

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Le gouvernement condamne les formes « violentes » de revendications qui « ternissent l’image du pays et amenuisent les ressources de l’Etat ».

A l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, mercredi, le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, faisant le lien avec la mutinerie déclenchée dans la localité d’Adiaké, a indiqué que ce type de revendications trouble malheureusement l’économie.

« Dans tous les cas de figure, cela se termine par des discussions. Calmons les choses et discutons chaque fois qu’un problème se pose », a proposé le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste.

Il a expliqué que cette pratique « risque d’amenuiser les ressources de l’Etat et lui donner moins de possibilité de traiter les questions posées ».

Bruno Koné a ajouté que des discussions sont en cours avec les mutins pour cerner leurs revendications.

Des tirs nourris des forces spéciales ont été entendus mardi, dans la ville d’Adiaké (Sud, région du Sud-Comoé). Ces tirs ont à nouveau repris ce mercredi matin après une nuit restée calme.

Ces coups de feu ont créé une panique générale des populations qui ont procédé à la fermeture des écoles, commerces, banques et autres administrations. Les raisons de ces tirs n’ont pas encore été élucidées.

AIP

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La Banque africaine de développement (BAD) et l’Alliance pour l’inclusion financière (AFI) ont signé mardi à Abidjan, un mémorandum d’entente en vue d’améliorer l’accès à des services financiers de qualité, rapporte l'AIP.

Selon une note d’information du groupe de la BAD rendue publique jeudi, l’accord vise à créer un cadre de collaboration visant à promouvoir l’inclusion financière en Afrique.

Ce partenariat est aligné sur les cinq grandes priorités de la Banque, le Top 5, et la Politique et stratégie de développement du secteur financier.

Pour appliquer sa stratégie de développement du secteur financier, la Banque s’appuie notamment sur des partenariats de collaboration stratégiques et innovants avec des organisations comme l’AFI.

En Afrique subsaharienne, 350 millions de personnes sont exclues des services financiers officiels. De ce nombre, environ 125 millions d’agriculteurs reçoivent des paiements en espèces lors de la vente de leurs produits agricoles car ils n’ont pas accès à des services financiers de qualité adaptés à leurs besoins.

La BAD et l’AFI ont convenu de la nécessité d’accroître les efforts afin de combler le fossé entre les hommes et les femmes en matière d’accès aux services financiers dans le cadre du Plan d’action de Denarau, l’engagement du réseau de l’AFI au genre et à l’inclusion financière des femmes.

«L’AFI considère la signature du mémorandum comme une étape importante vers l’amélioration de la mise en œuvre des politiques dans les pays africains et vers la réalisation de cet objectif essentiel », a déclaré Norbert Mumba, directeur général adjoint de l’AFI.

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Les producteurs d’anacarde du département de Tanda ont convenu mardi de faire passer le coût d’achat de 500 F à 700 F CFA pour prévenir selon eux les pertes au cas où le prix national venait à être fixé en deçà du prix à la campagne précédente, a constaté l’AIP sur place.

«Le gouvernement n’a certes pas encore fixé le prix mais les besoins nous obligent à hausser  un peu le prix en attendant le prix officiel », a indiqué un producteur, Kodombo Dramane, avant d’ajouter que, «c’est également un risque énorme, car si d’aventure le prix fixé est en deçà de ce que nous donnons actuellement, nous perdons ».

Le prix bord champ de la campagne 2016, était fixé à 375 francs CFA. La forte demande d’anacarde sur le marché l’a progressivement fait monter en moyenne à 500 FCFA, générant des revenus importants aux producteurs.

Par ailleurs, La délégation régionale du conseil du coton et de l’anacarde du N’zi-Iffou-Moronou, conduite par sa première responsable, Clarisse Amani a procédé à la distribution de 3000 sacs aux producteurs de noix de cajou de la sous-préfecture de Dimbokro en vue de les aider dans la conservation des noix de cajou récoltées, lors d’une cérémonie présidée, mercredi, par le sous-préfet central, Stéphane Yapo Assamoi à la sous-préfecture de Dimbokro.

Environ 600 producteurs en provenance de tous les villages de la circonscription administrative dont les plantations sont en production ont bénéficié de cette distribution de sacherie de brousse qui, selon Clarisse Amani, est un appui du conseil aux producteurs pour leur permettre d’aborder la campagne avec sérénité. Elle les a invités à s’inscrire dans la démarche qualité pour côter la noix de cajou en provenance de la Côte d’ivoire.

Mme Amani qui ambitionne de faire du N’zi-Iffou-Moronou et Moronou une zone de grande production de noix de cajou de qualité a recommandé aux producteurs d’exiger des reçus à l’achat, de vérifier le matériel de pesée (qui doit être la bascule) et de se mettre en groupe pour la vente des produits.Elle a affirmé que le suivi de ces conseils permettra aux producteurs « d’être plus fort et gagner plus d’argent ».

Créée, il y a un an, la délégation régionale du N’zi-Iffou-Moronou et Moronou revendique environ 17 000 producteurs.
AIP

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Les activités de commercialisation du cacao ont repris à Duékoué, rapporte l’AIP.

« Les magasins  sont  vides  de  leurs  stocks anciens comme nouveaux, nous ne pouvons qu’être satisfait de cette reprise qui constitue pour nous une bouffé d’oxygène », a déclaré un acheteur Gaha Léon.

Le directeur régional du conseil café-cacao, M. Hirié Bi, pour sa part, a interpellé les acheteurs sur le prix qui selon lui, reste toujours le même  à savoir 1100 f / le kilogramme de fève de cacao.  « Je vous invite  à poursuivre dans la même dynamique que le CCC afin de permettre aux producteurx de vivre de leurs activités agricoles » a-t-il insisté.

La non commercialisation du cacao dans la région du Guémon a occasionné un engorgement des magasins. Cette reprise intervient  à la faveur  de la décrispation de la vie  sociopolitique et des tournées d’explication de la directrice du Conseil du café-cacao, Touré Massandjé.

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Le AFRICA CEO FORUM et McKinsey & Company mettent leurs expertises en commun pour lancer l'initiative African Women in Business à l'occasion du AFRICA CEO FORUM 2017, les 20 et 21 mars prochains, à Genève. McKinsey & Company participera en tant que Knowledge partner.

 

Plus grand rendez-vous international du secteur privé africain, le AFRICA CEO FORUM 2017 accueillera plus de 1 000 personnalités africaines et internationales, décideurs clés de l'industrie, de la finance et de la politique africaine, dont près de 200 dirigeantes d'entreprises venues de 43 pays africains. 

Plateforme incontournable de dialogue et de networking, le AFRICA CEO FORUM consacre cette année le rôle de la femme dans l'entreprise africaine. Dans le cadre de l'initiative African Women in Business, un panel de haut niveau rassemblera les femmes les plus influentes du secteur privé africain et les CEOs les plus actifs dans la promotion de la diversité des genres. L'objectif est double : il s'agira d'identifier les meilleures stratégies pour une représentation féminine accrue en entreprise et mettre en avant les parcours de femmes qui ont façonné le secteur privé africain. 

« Une plus grande représentation des femmes en entreprise est déterminante pour la prospérité du secteur privé africain » affirme Amir Ben Yahmed, Président du AFRICA CEO FORUM. « En créant l'initiative African Women in Business, nous avons décidé de placer le leadership féminin au cœur de nos débats ».

L'initiative African Women in Business verra également la présentation des conclusions du rapport « Women Matter Africa » de McKinsey & Company. Le rapport met en évidence les progrès réalisés tant par le secteur privé que le secteur public africain en termes de représentation des femmes. Si l'Afrique égale, voire dépasse parfois les standards internationaux, un long chemin reste à accomplir pour atteindre une réelle égalité des genres. 

En lançant l'initiative African Women in Business, le AFRICA CEO FORUM participe à la mise en place de solutions concrètes à l'amélioration de la diversité des genres. Il vise, comme dans tous les domaines liés à la vie des entreprises africaines, à faire bouger les lignes. 

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La ville d’Abidjan va abriter le nouveau siège du basket-ball africain, suite à la pose, mardi, à Treichville, de la première pierre du siège de la Fédération internationale de basket-ball (FIBA) Afrique .

Selon le ministre des Sports et Loisirs, François Amichia, « la construction du siège de la FIBA-Afrique à Abidjan est le symbole d’une ambition traduite en réalité aujourd’hui ».

« C’est un jour important pour le basket-ball africain et un honneur pour le monde du sport en Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté.

Pour le secrétaire général de FIBA Afrique, Alphonse Bilé, la construction de la Maison du basket-ball (siège) est l’aboutissement d’une collaboration entre la FIBA Afrique et l’Etat de Côte d’Ivoire démarrée en 2004.

D’un coût global de 730 millions de francs CFA, les travaux du siège de la FIBA-Afrique s’achèveront dans 14 mois.

Il sera bâti en face de la piscine d’Etat de Treichville, sur une superficie de 4000 m² et comprendra plusieurs locaux réalisés en R+2.

La FIBA-Afrique a été créée en 2002 en remplacement de l’Association des fédérations amateurs de basket-ball Afrique (AFABA) qui a vu le jour, elle, en 1961 au Caire, en Egypte. Elle compte à ce jour 54 fédérations.

AIP

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Le réseau social Facebook s’associe à des organismes du secteur public et des organisations non gouvernementales de toute l’Afrique sous le slogan « Agissons ensemble pour un Internet meilleur ! », énonce un communiqué publié mardi par l’Organisation de la presse africaine.

A l’occasion du Safer Internet Day (SID), Facebook a lancé une série d’initiatives visant à rendre Internet plus sûr et plus fiable pour les habitants de toute l’Afrique, en particulier les enfants et les jeunes.

« Rien n’est plus important pour nous que la sécurité des utilisateurs de Facebook. Chaque jour, les utilisateurs se connectent à Facebook pour communiquer et pour partager leurs opinions, et ils devraient être en mesure de le faire dans un environnement sûr », a indiqué Akua Gyekye, Responsable de la politique publique de Facebook pour l’Afrique.

Plus de 100 pays participent à l’effort et créent le dialogue pour aider les utilisateurs à envisager de petites mesures pour rester en sécurité en ligne. L’initiative est coordonnée par le réseau conjoint Insafe/INHOPE, avec le soutien de la Commission européenne et des centres nationaux Safer Internet à travers l’Europe et au-delà.

AIP

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Le ministre ivoirien de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, Pr Mariatou Koné, appelle la communauté la Cedeao, la communauté économique  des Etats de l’Afrique de l’Ouest, à faire grand cas de la situation des filles et femmes dans les Etats membres, par un « examen objectif » permettant de mettre en place une stratégie pouvant favoriser le renforcement des ressources et moyens en faveur de l’insertion sociale de la jeune fille et de la femme dans l’espace communautaire sous-régional.

« Je voudrais vous exhorter à un examen objectif et pertinent de la situation des filles et des femmes dans nos Etats, afin de proposer une stratégie et un plan d’opérationnalisation de l’acte additionnel permettant le renforcement de la contribution des femmes dans le développement des pays membres de la Cedeao », a déclaré Pr Koné, à l’ouverture, mardi, à Abidjan, de la réunion préparatoire des experts, en prélude à la rencontre de revue périodique des ministres plénipotentiaires en charge du Genre et de la Femme dans l’espace Cedeao.

Trois jours durant, de mardi à vendredi, les experts discuteront de la question de la réduction des inégalités sociales liées au Genre au niveau de la Cedeao, et examineront les voies et moyens susceptibles de favoriser l’appropriation de cette problématique dans les politiques et plans globaux de développement humain.

Cette rencontre fait suite aux assises du 28è sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, tenue le 31 janvier, à Addis-Abeba, en Ethiopie.

AIP

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