Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le vice-président de la République, Daniel Kablan Duncan s’est dit satisfait, mardi, de l’avancée des travaux des 8èmes Jeux de la Francophonie, au cours d’une visite des différentes infrastructures devant abriter ces jeux.

« Bravo à toutes les équipes qui ne ménagent aucun effort pour faire avancer les travaux jour et nuit. Grâce à vous, le pari sera tenu », a-t-il déclaré.

Accompagné de plusieurs membres du gouvernement, Daniel Kablan Duncan a visité tour à tour le stade Félix Houphouët-Boigny du Plateau, le Parc des sports de Treichville, le Canal aux bois de Treichville, le stade Robert Champroux de Marcory et l’Institut nationale de la jeunesse et des sports (INJS) de Marcory.

Les 8 e Jeux de la Francophonie auront lieu du 21 au 30 juillet à Abidjan. Ils réuniront plus de 4000 jeunes issus de 80 pays de l’espace francophone, rappelle-t-on.

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Un accord de partenariat a été signé entre le centre hospitalier et universitaire (CHU) de Marrakech  et le centre hospitalier et universitaire (CHU) de Yopougon en présence de la ministre de la Santé et de l’Hygiène public (MHSP), Pr Raymonde Goudou Coffie.

Cet accord, signé, mardi, prévoit de créer une plateforme d’échanges et de renforcement des capacités  entre les deux structures hospitalières  pour la gestion efficiente du centre des urgences du CHU de Yopougon offert gratuitement par le Roi du Maroc.

Cette signature de partenariat compte parmi les actes de bienfaisance du Roi du Maroc, Mohamed VI  présentement en Côte d’Ivoire pour une visite d’Etat, en faveur des populations ivoiriennes, a précisé la ministre Goudou lors de cette cérémonie.

La ministre a réitéré au nom du gouvernement ses remerciements au Roi Mohamed VI et a souhaité que les deux pays signataires bénéficient des fruits de cet accord d’ici l’année prochaine.

Le directeur général du CHU Mohamed VI de Marrakech, Pr Hichem Nejmi a indiqué que cet accord est une volonté du Roi du Maroc de collaborer avec la Côte d’Ivoire. Il intègre le programme d’ouverture du centre hospitalier de Marrakech  à son environnement proche.

Le gouvernement ivoirien et la République du Royaume du Maroc ont signé lundi 14 accords au nombre desquels figurent le projet pharma 5 relatif à la construction en Côte d’Ivoire  d’une industrie de fabrication de médicament.

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Le vice-président du mouvement des entreprises de France (Medef), Gérard Wolf, en visite à Abidjan, a exprimé mardi, la volonté de son organisation à doter la Côte d’Ivoire de villes durables.

« Nous sommes une équipe de France qui gagne et qui permettra de faire gagner à la Côte d’Ivoire dans les cinq années à venir, des villes durables », a-t-il déclaré, à la sortie d’une rencontre d’échanges avec le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, en compagnie de l’ambassadeur de France, son excellence Georges Serre et d’une délégation de 40 chefs d’entreprises françaises.

Pour M. Wolf, face à la problématique urbaine qui est essentielle  en Côte d’Ivoire  comme dans tous les pays africains, il faut assurer un avenir pour l’ensemble des populations urbaines qui vont tripler d’ici à 2040.

Sur la question, le Vice-président du Medef International a estimé que son équipe a la capacité de présenter des offres innovantes notamment en matière d’agrandissement des villes, de transport en commun et de l’énergie renouvelable.

Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a saisi l’occasion pour saluer à l’entame de la rencontre le dynamisme de la collaboration entre la Côte d’Ivoire et la France et rappeler la volonté du gouvernement d’améliorer le cadre des affaires à travers des réformes.

Sept contrats et accords ont été signés en avril dernier entre le gouvernement et  les hommes d’affaires français du mouvement des entreprises de France (Medef). Ces contrats et accords ont porté sur les domaines des infrastructures portuaires, de l’urbanisme, de la formation en bâtiment par apprentissage, du numérique, de la coopération entre places boursières et dans l’énergie, rappelle-t-on.

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A l’occasion d’un panel organisé lundi au 54ème Salon international de l’agriculture de Paris (SIA 2017), l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) a expliqué sa stratégie innovante sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’agriculture ivoirienne.

Portant sur le thème « Les TIC dans l’agriculture : enjeux et perspectives pour le développement durable », cette communication a été présentée par l’universitaire Sahifo Gbo, conseiller technique du directeur d’appui aux filières de productions végétales et animales à l’ANADER.

Soulignant l’importance des TIC dans tous les secteurs socioéconomiques dont l’un des segments phares est l’agriculture, M. Gbo a noté que depuis 18 mois, l’ANADER expérimente des outils innovants fournissant une gamme de services divers par voie électronique.

Ceux-ci consistent en la collecte d’informations dans les exploitations agricoles en temps réel, la production de données statistiques sur les productions agricoles, la mise en place de bases de données, la gestion d’alerte en temps réel, la diffusion de messages techniques relatifs aux bonnes pratiques agricoles, la sensibilisation des exploitants sur divers sujets.

Ces services électroniques (centre d’appel, serveur vocal, E-Lab, réseau d’experts) ont un impact certain sur l’accroissement de la productivité et de la compétitivité au niveau des producteurs agricoles et des filières, de même qu’ils améliorent la performance globale de l’ANADER.

L’utilisation des TIC ouvre de nouvelles perspectives à la vulgarisation agricole dans le but de rendre l’agriculture plus compétitive, plus rémunératrice tout en améliorant la sécurité alimentaire, a conclu Sahifo Gbo.

Sa présentation s’est déroulée en présence notamment du DG de l’ANADER Dr Sidiki Cissé, du PCA Kouamé Brou, de Guy Faure (CIRAD) ainsi que de représentants de pays amis de la Côte d’Ivoire, à savoir le Maroc, le Sénégal, le Mali et l’Algérie.

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L’Institut de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco) pour l’apprentissage tout le long de la vie salue les efforts du gouvernement ivoirien en matière de l’apprentissage pour tous.

Une délégation du bureau de l’Alliance mondiale pour l’alphabétisation, conduite par son président Carlsen Arne, a félicité l’Etat de Côte d’Ivoire, lors d’une audience, lundi, à Abidjan, avec le vice-président de la République, Daniel Kablan Duncan.

« Nous avons été impressionnés par cette forte volonté politique du vice-président  pour appuyer ici en Côte d’Ivoire la cause nationale de l’apprentissage tout le long de la vie pour qu’il y ait l’alphabétisation pour tous et aussi de sa volonté d’appuyer la ministre dans ses fonctions de vice-présidente de l’Alliance mondiale  pour l’alphabétisation », a déclaré Carlsen Arne.

Pour le ministre ivoirien de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara, l’objectif de l’Onu aujourd’hui, est d’encourager les Etats membres à mettre en place une politique de scolarisation obligatoire en vue de réduire le nombre d’analphabètes évalué à 758 millions personnes dans le monde pour qu’ils apportent « quelque chose » à l’économie de leurs pays et contribuent à un mieux-être de leurs populations.

« A travers l’alphabétisation, l’ONU espère que les jeunes pourront s’insérer dans le tissu socio-économique à travers des activités. Pour cela, il faut avoir un niveau d’instruction. Donc l’ONU, à travers l’Unesco, souhaite qu’il y ait moins d’analphabètes dans le monde pour que le monde se mieux », a déclaré le ministre Camara.

L’Alliance mondiale pour l’alphabétisation a été mise en place en 2016 par la directrice générale de l’Unesco sous l’égide des Nations Unies. Dans sa vision de travailler pour le développement durable, l’ONU a préconisé que l’accent soit mis sur le capital humain avec une politique de scolarisation obligatoire pour tous les enfants et l’alphabétisation pour les adultes, a précisé Mme Camara.

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La Fédération ivoirienne de football (FIF) a lancé, lundi, un appel à candidature international au poste d’entraineur/sélectionneur pour les sélections nationale A et locale des Eléphants de Côte d’Ivoire, indique un communiqué de la fédération publié sur le site.

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Au nombre des innovations de la participation ivoirienne au Salon international de l’agriculture de Paris (SIA) qui se déroule du 25 février au 5 mars au Parc d’exposition, Porte de Versailles, figure ‘’La boutique paysanne’’, un stand proposant des produits du terroir frais ou conservés.

« Cette année, grâce au ministre de l’Agriculture (Mamadou Sangafowa Coulibaly, ndlr), on a pu mettre en exergue tout ce qui est potentiel, tout ce qui est produit issu de la transformation locale », relate lundi à l’AIP, Mme Kouassi Flore Lago, directeur du développement agricole et des organisations professionnelles agricoles à la Chambre nationale d’agriculture, parallèlement PCA de ‘’La boutique paysanne’’.

''La boutique paysanne'' au SIA 2017

« La boutique paysanne » au SIA 2017

Dans ce stand vitré, sur les étals, sont posés du manioc et ses dérivés, à savoir de l’Attiéké (sémoule) frais et transformé (déshydraté), des biscuits à base de manioc, du ‘’gari’’, du ‘’placali, du tapioca… L’on y vend aussi des céréales transformées pour la bouillie de mil, de riz, du fonio,

Du moringa, du beurre de karité, du bissap, du miel de l’anacardier, de l’acacia et du caféier. Tous ces produits sont bien emballés, selon les standards internationaux, et donc plus sains.

A ‘’La boutique paysanne’’, l’on trouve également des légumes frais, toutes sortes d’épices frais et transformés, des jus. « (…) 30 à 40% des produits sont jetés, donc les transformer en jus permet d’avoir une valeur ajoutée », justifie la PCA.

Ainsi, cette échoppe propose du jus de tamarin, de ‘’bissap’’ (fleur d’hibiscus), de vin de palme qui sont sans conservateur mais peuvent être conservés durant six mois. Il y a également de la liqueur à base de fleur de ‘’bissap’’, de cacao, de gingembre et d’autres fruits.

« ‘’La boutique paysanne’’ permet de découvrir tout ce qu’on n’avait pas l’habitude de voir, ce qu’on cherche mais qu’on ne savait pas que ça existait… », précise la PCA de cet espace de promotion, de distribution et de vulgarisation des produits agricoles issus de la transformation locale.

Cette boutique est adossée à une enseigne et à un savoir-faire. Sa particularité, indique Mme Lago, est qu’elle a été initiée et créée par des sociétés coopératives productrices et transformatrices, est accompagnée par la Chambre nationale d’agriculture et appuyée par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural dont elle a salué le premier responsable.

Cette boutique est gérée par elle-même, les transformatrices sont venues grâce au ministre qui a pris en charge tous leur frais, durant ces deux derniers salon. Au SIA 2017, les activités mettent l’accent sur la présentation du potentiel ivoirien de transformation des produits agricoles. Et les clients, quoique diversifiés, sont majoritairement des Français (Blancs, ndlr), insiste la PCA.

‘’La boutique paysanne’’, formellement constituée, est une société coopérative. La 1ère boutique pilote est située à Yopougon Niangon à gauche (Abidjan Ouest) et la société est en train de faire l’extension au Plateau (centre des affaires),  grâce au ministre Sangafowa Coulibaly qui a fait l’ouverture et au président de la Chambre nationale d’agriculture, Bamba Sindou.

Vu l’engouement et les partenariats qui sont déjà en train d’être noués au SIA, Mme Kouassi Flore Lago plaide pour que le ministre leur permette d’aller au Salon international de l’agriculture du Maroc (SIAM) prévu en avril à Marrakech.

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Le groupe banque centrale populaire du Maroc annonce la signature, lundi, à Abidjan, de deux conventions de financement avec l’Etat de Côte d’Ivoire portant sur un montant global de plus de 113 milliards FCFA pour la modernisation des infrastructures routières et le renforcement du dispositif de soutien aux entrepreneures du pays.

Ces deux conventions ont été signées en présence du Roi du Maroc, Mohammed VI et du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, indique un communiqué transmis à l’AIP.

Il s’agit d’une convention visant la mise en place d’un programme de financement du réseau routier en Côte d’Ivoire. Elle a été signée par le PDG du groupe Banque Centrale Populaire, Mohamed Benchaaboun et Adama Koné, ministre ivoirien de l’Economie et des Finances.

A travers le mandat que lui confie l’Etat de Côte d’Ivoire, le groupe Banque Centrale Populaire, par le biais de ses filiales ivoiriennes « Atlantique Finance » et « Banque Atlantique » s’engage en tant que chef de file à structurer l’opération de financement et à mobiliser auprès de ses partenaires financiers, les fonds en vue de la réalisation des travaux du projet routier de bitumage de l’axe Kokonou-Apprompronou et de renforcement de l’axe Yamoussoukro-Bouaflé-Daloa pour un montant de 108.400.000.000 F CFA.

Mohamed Benchaaboun et Souleymane Diarrassouba, ministre ivoirien du Commerce de l’Artisanat et des PME ont signé une convention par le biais de laquelle la filiale bancaire ivoirienne « Banque Atlantique » va accompagner l’Etat de Côte d’Ivoire dans sa politique de facilitation de l’accès au financement pour les PME dirigées par les femmes en leur réservant une enveloppe globale de 5.000.000.000 FCFA.

Le PDG du groupe Banque Centrale Populaire, Mohamed Benchaaboun et Souleymane Diarrassouba,, ministre ivoirien du Commerce, de l'Artisanat et des PME,procédant à la signature de la convention sous la présidence du Roi Mohammed VI et du chef de l'Etat, Alassane Oouattara, le 27 février 2017

Le PDG du groupe Banque Centrale Populaire, Mohamed Benchaaboun et Souleymane Diarrassouba,, ministre ivoirien du Commerce, de l’Artisanat et des PME,procédant à la signature de la convention sous la présidence du Roi Mohammed VI et du chef de l’Etat, Alassane Oouattara, le 27 février 2017

Leader au Maroc sur le marché des PME et des Professionnels et très impliqué auprès des entrepreneurs, le groupe Banque Centrale Populaire du Maroc entend développer aux côtés de l’Etat de Côte d’Ivoire, le financement de la création d’entreprise, participant ainsi à la dynamique du tissu économique local. Ces actions s’inscrivent dans la vision des stratégies nationales de lutte contre l’exclusion sociale, plaçant le développement social et l’amélioration des conditions de vie des populations féminines plus particulièrement leur accès au financement, au cœur des priorités, souligne le communiqué.

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L’axe Akouai Santé-Akandjé, long de 7,5 km, dans la sous-préfecture de Bingerville (banlieue Est d’Abidjan) est en cours de bitumage.

D’après des informations recueillies samedi sur les lieux, les travaux s’inscrivent dans le cadre du désenclavement des villages de la commune. Ils sont initiés et financés par le district autonome d’Abidjan qui a confié l’exécution à l’entreprise PFO Africa-CI pour une durée de huit mois.

Approchés, des responsables du district autonome d’Abidjan n’ont pas voulu se sur la question, faute d’autorisation.

Bingerville a eu sa voie principale et quelques voies annexes entièrement rénovées grâce un appui de deux milliards de francs CFA de la Banque mondiale dans le cadre du Programme présidentiel d’urgence (PPU).

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 Le Samirigué est une danse du patrimoine culturel koulango exécutée lors de cérémonies de réjouissances populaires ou de décès d’un patriarche, a appris l’AIP dimanche à la cour royale de Bouna.

Le Samirigué, signifiant « mets-moi au milieu » , se danse en suivant une ligne de cercle comportant en son centre des percussionnistes. Hommes et femmes, jeunes ou vieux peuvent s’adonner à ses pas qui consistent à avancer puis à reculer dans un intervalle régulier en suivant le long du cercle.

Les percussionnistes dont l’un battant la surface d’un mortier renversé, rythment le chant, un chant généralement composé sur fond de proverbes, intimé par un lead vocal suivi de plusieurs choristes.

Outre le Kroubi, le Samirigué est l’une des danses koulango les plus exécutées lors de visites de personnalités de l’Etat dans le Bounkani, souligne-t-on.

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