Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Deux accords de prêt pour le financement du projet de réhabilitation de l’immeuble Postel 2001 au Plateau d’une part, et pour l’aménagement du Boulevard de Marseille, dans le Sud-Est d’Abidjan d’autre part, ont été signés vendredi par la Côte d’Ivoire, la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) et Coris Bank International.

Les trois parties étaient représentées par le directeur général (DG) de l’Agence nationale du service universel des télécommunications/TIC (ANSUT) Soro-Kipéya Jean-Euloge, le président de la BOAD Christian Adovelande et le directeur général adjoint de Coris Bank, Anicet Patrick Okoma.

Les travaux de réhabilitation du Postel 2001 étant estimés à 43 milliards FCFA, l’ANSUT, chargée depuis 2012 de la gestion de l’immeuble, a lancé un avis de recherche de financement après avoir injecté sept milliards FCFA sur fonds propres. La BOAD a consenti 36 milliards dont 25 milliards FCFA de prêt direct, les 11 milliards FCFA restants ayant été mobilisés auprès de Coris Bank.

Par cette signature, la BOAD concède un prêt de 27 milliards FCFA, soit une tranche dite concessionnelle de 10 milliards avec une maturité de 18 ans et l’autre tranche souveraine de 17 milliards FCFA d’une maturité de 10 ans, a souligné le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné.

Quant au DG de l’ANSUT, il a noté que le remboursement de l’immeuble se fera essentiellement par les revenus locatifs générés. Une information saisie au bond par le ministre de tutelle, Bruno Nabagné Koné, qui a invité l’ANSUT à veiller à ce qu’ils n’y soient que ceux qui peuvent payer le loyer, ainsi qu’à l’entretien préventif.

L’immeuble qui a fait l’objet d’une réception provisoire, jeudi, est fonctionnel. Le taux d’occupation est estimé à 70% en année de croisière, selon l’ANSUT qui annonce également un revenu locatif de quatre milliards FCFA par an.

Par ces accords de prêt, les engagements cumulés de la BOAD en Côte d’Ivoire s’établissent à plus de 600 milliards FCA dont 198 milliards affectés aux infrastructures du transport.

AIP

Comment

Des responsables du Fonds international pour le développement de la retraite active (FIDRA), ont animé, mardi, une conférence, au foyer polyvalent, qui a réuni les retraités d’Oumé à l’effet de se faire découvrir à ceux-ci et rechercher leur adhésion.

Le représentant  du directeur général adjoint, Koffi  Timou Fernand a expliqué, au cours de la conférence, que la création du FIDRA  fait suite aux mauvais traitements des ex-salariés et fonctionnaires, qui ont contribué à a construction de la nation Ivoirienne : « La retraite qui devait être un temps de repos et d’épanouissement pour nos parents, est vécue avec stress et amertume par ceux-ci », a-t-il déploré.

Pour lui, « le retraité n’est pas une personne finie » et « mérite de vivre des moments heureux ». Il a expliqué que la mission du FIDRA est de combattre la pauvreté grandissante dans cette frange de la population.

Préparation de la retraite, prêts financiers, produites d’assurance, et conseils d’assistance et de formation sont entre autres prestations que le FIDRA offre à ses pensionnaires, note on.

AIP

Comment

Le secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a annoncé, vendredi, au terme d’une audience à lui accordée par le président de la République, Alassane Ouattara, la tenue en juillet prochaine d’une réunion ministérielle de l’organisation à Abidjan.

Selon M. Toussef Al Othaimeen, les 10 et 11 juillet 2017, une réunion ministérielle de l’OCI sera consacrée à diverses questions, notamment la lutte contre le terrorisme, l’économie, la culture et la religion.

Le secrétaire général de l’OCI a promis d’oeuvrer à l’intensification des relations qui existent entre son organisation et la Côte d’Ivoire qui, selon lui, a fait des progrès remarquables accomplis en matière de développement, tout en se félicitant du retour du pays sur la scène internationale.

Il a d’ailleurs, a salué le leadership du président Alassane Ouattara qui permet à la Côte d’Ivoire de connaître à nouveau du succès et de la prospérité.

La Côte d’Ivoire est membre de l’Organisation de la coopération islamique depuis 2001, rappelle-t-on.

AIP

Comment

Le directeur général du Centre de recherche en éthique des sciences, des technologies et de l’environnement (CRESTE), le Dr Kouassi N’Dri Marcel, révèle la réalité du phénomène de l’homosexualité dans la société ivoirienne après des recherches sur la question.

Le Dr Kouassi N’Dri, par ailleurs maître de conférence à l’université Alassane Ouattara, a indiqué, jeudi, en marge d’une cérémonie de dédicace de livres dont trois traitent de la question de l’homosexualité, que les raisons de la propension de l’homosexualité en Côte d’Ivoire sont variées, citant en exemple les dimensions occultes, biologiques et le suivisme.

Précisant sa pensée, il a fait savoir que certaines personnes croient acquérir des pouvoirs mystiques pour devenir par exemple député, ministre ou pour se maintenir à un poste en entretenant des relations intimes avec leurs semblables.

Il y a aussi une explication de plus en plus biologique qui serait liée à des questions hormonales, des questions de mode ou du suivisme, a-t-il ajouté.

Les enseignants chercheurs membres du CRESTE ont également abordé cette question d’homosexualité sous l’angle de la bioéthique.

Par ailleurs, à l’image des grandes puissances, en face de l’homosexualité, les sociétés adoptent de nouveaux repères, soit pour défendre les intérêts de minorités, soit pour préserver des acquis culturels, a-t-on relevé.

AIP

Comment

Alors que M-Pesa, le service de paiement mobile de l'opérateur de téléphonie kényan Safaricom, fête ses 10 ans, Orange Money vient de voir la Banque centrale des États d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) lui interdire les transferts de fonds entre les pays de l'UEMOA et la France, jugeant la pratique non autorisée.

Selon les informations de Jeune Afrique, les directions nationales de la BCEAO en Côte d’Ivoire, au Mali et au Sénégal ont adressé fin février des injonctions à Orange Finances Mobiles Mali, Orange Money Côte d’Ivoire et Orange Finances Mobiles Sénégal « visant à mettre fin, sans délai, [aux] opérations de transfert international d’argent qui sont hors du champ des activités qu’elles ont été autorisées à effectuer ».

En cause, une mission de surveillance des systèmes et moyens de paiement de la BCEAO qui « a constaté qu’Orange Finances Mobiles Mali, comme Orange Money Côte d’Ivoire et Orange Finances Mobiles Sénégal, propose au public des services de transfert de fonds entre les pays de l’UEMOA et l’extérieur », selon une note explicative transmise par la BCEAO à Jeune Afrique.

Or, juge le régulateur, « comme le précisent les dispositions pertinentes du Règlement relatif aux relations financières extérieures des États membres de l’UEMOA, ces opérations relèvent exclusivement de la compétence des établissements de crédit installés sur le territoire d’un État membre de l’UEMOA ayant reçu la qualité d’intermédiaires agréés ».

Ce dont ne dispose pas Orange. L’opérateur, en mars 2016, avait obtenu de la BCEAO trois agréments pour devenir établissement émetteur de monnaie électronique au Sénégal, au Mali et en Côte d’Ivoire.

Pour des raisons réglementaires au Mali, les transferts vers ce pays sont temporairement suspendus.

L’injonction de la BCEAO,  confirmée par deux fois par Orange en France et au Mali, explique notamment les messages d’erreurs adressés aux usagers qui essayent des transferts d’argent via Orange Money depuis la France vers le Mali par exemple. « Pour des raisons réglementaires au Mali, les transferts vers ce pays sont temporairement suspendus », pouvaient-ils lire.

Contactés, les équipes d’Orange au Mali ont confirmé la suspension « depuis une semaine après une décision de la BCEAO qui considère que nous n’avons plus le droit d’exercer ». Les transferts au sein de la zone UEMOA sont en revanche maintenus car effectués en franc CFA.

L’agrément ne couvrant pas les transferts en devises étrangères. L’extension à la France, en juin 2016, de l’offre de mobile money d’Orange initialement introduite en Afrique de l’Ouest en 2008, par la Côte d’Ivoire, pose donc problème.

Le service permet aux abonnés de transférer de l’argent depuis l’Hexagone vers la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal, ce que l’opérateur, confie-t-on en interne, pensait autorisé sans agrément du fait notamment de la garantie du F CFA de l’UEMOA par la Banque de France.

Une lecture erronée

« C’est une lecture erronée. La France au titre de la réglementation bancaire ouest-africaine est un pays étranger. Si un usager envoie 20 euros depuis Paris, et que la somme est payée en F CFA au Sénégal, c’est bien un débit pour la banque et donc un débit de devises pour la zone UEMOA », dit un cadre de la BCEAO à Dakar, interrogé sous couvert d’anonymat par Jeune Afrique.

Lire la suite sur Jeune Afrique

Comment

Le mouvement de leaders africains “Men Invest In Women“, rassemblant un noyau « dur » de 50 hommes d’affaires  africains, leaders dans leurs secteurs respectifs et engagés à mobiliser le top 500 de leurs pairs, s’engage, dans un communiqué parvenu à l’AIP, à combattre les inégalités économiques qui freinent l’émergence de la femme africaine.

Le mouvement créé à l’initiative de la Fondation Entreprenarium, œuvre pour l’amélioration de l’égalité des genres dans les milieux d’affaires et académiques. Il veut générer 25 millions de dollars d’engagements au profit des femmes, via une plate-forme d’investissements d’hommes d’affaires africains déterminés à soutenir les femmes du continent.

Cette plateforme fournira un appui financier pour la formation supérieure de jeunes filles talentueuses ainsi que du capital de démarrage pour les projets entrepreneuriaux. Les investissements privilégieront les projets de femmes dans les secteurs stratégiques des pays ciblés aux avantages comparatifs significatifs. Le retour sur investissement (RSI) moyen annuel prévu : entre 8 et 10% sur un horizon de cinq ans.

Environ 70% des fonds serviront à financer des projets entrepreneuriaux ainsi que le support technique et l’assistance aux startups à fort potentiel appartenant à des femmes. Et 30% des sommes investies subventionneront la formation supérieure dédiée à la relève de jeunes filles talentueuses, futures leaders d’Afrique, qui ont besoin d’être outillées.

En mobilisant les hommes d’affaires du continent, le mouvement entend contribuer à la création d’un écosystème inédit pour booster le développement d’un réseau d’entreprises performantes dirigées par des femmes, parrainer l’accès à une formation de rang mondial et adaptée aux besoins du marché, etc.

AIP

Comment

Une délégation du ministère du Tourisme de Côte d'Ivoire, conduite par le directeur de cabinet Aphing Kouassi est présente au Salon professionnel du tourisme, dénommé « l’International tourism de Berlin» ouvert mercredi, au centre de Congrès de la capitale allemande, annonce à l’AIP.

La participation de Côte d’Ivoire à la 50e édition de l’International tourism  de Berlin (ITB 2017), vise à consolider les actions de promotion du pays sur le marché allemand.

L’ITB prévu pour prendre fin, dimanche, dans la capitale allemande, sera  une opportunité pour la Côte d’Ivoire de « vendre », les potentialités touristiques  aux professionnels du secteur, indique de document.

La plateforme que représente ce salon permettra également de nouer des partenariats solides avec les acteurs de l’industrie du tourisme mondial en vue de commercialiser les produits touristiques ivoirien sur le marché  allemand notamment les parcs et réserves naturelles ivoiriennes, uniques au monde.

Avec plus de 180 000 visiteurs, parmi lesquels 108 000 professionnels et plus de 10 000 exposants venus de 180 pays, ITB  est le salon interprofessionnel leader couvrant toute l’offre de l’industrie touristique, a-t-on fait savoir.

Comment

Une grainothèque ou bibliothèque des graines a été créée au sein du centre culturel d’Irobo, construite par le groupe SIFCA et livrée mardi aux populations de cette localité, rapporte l'AIP.

Selon l’initiateur de ce projet, l’agro-écologiste Daniel Oulaï, cette bibliothèque vise à préserver les espèces variétales de plantes nourricières locales et assurer l’égalité d’accès au savoir et aux semences paysannes.

« Nous essayons aussi de créer un contenu de savoir et de pratiques liées à l’agriculture endogène. Nous voulons transmettre ces bonnes pratiques  importantes pour gérer la transition vers l’agro-écologique, une agriculture plus saine et respectueuse de l’environnement », a-t-il expliqué, ajoutant que les semences représentent ‘’la  porte d’entrée de l’agriculture’’ et doivent être pérennisées.

Pour lui, il faut que cette base de données vient en appui à l’agriculture paysanne pour l’amélioration de la production, de la sécurité alimentaire mais aussi dans la préservation de  la ‘’sécurité semencière’’ des paysans.

La grainothèque est constituée de semences locales, de fiches techniques des semences, des documents sur la confection d’aliments  faits à base  de plantes et sur la fabrication de fertilisants composés de plantes.

Comment

Le Directeur de la prospective et de la planification stratégique (DPPS) au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Ohouo Brou Samuel a révélé que le budget pour le financement du plan de développement sanitaire (PNDS) sur les quatre années à venir est estimé à plus de 2000 milliards de FCFA, rapporte l'AIP.

Le directeur du DPPS s’est exprimé à l’ouverture, mercredi, d’un atelier d’appui à l’élaboration du « Compact National » qui est un document d’engagement éthique et moral entre le gouvernement ivoirien, la société civile, des partenaires bilatéraux et multilatéraux pour des actions sanitaires concrètes.

Selon Dr Ohouo, ce PNDS 2016-2020 financé sur quatre ans à raison de 400 millions de FCFA par an, intègre six grands axes dont l’offre de soins qui permettra de réhabiliter et de construire des établissements sanitaires sur toute l’étendue du territoire afin de donner aux ivoiriens les mêmes chances de se soigner.

Cet atelier qui se déroulera sur trois jours sera marqué par des séances plénières et des travaux de groupe et devra déboucher sur la validité et la disponibilité du « Compact national ».

NB : Le titre est de la rédaction

Comment

A l’occasion de la journée internationale de la femme, célébrée ce mercredi, l’AIP dresse le portrait de trois femmes issues de la direction départementale de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle  de Tiassalé couvrant les départements de Tiassalé, Taabo, Sikensi.

Kra Adjoua Annita,  est Inspectrice de l’enseignement préscolaire et primaire (IEP) de Taabo depuis 2007 qui comptait 17 écoles. A ce jour, le nombre d’établissements scolaires est passé à 84. De par ses efforts, 11 autres écoles sont en attente d’être créées. L’école est une passion, dit-elle. C’est pourquoi, elle ne manque pas d’initiatives pour construire ou réhabiliter des écoles.

En partenariat avec une Ong allemande, une école avec des logements de maîtres a été construite à Léléblé (S/P Taabo). En outre, elle ne cesse de parcourir sa circonscription en vue de sensibiliser les populations sur leur implication dans la prise en main de l’école. Ses efforts lui on valu d’être élevé au rang de « chevalier du mérite national » en 2014.

Françoise Logon est le proviseur du lycée Municipal  Kouamé Koffi Télesphore de Taabo depuis 2011. Elle a la particularité d’avoir réalisé les meilleurs résultats scolaires aux examens du BEPC et BAC en 2016 dans la direction régionale de l’éducation nationale d’Agboville avec respectivement 57 % et 58 % de taux de réussite. Alors que ces taux étaient de 6 % et 9 % à sa prise de fonction.

Pour en arriver à là, Mme Logon n’a pas manqué d’imagination.  Ainsi, elle a ouvert une bibliothèque grâce à des « quêtes » pour avoir des livres ou des numéraires pour en acheter. Mais l’une de ses actions fortes a consisté surtout à donner des bourses privées aux meilleurs élèves de la  série C depuis 2015.

Douze élèves bénéficient de cette bourse américaine dont la valeur oscille entre 500 000 FCFA et un 1 000 000. De même, des diplômes d’honneur sont décernés pour récompenser les mérites des enseignants, des apprenants et des parents d’élèves. Tout cela contribue à la promotion de l’excellence. Elle aussi a été élevée au titre de « chevalier du mérite national « en 2015,  sans compter les diplômes d’honneur au niveau local qui récompensent ses efforts depuis 2014.

La troisième dame est proviseur au lycée moderne de Tiassalé. Il s’agit d’Adou Kossia Bertine, arrivée à la tête de ce lycée à la rentrée scolaire 2015 -2016. Elle  a refait cette année,  les bâtiments du lycée avec le concours du comité de gestion des établissements scolaires (COGES). Ce qui  donne une fière allure à cette école.  Cet embellissement du cadre de travail est complété par la mise à disposition des acteurs de poubelles dans toute la cour du lycée. Par ailleurs, toutes les broussailles qui entouraient la cour du lycée ont été dégagées.

Pour  Mme Adou, « le cadre de travail concourt à l’amélioration des résultats scolaires des apprenants en donnant à tous les acteurs  l’envie de venir et de rester à l’école « .

Ces trois dames qui sont pleines d’initiatives font la fierté de l’éducation nationale dans la direction départementale de Tiassalé, a-t-on constaté.

Comment