Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le gouvernement ivoirien a donné son accord pour le remboursement des acquéreurs des promotions immobilières « l’Azuréenne » et « Sophia Immobilier », lors du conseil de ministres, mercredi,  au palais de la République de Côte d’Ivoire.

« Le Conseil a été informé des démarches et mesures prises en vue du remboursement des acquéreurs des promotions immobilières ‘l’Azuréenne’ et ‘Sophia Immobilier’, en difficulté depuis plusieurs années » indique le communiqué du Conseil des ministres. Le ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat indique , par ailleurs,  que selon le calendrier proposé, les paiements aux bénéficiaires pourront démarrer dans les meilleurs délais.

Lors d’une assemblée générale des souscripteurs  du projet  immobilier Sophia et Azuréenne, le samedi 3 décembre dernier, au Baron de Yopougon, des souscripteurs avaient exigé le remboursement des prélèvements effectués dans le cadre de cette l’opération d’acquisition de terrains viabilisés sur le site d’Anyama-Adjamé, dans la commune d’Anyama, à l’est d’Abidjan.

Pour leur président, le commandant de gendarmerie à la retraite Joachim Boa , l’état doit aux  10 700 souscripteurs des des forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire, la somme de 10, 6 milliards de francs.

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La Fédération nationale des industries et services de Côte d’Ivoire (FNISCI) va organiser les 23 et 24 février au profit des entreprises industrielles, une formation pratique sur « Les techniques d’optimisation fiscale et financière ».

Selon un communiqué, le but visé est d’aguerrir ces dernières à l’emploi des procédés légaux offerts par la législation fiscale en vigueur, pour minimiser la charge fiscale qu’elles auraient dû normalement supporté.

« La charge fiscale supportée par les entreprises du secteur moderne a un effet significatif sur leurs performances, leur trésorerie, leur compétitivité et leurs résultats. La bonne gestion (ou optimisation fiscale) constitue, de ce fait, un des facteurs clés de leur succès », explique Louis S. Amédé, directeur général de la FNISCI.

Il s’agit pour la FNISCI, de renforcer les capacités opérationnelles des entreprises industrielles à gérer de manière proactive leur charge fiscale en cherchant à optimiser leur fiscalité.

« La législation fiscale en vigueur offre aux entreprises de réelles possibilités de réduction de leur charge fiscale au travers de la gestion de la TVA, des régimes d’agréments à l’investissement, de réduction d’impôt pour investissement, de régimes d’imposition des plus-values, de gestion des déficits fiscaux… », relève Jean K. Enokou, expert-fiscaliste, associé gérant du cabinet Altior Partners.

Toutefois, poursuit-il, pour espérer en tirer avantage, faut-il encore qu’elles les connaissent d’une part, et d’autre part qu’elles sachent faire les choix fiscaux les plus pertinents.

Pour la FNISCI, l’enjeu in fine, est que les entreprises connaissent, d’une part, les règles régissant l’optimisation fiscale en Côte d’Ive et, d’autre part, les pratiques légales qui leur permettent de réduire leur imposition. Cela dans une double perspective d’amélioration de leur compétitivité et de renforcement leurs capacités à investir et à croître.

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Un dépôt de vente d’un produit traditionnel réputé aphrodisiaque a été ouvert dans la ville de Ferkessédougou, au grand bonheur des populations de la région du Tchologo qui, justifie-t-on, n’auront plus à effectuer le déplacement jusqu’à Korhogo pour s’en en procurer.

Dénommé « Attoté » (en langue locale), ce produit traditionnel permet selon le concepteur, Ouattara Yacouba, permet de soigner un certain nombre de maladies dont l’impuissance sexuelle.

« Nous avons désormais un dépôt du remède miracle Attoté à Ferkessédougou. Plus question de se déplacer à Korhogo », s’est réjoui Tuo Ladji, un utilisateur de ce produit.

Pour le disciple du producteur du médicament, Soro Kolo, l’objectif de l’ouverture du dépôt au quartier Dioulabougou de Ferkessédougou est d’abord de se rapprocher des patients, et ensuite lutter contre la falsification du produit Attoté.

« J’ai remarqué que tout autour à Ferké, le médicament est sollicité. Ainsi, des personnes mal intentionnées vont diluer le médicament pour le revendre. Le produit, une fois dilué, perd de son efficacité. Les plaintes sans cesse des patients nous sont parvenues. C’est pour répondre à tous ces soucis qu’avec l’autorisation de docteur Attoté, nous avons pu ouvrir un dépôt à Ferké. C’est pour maintenir la confiance entre ma clientèle et moi », a expliqué M. Soro.

Vendu sur le marché ivoirien de la médecine traditionnelle, depuis dix ans, le produit Attoté est aujourd’hui présent dans les pays limitrophes, se félicite l’adjudant-chef à la retraite Sorlo Kolo

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Le gouvernement ivoirien a développé une application de gestion des redevances d’occupation des terrains industriels qui répertorie notamment les opérateurs assujettis pour un meilleur recouvrement des taxes.

Selon le directeur de cabinet du ministre de l’Industrie et des Mines, Guillaume Gnamien, l’outil permettra une meilleure circulation de l’information tout en favorisant la prise en compte optimale des opérateurs dans le paiement de la redevance.

Selon lui, il s’agit de faire en sorte que tous les industriels paient effectivement afin d’avoir des niveaux de recettes compatibles avec les ambitions de développement de son tissu industriel affichées par la Côte d’Ivoire.

L’application a été présentée jeudi lors d’un atelier organisé par le Fonds de développement des infrastructures industrielles (FODI) en vue de la validation des données centralisées relatives aux redevances industrielles.

L’atelier, ouvert à la maison de l’entreprise au Plateau, a réuni tous les acteurs impliqués dans le processus de la collecte et de gestion des redevances d’occupation des terrains industriels. Il s’agissait pour eux de fondre en « un fichier unique de référence » leurs données respectives.

« La gestion des redevances en raison de son caractère transversal fait appel à plusieurs intervenants FODI, AGEDI, DGI, BNEDT, opérateurs économiques et communautés villageoises qui cèdent leur parcelles. Il apparait donc opportun d’élaborer un manuel de procédure qui permette de mettre en œuvre un système d’information moderne et de mettre en place un mécanisme d’évaluation à l’attention de tous ces acteurs », a expliqué M. Gnamien procédant à l’ouverture du séminaire.

Le FODI est une des structures mises en place par le gouvernement dans le cadre de ses ambitions de densification et de diversification de son tissu industriel. Elle a pour mission entre autres de rechercher des fonds pour la création de zones industrielles modernes en vue de favoriser l’implantation des entreprises.

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La ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, Anne Désirée Ouloto, a annoncé jeudi, la fermeture de la décharge d’Akouédo aux opérateurs de ramassage d’ordures dès cette année.

« Cette année est une année de résultats, attendez et voyez, car je peux vous garantir que cette année, la décharge sera fermée », a annoncé Anne Ouloto la lors d’une rencontre avec la Chambre des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire.

Elle a expliqué que les multiples reports de la fermeture de cette décharge sont assujettis à la construction de deux centres d’enfouissement technique. « Bientôt les opérateurs nous fourniront les délais et la fermeture se fera en 2017 », a indiqué la porte-parole adjointe du gouvernement ivoirien.

La ministre Ouloto a fait savoir que  la mise en œuvre de projets structurants, cette année, viendra transformer la Côte d’Ivoire, tout en exhortant l’ensemble des Ivoiriens à s’inscrire dans une dynamique de propreté. « Il est temps de nous ressaisir et de nous engager tous, car la propreté est l’affaire de tous », a-t-elle lancé.

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Le directeur de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, Bernard Akpess, a annoncé à l’ouverture d’un séminaire-bilan à Yamoussoukro que le Trésor public entend mobiliser plus de 1 227 milliards  de FCFA sur le marché des capitaux au titre de l’année 2017.

Il est attendu également du Trésor, la mobilisation auprès des partenaires extérieurs plus de 1 252 milliards de FCFA, a-t-il ajouté, soulignant que ce défi doit être relevé par la structure publique de gestion des Finances de l’Etat pour maintenir la vitalité économique de la Côte d’Ivoire.

Pour l’exercice 2016, M. Akpess s’est réjoui de ce que le ministère de l’Economie et des Finances ait dépassé les objectifs fixés par le gouvernement dans la mobilisation des ressources sur le marché des capitaux. « Sur un objectif de 1 387,9 milliards de FCFA, il a été mobilisé 1 407,2 milliards de FCFA, soit 101,4% », a-t-il déclaré.

Le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, Assahoré Konan Jacques, pour sa part, a exprimé sa gratitude au ministre de l’Economie et des Finances pour son soutien constant tout en indiquant que la gestion du Trésor public est bien assurée dans une logique de continuité, mais aussi d’innovation.

L’objectif du séminaire bilan 2016 du Trésor public qui se tient à Yamoussoukro est de présenter notamment le rapport général sur l’état de l’institution et l’examen de l’état d’avancement du plan stratégique de développement 2016-2020. Une lucarne sera également réservée à l’évaluation de la mise en œuvre des 17 projets issus de la vision stratégique, a-t-on appris.

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Les adolescents ivoiriens « ne fréquentent pas assez l’école, nombreux parmi eux, jusqu’à la fin du cycle primaire, ne savent pas encore lire et compter convenablement, les taux d’abandon et de redoublement sont élevés », et pourtant l’Etat ivoirien consacre près de 5% pour son PIB à l’éducation », signale le volet éducation du quatrième rapport de la Banque mondiale sur l’état de l’économie ivoirienne.

Présentant, jeudi, au centre national des matériels scientifiques (CNMS), à Abidjan, les résultats de cette étude aux autorités du secteur, l’expert de la Banque mondiale, André Francis N’Dem, a notamment imputé cette situation au poids « excessif des dépenses salariales, l’insuffisance des équipements et ressources pédagogiques et des subventions aux écoles privées », appelant à un vaste mouvement civique, d’essence citoyenne pour un changement de comportement adéquat, fondé sur « une volonté commune et un nouveau contrat social ».

La Côte d’Ivoire, qui enregistre un taux de croissance annuel de plus de 8% depuis 2012, est de loin l’un des pays sur le continent qui allouent le plus de ressources au secteur de l’éducation, mais des faiblesses structurelles, avec effets induits sur les performances, obèrent les résultats attendus. Les performances du système éducatif ivoirien seraient relativement faibles par rapport à la moyenne africaine, souligne l’étude.

Le rapport suggère trois pistes de réformes au gouvernement ivoirien, conseille une maîtrise des charges de fonctionnement au niveau des politiques publiques, notamment les dépenses de l’État pour les volets salaire, subventions aux écoles privées et les frais liés à l’administration et à l’équipement, et invite à un changement de comportement réel au niveau de la conduite des politiques publiques.

La ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara, a donné l’assurance que le gouvernement examinera avec attention lesdits résultats ainsi que les recommandations sui generis, et appelé à l’urgence d’un changement de comportement pour induire l’amélioration de la qualité et des performances dans le système éducatif ivoirien.

« Faites les contrôles, assurez l’encadrement, le suivi, et appliquez les sanctions en vous appuyant sur les préfets et sous-préfets! », a, sans nuance, recommandé Mme Kamissoko-Camara aux acteurs du système, réunis lors d’un atelier de restitution des résultats de l’étude,  leur indiquant que le présent rapport est un baromètre d’action qui trace la trajectoire et souligne les perspectives à atteindre.

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Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, a dédié l’année culturelle 2017 à feue Marie Louise Asseu, lors de la rentrée culturelle jeudi au Palais de la culture de Treichville.

« Le travail de la femme et de l’homme de culture, c’est d’œuvrer à une meilleure qualité de l’humain. Un humain porté par la générosité, le rêve têtu de la liberté et de la fraternité. Ceux et celles d’entre nous qui portent à l’extrême ce rêve laissent des œuvres impérissables. C’est le cas de Marie-Louise Asseu. Et c’est pourquoi, nous avons décidé, en votre nom, de lui dédier cette année culturelle », a déclaré Maurice Bandaman, souhaitant que « les âmes de tous nos morts nous apportent force et foi et que l’année 2017 soit fructueuse et glorieuse pour chacune, pour chacun, pour tous ».

Ambassadeur de l’UNESCO pour la promotion de « L’Histoire générale de l’Afrique », le ministre Bandaman a sollicité le soutien de la famille de la culture pour réussir à susciter auprès de ses pairs, « une totale adhésion à la réussite de ce vaste projet qui a mobilisé pendant plus de 35 années, plus de 230 historiens et autres spécialistes dont deux tiers sont africains ».

Cette année, la Côte d’Ivoire est invitée d’honneur du 25ème Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) et de la Foire culturelle de Mexico en mai après la France et l’Angleterre. Elle organise en juillet les 8èmes Jeux de la Francophonie et engagera le début de la construction de la bibliothèque de la Renaissance africaine d’Abidjan, un projet de 63 milliards de FCFA, a-t-il rappelé.

Il a déploré que 2016 ait été marquée par une cascade de décès, se félicitant cependant de l’organisation de plusieurs activités de promotion de la richesse du patrimoine culturel national et de la célébration de plusieurs pionniers par l’Etat.

La rentrée culturelle 2017 a été marquée par la distinction de 23 acteurs, dont des journalistes, aux différents grades de l’Ordre du mérite culturel.

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Le président de la Banque de développement de Chine (China Development Bank), Zheng Yijie s’est engagé, jeudi, à l’issue d’une audience avec le chef du gouvernement, Amadou Gon Coulibaly, à la primature, à investir dans les domaines prioritaires de l’énergie, de l’agriculture et des infrastructures roturières en Côte d’Ivoire, rapporte l’AIP.

Ces investissements majeurs visent à renforcer la coopération économique avec la Côte d’Ivoire et la Chine, a déclaré le président de la Banque de développement de Chine. Pour lui, son organisation qu’il dit être la plus grande institution de développement mondiale veut bénéficier des conditions attrayantes, qu’offre la Côte d’Ivoire, avec notamment, « une population hospitalière, une économie dynamique et une croissance rapide », a-t-il indiqué.

 « China Development Bank  » est l’un des principaux acteurs des interventions financières de Pékin en Afrique. L’institution publique contrôle notamment le Fonds de développement chino-africain qui était doté de 10 milliards de dollars en 2015, avec notamment 84 projets en faveur de 36 pays africains, rappelle-t-on.

 

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Le concours d’entrée à l’Ecole nationale d’administration (ENA) session 2017 a été lancé mercredi 16 février 2017. Ci-après, la procédure et les étapes à suivre pour s’inscrire à ce concours.

 


I- CONCOURS DIRECTS
A- Comment s’inscrire ?
1- Se rendre sur le site internet de l’ENA (www.ena.ci) pour l’inscription en ligne ;
2- Lire attentivement les conditions de candidature ;
3- Sélectionner le type de concours;
4- Remplir le formulaire d’inscription en ligne ;
5- Faire le paiement en ligne avec un compte Orange Money coût : 26.500F ;
6-  Prendre une date de rendez-vous pour la prise de vue ;
7- Imprimer la fiche de candidature et le reçu de paiement ;
8- Se rendre à l’ENA, à la date indiquée sur la fiche de candidature pour la prise de vue : 4.000F (kit
numérique y compris photo) ;
9- Rétirer la fiche de déclaration de non engagement (à l’ENA).

B- Comment s’inscrire à plusieurs concours?

1- Etre inscrit à un premier concours ;
2- Se rendre sur le site internet de l’ENA (www.ena.ci) et se connecter à son espace candidat pour :
3- Sélectionner un second (ou un troisième) concours et faire le paiement en ligne
(15. 000 F CFA par concours supplémentaire);
4- Imprimer son reçu de paiement et sa fiche de candidature pour le nouveau
paiement effectué.
NB : Tout candidat au concours direct doit obligatoirement justifier de la possession du BAC ou du BT ou de tout titre admis en équivalence.

 

II- CONCOURS PROFESSIONNELS

Comment s’inscrire ?

A-     INSCRIPTION AUX COURS DE PREPARATION

1-  Se rendre sur le site internet de l’ENA (www.ena.ci) pour l’inscription en ligne ;

2- Remplir le formulaire d’inscription en ligne ;

3- Faire le paiment en ligne (montant: 50.000F) ;

4- Imprimer le reçu de paiement. B- INSCRIPTION AU CONCOURS

5- Se rendre sur le site internet de l’ENA (www.ena.ci) pour l’inscription en ligne ;

6- Lire attentivement les conditions de candidature ;

7- Sélectionner le type de concours et télécharger la pochette d’inscription ;

8- Remplir le formulaire d’inscription en ligne ;

9- Faire le paiement en ligne avec un compte Orange Money (montant: 45.000F);

10- Prendre une date de rendez-vous pour la visite médicale et le dépôt des dossiers de candidature à l’ENA;

11- Imprimer la fiche de candidature et le reçu de paiement;

12- Se rendre à l’ENA, à la date indiquée sur la fiche de candidature pour la prise de vue, la visite médicale et le dépôt des dossiers ;

 

13- Se rendre dans son espace candidat dans un délai maximum de 07 jours après la visite médicale pour consulter le résultat de la visite médicale.

NB: Télécharger le document original de la procédure sur le site de l'ENA

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