Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le deuxième congrès international de la Société africaine de santé mentale (Sasm) couplé au quatrième congrès de la Société de psychiatrie de Côte d’Ivoire (Spci) s’ouvrent, lundi, autour du thème                  « Femmes, développement et psychopathologie en Afrique ».

Durant quatre jours, environ 200 participants venant de 18 pays vont réfléchir sur les moyens de renforcer les changements positifs chez les femmes et lutter contre les pressions, les traumatismes qu’elles subissent du fait du développement.

La rencontre scientifique va s’articuler autour de conférences, symposium et panels. Entre autres thèmes qui seront débattus, on peut citer « Nouvelles formes d’insécurité en Afrique et santé mentale des femmes et des familles », « Polygamie et santé mentale des femmes », « Images de la femme, femme en image », « femmes, anxiété et anxiolytiques en Afrique ».

Cette rencontre scientifique vise à dépeindre des tableaux sociétaux, psychopathologiques, mais aussi à proposer avec les femmes, des repères de résolution des problèmes qu’elles rencontrent dans la société actuelle », selon les initiateurs.

Pour le président de la Spci, Pr Drissa Koné, également président du comité d’organisation, ce congrès sera aussi une occasion d’attirer l’attention des décideurs sur l’urgence de promouvoir la santé mentale. Ce ne sont certes pas des jambes ou des bras coupés, mais les problèmes de santé mentale sont tout aussi dramatiques. Le poids qu’ils représentent pour les individus a un impact économique, en termes de développement. Un individu déprimé ou traumatisé ne peut pas avoir un bon rendement professionnel, fait il remarqué.

Pour les chercheurs, en effet, « les nouveaux rôles et le travail de la femme dans l’Afrique moderne ont été accompagnés par d’importantes difficultés d’adaptation notamment concilier le travail et la vie de famille, faire accepter son leadership par la société, trouver sa place dans les prises de décision, défendre ses droits et son accès au plaisir… ».

Ces transformations ont induit des problèmes de santé mentale (stress, addiction, dépression), relationnels (attachement mère-enfant au regard du nouveau rôle des femmes, éducation), de nouvelles formes de pathologies, de violences sexuelles.

AIP

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L’ambassadeur américain, Andrew Young, est arrivé dimanche à Abidjan pour une visite de travail et d’amitié qui s’achèvera mercredi.

M. Young a foulé le sol ivoirien autour de 15H. Il a été accueilli à la baseaérienne militaire (GATL) par le vice-président Daniel Kablan Duncan.

Selon le programme de la visite, le diplomate américain prendra part à la pose de la première pierre du nouveau campus de l’Université internationale de Grand-Bassam (UIGB).

Il sera procédé au cours de son séjour à la signature d’un protocole d’accord entre l’Etat de Côte d’Ivoire, l’université Georgia State University, la Fondation Andrew Young et l’Agence pour le développement de l’éducation.

Cet accord permettra notamment à l’accréditation de l’UIGB dans le système de l’enseignement supérieur américain.

L’ambassadeur Andrew Young visitera aussi le centre Young African leaders initiative et prendra part au lancement du projet « aquaphonie » portant sur la production d’engrais organique à partir de l’énergie solaire.

AIP

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Quatre nouvelles personnalités ont présenté leurs lettres de créances au président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Marcel de Souza, jeudi au siège de l’institution, à Abuja, au Nigeria.

Il s’agit des ambassadeurs de la Zambie, Dr Solomon Jere, et du Maroc, Moha Ou Ali Tagma, du représentant permanent du Nigeria près la CEDEAO, Babatunde Nurudeen, et du représentant du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF), Mohamed Fall.

En recevant leurs lettres d’accréditation, M. de Souza les a félicités pour leur nomination et les a assurés de son soutien dans la réussite de leur mission, rapporte un communiqué de presse de la Commission de la  CEDEAO transmis vendredi à l’AIP.

Il a passé en revue avec eux l’état de la coopération entre leurs institutions et pays respectifs et l’organisation régionale. Il a plaidé pour de nouvelles initiatives qui viendront renforcer leur collaboration en faveur de l’intégration économique régionale.

AIP

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La loi du 23 décembre 1998 portant code du foncier rural a été expliquée à des leaders communautaires du département de Séguéla (Nord-ouest, région du Worodougou), dans le cadre d’un atelier organisé vendredi par le Regroupement des acteurs ivoiriens des droits humains (RAIDH).

Selon l’orateur Yapi Geoffroy Alelis, seules les personnes de nationalité ivoirienne peuvent prétendre à la propriété de la terre dans le domaine du foncier rural qui, a-t-il précisé, est l’ensemble des terres que l’on retrouve au-delà du domaine urbain, hormis les forêts classées et les zones réservées par l’Administration dans l’intérêt général.

Cette loi, promulguée en janvier 1999, reconnait les droits coutumiers qui doivent être consolidés et formalisés par l’obtention du certificat foncier, document conférant une propriété provisoire qui, lui, doit impérativement aboutir en trois ans à la délivrance du titre foncier. C’est ce dernier papier, inattaquable, qui confère la propriété « pleine et irrévocable » sur la terre rurale.

Quant à la cession de ces terres, le législateur ivoirien a prévu cinq cas de figure dont la donation, l’aliénation ou la vente et la succession qui ne peuvent se faire qu’entre nationaux.

« Concernant la location, tout le monde, Ivoirien ou non, peut louer la terre », a clarifié le conférencier qui est également consultant en droits de l’homme.

Dernière forme de transaction, l’expropriation par l’Etat, une collectivité décentralisée ou un établissement public national doit être motivée par la raison d’ »utilité publique ».

Auparavant, le détenteur du bien devra recevoir « une juste et préalable indemnisation ».

Les Ivoiriens ont jusqu’à 2023 pour faire immatriculer les terres rurales dont moins de 3% le sont actuellement. Passé ce délai, elles seront considérées comme vacantes et sans maîtres, note-t-on.

AIP

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L’ambassadeur de l’Inde en Côte d’Ivoire, Ragutahalli Ravindra, a indiqué à San Pedro que de nombreux étudiants ivoiriens et autres agents de l’Etat choisissent de plus en plus l’Inde pour aller faire des études ou recevoir des formations en informatique, avec le soutien de l’Etat indien.

« L’Inde est une destination de choix pour de nombreux étudiants ivoiriens pour aller y suivre différentes études dont des formations en informatique. Près de 1500 visas ont été délivrés à des étudiants ivoiriens ces dernières années par l’ambassade de l’Inde en Côte d’Ivoire », a expliqué l’ambassadeur Ravindra, précisant que, dans la plupart des cas, il s’agit de bourses accordées par l’Etat indien.

Le gouvernement indien a un programme de renforcement de capacités, baptisé « Programme Hitech) », et ouvert aux agents et fonctionnaires ivoiriens. Selon le diplomate, « ce programme est l’un des plus populaires au sein des fonctionnaires ivoiriens ».

Le Programme Hitech, a-t-on souligné, vise à renforcer les capacités des agents et fonctionnaires de l’Etat, et des personnes intéressées par des formations spécifiques pour lesquelles l’Etat indien offre des bourses.

L’ambassadeur de l’Inde a invité les fonctionnaires de San Pedro intéressés à prendre attache avec ses services à Abidjan ou aller sur le site internet de la chancellerie pour plus d’informations.

AIP

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La ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, Anne Désirée Ouloto, dans le cadre de l’opération « Grand ménage » démarré samedi en présence de la première Dame, Dominique Ouattara, a donné un ultimatum jusqu’à mercredi à la mairie de Port-Bouët pour assainir les alentours de l’abattoir.

Selon Anne Ouloto, le gouvernement est résolument engagé dans une dynamique de redonner à Abidjan et à la Côte d’Ivoire, le statut de « pays propre » comme dans le passé. Le désordre est à proscrire dans cette structure publique située dans la commune de Port-Bouët, porte d’entrée en Côte d’Ivoire pour les touristes.

Le secrétaire général de la mairie de Port-Bouët, N’Dri Ludovic, a donné l’assurance que le nécessaire sera fait pour assainir durablement cet endroit.

« Il faut que le site soit propre. Tous ces sachets, ces objets qui ne doivent pas y être, nous allons nous employer à les faire partir au plus tard mardi, avec la collaboration du district ou pas », a-t-il promis.

« La salubrité a déjà commencé, le site actuel il y a quelques semaines était le marché à bétail (…), il a fallu faire une grande opération pour amener ces commerçants à vider la zone », a ajouté N’Dri qui a dit épouser le projet « Grand ménage » qui a terme devra redorer le blason de la Côte d’Ivoire.

Le gouvernement, à travers le ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, a initié cette activité communautaire qui aura lieu chaque premier samedi du mois dans toutes les villes et communes de Côte d’Ivoire.

Une cérémonie nationale d’engagement pour adhérer à la vision de redonner à la Côte d’Ivoire son caractère de pays propre s’est tenue à cet effet en présence de la première Dame, Dominique Ouattara, le 23 février au palais de la culture.

AIP

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Le vice-président du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), Gérard Wolf, entend contribuer à l’érection de la cité historique et balnéaire de Grand-Bassam en une ville durable et modèle dans l’espace francophone.

A la tête d’une délégation de 50 hommes d’affaires, Gérard Wolf a fait cette promesse lors d’une séance de travail avec la municipalité, mercredi, au centre culturel Jean-Baptiste Mockey.

« Nous gardons le partenariat et le respect de notre engagement pour faire de Grand-Bassam, première capitale de Côte d’Ivoire, première commune de Côte d’Ivoire, première ville ivoirienne classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, une ville durable et modèle de l’espace francophone » a-t-il déclaré.

« Nous avons mis en place depuis deux ans une plateforme de soutien aux villes durables modèles dans le monde et surtout en Afrique dont l’expérience va servir à Grand-Bassam », a-t-il soutenu.

Gérard Wolf s’est engagé à financer certains projets du secteur de l’énergie solaire, du traitement des eaux usées, de la formation des jeunes porteurs de projets, du transport urbain… Cependant, il a souhaité le consentement et l’implication des populations pour la réalisation de cette noble ambition de ville durable.

Auparavant, le maire, Georges Philippe Ezaley, avait présenté les atouts de la ville à ses hôtes et dressé la liste des grands projets de reconstruction de la ville. Ces grands projets  se déclinent en 224 projets dont 94 prioritaires subdivisés en cinq axes ou enjeux d’un montant global de 15 milliards F CFA. Il s’agit, notamment, du renforcement du capital humain, de la gestion durable des aménagements et du cadre de vie, de la préservation des ressources et milieux naturels, du développement d’une économie locale durable créatrice d’emplois.

La journée de travail s’est achevée par une visite guidée du MEDEF à la zone franche de Grand-Bassam, le village des technologies de l’information et de la biotechnologie (VITIB).

AIP

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La commissaire générale du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA), Condé Touré Diénébou, et le directeur général de l’Institut national de formation professionnelle agricole (INFPA), Berthé Onagna, se sont rendus au Salon mondial des fournisseurs de l’agriculture et de l’élevage (SIMA) de Paris, pour visiter les machines agricoles et « vendre » le SARA aux équipementiers.

A l’issue d’une visite de stands, jeudi, Mme Condé a justifié sa venue au SIMA par son désir de trouver des outils de travail qui pourraient être à la portée des producteurs agricoles ivoiriens sur les plans technologique et financier et à même de les aider dans leur labeur.

« Nous avons vu sur les stands des supports faciles d’utilisation, pas chers et respectant les normes du sol », a commenté la commissaire du SARA dont la 4ème édition se tiendra du 17 au 26 novembre. Aussi, souhaite-t-elle la présence de ces acteurs au Salon d’Abidjan, au pôle Machinisme. Mme Condé dit avoir pris contact avec les fournisseurs pour qu’ils puissent montrer à l’Afrique de l’Ouest qu’il y a des petits outils qui pourront faciliter le travail de la terre.

Quant au DG de l’INFPA, il a souligné que les machines de très bonnes dimensions exposées au SIMA peuvent intéresser non seulement les exploitants agricoles mais aussi les élèves agriculteurs qui pourront se former à la mécanisation.

Le SIMA se tient à Paris Nord Villepinte (France) depuis le 26 février jusqu’à ce 2 mars. Se tenant tous les deux ans, cet événement professionnel incontournable du monde agricole réunit toutes les technologies et solutions au service d’agricultures performantes et durables.

Dans la cadre de la promotion du SARA 2017, la commissaire générale mène une vaste offensive au Salon international de l’agriculture de Paris (SIA) qui se déroule du 25 février au 05 mars à la Porte de Versailles.

AIP

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L’association AfricaFrance a lancé un appel à candidature pour la première édition du programme Young Leaders AfricaFrance.

Cet appel à candidature s’inscrit dans une volonté forte de cette association d’œuvrer à l’émergence d’une nouvelle génération de leaders volontaristes, collaboratifs et bienveillants. Et ce, pour favoriser un développement durable et vertueux, pour renforcer une croissance réellement inclusive et partagée de l’Afrique et favoriser le renforcement des relations économiques entre la France et le continent, selon un communiqué de presse transmis jeudi à l’AIP.

L’appel à candidatures s’étend jusqu’au 31 mars inclus. Les candidats, âgés de 28 à 38 ans, seront jugés à l’aune de leur parcours et de leur capacité de leadership selon des critères strictement définis et accessibles sur le site de la Fondation : http://www.africafrance.org/programmes/young-leaders/.

Visant à réunir les très hauts potentiels africains, français et français de la diaspora, dans un esprit de promotion afin de les accompagner dans le développement de leurs compétences, de leur visibilité et l’accomplissement de projets concrets, ce programme se déroulera en deux temps.

Premièrement à Paris (France), du 3 au 7 juillet, puis à  Abidjan (Côte d’Ivoire), Tunis (Tunisie), Nairobi (Kenya), du 2 au 5 octobre. Le programme de chacune des sessions inclura des rencontres avec les plus grands patrons économiques, politiques, médiatiques et culturels.

La prise en charge de ces deux séjours découverte sont totalement pris en charge par AfricaFrance, avec le soutien de l’AFD, avec une problématique centrale des travaux, rencontres et échanges, plus particulièrement axée sur le « numérique et développement ».

AIP

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En visite officielle en Côte d’Ivoire depuis le 24 février, le roi du Maroc Mohammed VI procède ce vendredi 3 mars 2017 au lancement des travaux d’une mosquée portant son nom, dans la commune de Treichville à Abidjan. Cette mosquée sera la seconde en Côte d’Ivoire ayant bénéficié d’un appui financier du royaume chérifien, après celle du Plateau dont les premiers travaux ont en partie été financé par le roi Hassan II, père de Mohammed VI. A l'image de la mosquée Mohammed VI de Saint Etienne en Ferance (Photo), le souverain chérifien offrira ainsi à la communauté musulmane de Côte d'Ivoire un lieu de prière portant son nom. 

Mohammed VI a également visité, jeudi 02 mars 2017, les travaux de construction du point de débarquement aménagé de Locodjoro, dans la commune d’Attécoubé à Abidjan, en présence du vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan.

Ce projet de construction innovateur va permettre, entre autres,  l’amélioration et la valorisation de la qualité du poisson, la transparence des transactions commerciales et l’augmentation des revenus des bénéficiaires.

Au total, 2 400 marins pécheurs, 1 600 mareyeuses et 350 fumeuses de poisson sont concernés par cet investissement marocain. Une initiative qui s’étend sur une superficie de 1,3 ha pour 2100 m² de couverts composés notamment d’une zone d’activité de commercialisation et d’une zone administrative et sociocollective.

D’un montant total de 1,950 milliards de francs CFA, les travaux de construction ont démarré en mai 2016 et prendront fin en juillet. Le financement est l’apanage de la Fondation Mohammed VI pour le développement durable, le groupe marocain « Attijariwafa Bank », en collaboration avec le gouvernement ivoirien.

 Armand Tanoh

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